Les textes du WFAD 2020 durant les différents rounds

L'origine des fragments epics

Les fragments epics. Cette substance mystérieuse, qui a suscité depuis la nuit des temps, l'intérêt de nombreuses personnes. Un fragment seul ne mène pas à grande chose, une personne ne pourra qu’en tirer un bon prix, mais quand plusieurs rentrent dans la composition de certains objets, ses facultés permettent de changer l'apparence d'un Pokémon, et même rendre un légendaire ou un fabuleux brillant.

Pour cela il faut que ces derniers rentrent en résonance avec certains l’être en question.

Néanmoins ce que peu de gens savent, est l'origine de ces petites pierres en question. Certaines légendes urbaines affirment, qu'ils proviennent de la météorite dans laquelle était Deoxy. D'autres sont certains, qu'il s'agit de la plaque du type lumière, qu'a perdu Arceus.

Mais la vérité, reste bien loin de ces fausses rumeurs. Cette matière n'est rien d'autre que la cristallisation de l’ADN de Devolux, le Pokémon damnation. Il y a bien longtemps ce monstre utilisait son ADN, pouvant offrir aux créatures des pouvoirs exceptionnels, afin de former un pacte avec les Pokémon qui lui semblait digne de combattre pour lui. En échange de sa transformation la bête se devait de sévir l'alter ego du créateur à jamais.

Le but de Devolux était simple, former une armée. Afin de détrôner un jour Arceus, son ennemi juré. Certains dresseurs redoutant que cela arrive, décidèrent de le sceller, afin d'éviter la menace…

Devolux furieux que de piètres mortels osent s'opposer à lui, déclara la guerre aux humains ! Une terrible bataille éclata, d'un côté Devolux, ses epics et même des dresseurs et légendaires s'étant ralliés à sa cause. Et de l’autre des braves gens voulant protéger leurs régions à tout prix.

Au début l'armée de la calamité était gagnante, la situation semblait désespérée pour les hommes et leurs Pokémons, jusqu’à ce qu’une armée immense en provenance d’un certain état de Sinnoh arriva en renfort.
Ce fut une bataille épique (lol…) ! Au début nul ne pouvait déterminer le gagnant. Mais au bout de quelque jour, l’écart se creusa, et l’alter ego d’Arceus était en désavantage. Conscient du fait qu'il sera emprisonné pour une éternité, il décida de cristalliser le plus grand nombre de fragments possible, et de les répartir dans les 4 coins du globe. Chose qui laissa son corps composé uniquement de son ossature.

En espérant qu'une armée, sera prête à l'accueillir, quand son sceau sera défait…

les fragments epic viennent d'un volcan du nord de wandah nommé ( Vive Flamme) qui serait rentré dans une gigantesque éruption et qui aurait propulsé des milliers de fragments j'usqu'à des centaines de kilomètres du volcan. un scientifique nommé monsieur Chaco qui habitait a remarqué que ces fragments étaient spécial, qu'ils avaient une sorte de pouvoir. Il en fit l'expérience le jour ou il l'a posa sur son pokemon chelours ou celui çi se transforma en lui meme mais mélangée à un personnage de dessin animé nommé ouinie-l'ourson. Depuis cette étrange découverte, le docteur Chaco annonça la nouvelle à tous les habitants de Wandah et des régions alentours et de nombreux dresseurs qui trouvèrent de ces fragments les utiliserent pour transformer leur pokemon. Cependant on se rendit compte que certains fragments avaient un pourcentage chance qu'ils tranforment le pokemon qu'on nomme épic ce qui veut dire qu'ils ne peuvent pas tout le temps fonctionner sur un pokemon.

L’Origine des fragments épics
Tout cela remonte à l’Egypte ancienne et donc au temps où les pharaons respiraient encore la lumière du jour, c’est près de la capitale qu’un drôle de mage nommé Desprite vivait, il n’avait rien des mages ordinaires qui n’était là qu’en tant que charlatan. Desprite gagnait très bien sa vie car en effet il était en plus de son côté chercheurs aux heures perdues il était tailleur de pierre et vivait plutôt bien de son travail, il était si bien réputé dans sa ville que même de grandes personnalités pouvait lui confier ses services.
Mais un beau jour une étrange personne masquée lui remit un étrange message dans une feuille de Papyrus, en ouvrant il découvrit une étrange carte avec un dessin de pyramide et des inscriptions sur le côté. En lisant les inscriptions en hiéroglyphes il comprit où il devait aller car ce message contenait l’intitulé d’un lieu. Il prit soin de prendre plusieurs provisions pour son excursion.
Malheureusement durant son excursion il fut attaqué par des bandits qui curieusement savait précisément où il se trouvait et les bandits l’assommèrent, à son réveil sa carte n’était plus là et ses recherches devinrent plus coriaces. Mais Desprite n’abandonna pas pour autant et put reprendre son périple car heureusement il avait mémorisé les inscriptions de la carte et il réussit à se rendre à l’endroit qui était en fait la position d’une pyramide au fin fond du désert.
En arrivant il découvrit une chose étonnante, les bandits qui lui avaient volé la carte étaient sévèrement amochés et gisaient sur le sol près de l’entrée de la pyramide, un vent de panique haleta Desprite mais ne rebroussa pas chemin pour autant, aussitôt après il rentra dans la pyramide pour l’explorer tout en prenant soin de reprendre sa carte au cas où. A l’intérieur il vit plein d’inscriptions d’un langage qu’il ne connaissait avec des dessins sur les murs. Il découvrit aussi une sorte de schéma sur les murs qu’il reproduit alors sur sa carte au cas où. Dans cette pyramide plusieurs pièges l’attendaient mais heureusement en parcourant l’endroit avec précaution il put en réchappé.
En arrivant à un endroit surélevé de la pyramide il aperçut contre le mur un drôle de dessin et il reconnut le schéma qu’il vit à l’entrée de la pyramide. Il comprit alors ce qu’il fallait faire et compléta le dessin avec ce qu’il y avait au bout du schéma. Il fit alors ouvrir une entrée secrète dans un coin de mur. A l’intérieur de l’ouverture il était stupéfait de ce qu’il découvrit. Il y avait au centre d’un drôle de coffre un pendentif qui était comme encastré dans ce dernier. En voulant l’extraire du coffre un piège se déclencha et il prit en vitesse le pendentif en le détachant.
Malheureusement au moment d’atteindre la sortie il fut pris au piège et tomba dans une trappe. Aussitôt après la pyramide s’écroula et Desprite ne ressortit pas. Après cette étrange découverte dont Desprite ne joua que de sa vie sans même savoir ce qu’il avait trouvé. Ce n’est que plus de 3000 ans plus tard qu’après excavation dans cette pyramide en ruine qu’on vit sous les morceaux effondrés une drôle de petite pierre brillante. Personne ne comprenait de quoi il s’agissait mais un archéologue pris soin de le ranger dans un petit écrin. La signification demeura incertaine mais on découvrit autre chose qui allait beaucoup aider la recherche concernant cette pierre. En effet on vit ensevelit sous les décombres en plus de cette petite pierre brillante la carte de Desprite qui malgré le temps passé était encore intacte. On put lire sur cette carte les dessins qui avaient été reproduit par le mage au moment où la pyramide était encore debout. Cela expliquait comment extraire un morceau de roche dans une sorte de relique ou pendentif. Les archéologues mirent peu de temps à comprendre le fin mot de l’histoire mais si aucun descendant de Desprite ne put le raconter. Pour donner un nom à leur trouvaille ils voulurent distingués deux termes à savoir « fragment » et « épic» pour rendre hommage à cette trouvaille « épique ».

Rapport du Dresseur Foudroyant Eclasius sur l’origine des fragments épics
Pour les chefs de la ZapCorp
L’origine des fragments épics, ces fragments qui, une fois regroupés, fusionnent et forment la plupart du temps des runes (même si il y a d’autres fusions de fragments, que je ne détaillerai pas dans ce rapport), viendraient des étoiles selon les habitants de Wandah. Ces derniers font un vœu un soir de pleine lune : si au cours de la nuit, une étoile atterrit devant la porte de leur maison, alors leur vœu se réalisera. Ces étoiles sont en fait des fragments épics.
Mais, mes études avec l’équipe de chercheurs que vous m’avez confiée, montrent que certains pokemons, ceux que nous appelons les brillants plus précisément, ont une particularité que les autres pokemons n’ont pas. Leur brillance est produite par des petits « anomalies » dans leur ADN. Cela se produit à leur naissance. Au moment où ils sortent de leur œuf, l’albumen se mélange avec les fragments de coquille, formant ainsi ce que nous appelons des fragments épics.
Un indice important nous a aidés à faire cette découverte. Vous savez tous que vous m’avez confié un maskerre électrique quand j’ai été promu à la tête de l’équipe de recherche. Nous avons remarqué que quand nous laissions seul ce maskerre dans le laboratoire, il choisissait certains œufs d’un couple d’arhanma que nous avions capturé. Une fois éclos, ces oeufs étaient sans aucune exception tous brillants ! Nous avons ainsi récolté beaucoup de fragments épics.
Cette étude nous a permis de comprendre l’origine des fragments épics, mais aussi la capacité du maskerre électrique à trouver les brillants dans l’œuf. Voilà pourquoi, nous construisons actuellement un bastion secret sous le Fan Club de maskerre, dont le bâtiment a été créé par des fans de ce pokemon. Ce Fan Club va bien ouvrir. Avec l’argent gagné par la vente de certains fragments épics, nous comptons faire de la pub pour ainsi attirer des maskerres, dont des brillants.
Cela permettra de vérifier si les maskerre sont capables de détecter d’autres brillants ou si cela est une particularité apporté par les changements qui se sont opérés dans le corps de mon maskerre électrique lors de sa métamorphose.
Je compte donc me créer une petite équipe composée de mon maskerre électrique et de maskerre, maskerre noël, maskerre TV, maskerre pirate et maskerre lapin. J’irai vérifier ma théorie sur le Chemin Dernier.

J’espère que cette découverte sur les fragments épics et ce maskerre électrique, et peut être sur les autres maskerres, nous permettra de réussir l’objectif que nous nous sommes fixés à la création de cette société !

Votre agent dévoué,
Le Dresseur Foudroyant Eclasius

"L'Origine des Fragments Epic"

Jour 151 de notre expédition :
Je touche au but ! Je ressens cette sensation mystique qui me glace et à la fois me réchauffe. Mes pokémons et moi sommes fatigués. Nous avons longuement marché en cette journée afin de poursuivre cette quête mais ce frisson qui me traversent le corps me redonnent de l'espoir mais pas d'énergie. Nous allons nous reposer à présent.
Depuis notre départ de Zapytown et la découverte de la grotte dans laquelle on s'enfonce un peu plus chaque jour, notre parcours est parsemé d'embûches entre les piliers stalagmitiques et les crevasses, le froid glacial qui pénètre la moindre partie de mon corps, la solitude et cette atmosphère oppressante qui nous enfonce un peu plus dans les abysses de la terre. Mais nous approchons enfin! C'est une certitude.

Jour 152 de notre expédition :
Au détour d'une cavité souterraine, j'ai découvert des murs recouverts de dessins et d'une forme d'écriture que je ne pouvais déchiffrer en tant que telle, tout était anciens de plusieurs millénaires. Sur ce qu'il me paraissait être le premier dessin neuf pierres était représentés de façon dispersé et plus j'avançais, plus je me disais qu'elle était la clé. Voilà que je pensais découvrir une montagne mais finalement c'est l'univers que je découvre. Sur le dernier dessin, les neufs pierres disparaissent et n'apparaît qu'un objet. Mais où sont passé les pierres?Je ne comprend pas. Mon regard parcourait cette fresque longue de prés de 4 mètres, encore et encore, mais à certains endroits, elle était si fortement abîmée qu'il était devenu impossible d'y voir le moindre symbole.
Je me décidais à la quitter des yeux lorsqu'au fond de la cavité, j'ai pu l'apercevoir!
Une pierre d'une telle brillance et dégageant une telle énergie. Ca dépassait l'entendement! Peut être y en avait il d'autres!
A force de persévérance, j'ai, au final, trouvé 8 pierres, toutes différentes, comme si elles avaient été issues d'une rune que l'on avait fragmenté intentionnellement. Lorsque je les ai toutes prises entre mes mains, je fis rapidement le lien avec cette fresque et comprit qu'il était possible de les assembler comme un puzzle mais il me manquait un fragment pour que ce soit complet comme il était dessiner sur la fresque. Il me fallait la trouver. J'ai donc décidé de répartir chaque fragment autour du cou de chacun de mes amis, Aquali, Voltali Pyroli, Mentali, Noctali, Phyllali, Givrali et Nymphali.
Je ne peux pas encore affirmer avoir percé tous les mystères des fragments mais je le découvrirais bientôt. De nombreux dessins présents dans cette cavité représentaient un évoli, mais d'une espèce encore inconnue car les couleurs de son pelage étaient différentes. Que se passerait-il si je trouvais le fragment manquant ? Y a-t-il finalement d'autres fragment car la légende en racontait qu'un ? Quel est le pouvoir réel des fragments ?

L’Origine des Fragments Épics.


L’une des énigmes les moins compréhensibles de Wandah, après l’énigme de l’explorateur Shadi, est l’origine des fragments épics. Les scientifiques de tout Wandah cherchent une origine précise à leur apparition mais jusqu’alors, le mystère reste entier. Néanmoins, deux théories émises par ceux-ci sont plutôt convaincantes.

La première théorie, celle du professeur Malley, originaire de la région d’Hoenn, expliquerait que les fragments épics proviennent à l’origine de la météorite contenant originellement le pokémon extraterrestre Deoxys, pokémon qui, rappelons-le, peut changer de forme au contact d’un gros morceau de sa météorite. Les fragments épics étant bien plus petits et ayant perdu une partie de leur pouvoir durant leur trajet jusqu’à Wandah, pourraient donc changer l’apparence d’un pokémon lorsqu'ils sont compressés en plus ou moins grande quantité. Cependant, le plus gros argument contrant cette théorie est le fait que seul Deoxys peut changer d’apparence en touchant le morceau de météorite présent à Hoenn.

La deuxième serait cependant plus probable. Celle-ci découle de la théorie soutenue par le professeur Platane originaire de Kalos. Théorie disant que les méga-gemmes ont été créées par l’arme destructrice d’A.Z. celle-ci faisant évoluer une nouvelle fois certains pokémon ayant un fort lien avec leur dresseur. Les fragments épics seraient donc un résidu de ces gemmes, moins puissant pouvant uniquement changer la forme de pokémons d’une rareté exceptionnelle. Cependant le plus gros argument contrant cette théorie est le fait que des pokémons pouvant encore évolués peuvent aussi être changés en pokémon épics.

Pour conclure, l’origine des fragments épics reste inconnue mais des pistes possiblement concluantes sont suivies par les scientifiques habitant à Wandah.

"L'Origine des Fragments Epic"


Un nouveau jour se levait sur la ZapCorp. Il faisait particulièrement beau ce jour-là. Quoi de mieux pour nos 3 acolytes, Riri, Fifi et Loulou, que d’aller jouer avec ce beau soleil sous l’œil avisé de l’oncle Picsou. Vous l’aurez vite compris, quelqu’un au sein de la ZapCorp est fan de Disney.

Riri, notre hatolo téméraire, Fifi, notre susceptible et colérique cotigouille et Loulou, le minyxian pleurnichard, étaient nés le même jour et depuis, ils étaient inséparables. Tous les trois adoraient aller jouer près des falaises de ZappyTown où ils avaient établi leur petit QG. Cette fois-ci, Picsou, le plus vieux draïeul du centre de recherche, décida de les accompagner.

Sur place, Picsou entama une petite sieste. Fifi et Loulou, quant à eux, jouaient tranquillement au ballon sans se préoccuper de savoir où se trouvait leur camarade. Comme à son habitude, hatolo préparait un mauvais coup en douce. Il repéra un paquet de petites pierres derrière les rochers. Pour lancer les hostilités, il envoya de façon totalement innocente une première pierre sur cotigouille. En quelques secondes et pris de colère, Fifi répliqua avec une attaque Draco-Rage et Riri lança un pistolet à eau pour se défendre. Une bataille sans fin s’ensuivit. C’était commun pour ses deux-là qui passaient leur temps à se chamailler. Loulou impuissant face à cette situation et surtout très sensible fondait en larmes. Il ne contrôlait pas encore bien certaines de ses attaques et sans le vouloir, il avait tendance à envoyer des éclats magiques à tout-va et à chaque crise de larmes.

Pendant ce temps-là, rien ne pouvait perturber le sommeil de ce cher Picsou.

Aucun des trois ne remarquait ce qu’il était en train de se passer. Sous le flot des attaques incessantes, les pierres qui étaient à terre, commençaient à réagir. Durant la bataille qui faisait rage, Riri prit une pierre et la lança. Mais, au lieu de viser la tête de Fifi, elle ricocha sur la tête de Picsou. Un long moment de silence se fit sentir. Picsou se réveilla de son long sommeil. Les trois compères furent pris de stupeur puis de panique. Ils prirent la fuite en poussant des hurlements à n’en plus finir. Picsou les regardait d’un air interrogatif s’éloigner au loin. Il ne se posa pas plus de questions et repartit dans les bras de Morphée.

La scène n’avait pas échappé à un scientifique de passage dans le coin et encore moins la nouvelle tête de ce bon vieux draïeul. Au contact de la pierre, draïeul avait développé une crête rose fluo sur le haut de sa tête à la place de sa chevelure. Un anneau était apparu au niveau de son nez ainsi que quelques piercings en dessous de son œil droit. Il donnait l’impression d’avoir été maquillé. Bref, sa nouvelle tête était digne des plus grands groupes de punk.

On apprit par la suite que ce changement d’apparence était dû à une réaction magique, un peu comme une réaction chimique. Elle alliait la magie du type fée, le caractère épic des dragons et l’élément essentiel à la survie de toute espèce vivante, l’eau. C’est ainsi que les scientifiques découvrirent les fragments épics. On ignore toujours à l’heure actuelle, le rôle de la roche dans cette réaction mais les recherches se poursuivent à la ZapCorp.

"L'origine des fragments épics"

Au fin fond de la terre se cachait une créature dont personne n'avait connaissance. Elle gardait un secret que nul ne connaissait, protégé du monde extérieur par la terre qui l'avait engloutit de nombreuse années auparavant. Dans l'obscurité, elle brillait. Et avec elle, une étrange pierre couverte de symboles runiques. Un jour, alors que les humains avaient décidés de creuser la terre pour trouver plus de fossiles, la caverne fut découverte. Leurs avidité de détenir plus de pouvoir avec ces fossiles les avaient mené à la créature brillante. Découvrant cette créature magique, les humains furent intrigués par son aura et par cette pierre qu'ils n'avaient jamais vu avant. Désireux de la vouloir pour eux seuls, ils voulurent la prendre à la créature. Affligée de voir les humains agirent ainsi alors qu'elle leur avait été accueillante, la créature décida de défendre son trésor. Les combats durèrent ce qui sembla aux humains une éternité. La créature brillante résistait, même contre les plus fort des pokémons. Elle restaient devant cette pierre, si bien que les humains pensèrent que son pouvoir venait peut être de celle ci. Une nuit alors que la créature soignait ses blessures, les humains s'introduisirent dans la caverne. Doucement et sans bruit ils déposèrent des explosifs tout autour de la pierre. Dans un grand fracas la pierre se brisa et les murs de la grotte tremblèrent, faisant tomber des pierres près de la créature. Les yeux écarquillés vers ce qui fut son trésor la créature poussa un cri de détresse qui résonnât dans la caverne. Ne regardant pas derrière elle, la créature disparut dans les entrailles de la terre. Satisfait de leur acte, les humains récupérèrent les fragments ainsi que les pierres, un peu plus grosses et qui brillaient un peu là où les marques runiques apparaissaient encore. Les hommes ayant ramenés des fragments chez eux découvrirent que leurs pokémons changeaient d’apparence, de couleur et gagnaient une faible aura étincelante. Les scientifiques comprirent que les fragments pouvaient être assemblés pour former des pierres et que lorsque les symbole runiques s’imbriquaient ensemble une lueur apparaissait. Après de nombreux testes ils surent le nom de se phénomène : les pokémons épics.

"-Bonjour et Bienvenue dans « à la découverte de Wandah » ! Je suis Wiki et aujourd’hui, nous allons aborder un sujet passionnant et pourtant méconnu : "L'Origine des Fragments Epic" . Ne vous êtes vous jamais demandé d’où provenait ces petits fragments que tout le monde affectionne tant ? Eh bien ne cherchez plus, nous allons vous donner la réponse !
Rejoignons tout de suite notre reporter Poffin qui se trouve en compagnie de Lillie, l’assistante du Professeur Améthyste.
-Merci, Wiki. Lillie, pouvez vous nous expliquer dans un premier temps comment avez vous eu l’idée de faire ces recherches ?
-À vrai dire il y a une part de hasard dans ma découverte. Comme vous le savez probablement, je travaille sur l’invocation de Zygarde, le pokémon légendaire. Et pour cela, il faut récupérer des cellules et des cœurs qui se trouvent dans la nature. Et c’est là qu’interviennent nos fragments ; sur une carte représentant les principaux lieux de fouilles, des zones se sont formées autour des mines de fragments.
-Vous avez donc constaté un lien entre le légendaire et les fragments épics ?
-Effectivement. En effectuant des recherches approfondies, j’ai compris que les mineurs travaillaient en réalité dans ce qui était autrefois l’antre des zygarde. Et ce n’est pas tout ! Il semblerait que lors de l’éclosion des œufs, la lumière produite rendait la roche brillante, ou plutôt épique !
-Pour résumer, les fragments épics sont donc la roche illuminée il y a des siècles par la lumière des zygarde nouveaux-nés ?
-C’est la conclusion à laquelle je suis arrivée, oui.
-Fascinant ! Voici donc l’origine des fragments Epic ! Merci à vous, Lillie, et merci à tous nos chers téléspectateurs ! C’était « à la découverte de Wandah », avec Wiki et Poffin !"

Région de Wandah, 2001.
Deux jeunes aventuriers étaient partis pour le désert cactus, afin de trouver le Pokémon rare, Sablamide.
"T'es sûre que c'était une bonne idée ?
J'veux dire, on raconte que ce Pokémon est surpuissant et qu'il ne vaut mieux pas le déranger."
Dit l'un des aventuriers à sa collègue.
"Bah, t'en fait pas, on a déjà affronté des Pokémon puissants, souviens-toi de ce Leviator rouge, lors de notre voyage à Johto !"
"Tu es toujours aussi téméraire, Ambre, c'est incroyable.
Tiens, regarde !"
Le duo arriva devant la pyramide du Pokémon convoité.
"Hé Sammy, tu sait ce qu'on dit sur cette pyramide ?
Il paraît que des Tutankafer se logent ici, en attendant de pouvoir dévorer les âmes des voyageurs trop curieux !"
"Ambre, arrête, t'es pas drôle !"
"Oh que si !
Enfin, on va aller se le chercher, le Pokémon !"
Une fois arrivés à l'intérieur de la pyramide, le duo dû résoudre une énigme qui les attendaient.
Après cette étape, les deux aventuriers arrivèrent enfin au Pokémon tant recherché.
"Ohé, Sablamide, montre-toi !"
"Arrête, Ambre, ça va lui faire peur !"
"Tu lui aurait fait peur avec ton air coincé, de toute façon !"
"Que faîtes-vous, ici ?"
Les deux aventuriers voyaient alors une silhouette inconnue, posée sur un totem, elle semblait juger les deux aventuriers, venus le capturer.
"Sa-Sablamide ?!"
"En effet, vous êtes venus me capturer, n'est-ce pas ?"
"Ouaip, et on y compte bien !
Va y, Lombre !"
La jeune aventurière envoya son Lombre chromatique, afin d'affaiblir le Pokémon puissant.
"Ambre, attends !
Va y, Scalpion !
Pour suivre sa partenaire, Sammy envoya son Scalpion, afin d'aider sa collègue.
"Considérez-vous l'erreur que vous faîtes, en voulant m'affronter ?"
"Quelle erreur ? On va te capturer et hop !
Maintenant, Lombre, Vibraqua !"
Tandis que l'aventurière ordonna à son Pokémon d'attaquer, le puissant Sablamide provoqua un déluge de sable, à l'intérieure de la pyramide, rendant la vue trouble, pour les dresseurs et leurs Pokémon.
“Je vous laisse encore le choix de quitter cet endroit, dernier avertissement.”
“On est venus pour toi, on partira pas sans toi, chat ancien !”
“Ambre, on peux encore faire demi-tour, écoutons-le !”
Malgré l'avertissement, l'aventurière continua de faire attaquer son Pokémon contre l'ennemi convoité.
“Très-bien, vous ne me laissez pas le choix.”
Après son dernier avertissement, Sablamide lança une puissante contre le Pokémon d'Ambre et envoya ce dernier contre sa dresseuse.
“Ambre, tout va bien ?!”
Sammy se précipita, avec son Scalpion auprès de son amie, tandis que Sablamide préparait une puissante attaque Éclat Magique.
Alors que l'attaque se préparait à toucher l'aventurière inconsciente, Sammy s'interposa et pris l'attaque de plein fouet en protégeant son amie.
“Jeune aventurier, pourquoi t'interpose-tu face à cette attaque ?”
“Ambre est ma partenaire, elle est peut-être provocatrice, mais c'est mon amie, si elle doit partir, alors je le ferait aussi !”
à la suite des paroles du jeune aventurier, Sablamide réfléchit et leur fit une proposition, quand à leur destin.
“Vous semblez si différents, et pourtant si proches, en même temps..
Sammy, n'est-ce pas ?
Voici ce que je vous propose, vous pouvez quitter cet endroit, à condition de ne jamais revenir m'affronter, cela vous convient-il ?”
Après un moment d'hésitation, Sammy accepta, si ça signifiait la sécurité de lui et de son amie.
“Au fait, aventuriers, voici un cadeau de ma part.”
Le Pokémon leur remis ce qui était appelé des “Fragments épics”, Sablamide expliqua que ces objets étaient des matériaux précieux, dans les anciens temps, apparus mystérieusement dans les ruines de Wandah.
“Au revoir, jeunes aventuriers, utilisez ces objets à bon usage, adieu.”
Et Sablamide disparu, laissant Ambre assez déçue, d'avoir raté son objectif.
“J'aurais bien voulu capturer ce Sablamide, quand-même...”
Sammy remarqua quelquechose d'étrange, du coté du Lombre de sa collègue.
“Heu, Ambre, ton Lombre réagit aux fragments donnés par Sablamide !”
Après constatation, Ambre remarqua que son Lombre avait changé d'apparence, laissant tout le monde sous le choc.
“Il est sérieux ?!
J'suis venue pour rien, mais en plus, j'ai perdu un Chromatique ?!”
Tandis qu'Ambre était furieuse et choquée, Sammy posa sa main sur son épaule, en souriant.
“Aller, au moins, tu as trouvé quelque chose de rare !”
“Ouais..”

Après avoir découvert l’origine des runes épics, une question persiste toujours chez les scientifiques ! D’où proviennent les fragments épics ? C’est la question à laquelle nous allons tenter de répondre dans cet article.
Tout d’abord nous sommes partis rencontrer des experts dans ce domaine comme le professeur Cipeenur. Voilà ce qu’il nous a dit : « Les fragments épics, c’est de la magie ». Après avoir longuement analysé cette phrase nous en avons tiré la conclusion suivante : ça veut rien dire, la magie existe pas. En tant que bons scientifiques nous avons donc continué nos recherches, nous comptions bien découvrir l’origine de ces fragments. Et nous avons cherché pendant des minutes, voire même plus ! Pour qu’enfin la conclusion apparaisse devant nos yeux ! En goûtant un de ces fragments épics nous nous sommes rendus compte qu’il avait un goût de sel ! Et là ça a fait tilt ! Les fragments épics sont des larmes d’AnigmA perdant encore à un Nuzelock ! Nous ne comprenions pas comment il était possible qu’il y ait autant de fragments dans le monde des Pokémons mais cette explication est apparue plus que logique et fut aussitôt adoptée par un consensus scientifique.
Voilà pour l’origine des fragments épics, on se retrouve dans un prochain numéro pour d’autres découvertes majeures !

Aux Anciens Temps,



La Terre ne connaissait du vert aucune feuille ; du jaune aucun soleil ; du bleu aucun rivage ; du rouge aucun amour.
Tout était fade, ténébreux, notre monde n'était qu'un vaste amas de cailloux, de guerres sanglantes et de pleurs amers.

Les premiers ancêtres des pokémons, à l'état sauvage, étaient animés d'une rage incontrôlable et d'un désir de pouvoir plus grand encore.
Si aujourd'hui ces créatures sanguinaires ont été effacées du domaine de la mémoire commune, un objet, bien connu des dresseurs expérimentés, est d'après les légendes la dernière trace de leur existence, bien que personne n'en soit conscient.

Mais pour comprendre cela, il nous faut remonter dans le temps à l'ère sombre des Genèsiens.

Les Genèsiens. Telle était l'appellation désignant ces bêtes sauvages. Parmi eux, caché dans l'ombre des ruines guerrières, vivait un vieux sage, nommé le Primaire.
Celui-ci, triste de voir son univers s'écrouler autour de lui, s'était retiré des affrontements pour finir sa vie dans la paix.

Cependant toute chose possède une fin, et le sage sentait ses forces faiblir peu à peu. Son heure se rapprochait à grand pas.

Mais sentant le souffle de la Mort glisser sur sa nuque, il comprit que, comme lui, cet âge des ténèbres prendrait fin dans un avenir proche. Alors, il fit un voeu. Une promesse amoureuse. Une promesse amoureuse de la vie, de la joie, de la tristesse, de tous ces sentiments qui créent l'amour de vivre, l'amour des autres.

Tandis que, pour une ultime fois, la bourrasque du vent frais siffla dans ses oreilles, il s'allongea sur un lit de pierre, et transmit son âme à la montagne sur laquelle son corps, vidé de son énergie, reposerait à jamais.

Ainsi, la légende raconte que les roches auraient éclaté en une pluie de pierres bleutées, et que ces pierres, selon la volonté du Primaire, n'auraient qu'un but : apporter de la couleur à ce monde et à ses nouveaux habitants, les Pokémon.

"L’origine des runes epics"

Dans une froide nuit d’hiver où l’orage faisait rage, l’ombre d’une créature mystérieuse fit son apparition derrière les nuages sombres, de grandes ailes, un corps immense et serpenté et deux lumières bleues qui s’apparentaient à deux yeux qui vous regardaient des cieux.
Un cri strident déchira le silence qui régnait dans la région de sinnoh, les habitants de tout villages l’entendirent, tous dirigèrent leur regard vers le colosse. Ils pouvaient voir de loin la créature voler tout autour de la zone tant elle était imposante, néanmoins ils n’arrivaient pas a distingué ni sa nature ni de quelle origine elle était.
Soudain un grand flux de puissance jaillit de la bouche du monstre, perça les nuages et s’écrasa contre le mont couronné causant une avalanche de roche. Les cris de terreurs des habitants s’élevèrent tel un hymne pendant que le monstre disparaissait dans les profondeurs des ténèbres aussi vite qu’il est apparu. Pendant que les gens se cachèrent mort de peur, les scientifiques de Charbourg se précipitèrent vers le lieu du désastre, les autorités se hâtèrent à fermer l’accès aux alentours. Quelques dresseurs des arènes voisines accompagnèrent les chercheurs pour les protéger dans le cas où la bête déciderai de revenir et d’attaquer à nouveau. Arrivés sur place ils furent subjugués par la vision d’un grand trou perçant toutes les couches de la montagne et allant jusqu’ aux souterrains, une sorte de lumière bleue verte émanait des cercles de chaque trou.
En descendant dans les souterrains, ils virent quelque chose d’incroyable, une grande mare d’un liquide brillant de la même couleur que la lumière se trouvait là, devant leurs yeux, quelques pierres éparpillées ici et là, gravées d’un symbole qui faisait penser aux runes des anciens temps, un des dresseurs s’approcha des runes et de la mare comme attiré par leurs pouvoirs et par inadvertance une de ses pokeballs tomba de sa ceinture et libera un de ses Pokémon les plus précieux, un miaous shiney très curieux et joueur si joueur qu’il s’empressa de voler une rune qui se trouvait au sol. À ce moment-là, quelque chose d’étrange se déroula, une énergie se dégagea de la pierre et enveloppa le miaous lui faisant changer de forme et de couleur, une puissance émanée de lui, il avait comme évolué sans vraiment le faire. Les scientifiques étaient déconcertés par ce changement et prirent le Pokémon au labo pour l’analyser. Après plusieurs études du sujet ils réalisèrent que la créature des ténèbres avait par sa force et son énergie crée une sorte de source permettant d’enchanter des runes qui ont le pouvoir de transformer les Pokémons en Pokémons épics. Depuis ce jour, la source qui transformait les pierres en runes épics est protégée par un gardien qui offre chaque mois à des marchands itinérants un lot diffèrent à vendre aux dresseurs les plus chanceux.

L'origine des Fragments Epics
1. Je me souviens encore, aujourd'hui, de cette époque.
C'était le temps où mon Grand-père nous racontait
des histoires tous les soirs, pour nous coucher, moi
et mes frérots. Oui, je sais, que d'habitude ce sont
les parents qui s'en occupent. Mais bon, ce bon vieux
papy, qui avait perdu sa femme quelques années
auparavant, vivait chez nous. Et puis bon, personne
ne racontait des histoires comme lui le faisait. Avec
lui, on plongeait dans l'histoire, on se croyait dans le
récit, et dans son monde. Mais bref. Ne nous égarons
pas, ou nous ne finirons jamais ! L'histoire qui m'a le
plus passionné, de celles qu'il racontait, c'était celle
des frags. Oui je sais, vous savez pas ce que c'est.
Mais soyez patients aussi, bon sang ! Alors donc. Dans
cette histoire, nous disait-il, les hommes vivaient
avec des petites bestioles, semblables aux animaux
de notre monde. Ils vivaient en harmonie avec eux, et
se battaient avec, un kiff à ce qu'il paraît. Certains
"dresseurs" comme on les appelait, étaient toujours
à la recherche de défis impossibles. Parmi eux,
certains, cherchaient, pleins de patience, des objets
appelés fragments Epics. D'après Papy, ces frags
étaient des fossiles, mais des fossiles différents
de ceux qu'on voit chez nous. Il s'agit en effet des
restes des cornes d'Archeus et Dévolux, ainsi que
de tous les autres légendaires, qui participaient a
ceux fameux combat. Quel combat me direz vous ?
Et bien, comme dans chaque histoire, il y a le bien,
il y a le mal. Et bien, Dévolux, le mal, et Arceus, le
bien, eurent un combat, suite à l'envie d'Arceus
de détruire l'obscurité. Mais, tous les légendaires,
trouvant cet acte non justifié, défendirent Dévolux,
en combattant à ses côtés. Et oui, pour une fois, le
mal était en fait le bien. Arceus, était appuyé par
certains légendaires tels que Darkrai, qui voyaient
en cette attaque une occasion de tuer leur chef,
Dévolux, jugé trop gentil, trop pour incarner le mal
et l'obscurité. Dans ce combat, les légendaires,
ne s'epargeneirent pas, et des restes de leures
griffes et cornes furent dispersées dans le
monde. Ces restes se fossilisèrent, et devinrent
des fragments Epics, qui, decouvra-t-on, avaient
la capacité, si on en possédait 9, de les fusionner
pour en faire des runes, capables de changer la
forme de milliers de pokémons. Papy nous à dit à
l'époque qu'il nous raconterait la suite, mais il n'eut
pas l'occasion de le faire, emporté par sa maladie.
Cette dernière, c'est la raison pour laquelle cette
histoire est ma préférée. La dernière histoire de
mon Papy, la meilleure.

LE MYSTÈRE DES FRAGMENTS EPIC

Wandah, une région paisible et magistrale où vivent en harmonie humains et Pokémon. Un soir par une nuit magnifiquement ornée d’étoiles on vit un flash de lumière silencieux traverser le ciel puis s’écrasa dans un coin de Wandah provoquant un bruit sourd. Le mystère ? Le lieu du crash n’a jamais pu être identifié ! Quelques temps après, les habitants trouvent de plus en plus fréquemment de petits morceaux de roche semblables à des cailloux un peu partout sur le sol.
Ici est la version racontée par la presse, si vous lisez ceci (ce qui est peu probable) sachez que la vérité que je renferme est la cause de mon emprisonnement. Le jour du crash je contemplais le ciel avec mon télescope et j’ai eu la chance d’y voir passer cette météorite.. C’EN EST PAS UNE, je suis sûr que ce n’était pas qu’une simple météorite. Bien entendu j’ai poussé mes recherches et analyses sur ces mystérieux « cailloux », les probabilités qu’ils soient liés à cet « envoi » (appelons ça comme ça) étaient trop importantes, les recherches ont porté leurs fruits ! Ces cailloux réagissent aux détecteurs d’énergie, ils renferment en effet une force démentielle (pour être honnête je n’avais jamais vu mes détecteurs d’énergie s’affoler de la sorte). J’ai donc eu l’idée de paramétrer mes détecteurs sur le même flux d’énergie que ces cailloux à fin d’espérer en trouver la source, la piste me fit entrer dans une grotte que je n’avais jamais rencontré ni entendu parler, dans l’impasse de la galerie principale j’ai découvert une roche plus grande ! Ça ressemblait à une Rune ! Il existe donc une source d’énergie plus importante ! Soudain… un Pokémon surgit et me substitua la Rune… c’était un Absol ! Non il est différent, et il n’est pas chromatique, la Rune a disparu aussi rapidement que l’Absol je n’ai rien vu. En rentrant dans mon laboratoire j’ai assemblé les cailloux en copiant la forme que j’avais retenu de la Rune et à ma surprise… ILS ONT PRIT LA FORME D’UNE RUNE ! Ces cailloux ne sont donc que des Fragments. Malheureusement je n’ai pas pu continuer mes recherches pour déceler le secret sur l’origine des Runes, mais recherches et mon laboratoire ont été scellés et moi emprisonné. Quoi qu’il en soit je suis sûr que la Rune a causé le changement de forme de cet Absol, j’ai donc tout nommé « Rune et Fragment Epic » à vous de répandre la vérité (dans le plus gros silence si vous ne voulez pas finir comme moi haha).
Le 21/06/956, Professeur Zakou

C’était un jour comme les autres pour le mineur de Bonville, Pierre. Il faisait soleil avec une toute petite brise pour rafraîchir les gouttes de sueur sur son front. Il était le seul mineur de Bonvillle, et cela faisait maintenant 10 ans qu’il trimait dans la même mine … Les heures étaient longues mais il aimait casser la roche à la recherche de matériaux qu’il pourrait revendre, voilà comment marchait sa petite vie. C’était un jour banal jusqu’au moment où sa pioche percuta un caillou très dure. Pierre pris ce caillou dans sa main et il vit que c’était une pierre banale mais avec un petit dessin dessus. Il pensa d’abord que des enfants étaient venus puis avait dessiné sur ce caillou avant de le remettre, mais sa rigidité l'impressionnait. Il posa alors le petit caillou à terre et mis un coup de pioche ultra puissant qui aurait pu casser tous matériaux. Il souleva la pioche et … le caillou était toujours là, intact ! Pierre, confus, ne savait pas ce que c’était et décida d’aller voir la professeure Améthyste, elle devait avoir des explications ! Il n’avait jamais parlé à Amethyste mais il savait que c’était la meilleure professeure de la région, elle saurait donner une explication à cette pierre mystérieuse, il en est sur ! Il pris un peu d’argent et parti de Bonville à Bourg en Paume, le voyage fut long, très long. Quand Pierre arriva, Amethyste était dans son bureau, comme si elle l’attendait. Le mineur lui expliqua tout ce qui c’était passé. La professeure réfléchit, puis dit : « D’après la légende ce que tu as trouvé s’appelle un fragment épic, je n’en avais jamais vu auparavant. La légende raconte aussi que cette pierre est très puissante et permettrait, combiné avec d’autres ingrédients, de faire un objet pour réinvoquer un pokémon légendaire vaincu ou alors de créer un objet permettant de transformer un pokémon en un pokémon epic, malheureusement cela reste des légendes. Ramène moi plus de fragments epics pour que je puisse entamer mes recherches et en échange tu auras une belle récompense! ». Pierre, tout content, quitta le bureau et entrepris son voyage retour vers Bonville. Il pensa à la « belle récompense », est-ce qu’avec cela il pourrait s’installer à Feli-Cité ? Cette belle ville moderne ! son rêve depuis tout petit … Après plusieures heures de voyage il arriva à Bonville. Il prit sa pioche et se dirigea en courant vers la mine pour chercher un peu de minéraux et pourquoi pas des fragments epics ! cela lui avait manqué. Mais la mine n’était pas comme d’habitude, elle était entourée de barrières, des personnes équipées d’appareils inconnus pour Pierre faisait la garde et certains creusaient. Des énormes pioches automatiques hig-tech étaient en train de creuser aussi dans la mine ! Pierre était choqué ! Il alla parler aux ouvriers qui entouraient la mine. Avant même qu’il pose une question l’ouvrier dit ses paroles, comme un robot: « Interdit au public, fouille par la zap-corpe de la mine car des rumeurs sur une pierre très spéciale trouvée ici sont parvenues à nos oreilles. Veuillez vous reculer et laissez les personnes compétentes travailler » Pierre était ahuri, laissez travailler les personnes compétentes non mais quelle audace cette personne insinue que Pierre est incompétent ? Comment est ce qu'ils ont pu savoir ? sont -ils la pour les fragments epics ? ou autre chose ? trop de questions bouillonnaient dans la tête de Pierre et il était surtout furieux ! Il était si énervé qu’il prit toutes ses affaires et partis de Bonville, en laissant ses amis derrière lui. Durant 10 ans, il y avait pas beaucoup de traces de Pierre, ses amis lui parlait par lettres mais personne ne savait où il habitait. En réalité, il habitait dans un petit village, avec une grotte à côté. Il était devenu le mineur du village et en 6 ans, il avait réussi a trouver 9 fragments epics ! seulement 9, il apprit que les machines high-tech de Bonville avaient trouvé 500 fragments epics en 1 semaine ! Mais que la mine était totalement vidée, il n’y avait plus rien. Quand Pierre était arrivé dans ce petit village, il était en pleurs et furieux mais les habitants l’avait accueilli chaleureusement et lui avait montré la mine. Personne ne savait si la mine renfermait ses fameux fragments epics, mais il faut croire que si, car Pierre reussi a en trouver. Quand il eu 9 fragments epics, il n’alla pas les donner au professeur Amethyste, car elle avait déjà les 500 fragments epics de Bonville, il préféra réunir les ingrédients et essayer de créer une rune epic, mais cela c’est une autre histoire !

L’ORIGINE DES FRAGMENTS EPICS
Le premier fragment epic a été trouvé par le professeur amethyste en récoltant des guilds coins a l’atoll .elle est donc parti dans son laboratoire pour l’examiner et n’y a trouvé aucune cellules ou molécules permettant de l’identifié.Elle a donc décidé de revenir a la source pour mener son enquete et est tombé sur d’autre fragment elle se demande d’où peuvent bien venir ces objets mystérieux et a continuer de s’enfoncer dans la grotte de l’atoll elle a trouvé un zoroark avec qui elle parle grace a sa capacité la telepathie elle lui demande.
Amethyste : bonjour sait tu d’où viens cet objet ?
Zoroark lui repond d’une voix grave et dis
Zoroark : oui il provienne d’un pokemon legendaire que tu ne trouve pas ici a cette ci il s’agit de registeel il viens ici chaque soir avant de repartir dans la grotte mystique où tu peut le capturé
FIN

Les larmes d’Arceus
Ou L’Origine des Fragments Epics

Au commencement, il n’y avait rien. De ce néant naquit Arceus, le Dieu créateur. Pendant qu’il engendrait l’univers tel qu’on le connait et qu’il donnait naissance au Temps et à l’Espace avec l’assistance de Dialga et de Palkia, une force plus obscure mais tout aussi puissance apparut dans une dimension parallèle.

Sur Terre, les pokemon commençaient à s’épanouir et on pouvait déjà y voir les prémices d’une routine qui durera pendant des millénaires. Anorith fut l’un des premiers pokemon à apparaitre. Se déplaçant entre les eaux tropicales et les parcelles de terre de Wandah, il était parfaitement adapté à ce monde nouvellement créé.
C’est lors d’une de ces expéditions sur la terre ferme qu’il découvrit qu’il n’était pas seul et que d’autres créatures vivaient paisiblement. C’est ce jour là qu’il aida un jeune Pikachu à se défaire de l’emprise psychique d’un Méios.
Ils ne le savaient pas encore mais une amitié qui durera une vie était née. C’est sous le regard bienveillant de leur créateur, Arceus, qu’ils apprenaient à développer leur potentiel : de nouvelles attaques, des évolutions … Ils arpentaient le monde et voyaient de nouvelles espèces de pokemon apparaître. Pendant des dizaines d’années et du mieux qu’ils pouvaient, ils partageaient leur savoir et leur expérience avec leurs congénères.

Ce que personne ne savait à ce moment là, c’est qu’en créant l’univers et la vie sur Terre, Arceus avait également créé la Mort à ses dépends. L’équilibre de toute chose dans l’univers est un concept plus ancien encore qu’Arceus. Tout ce qui est créé a vocation à disparaître un jour.
Joyeux, innocents et insouciants, nos amis Armaldo et Raichu ne tarderaient pas à le découvrir. C’est à l’ombre d’un arbre et après avoir dégusté de délicieuses baies que nos deux camarades décidèrent de faire une sieste bien méritée. Mais de cette halte, seul Raichu se réveilla.
Arceus qui observait la scène depuis les cieux fut, dans un premier temps, stupéfait. Mais il comprit, par la suite, qu’avec la création du Temps, rien n’est éternel.

C’est à la tendre pensée de sa création disparue qu’Arceus laissa perler une larme sur sa joue. Descendant du ciel, cette dernière finira sa course sur Terre, cristallisée. La légende veut que, depuis ce jour, le Dieu créateur verse une larme pour chaque pokemon qui s’éteint.
Ce sont celles-ci qui, une fois fossilisées, forment ce que l’on appelle des fragments épics. Longtemps mise en doute, cette théorie a été validée par des scientifiques qui ont découvert l’ADN d’Arceus en analysant la composition de ces fragments.
Si les plaques d’Arceus rendent les pokemon plus puissants, les fragments épics contribuent à les faire briller de mille feux. Ils sont l’héritage du passé au service du présent.

Les fragments épics... Vous devez très certainement vous demander comment cet objet si mystérieux et utile a vu le jour... Laissez-moi vous raconter :

Au commencement, ils étaient neuf guerriers, à vouloir la pierre sacrée, l'unique Rune de ce monde. Nos guerriers n'étaient autres que Pierre Ménès, Jean-Pierre Coffe, Pierre Rochard, Pierre Croce, Pierre Perret, Pierre Arditi, Jean-Pierre Pernaut, Jean-Pierre Castaldi et Sylvain Pierre Durif

Cette Rune se situait, d'après les légendes, dans la ville d'Epica. Cette dernière était notamment connue pour ses pyramides et ses tombeaux. Quant à la Rune, elle possédait le pouvoir d'éxécuter n'importe quel souhait. Seulement... Elle était très méprisée pour cela, et ce pour chacun des 9 aventuriers :
- Pierre Ménès voulait s'en servir pour se donner le pouvoir ultime du consultant par excellence.
- Jean-Pierre Coffe quant à lui avait pour objectif de revenir sur Terre pour rendre encore plus de critiques.
- Pierre Rochard avait pour seul but d'utiliser cette Rune pour rendre son Metalosse brillant, car ce dernier était shiny lock.
- Pierre Croce voulait devenir le youtuber numéro 1 en France.
- Pierre Perret ne désirait qu'une seule chose : Continuer à faire de la musique paillarde.
- Pierre Arditi souhaitait ne jamais grandir pour continuer à jouer dans des films.
- Jean-Pierre Pernaut avait pour objectif de devenir immortel et de présenter le JT pendant au moins 100ans encore.
- Jean-Pierre Castaldi voulait revenir en arrière et ne pas faire son fils pour éviter qu'il présente "Comme J'aime" dans le futur.
- Sylvain Pierre Durif souhaitait être reconnu aux yeux de tous en tant que Grand Monarque.

Ils cachaient tous leur envie de cette rune, les 9 ne se connaissaient d'ailleurs même pas, aucun d'eux ne pouvait s'attendre à ce qui allait leur arriver...

Nos 9 aventuriers étaient donc déterminés à récupérer individuellement cette Rune ! Seulement... Ils ne savaient pas où elle se situait précisément, puis vint un jour où... Un mystérieux individu envoya un MMS à chacun des Pierre ! Dans ce MMS, un plan de la ville d'Epica, avec, au centre de la ville, un point nommé "Rune Heroicis" (traduit en français par "Rune Epique"). Ils prirent donc tous et ce le plus rapidement possible, un billet d'avion France-Epica... Ce devait être drôle de voir ces 9 hommes arriver dans un avion en même temps, pour aller au même endroit... Et bien sachez qu'ils se sont fait la remarque, en discutant entre eux. Discute ? Pardonnez-moi, je voulais dire Dispute !

En effet, vous avez bien lu ! Les 9 acharnés se sont engueulés comme jamais dans l'avion car, égocentriques comme ils sont, aucun ne voulait céder la Rune à un autre.

Ils étaient tellement dans leurs projets qu'à peine d'atterris ils étaient déjà en route pour aller visiter la pyramide Heroicis. Le chemin fût long, mais ils y arrivèrent, tous, l'un après l'autre, devant cette merveilleuse pierre qu'était la Rune Epique.

Seulement... Ils étaient là, les 9 guerriers, à se regarder tête à tête, prêts à bondir sur n'importe lequel d'entre eux s'il prononçait la formule "Rune Heroicis, audite me."

C'était interminable, cela aurait pu durer des jours entiers... Il fallait bien que quelqu'un intervienne... Je suis donc intervenu de moi-même, l'unique, le seul, le gardien de la Rune. Il faut dire que je n'avais plus vraiment le choix, si je laissais patienter encore, cela allait se finir en meurtres. J'ai donc pris la rune en main, je l'ai jetée par terre, elle s'est instantanément désintégrée en 9 morceaux différents.

J'ai averti chacun des aventuriers : Pour que ce fragment de rune fonctionne comme une rune, il faut que chacun d'entre eux en prenne un morceau, fasse son souhait, et le repose immédiatement sur le sol.

Ce fut le cas, ils respectèrent tous ma condition, et reposèrent instantanément le fragment au sol. Je les fis ensuite sortir de cette pyramide, condamnée à toujours rester fermée, avec en elle le secret que l'unique Rune de ce monde est en réalité divisée en... 9 Fragments Epics.

Cette légende devint donc, ce jour-là, réalité ; Il existait bel et bien une Rune dans la ville d'Epica, et... Un nouveau nom peuplait désormais les pages des légendes anciennes... Les fameux Fragments Epics.

Les fragments Epics

Les fragments Epics sont des objets rares et précieux, ils sont à l’origine de la transformation de Pokémon dépourvu au minimum de brillance pour devenir EPIC.
Comme nous pouvons le voir dans le sac puis dans la création d’objets, les fragments épiques permettent la création de Méga rune épic parfaite…
9fragments épic -> 1 Rune épic
9 runes épic -> 1 Rune épic parfaite
9 Runes épic parfaites -> 1 Méga Rune épic parfaite
Pour plus d info sur les runes : https://pokexp.com/guide/epics

Les fragments Epics peuvent être obtenu de différentes manières :
- Dans les coffres (coffre classique), des runes peuvent aussi être obtenus dans les coffres.
- Dans la boutique, en achetant directement des fragment ou en achetant des coffres en espérant être chanceux…
- Et aussi grâce au récompense de terrain et au missions journalières.

Les fragments sont convoités par de nombreux joueurs ils sont parfois échangés, ou achetés.
Maintenant partez à la chasse, finissez vos missions, obtenez des coffres et transformez vos pokemons, sous forme épic.

Voilà une vieille affaire bien complexe, à l'époque il n'y avait pas autant de connaissance sur l'évolution et sur les formes qu'avaient les pokemon.
Enfin cela bien avant qu'une météorite ne tombe sur ce monde, se scindant en des milliers de morceaux de roches en entrant dans l'atmosphère frappant l'archipel presque vierge de Wandah.
Des dizaines de scientifiques se précipitèrent en direction de celle-ci, désirant travailler sur les cailloux venus de l'espace.
C'était amusant pour les quelques humains habitants les îles de les voir tous débarquer sur divers bateaux de différentes tailles en fonction du pays qui les envoyaient et du nombre de caisses les accompagnants.
Il existe d'ailleurs de vieilles photos au musée de Charbourg, les pokemon accompagnant les géologues étaient pour la plupart des machopeur ou des ouvrifier, bref des pokemon au physique sur-développé et entraînés à porter de lourdes charges, assurément présent pour aménager rapidement les lieux.
Si je parle de ces pokemon, c'est parce qu'ils sont les premiers à avoir changé au contact de ces fameuses pierres venus du ciel quand ils ont commencé à en déterrer et à les stocker entre elles.
Tel une évolution ils se sont mis à briller, changeant légèrement d'aspect leur peau à changé de couleur, leur attitude aussi, certains arborant par la suite des vêtements flashy par choix. Ce qui entraîna les scientifiques à étudier ces fameuses pierres venues des étoiles. Après divers tests comparant la taille, le nombre il fût établi que ces cailloux n'apportaient pas une évolution au sens propre du terme, des pokemon, mais qu'ils les changeaient malgré, tout, décidant ainsi de les appeler Epic, en découla par la suite le nom pour ces roches de fragments Epic.
Elles restent rares, mais encore très nombreuses sur l'archipel de Wandah, par ailleurs nous apprîmes qu'il en existait aussi sur d'autres localités, mais de manière plus rare encore que Wandah.

Il y a fort longtemps de cela, une météore frappa la lune, lui faisant perdre des morceaux de roches. Ses roches tombèrent sur Terre. Sur certaines de ses météores lunaires, il y avais des Melodelfe. Ces Melodelfe, privés des roches lunaires qui les faisais grandir, n'évoluent qu'en présence de ses météores, qu'on appelle désormais pierres lune.

Le temps à passé, les Mélofée n'évoluent plus forcément en Mélodelfe, et les pierres lune sont devenus des objets précieux pour les éleveurs de Pokémon. Mais à Wandah, là où la chute des météores se fit plus abondamment, ou la poussière de lune avais transformé jusqu'aux gênes des Pokémon leur donnant donc des brillances disponibles qu'à Wandah, certains fragments de lune avais un effet particulier si ils sont traités d'une manière particulière. Ces fragments, assemblés entre eux modifiait plus encore le Pokémon, lui donnant une brillance non disponible autrement : la brillance epic.

Les humains y virent un moyens de rendre leurs Pokémon uniques, s’arrachèrent ces morceaux de lune. Ils avaient des utilités multiples disaient-t-on. Ils pouvaient non seulement rendre epic les Pokémon, mais ces fragments pouvaient, associés de divers manière, faire briller les légendaires (qui furent insensibles à la poussière de lune initiale), voire de leur rendre la vie. Le secret des fragments epic est si précieux, que seuls les habitants de Wandah le connaissent, et savent comment les assembler entre eux.

Ô Maskerre,
Mascotte gardant nos terres
Ayant peuplé les lieux depuis des millénaires
Vous êtes le symbole de notre région prospère.

Vos nouveau-nés sont adorables !
Si seulement ils pouvaient cesser de gratter les tables...

Votre amitié vous rend inséparables
Loyaux envers vos semblables,
Vos ennemis sont communs et se voient projetés par vos tempêtes de sable.

Votre union fait votre force
Car nombreux vous charcutez des Kaimorse...

Après avoir arpenté le mont couronné,
Je vis non loin un portail brillé;
Arrivant dans ce sublime village,
J'apercevait un pokémon entre deux potages:

Masqué comme le fameux chevalier noir, Zorro,
pâte, oreille et masque d'un bleu rappelant les littoraux,
Recouvert d'un jaune éblouissant même les tréfonds abyssaux.

Cette queue si unique, torsé de tous côtés,
Ce bidon ayant la forme d'un oeuf. Ils étaient:
Tous 2 d'une couleur rappelant celle des pétales d'une orchidée.

Il s'entraînait à utiliser séisme,
ce petit coquin faisait trembler les terres
Le dénommé, non... Le fameux : Maskerre,
je le pris comme compagnon d'arme

Petites créatures
Masquées,
Les maskerres
Sont peu craintifs.

Jaunes,
Sauf aux extrémités, noires,
Accompagné d’une petite queue, rayée,
Marron et blanche.

Parfois immatures,
Blasés,
Terre-à-terre,
Mais souvent expressifs.

Appréciant les zones
Migratoires,
Ensoleillées
Et sans turbulence.

Leur parure,
Est admirée.
Leur visage reste un mystère
Sous ce masque représentatif.

Ils apparurent
D’une façon presque instantanée,
Solidaires
Et combatifs.

Un nom imaginé, pensé, annoté.
Une réflexion sur un dessin griffonné.
Ce petit être esquissé au pelage orangé.
Deviendra le symbole de toute une communauté.

Que justice soit faite sous ta houlette.
Est ce que cela pourrait être ta quête ?
Ce sauveur s'attelant au salut de chacun.

Masqué pour que subsiste le vaillant fantassin.
Mais de quels atouts je devrais te doter ?
Tu seras rapide, rusé, rare lorsque décoloré.

Mais ce qui est rare est précieux.
Et c'est bien là tout l'enjeu.
Aussi à l'aise au sol que dans la terre.
Tu te nommeras Maskerre.

Cette créature qui erre,
De son petit nom, Maskerre,
Ses yeux camouflés d’un bandeau
A l’image de Zorro,
Vagabonde dans les cités
Tel un justicier masqué.

En renne peu habituel,
Lors de la nuit de Noël,
Son sac débordant de cadeaux
Qu’il transporte en traîneau,
Il dépose sous les sapins
De quoi ravir au matin.

Lors de journées comblées d’ennuis,
Il stream à longueur de nuit.
C’est digne d’un commentateur
Qu’il divertit ces joueurs.
A coups de teasing recherchés,
Il hype sa communauté.

Dès que Pâques pointe son nez,
Des odeurs chocolatées
Viennent parfumer son terrier.
Il jette en haut d’un clocher,
Sous ses airs de lapin rusé,
De jolis œufs colorés.

Caché dans les feuillus
Tapis dans l’obscurité
Il te saute dessus
Enfin près à t'attaquer
C'est lui, c'est Maskerre

Maskerre, espèce nouvelle,
au pelage orangé et au masque sombre
arriva sur une route au bleu ciel,
et devint un héros de l'ombre

Évoluant grâce à la faim,
après un entraînement sans fin,
se transforma en Zorris
pour apporter la justice

Sous de multiples formes
ce pangolin est présent
à chaque défaite se reforme
et prêt à dépasser le présent

Guerre Silencieuse


Au crépuscule, deux yeux se sont entrouverts ;
Naissance nocturne d'un désir de justice ;
Au beau milieu de la forêt, contre le vice,
Se bat farouchement le premier des Maskerre.

Tout jeune encore, il connaissait une utopie,
Mais ses aventures l'ont mené au devant
De la réalité de la guerre et du sang
Seules traces restantes des hommes impies.

Mais ce soir, le petit justicier de la nuit,
Luttant contre les violences de ce monde,
Ne peut rien face à ses ennemis immondes.

Le péché des humains prend le dessus sur lui ;
A l'aube, les deux yeux se sont refermés ;
Au centre de la forêt, un masque est tombé.

"A la gloire de Maskerre"
On dit qu’en automne l’apparition d’un Pokémon ce fut;
Un masque bleuté sur des yeux pétillant et une queue pointue;
Justicier, pirate, noël ou maskerre tv ;
L’air malicieux il est certes singulier;
Simple Fakemon pour certain, symbole et mascotte pour d’autre ;
Ce type sol quatre étoiles est à coup sûr plus populaire qu’un autre;
Sous un camion ou dans les herbes;
Pokémon masqué qui fait trembler la terre;
Créature moderne réaliser avec folie;
Maskerre le jour et Zorris de nuit .

Ô Maskerre,
Même si selon certains tu n'en as pas l'air,
Tu es le chaton plus mignon de la Terre,
Même Anigma t'inviterait boire un verre.

Toi ce petit chat tout lisse,
Contrairement à ce piètre boguérisse,
Tu évolues en un guerrier tel que zorris,
Et tu fais des adversaires une bouchée de pain d'épices.

Honte à celui qui un jour t'a critiqué,
Si j'étais là avec toi, il n'aurait jamais osé
Je sais bien qu'à nous deux, on va lui faire regretter
Et son Méga-Dracaufeu, on va le déchirer.

Un jour, tout le monde le saura,
Un jour tout le monde le verra,
Le jour ou tu vaincras,
Le jour ou on sera tous là.

Le justicier masqué

Wandah n'a connu plus emblématique
Sauvant les faibles d'un acte héroïque
Pourtant ce n'est qu'une souris qui plus est pas électrique
En cas de danger il sort sa gemme et son apparence devient épique


Aspirant à égaler son aîné
Ses objectifs ne s’arrêtent pas au bout de son nez
La légende les appelle frères masqués


Justicier de la seconde route
Les chasseurs de Pokémon sous un camion regrettent avoir croisé sa route
Il est la solution de l'énigme laissant les chercheurs en doute


Se faufilant dans la forêt tel un Vipélierre
Les bruits de ses pas fondent dans l'air
Pouvant provoquer des séismes à la vitesse de l'éclair
Son nom est sur toutes les bouches, il s'appelle Maskerre

Maskerre ce héros mystère dont une énigme me fit sortir de mes gonds .
Maskerre pokemon qui a marqué notre Ère ce héros devant lequel on s’agenouille a terre.
Maskerre héros qui est la barrière entre le bien et le mal.
Maskerre dont l’image figure sur plusieurs bannières.
Maskerre qui se sacrifièrent pour nous sauver de mechants mercenaire car il valait chère donc il voulais le vendre au enchère .

Maskerre Ô toi mon frère,
Tu as su combler le vide dans mon cœur ;
Et si aujourd'hui je ne saurais m'en défaire
Alors demain je t'offrirai des fleurs.

La lumière qui brille en toi,
Est celle qui me donne la foi ;
Elle illumine tous mes pamphlets
D'un soleil aux mille reflets.

L'amour m'a traversé le corps telle une flèche empoisonnée,
Et j'ai bien pensé que ma dernière heure avait sonnée ;
Ma vie sentimentale devenait peu à peu un jeu
Jusqu'à ce que je réalise que la vie existait aussi à deux.

Cette décision est celle qui nous unis,
La mienne, mais j'espère également la tienne je t'en prie ;
Si aujourd'hui, toi, Maskerre, nul ne te blâme
C'est car je suis ici pour te déclarer ma flamme...

Maskerre,

Toi, pour qui le déguisement est une seconde nature,
Tant pour tes ennemies que pour tes alliés d'aventure,
Tu n'hésites pas à protéger tes camarades,
Contre tout ce qui n'est pas de type sol, tu as la parade.

Toi qui n'hésite pas à porter le masque, tel un héro obscur,
Tantôt pour protéger, tantôt pour ta fierté, tu as la carrure,
Tu te plais à offrir de la nourriture à tes camarades,
Contre tes ennemis, tu te bats sans dérobade.

Il faut dire pour ta défense, que tu es surtout un solitaire,
Tu le sais, cela ne t'a jamais empêché d'être solidaire,
Envers tes congénères, toujours tu es partageur.

Il serait parfois bon pour toi, de ne pas agir de manière aussi arbitraire,
Tu possèdes en toi des atouts, tel cette force dont tu es si fier,
Envers tes rivaux, tu imposes le respect, car tu ne connais pas la peur.

Chasse au Maskerre

Je suis partie route deux
Afin de te retrouver.
T'es pas le pas le meilleur de ceux
Qu'ont le type sol, mais bon
Tu es pourtant si mignon!
Tu es le quatre etoile
Des herbes de route deux.
Et puis soudain, sous mes yeux,
Le Maskerre ose enfin
Se montrer! Je sort ma ball,
Je la lance, il est rentré!
D'aprés les Grands, les Anciens,
Ce pokemon protége
Ceux qui en ont tant besoins.
Et je ramasse sa ball
Qui gisais là, sur le sol.
Mais comment oserais-je
Garder dans mon PC
Une si belle bête?
Devant mes yeux, un voile,
Tandis que de larmes se
Remplissent ma vision.
Quelle triste destinée
Que d'être dans le PC.
Ainsi donc, à contre cœur
Je relache la bête.
Au revoir Maskerre!

Maskerre, ce drôle de justicier


Dans son allure de justicier toujours parsemée entre ses origines et son histoire.
S’entreprend à chaque fois en lui une envie de protection envers autrui.
Même en se retrouvant cacher et parfois à l’écart du peuple mais proche de sa gloire.
Tous les instants de sa vie sont là pour l’altruisme qu’il émet au-delà de ses amis.

On le surprend souvent blotti derrière ses secrets et ses méthodes rusées,
Parce que peu de gens peuvent comprendre à quel point il surpasse ses ennemis,
Les gens autour de lui ne disent jamais qu’il se vante de ses exploits mais celui-ci se contente plutôt d’une certaine vérité.
Celle-ci est bien enfoui mais jamais il ne plie face au moindre danger et repousse le moindre ennui.

Sa prestance rivalise avec plusieurs autres membres de l’espèce animale.
Ses petites griffes peuvent l’aider à se défendre d’un grand nombre de situation.
Il est là pour aider quiconque, sa tendresse envers les autres n’est pas vue d’un air machinal.

Les humains l’apprécient chaque fois qu’ils le rencontrent et qu’ils passent du temps en sa compagnie.
Mais derrière sa tendre discrétion pour principalement protéger ceux qui l’entourent.
Il sera toujours vu avec son masque sur le visage pour montrer sa détermination et son empathie envers ceux qu’il apprécie.

Je l'ai vu un beau jour, marchant nonchalamment
J'ai de suite compris d'ou venait l'engouement
Avec son masque porté tel un bandit
Il ne faut pas croire sur lui tout ce qui est dit

Si mignon, comment pas y preter attention
Alors, avec de très bonnes intentions
Je m'en suis approché en allant doucement
Mais au mauvais moment survient un craquement

Me voyant arriver, visiblement surpris,
Mais mon rapprochement deja bien entrepris,
Je continue de diminuer la distance
Je n'arrive pas à deviner ce qu'il pense

Je fini par réussir à le caresser
Et par son ronronnement je fini bercé
Je me réveille le matin, la tete en l'air
Je pense encor à toi dans mes rêves, Maskerre !

Le poème sur Maskerre
Maskerre
Avec son masque il vole dans les airs !

Un petit héros
Qui nage comme un poisson dans l'eau !

Et quand il évolue
Ouille Ouille Ouille

Maskerre est le grand justicier masqué
Il est là pour aider les autres sans hésiter
Il défend coûte que coûte les siens et ses amis
Faut pas le chercher ou le regretter a vie

Maskerre est rapide comme un éclair
Faut surtout pas le rendre vénère
Mais même s’il n’est pas très grand
Il est courageux et très vaillant

C’est un petit pokémon de type sol
On dirait pas mais parfois il rigole
Il creuse des grandes galeries

Pour allez manger ses baies frambis
Il a un beau masque noir de terre
Cela n’est autre que le petit maskerre

De la main d'Arumiah est née une belle idée.
Celle d'un pokemon. Mieux encore, d'une mascotte !
Dans les herbes de la route 2, il sait se faire désirer.
Même si tout le monde le trouve, il a toujours la cote.

Deux mots révèlent sa passion : Déguisement et Maquillage.
Il vous pique tout : masques, T-shirts et képis.
Petit par la taille mais connu pour son courage,
Il relève tous les défis et se bat sans répit.

Creuser la terre n'a pas de secret pour lui.
Vif et agile, il surprend tout le monde.
En combat, les pokemon électriques le fuient.
Il remporte ses duels en quelques secondes.

De sa popularité est apparu un nouveau culte.
Pour lui rendre grâce un nouveau jeu se crée.
Ne pas y participer serait une grande insulte.
Comment y jouer ? C'est encore un secret.

Nous y voilà, le personnel de la croisière nous annonce notre arrivée à destination. Ces 2 jours au bord de ce fichu bateau me paraissaient interminables, certes la bouffe était bonne, heureusement d’ailleurs… Mais l’ambiance était loin d’être agréable, les gens à bord étaient assez hautains et distant.
Au début j’en riais, mais dès qu’un fauteur de trouble s’est manifesté parmi nous, j’ai vite compris que leur arrogance était justifiée.
Ca me parait logique maintenant que j’y pense, ils ont du recevoir tout comme moi, une recommandation, ils doivent être tout aussi balèzes que moi alors. En tout cas je suis ravi que l’on soit arrivé, au 1er regard c’est une ile militarisée, dont une partie entourée d’un grillage et qui semble hautement gardée.
D’après les dires d’Améthyste il s’agirait d’une base où des expériences ont lieu afin de reproduire artificiellement un raid Dynamax, j’étais un peu inquiet quand elle m’a demandé d’être leur cobaye, mais vu le niveau des autres invités ça va passer crème.
« Hey j’t’ai enfin trouvé héhéhé ! »
« Tss. »
Encore lui, j’espérais ne plus le voir… Ce sauvage est le type qui occupait la chambre voisine, je n’ai pas pu dormir la nuit à cause de ses ronflements, déjà que j’ai le sommeil léger… Tu m’as toujours dit que l’habit ne fait pas le moine maman, pourtant voilà ce gars, grand, musclé, doté d’un regard stupide. Une chose est sure il n’a pas eu sa carte via l’école des dresseurs, moi non plus donc je ne juge pas.
« Y’aura un banquet ce soir, vu l’accueille y aura p’tet même du Cadoizo grillé ! On se verra là-bas, on dirait pas mais t’avais un sacré appétit dans le bateau ! »
Un banquet, en temps normal je n’aurai pas hésité, mais là je manque de sommeil et le Raid peut s’avérer dangereux.
« Je passe mon tour, amuse toi bien. »
Avant qu’il ne puisse dire quoique ce soit, je me suis précipité vers un guide, il me demanda ma carte de dresseur, et après quelques procédures il m’informa de l’emplacement du bâtiment où se trouvait ma chambre, extenué je n’ai pas pris la peine de voir à quoi l’intérieur ressemblait, le lit m’appelle.
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Tss, me voilà réveillé par ce sauvage qui toque à ma porte. J’ai pas envie de savoir comme il a trouvé ma piaule, il me dit que le personnel a demandé hier soir aux dresseurs de se réunir devant l’entrée, de la zone qui semblait hautement gardée. Arrivé là-bas, j’ai vu d’autre participants déjà préparés et d’autres qui venaient d’arriver.
On a attendu quelques minutes histoire que tout le monde soit là, quand ce fut le cas une personne que je connais est apparue, la sœur du major Bob, ce camp qui lui appartient porte son nom, Ava. J’essaye de l’éviter du regard, tout en espérant qu’elle ne remarque pas ma présence. Elle m’en veut à cause de ce que j’ai fait à son frère, j’ai l’impression.
Bob est très arrogant, il n’hésite pas à mépriser ses adversaires, quand mon tour est venu pour se confronter à lui, je n’ai pas échappé à la règle, du coup j’me suis pas privé héhéhéhé.
« Bienvenue à vous chers dresseurs, comme vous le savez nous vous avons invité dans notre camp ; afin que vous testiez en avant première notre faisceau artificiel, certes il ne s’agit que d’un prototype mais tout se passera bien, si tout se déroule comme prévu, et le plus chanceux d’entre vous aura l’occasion du capturer un Pokémon légendaire dont nous connaissant que très peu, servant de boss pour ce Raid. »
Face à cette annonce beaucoup de monde s’est laissé tenter, moi y compris, un légendaire ça ne se refuse pas, la question qui se pose est comment faire pour l’avoir. Des boulets comme le sauvage fonceront dans le tas, ça éliminera de la concurrence mais serait-ce assez pour affaiblir la bête ?
Et puis y a tout ces dresseurs qui pensent comme moi, j’ai bien l’impression qu’aucun d’entre eux ne daignerait à se sacrifier… Mais bon, pas la peine de trop y penser, sous le feu de l’action tout peut arriver !
« Le raid va commencer dans quelques instants, organisez vous comme bon vous semble, même si selon nous il semblerait que ce soit plus judicieux que vous formiez un groupe uni. »
A peine qu’Ava eu fini ce qu’elle avait à dire une silhouette d’un oiseau géant s’est affiché dans l’écran situé en haut de la porte d’entrée, un oiseau que ressemble vachement à Sulfura. Je n’utiliserai pas Sakuyono cette fois-ci on dirait…
Nous y voilà, une lumière violette sortit du faisceau, et comme prévu un oiseau géant surgit. Ce truc est dangereux je le sens… Un Pokémon obscur ? Non une forme régionale, un plumage noir des flammes rouges jaillissent de ses ailes, ainsi que de sa tête, il est doté d’un sourire néfaste que je n’aime pas…
Même les autres dresseurs semblent intimidés, et hésitants. Et là le sauvage, prêt à tout pour se faire défoncer se pointe :
« A-allez les gars ! N’ayez pas peur, ce piaf ne pourra rien contre nous ! Go Grolem, utilise Fatal-foudre ! »
Il en faut peu pour les motiver, une dizaine de gens on fait de même, l’oiseau s’est contenté d’esquiver, puis de tous les balayer avec une rafale de vent, sans le moindre effort. Il en rit même, et le voilà qu’il me regarde, moi, il me cherche on dirait. Ca tombe bien, j’ai de quoi l’affronter…
« Elekable, Galvagon ! Go ! »
A peine sortis de leurs balls que ces 2 là, chargent déjà respectivement avec Poing éclair et Boule élek, l’oiseau noir feinta la première attaque, mais pas la deuxième, même si ça ne semble pas l’affecter, j’ai l’impression qu’il est agacé. Vu j’y suis pour quelque chose, le voilà qu’il s’attaque à moi. Mes Pokémons ne le contreront pas à temps, je ne pourrais pas éviter, on dirait que je dois encore compter su-
« Prédasterie, utilise Blockhaus ! »
Ah, bien joué. A mon tour j’imagine.
« Elekable, tente la cage éclair. »
Yes, ça a marché, regardez-moi ce gros poulet incapable de voler correctement. Maintenant il est temps de tester ce Cristal, j’en ai bavé pour l’avoir, espérons qu’il vaille le coup.
« Galvagon, Fulguro-Lance Gigavolt. »
Ca a excédé mes attentions, cette attaque est géniale. Le boss est bien amoché, les autres dresseurs en profitent pour avoir leur moment de gloire. Huit Pokémons se précipitent, chargeant avec diverses attaques vers la bête, cette dernière laisse les dégâts s’accumuler sans sembler vouloir échapper à son so-
« G-Galvagon ! Elekable ! Éloignez vous ! »
Trop tard le Sinistromax est déjà lancé, dresseurs et Pokémons se voient emporté par l’attaque. Mes amis tiennent toujours le coup, mais ne ils sont plus aptes à combattre. La majorité des Pokémons sont K.O, certains propriétaires aussi d’ailleurs… La verdure qui se trouvait ici à peine quelque instant n’existe plus, le quelque peu de plante qui reste est en train de se consumer par des flammes rouge pourpre. L’oiseau quant à lui est au sol, affaibli, incapable de bouger, il a retrouvé sa taille originale.
« Eh bein, quel combat ! Ce Pokémon était vraiment dangereux ! »
C’est le dresseur du Prédasterie de tout à l’heure, il n’a pas l’air si affecté que ça par la scène. Je veux capturer ce Pokémon, mais Elekable et Galvagon sont déjà dans un état déplorable, je dois aller les soigner.
« Tu peux capturer ce monstre, personne d’autre a encore l’envie de le faire vu sa nature détestable. »
« Hein ? »
Face à ses dires, je me suis tourné vers les autres dresseurs encore conscient, certains aidaient leurs compagnons, d’autre se précipitaient pour aller soigner leurs Pokémons. Petit à petit la zone se vidait, mais l’oiseau était toujours là.
« T’as intérêt à le dresser correctement, histoire qu’il ne s’attaque plus aux humains. Aller, j’y vais ! »
Sans hésiter, je suis allé vers Sulfura, toujours incapable de bouger, il m’observait d’un air menaçant. Je lui tendis une Hyperball.
« Pas la peine de me regarder comma ça, accepte ton sort, tu seras dans mon équipe à présent. »
Huh, étrangement il n’a pas hésité une seconde pour rentrer dans sa ball, mais bon pas comme si ça ne m’arrangeait pas. On va te trouver du travail mon gars, mais avant ça il est temps que j’aille vous soigner.
Me voilà hors de la zone sous haute surveillance, comme prévu Ava était agacée quand elle a su qui a capturé le boss. Si j’ai bien compris il s’agirait bel et bien d’une forme régionale, originaire de Galar pour être plus précis, comme pour les Raids d’ailleurs. Après cette expérience, j’ai bien envie de visiter cette région, ce genre de combat est vraiment passionnant.
C’est décidé, dès que je quitte cette ile, j’me mettrais en route.

”Le ciel s’obscurcit. Ce n'est pas normal. Je regarde ma montre. Elle affiche 15h55. Serait-il possible que ce soit ça ?" s'interrogea Lérox

Les cloches retentissent dans tout Wandha. On peut apercevoir au loin, en direction du camp d'Ava, une ombre grandir et s'emparer progressivement de la faune et de la flore. Le vent commence à se lever, les arbres à danser et la mer à s'agiter.

-"Est-ce qu'un raid ne serait pas en train de se préparer ?" se questionna Lérox. "Ce serait possible au vu de l'heure car les Raid, il y a quelques années de ça, avait toujours lieu à 16h mais il y a si longtemps qu'il n'y en a pas eu ! Je n'ai jamais vu un tel déchaînement!! Je dois, rapidement, prévenir les autres.” dit-il à haute voix.

Lérox demande à Mew de rentrer en contact par télépathie avec le reste de sa team, les Dagwa, afin de leur faire part du phénomène.

-"Et met le paquet sur le côté urgent et étrange, s'il te plaît," insiste Lérox. "Ca devrait rapidement les faire rappliquer!"

Peu de temps après, Lérox retrouve sa team Dagwa. Beaucoup d'autres dresseurs ont fait le voyage, en solo ou avec leurs squads respectives, car la rumeur s'est vite répandue. Il n'était plus le seul à être intrigué par ce changement, il pouvait le lire dans leurs yeux.
L'inquiétude gagnait les troupes mais pas seulement. Il y avait comme une excitation que chacun redécouvrait. Il faut dire que les raids sont l'occasion de se mesurer à plus fort, à prouver ce que l'on vaut, à se rassurer, un booster d'égo, en quelque sorte ! Mais depuis leur arrêt brutal il y a quelques années dues aux différents bugs du système informatique de "générateur de boss", ils avaient oublié cette adrénaline qui monte à l'approche de la confrontation ultime.
Alors, retrouver, peut-être, une sensation d'avant combat en motivait plus d'un à comprendre.

Subitement, juste au-dessus de l'assemblée, le ciel change. Là où ils se trouvent, revient le calme plat. Un sentiment de plénitude qui contrastait avec ce qui se passait autour d'eux. On se croyait comme dans l’œil d'un cyclone. Une barrière naturelle faite de vent, de feuilles et de poussière, qui signifiait que l'affrontement était imminent et qu'ils devaient, tout à chacun, faire face à leur destin.
On pensait que la scène était figée mais un épais brouillard, sournois, enlaça chacun des aventuriers.

-”Les amis, tenez-vous prêt !" Dit Lérox d'une voix serrée en s'adressant à sa team. "Je ne sais pas ce qui nous attend derrière cette brume.”

Un rugissement strident, glaçant les corps retentit. Le nuage se dissipe peu a peu, laissant apparaitre une forme, petit à petit.

-"Le jour est venue"! s'écrit PoilSpoler, le chef de la team des Guekor. "Après des années d'attente, nous allons enfin, de nouveau, affronter un Boss "!
Il brandit une poké ball provocant des cris guerriers.

Tous les regards se tournent alors vers cette forme, la devinant, l'attendant, tous prêts à en découdre.
Mais, soudain, c'est la stupéfaction!

-”C'est imp.... c'est impossible , ce ne peut pas être lui! “ s'écrit Lérox!

-"Quoi!!!!!!!! Mais c'est une blague !" ragea PoilSpoler.

Un brouhaha général se fit entendre, ça pestait, jurait lorsqu'un nom prononcé imposa le silence.

-" QULBUTOQUE"

Il se tenait là devant eux. Après un long silence fait d'observation et de grimaces. PoilSpoler prit la parole.

-"Bon écoutez tout le monde! Qulbutoqué est débile mais pour le coup, aujourd'hui, c'est un boss de Raid et ça impose le respect. Néanmoins, ça reste Qulbutoqué donc le combat devrait être furtif. Je dirai qu'il devrait durer 5 secondes mais ça reste un combat!"

Lérox lève le poing et hurla :

-" Comme au bon vieux temps les amis ! Et profitez en parce que ça ne va pas durer longtemps !"

Et ils s'élancèrent tous, heureux de la victoire à venir.
Seulement, un combat intense commença.
Qulbutoqué esquivait toutes les attaques. Le camp était dévasté. Les teams avaient fini par se coordonner avec leur pokémon de nature parfaite. Des ultra laser, Métalaser, Canon floral et bien d'autres fusaient dans tous les sens. La fatigue se faisait sentir.
Qulbutoqué anticipait tous les coups mais une parvint à le toucher. Celle de l'hydrocanon envoyé par Tortank, le pokémon de Marco, de la Team Arcadie qui lui toucha la queue !
Alors, un brouillard épais réapparut comme la première fois, aveuglant les pauvres dresseurs.

-"Qulbutoquééééééé!" s'écria la créature bleue, aux yeux fermés. Il était passé dans un état second. Il utilisa son don caché de télépathe pour paralyser les poké ball de ses ennemis.

Puis, alors que le vent se mit à souffler, balayant l'épais nuage gris. Il se mit à grossir encore et encore. Le vent qui redoublait d'intensité emporta les dresseurs et pokémon les plus affaiblis.
Qulbutoqué continuait de grossir, inlassablement. Lérox tentait d'orienter sa team mais le vent emportait ses paroles. Ils luttaient!
Puis, subitement, le calme! Certains en perdirent l'équilibre. Ils pensèrent profiter d'une petite accalmie mais c'était une erreur. L'énorme créature aux quatre pieds se laissa tomber! L'impact au sol fut violent. Seuls les chefs de guildes et une dizaine de guerriers étaient, tant bien que mal, restés debout. Tous les autres invoquèrent leur pokémon pour que ces derniers les rapatrient sur Tropikacier afin de se faire soigner.
C'était une hécatombe.

Les plus aptes à continuer le combat se mirent à l'abri rapidement. Ce spectacle désolant de Qulbutoqué qui continue à se balancer, blessant un peu plus à chaque fois les dresseurs, qui tentaient de s'enfuir, les ulcérait. Ils prirent conscience, à cet instant, qu'il fallait rester uni et soudé pour vaincre ce titan de plus de 4 mètres et surtout ne plus le sous-estimer.

-"On a essayé nos meilleures attaques Lérox!" dit un dresseur de la team Dagwa. "Beaucoup de nos amis se sont retrouvés mal en point à cause de ce combat!"

-"Je sais Fox! Moi aussi, figure-toi! Comment ce fou a pu atteindre un tel niveau, une telle rapidité d'esquive, cette anticipation, non, je ne comprends pas"! lui répond Lérox.

-"Je comprends, en tout cas, que nous avons été arrogants tout simplement!" Rétorqua PoilSpoiler. "Nous nous sommes jetés dans le combat sans tactique, sans entente préalable pensant que ça n'allait être qu'une formalité!"

Chacun garda le silence quelques instants. Tous se creusaient la tête, regardaient autour d'eux ou vers le ciel attendant un miracle.

-"Mais attendez, regardez "! lança Lérox.
-"Quoi? " Lança en chœur chacun des dresseurs encore debout.
-"Regardez Qulbutoqué!" insista Lérox.

Tous les regards se tournèrent alors vers la créature aux quatre pattes.

-"Que veux-tu que l'on comprenne Lérox ? Tu veux qu'on continue à regarder le massacre qu'il perpétue, à se balancer encore et encore pour mieux amocher les nôtres ! s'écria PoilSpoler en lui lançant un regard noir.

-"Non !" répondit Lérox. Mais depuis tout à l'heure, il ne fait que ça ! Vous ne voyez donc pas qu'il est coincé ! Il a lancé une attaque dont il est incapable de se relever ! Il n'a pas, cette fois, anticipé la suite de son attaque ce qui signifie qu'il y a une faille au moment où je vous parle, une brèche, une opportunité quoi !"

-" Il est de nouveau dérangé! Il est de nouveau Qulbutoqué!" "Hourra!" S'écria l'ensemble des guerriers qui avaient retrouvé de l'ardeur.
-"Ok les amis. Voilà ce que nous allons faire! Convoquez vos meilleurs pokémon, nous allons coordonner une attaque de grande ampleur" s'écria Lérox.

Toutes les oreilles sont grandes ouvertes. Chacun attend le plan.

-"Nous allons lui chatouiller les pieds jusqu'à ce qu'il meure de rire." dit Lérox

Devant des regards incrédules, Lérox lève une poké ball et fonce à toute allure vers Qulbutoqué.

-"Qu'est-ce qu'on fait ?" Dit un chasseur s'adressant à PoilSpoiler. On le suit? Ce n'est pas que je n'apprécie pas son idée mais..."
-"Tu en as une meilleure, là maintenant, à me donner?" l'interrompit PoilSpoiler
.
Ils s'échangèrent un regard et sans un mot, tous brandir leur poké ball et rejoignirent Lérox.

Poilspoler avait convoqué Lippoutou, Léros, quant à lui, avait appelé Mackogneur et Salarsen et avec les autres, ils s'appliquèrent à la tâche.
Qulbutoqué riait tellement fort qu'il en faisait trembler la terre !
Et puis, subitement, dans un dernier grognement, il disparut dans un nuage de fumée!

Lorsque ce dernier se dissipa, tout était redevenu comme avant!
Des éclats de joie s'élevèrent. Ce combat était vraiment très spécial et inédit mais il restait un combat et c'est ceux pourquoi les dresseurs s'entraînent. Et puis, vaincre un boss signifiait récompenses! Chacun l'attendait, impatient.
Le cellulaire de chaque dresseur se mit à vibrer, contenant un message urgent.

-"Chers dresseurs, ici le directeur du camp d'Ava, ce combat n'était pas prévu. Il y a eu une anomalie. J'espère que tout le monde se porte bien et bravo pour le travail accompli. Ce combat était totalement fou, incontrôlable voire impossible à remporter mais vous y êtes arrivés . Je n'en attendais pas moins de vous. Malheureusement, le site est toujours en maintenance, nous nous excusons pour le bug du dispositif de boss."

Aucune récompense n'arriva au final ! En tout cas, pas véritablement comme ils l'avaient pensé!

Car une solidarité et un respect mutuel s'étaient instaurés entre chaque dresseur, quelque soit leur guilde et niveaux et peut-être bien que c'était ça leur plus belle récompense.

-> L’imposteur


L’idée me trotte dans la tête depuis un petit moment. Je vois beaucoup de jeunes comme moi qui persistent à suivre une voie qui ne leur correspond pas pour satisfaire les ambitions de leur famille ou juste parce qu’ils ont cédé à la pression sociale. Avec nostalgie, je me suis souvenue de mes premiers mois à Wandah et d’un événement en particulier qui a marqué la suite de mon aventure. L’occasion de prendre la plume et raconter mon histoire, dans l’espoir que celle-ci fasse écho auprès de ces jeunes.

Deux ans plus tôt, j’ai débarqué à Wandah. Avant cela, je vivais à Johto au côté de ma famille. J’aidais principalement ma sœur, Lise, dans la vallée Dracaurifique. Nous sommes des inconditionnels des pokemon feu. Je n’ai jamais été passionnée par les matchs pokemon et encore moins la stratégie. Elle m’exècre au plus haut point. C’est simple, je n’y comprends rien. Autant vous dire que je faisais tâche dans le paysage. Je suis la seule à être fascinée par l’élevage pokemon ou la recherche de spécimens rares comme les shiny. A l’opposé, mes parents sont réputés pour être des as de la stratégie, sans oublier ma sœur qui maitrise l’art du dressage des dracaufeu comme personne. Je suis bien loin des standards familiaux et j’étais aussi loin de faire leur fierté.

J’ai donc pris la décision de quitter ma terre natale afin de prendre un nouveau départ et surtout leur prouver que je suis à la hauteur de leur réputation. Mon dévolu s’est jeté sur Wandah. Cette région était encore peu connue, la destination parfaite pour se refaire un nom. Mon objectif était simple et peu original, remporter la ligue ! Pour l’occasion, Lise m’a offert une jeune salameche nommée Daenerys, symbole de la région qui m’a vue grandir.

Maintenant que les présentations sont faites, laissez-moi vous resituer le contexte de l’événement qui nous intéresse ici. Je suis à Wandah depuis deux mois. Avec énormément de difficultés, je suis parvenue à remporter mes 5 premiers badges. J’ai aussi rencontré des gens formidables dont Mathys et Enzo. Mais, parce que oui il y a un « mais », je ne suis pas totalement honnête avec eux. Depuis que je suis arrivée, j’ai pris la fâcheuse tendance à surestimer mes capacités. Tout le monde connait mes origines et le talent de ma sœur. A cause de mon pedigree, ils sont persuadés que je suis une dresseuse d’exception. Pourtant, aucun des deux ne m’a jamais vue combattre. Je parviens toujours à esquiver les invitations. Je fais mine d’avoir un planning chargé et j’évite avec minutie de les informer des jours où je m’apprête à affronter une arène. Je suis une femme occupée voyez-vous! Jusqu’à présent, il y avait toujours une bonne excuse à mes entourloupes. Mais ce fut de courte durée quand vient ce début de soirée fatidique : le raid de boss.

Il est de coutume à Wandah de participer à des raids de boss. Il y en a pour tous les goûts : débutant, avancé, multi-dresseurs ou encore en solo. Pour ceux qui ont l’intention d’affronter la ligue, le lieu de prédilection n’est autre que le camp d’Ava. Au départ, ce camp a été fondé afin de favoriser l’esprit d’entraide et de coopération entre les dresseurs, valeurs phares de cette région. Le but est de vaincre à plusieurs un pokemon surpuissant dans un laps de temps imparti. La puissance des boss est décuplée grâce à une technologie inspirée de la puissance Dynamax de Galar. Au fil du temps, il est devenu une opportunité pour les dresseurs de se jauger, d’évaluer les capacités de ses potentiels adversaires en vue de les vaincre lors de la ligue.

Il est 18h. Dans 2h, un raid aura lieu au camp d’Ava où il sera question d’affronter un metalosse. Le raid a été annoncé tardivement ce qui est peu habituel. Au départ, on devait se faire une petite sortie au resto avec Mathys et Enzo. Lorsqu’ils ont appris la nouvelle, ils étaient complètement fous. Ils ne ratent aucun raid, c’est l’occasion pour eux de s’entraîner à la dure. Malheureusement pour moi, ce jour-là, je n’avais aucune excuse pour me débiner… L’idée de me voir enfin à l’œuvre les mettait dans un état indescriptible. Depuis le temps que je leur vante mes mérites, ils n’ont plus que ça en tête : me voir terrasser l’ensemble de mes adversaires en compagnie de mon indomptable Daenerys. Dracaufeu indomptable pour les autres mais également pour moi mais ça, ils ne le savent pas encore. Je suis dépitée et incapable de dire un mot sans bégayer.

J’ai donc 2h pour choisir le pokemon qui va m’accompagner. Le chrono est lancé. Il me faut donc soit un pokemon feu soit un pokemon poison.

Pause ! Vous m’avez très bien lue. J’ai toujours cru que les attaques poison étaient efficaces sur les types psy et non l’inverse. Pire encore, j’avais omis le fait que metalosse est immunisé contre le type poison.

Le choix est complexe et délicat. Les jours qui ont précédé le raid, une maladie assez virulente avait frappé de plein fouet la plupart de mes pokemon feu à l’exception de Daenerys et PoussePousse, mon boumata. Je ne peux donc pas prendre le risque de les mener au combat. Il m’est donc impossible de choisir Malamandre ou galopa. De retour chez moi, les jambes tremblantes, je tente de convaincre Daenerys de se joindre à moi. La tâche est longue et ardue. Elle est particulièrement têtue. La plupart du temps, elle s’amuse à me faire tomber d’un coup de queue ou par des croche-pieds discrets. Malheureusement pour moi, madame ne daigne pas bouger ses fesses de son canapé privé qui se trouve au fond du jardin. Je suis en plein désespoir. Malgré tout, j’ai la chance d’avoir à mes côtés un boumata, toujours prêt à donner un coup de patte. Il me suit depuis ma tendre enfance. Il a toujours été d’un grand soutien. Mon père l’avait ramené de l’un de ses voyages à Alola. L’ennui est qu’il se fait vieux, est très lent et devient un peu dur d’oreille. Contre toute attente, j’accepte son aide. De toute façon, je n’ai plus le choix.

Mon heure a sonné, il est 19h45. J’arrive sur place avec PoussePousse créant la surprise. Mathys et Enzo, surpris, s’attendaient à une entrée plus fracassante de ma part. Je suis en sueur et la peur se lit sur mon visage.

Mathys, interloqué, m’interroge : « Ben loonna, il où est ton Dracaufeu ?

Je faisais tout mon possible pour feindre un sentiment de confiance, difficile lorsqu’on est terrorisée. Je réponds sans aplomb.

- Le choix était trop évident ! J’avais besoin de challenge d’où Boumata.
Vous voyez le genre … On se débrouille comme on peut.
- Ok, je vois ! Tu as du cran, je n’aurais pas osé vu son manque d’expérience ! »

Tiens, au fait, je vous ai dit que Boumata n’avait jamais combattu de sa vie ? Eh ben, c’est le cas. Ce sera une grande première pour lui.

A ce moment-là, mon corps tout entier se liquéfiait. J’étais morte de trouille.

Il reste 5 secondes avant le coup d’envoi. Les 5 secondes les plus longues de ma vie. Dans ma tête, c’est la panique. On aperçoit au loin metalosse sous un amas de fumée. Il est impressionnant, immense, 5 fois notre taille. Sa force et sa puissance sont perceptibles d’ici. C’est terrifiant mais pas au point d’entacher l’enthousiasme de boumata. Il est ravi à l’idée de l’affronter. De mon côté, je pleure intérieurement.

Le top départ est lancé !

Nous avons 10 minutes pour mettre à terre ce colosse.
J’ordonne à Boumata une des rares attaques que je lui connais : Carapiège. Il a mal compris. Au lieu de ça, il se lance sur metalosse pour lui faire un plaquage sans grand succès. A un mètre de sa cible, il s’éclate au sol provoquant le sarcasme et l’agacement de certains : « Qui c’est celle-là ?
- Ce n’est pas un raid pour débutants … »

Le raid commence mal...

2 min 30 se sont déjà écoulées. Morte de honte, je tente une seconde attaque : « PoussePousse, montre-nous ta plus belle attaque Lance-flammes ! »
En voulant prendre un peu d’élan pour envoyer la puissance maximale, il perd l’équilibre et tombe en arrière tout en lançant son attaque. On aurait dit une fontaine de feu, quelle humiliation. Nous sommes à 6 minutes de la fin. Cette séquence a provoqué à la fois le fou rire de bon nombre de dresseurs mais également le choc de mes deux camarades. Ils sont sans voix, incapable d’ordonner de nouvelles attaques à leur pokemon.

En quelques instants, le camp d’Ava est devenu une scène de chaos. Les participants sont tellement hilares qu’au lieu de pointer du doigt metalosse en donnant leurs injonctions à leur pokemon, ils ciblent leurs alliés. Les pokemon sur le champ de bataille sont perdus, déboussolés. A défaut de savoir quoi faire, ils décident de se battre entre eux, laissant le champ libre à metalosse. On n’assiste pas à un raid mais à un jeu de dominos. Mes deux acolytes, les yeux complètement écarquillés, n’en reviennent pas. Metalosse met à terre ses adversaires les uns après les autres.

C’est du jamais vu, la scène est improbable. Il ne reste qu’une minute au compteur et le seul pokemon encore en lice n’est autre que mon PoussePousse. L’issue de ce match repose donc sur nos épaules. Nous n’avons aucune chance et pourtant, tout le monde garde encore en tête l’espoir d’une victoire. J’hurle alors de toutes mes forces : « Boumata, relève-toi ! On va lui asséner le coup fatal. Go surchauffe !!! »

Son corps s’embrase. Je me tourne vers Mathys et Enzo et je vois, à nouveau dans leurs yeux, la flamme qui les avait envahis lors de l’annonce de ce raid. 30 secondes ! Ils nous restent 30 secondes pour faire la différence et ne pas perdre la face devant tous ces dresseurs … à un détail près. Comme dit précédemment, Boumata se fait vieux, très vieux. Il n’a plus assez de force pour envoyer une telle attaque. Malgré tout, tout le monde croit encore à cette victoire. 20 secondes, le chrono continue de tourner. L’attaque de boumata s’arrête net avant même d’atteindre metalosse qui, à 10 secondes de la fin, réplique par une simple tête de fer. Boumata est à terre. Le raid est fini. La défaite est cuisante et c’est peu de le dire.

Mes deux amis m’en ont beaucoup voulue pendant des semaines. Non pas parce que par ma faute, nous avions perdu mais bien parce que je leur avais menti. Ils ne comprenaient pas pourquoi était-ce si important pour moi d’être considérée comme une dresseuse excellente. Je n’aime pas la stratégie comme le reste de ma famille et alors ? De grands chercheurs et collectionneurs sont connus à travers le monde au même titre que de grands champions.

Depuis ce jour, j’ai décidé d’assumer qui j’étais et je me suis lancée dans des projets à mon image. On parle de mes méthodes d’élevage chaque jour dans la presse et à ma grande surprise, ma famille est fière de moi. S’il y a bien une leçon à retenir, c’est celle-ci : Croyez en vous et ne laissez jamais rien ni personne dicter vos choix. Vous êtes le seul maître de votre vie!

Raid n°101

J'ai toujours eu l'intime conviction, durant ma jeunesse, que mon dresseur, paulmalo, était rempli d'une affection que les autres humains n'avaient pas. Il me nourissait, parfois même plus que ce que la faim nécessitait ; il me promenait lorsque j'en avais envie, j'avais d'ailleurs souvent honte de lui demander une sortie ; il m'emmenait même de temps à autre dans un chalet du bonheur.
Ses ambitions n'étaient pas, comme beaucoup de dresseurs, la gloire et l'honneur de la victoire. Lui faisait attention à son équipe, il nous aimait et nous l'aimions en retour. Peu lui importaient les combats, l'argent ou la collection. Il cherchait seulement le bonheur de ses pokémon et la rencontre de nouveaux amis durant son aventure.

Malheureusement, je parle de tout cela au passé. Aujourd'hui est le 23e anniversaire de notre rencontre. Et aujourd'hui, nous prenons le départ de Bourg-en-Paume pour aller sur l'île du Camp d'Ava, afin de partir en raid contre un nouveau boss venant d'apparaître.
C'est le cent-unième boss que nous combattons depuis qu'ils sont apparus il y a 15 ans. C'est également la cent-unième fois que mon dresseur m'envoie au massacre, et avec moi toute mon équipe.

Car je me fais vieux. Non seulement physiquement, mais ma condition m'épuise. Cela fait bien des années que je ne mange pas plus de deux repas par semaine, et que paulmalo continue à m'envoyer au combat, sans répit, sans pitié...cet sans toutes ces vertus qu'il possédait mais qu'il a perdues.
Cette histoire a débuté juste après qu'il soit devenu maître de la ligue de Sinnoh. Le plaisir de la puissance et de la gloire ont détruit peu à peu les valeurs auxquelles il était attaché. Désireux de nouvelles conquêtes, il cherchait à relever tout défi qui lui était proposé, sans prendre la peine de se rendre compte de notre épuisement. Le tout nouveau boss, qui d'après les infos serait le plus puissant pokémon jamais rencontré, est en ce moment sa nouvelle ambition.

Le bateau ralentit progressivement. Je vois la côte s'approcher, bien trop vite à mon goût. Ce duel... j'ai un mauvais pressentiment pour la suite de nos aventures. Je préfèrerais repartir d'ici au plus vite. Ce n'est pas la première fois que j'appréhensionne l'arrivée d'un combat. Mais cette fois-ci, une atmosphère pesante maintient l'air comme en suspens. Et quelque chose me dit que cela a à voir avec le raid.

Je n'ai entendu que le nom de mon adversaire. Dévolux. Rien que cela me donne des frissons. Mais en approchant du parc, je suis désormais convaincu que ce nouveau pokémon a en lui une puissance bien au-delà de tout ce que les experts peuvent penser. L'air est lourd, comme si tout le poids du ciel se trouvait sur nos épaules. Les nuages au-dessus de la forêt en direction de laquelle nous nous dirigeons à présent ne pleuvent pas, mais ils sont d'un noir aussi sombre que la nuit. Qui que soit ce Dévolux, il sait que nous sommes là. Et moi, je sais qu'aucun des 6 pokémon de l'équipe ne pourra le vaincre.

Mais cela fait trop longtemps que mon dresseur a arrêté de se soucier de nous et de ce que le combat qui l'attendait laissait présager. Il n'avait pas besoin de nous. Je l'ai déjà observé mener une équipe complète au kamikaze avant de m'envoyer combattre, pour que j'achève l'adversaire. Aujourd'hui, je ne serai pas le dernier à partir. Ma fatigue, ma faim, ma vieillesse, m'ont affaibli. Paulmalo n'a plus de peine à me laisser tomber K.O. pour que d'autres, plus puissants que moi, finissent le travail. J'ai un mince espoir malgré tout : ces derniers, ce soir, ne feront pas plus le poids que moi. Cette défaite donnera peut-être une leçon de morale à mon dresseur perverti.
Nous venons d'entrer dans le bois. L'air se fait de plus en plus rare, j'étouffe presque. Les ténèbres nous entourent, comme à l'affut, prêtes à attaquer. Alors que nous ne voyons plus qu'à moitié, une ombre se dessine en face de nous. Elle avance, lentement, mais sûrement.

C'est alors que je découvre le visage de Dévolux. Son nom lui correspond en tous points. Un corps squelettique, deux yeux noirs luisants, des cornes de bouc, et une aura ténébreuse émanant de lui... un humain qui aurait voulu créer Satan tel qu'on le décrit n'aurait pas fait mieux.
Il me regarda droit dans les yeux. Je soutins son regard, quoi qu'avec effroi. J'entendis une voix familière, faiblement dans l'atmosphère de terreur qui règnait. Je reconnus celle de mon dresseur. Regardant dans sa direction, je vis qu'il avait lancé une première pokéball. Le vieux Tengalice en sortit. Un vétéran. Mais dont l'âge ne faisait aucun doute sur son incapacité à tenir tête à n'importe quel boss. Il n'eut pas même le temps d'attaquer que Dévolux avait déjà attaqué d'une griffe sombre qui le mit à terre.
Paulmalo, confiant, envoya son aquali. Celui-ci était plutôt jeune, donc vigoureux, je m'étonnai de le voir entrer si tôt en combat. Cependant, lui non plus ne fut pas assez rapide, du fait de ses statistiques plus défensives qu'autre chose. Un laser sombre le mit K.O. en un coup.
Alors, paulmalo, commençant à perdre patience, poussa un cri en lançant la pokéball suivante. En apercevant une petite forme en sortir, je fus pris d'une grande crainte. Il avait envoyé la petite Shaymin. Ma meilleure - et seule - amie. Il l'avait capturée peu de temps après moi, et nous nous étions tout de suite entendus. Mais elle n'était pas assez puissante. Ses statistiques trop basses, appuyées par des IVs proches de 0, je savais très bien qu'elle ne tiendrait pas plus d'une seconde face au monstre que nous affrontions. J'eus tort. Elle tint deux secondes. Après quoi, elle s'effondra sous la frappe d'une attaque ténèbres que je n'avais pas osé regarder.
Dévolux était encore plus puissant que ce que j'imaginais. Mon dresseur avait utilisé la moitié de son équipe et n'avait pas infligé ne serait-ce qu'un dégat à l'adversaire. Mais paulmalo ne semblait pas décourager, et il m'appela. En arrivant en face de Dévolux, je devinai que je ne ferais pas long feu, mais j'étais rapide. J'arrivai à lui décocher une charge éléctrisée avant qu'il ne charge sa propre attaque. Trop faible. Il ne bougea pas. Pire : il s'énerva. J'avais réussi à le toucher, et cela l'agaçait au plus haut point. Je vis une lueur rose - une attaque psy, sans doute - fondre sur moi à une vitesse inimaginable. Je tombai. Je souffrais. Je ne pouvais plus bouger un seul muscle. Je poussai une plainte. Mon dresseur ne fit même pas attention à moi et laissa ses deux derniers pokémon - un gravalanch et un galopa, je crois, mais mon état m'empêcha de bien voir - sortir l'un après l'autre et se faire terrasser par Dévolux.

Nous avions perdu. Paulmalo, poussé à bout, mit un genou à terre et frappa le sol. J'eus l'impression de voir une larme couler sur sa joue. C'était sa première défaite depuis bien des années. Sa première défaite depuis que j'étais dans son équipe. Il était brisé.
Dans ma stupeur, j'aperçus soudain une vision d'enfer. Incapable de crier, je ne pus que contempler Dévolux, calmement, qui rassemblait les ténèbres autour de lui. Le calme. Avant la tempête. Tout se déchaîna d'un seul coup. Mais avant de partir pour un sommeil éternel, je vis les yeux brillants de pleurs de mon dresseur se tourner vers moi. Pour un instant, j'avais retrouvé le paulmalo d'auparavant.

Mais... à quel prix ? Mes yeux se refermèrent une ultime fois et je me sentis partir pour un voyage sans retour.

Cette nuit là, un vieux Luxray mourut, entouré de son ancien ami retrouvé.

Chap 1

En une belle journée d'Automne, amarré depuis divers jours, le “GNV Fantastic”, un paquebot, aussi élégant qu'imposant, dominait le petit village de Bourg-en-Paume. C'était la première fois que le peu d'habitants voyaient un paquebot, surtout de cette taille. Améthyste, la représentante de Wandah, professeur et dresseuse à ses heures perdues, avait expliqué que cet énorme immeuble flottant, avait fait le tours des diverses régions, telles que Kalos, Kanto, ou Sinnoh, pour y sélectionner dans chacune les cent meilleurs dresseurs. Les habitants de Wandah, qui apprirent la nouvelle via les journaux régionaux, se déplacèrent en masse pour avoir une chance de participer. En effet, si les relations entre régions sont des meilleures, la rivalité reste néanmoins très importante. Chaque région, chaque dresseur, veut prouver sa supériorité. Arrivés à Bourg-En-Paume, mais ne sachant toujours pas la raison de cette séléction, les dresseurs commencèrent alors à se poser des questions. Pour quelle raison voulait-on mille dresseurs, et surtout qui avait organisé tout ceci ? Alors que l'impatience touchait à son comble, Thyssen, jeune dresseur à la recherche de succès, se reposait à l'ombre d'un arbre, près du quai. Il habitait ici, contrairement aux vagues d'habitants de la région qui arrivaient chaque jour. De caractère blagueur, Thyssen était néanmoins assez réservé, et toute cette foule le rendait nerveux. Ses amis, ses deux meilleurs amis, qui comme lui se sentaient envahis par tout ce monde, lui avaient fait savoir qu'ils le rejoindraient à l'heure du départ. En effet, parmis les cent dresseurs qui allaient être sélectionnés, Thyssen, Aelin et Olsson, et dix-sept autres dresseurs, avaient déjà été sélectionnés, car ils étaient les seuls à avoir complété le Clocher de combat, estimée comme l'épreuve la plus dure, et la plus éprouvante, pour dresseurs et pokémons. Aelin, Olsson de Thyssen, ils se connaissaient depuis leur naissance. Tous les trois orphelins, depuis que leur parents s'étaient faits emporter par l'épidemie qui frappa wandah une vingtaine d'années auparavant, avaient appris à se débrouiller seuls, en s'entraidant eux trois. Ceci expliquait leur caractère, blagueur, mais reservé. Joyeux et triste à la fois. Thyssen vit alors Olsson arriver, avec sa discrétion habituelle, digne d'un espion.
Il y a vraiment trop de monde, ils ne se rendent pas compte du temps qu'ils perdent, lui dit-il en s'assayant à ses côtés. Et cette chaleur ne fait qu'empirer la situation.
Soit patient, lui répondit Thyssen, dès qu'Aelin arrivera, nous embarquerons, et on sera libres, sans toute cette foule envahissante.
C'est pas gagné... tu sais aussi bien que moi, Aelin va mettre des heures pour se préparer. Elle va se toucher et se retoucher les cheveux tant qu'ils seront pas parfaits.
C'est culotté de ta part de dire ça, Olsson, alors que tu es en retard trois fois sur quatre, dit une voix que les deux conaissaient fort bien.
Thyssen gloussa, pendant qu'Olsson, embarassé de s'être fait surprendre, salua Aelin. Lorsque Aelin salua Thyssen à son tour, Olsson commença à se diriger vers le quai. Les deux autres lui emboîtèrent le pas, pressés de s'éloigner de cette foule suffocante. Une fois sur le bateau, les trois amis, se rendirent sur le pont arrière, pour voir enfin le tas de touristes. On leur avait annoncé qu'une dizaine de minutes après ils seraient invités à se joindre à une réunion, pour enfin savoir le but de cette séléction.
Après avoir visité le bateau, les dix minutres écoulées, ils se rendirent à la réunion. Tous les 100 dresseurs des dix régions étaient pour la plupart déjà présents, assis selon leur provenance.
Une femme se tenait sur une estrade, au milieu de la grande salle. Elle avait l'air d'attendre quelque chose. Quelques Secondes plus tard, la salle fut plongée dans le noir. La femme fut illuminée par une lumière, au plafond, comme pour les concert. Elle commença à saluer son audience.
Bonjour à tous. Vous devez sûrement vous poser des questions. Bien. Pour vous expliquer en bref, nous avons découvert une île. Nous pensions que cette ile était déserte, mais nous nous sommes trompés. En effet, cette île est habitée par des créatures, assez grandes, et inconnues jusq'uà aujourd'hui. D'après nos études, ce ne sont ni des animaux, ni des hommes. On les a répertoriées comme «Boss». Nous avons essayé de les étudier en détail, mais elles se sont malheureusement révélées très agressives. Le seul moyen de les éxaminer est donc de les mettre K.O. Malheureusement nous sommes militaires, et non dresseurs. C'est pourquoi nous avont fait appel à vous, et à vos Pokémons. Vous êtes les 100 meilleurs dresseurs de votre région, et vous avez pour but de vaincre ces créatures. Nous ne savons pas encore combien d'éspèces de Boss il y a actuellement, nous comptons sur vous pour nous aider sur cette affaire aussi. Vous allez séjourner dans notre base là-bas, le Camp d'Ava. Merci d'avance pour votre aide, et bonne chance à vous !


Chap 2

On leur avait dit de se mettre par groupes de quatre. Evidemment, n'aimant pas être confrontés à des inconnus, Aelin, Olsson et Thyssen étaient restés à trois. Ils comprirent au fur et à mesure que la bataille faisait rage qu'ils avaient mal fait. Ils avaient sous-estimé la puissance du Boss, qui avait l'air plutôt coriace. Comme imposé par les Militaires, étant donné qu'il n'y avait pas la place au camp pour trop de pokémon, et les pokéballs étaient pour eux des prisons, chaque dresseur avait avec lui trois pokémons au lieu des six habituels. Aelin avait avec elle Gardevoir, Yveltal et Limaspeed. Olsson était quant à lui accompagné de son fidéle Lançargot, de Rayquaza et de Pandair. Enfin, Thyssen avait opté pour Amphinobi, Lugulabre et Bruyverne. Le boss continuait de s'acharner sur les pokémons de Aelin, qui s'était montrée agressive dès le départ. Olsson et Thyssen, plus prudents, avaient opté pour l'étude de l'adversaire. Après un échange de coups digne d'un combat de film, le Gardevoir de Aelin tomba de fatigue, K.O. Aelin recula donc pour laisser Bruyverne attaquer à son tour, accompagné de Lugulabre. Pendant ce temps, Thyssen aida Aelin a transporter Gardevoir en lieu sur, laissant Olsson occuper le Boss. Dès que Gardevoir fut en zone sure, les deux amis renvinrent vers leur compagnon d'adventure, pour lui donner un coup de main. Le boss avait entre temps mis à terre Amphinobi et Limaspeed et Pandair, qui gisaient par terre sur le côté. Inutile de les emmener en lieu sur, pensa Thyssen, On a déjà perdu 3 pokés avec gardevoir, le faire nous ferait perdre encore 3 pokémons.
Après trois heures et demi de longs combats, les dégâts étaient nombreux : La forêt autour était dévasté, faisant comprendre qu'un combat intense avait eu lieu en cet endroit. Il ne restait d'ailleurs plus que trois pokémons en état de combattre : Lugulabre, Lançargot et Yveltal. Tous les autres s'étaient fait battre par le boss, qui montrait néanmoins de clairs signes de fatigue, d'épuisement. En manque de forces et de temps, car la nuit s'apprêtait à tomber, les 3 amis unirent leur forces, pour faire une dernière tentative désespérée. Les trois pokémons envoyèrent chacun leur attaque la plus puissante. Ces attaques se mélangèrent, ne faisant plus qu'une. Ce rayon lumineux frappa le boss en plein fouet, d'une violence inouïe, qui secoua tout ce qui se trouvait aux alentours, y compris les 3 jeunes. Le boss tomba au sol, dans un nuage de poussière, faisant à nouveau trembler les alentours. Les 3 amis, exténués, Tombèrent de fatigue.
De retour au Camp, ils remarquèrent qu'il n'y avait que 2 autres groupes qui avaient réussi à ramener un Boss. Fiers d'eux-mêmes, il allèrent déposer le corps du boss, K.O, au laboratire du camp. Après avoir été félicités, ils retournèrent à leur cabane, en débattant de qui avait été le plus fort d'entre. Ils se douchèrent, puis se rendirent à la cantine, pour enfin retrouver des forces, à l'issue d'un séjour assez éprouvant, passé à s'entrainer pour le Boss final.

Journée du 07/03/2017
Cher journal, tu sais tant bien que moi le but de mon périple à travers cette région de Wandah. Oui il touche bientôt à sa fin, j’en ai la boule au ventre. Pour en arriver là j’ai du affronter pleins de champions, du me surpasser et donner la force nécessaire à mes Pokémon, auxquels je dois tout, de continuer. Bref j’ai vaincu les 8... j’ai obtenu le droit d’accès à se fichu camp dont il Boss... Oh cher journal tu sais aussi bien que moi qu’énoncer son nom ne fera qu’augmenter la noirceur qui ronge mon coeur.
Bref je vais enfin voir mon paternel, NON! mieux encore, je vais l’affronter et lui montrer le fils qu’il a abandonné. Le combat aura lieu demain au Camp d’Ava, j’ai rassemblé mon équipe et leur ai beaucoup parlé, le 6 de demain sera composé d’Ectoplasma, Steelix, Jungko, Carchacrok, Leviator et contre toutes mes attentes Simiabraz a tenu à faire parti du voyage, oui lui qui a été abandonné par ce monstre alors qu’il n’était encore que Ouisticram. Journal je t’embrasse, je viendrai demain te raconter l’issue des échéances.

Journée du 08/03/2017
J’arrive au Camp au lever du soleil, et dès mon arrivée, je vois plus de dresseurs courants avec leurs Pokemon dans des états dont il vaut mieux s’abstenir de décrire que de dresseurs encore décidés à l’affronter. Je me suis inscrit seul, oui on a la possibilité de combattre en équipe de 3 dresseurs, mais je me suis dis que cette victoire ne doit m’appartenir qu’à moi et à mes Pokémon, mon combat est prévu pour 9 heures, ça me va j’ai le temps de faire un dernier discours à mes Pokémon. *dring* ZAKOU EST ATTENDU SUR L’ARÈNE DE COMABT, telle était la façon dont j’ai été appelé. Je m’avance j’ai croisé le précédent dresseur affolé en pleurant, bref j’entre, il est là sur son trône, il m’a reconnu
-C’est donc bien toi, en entendant ton nom je n’y ai pas cru, tu as grandi fist..
-Ne m’appelle pas comme ça, j’ai crié, commençons le combat, sur un ton plus calme cette fois.
On envoie nos Pokémon au même temps pour le premier lancer, Ronflex contre Ectoplasma :
Ce dernier perdit d’une seule attaque séisme, J’envoie alors mon Steelix qui fait la fierté de la guilde Steel Union, Ronflex se fait battre à coup de pisto poing, le champion envoie son Sizayox, le combat de type acier était épique mais c’est Steelix qui avec un peu de mal en sort vainqueur. Kapoera vient achever Steelix sans même se faire toucher, il est rapide, je sors alors le brave Jungko qui sur une seule tempête verte arrive à bout de l’adversaire, seulement le contre coup est de taille, je n’ai même pas eu le temps de voir debarquer son Locklass et le voir utiliser laser glace, Jungko n’a rien pu faire, l’adversaire rappelle son Pokemon, j’envoie Leviator il envoie son Mackongneur, mon Leviator avait l’avantage, 3 aeropiques ont suffit, Locklass est de retour et son blizzard aussi, Leviator n’est plus capable de se battre cria l’arbitre, Crachacrok sorti de sa Pokéball c’était perdu d’avance il ne resista pas longtemps au deluge. Il ne me reste plus qu’un seul Pokemon, SIMIABRAZE À TOI DE JOU.. il n’écouta pas mes ordres et fracassa son adversaire d’une close combat, les coups ont été critiques, c’est Elekable qui sera son dernier Pokémon, le combat était magnifique à voir, aucun Pokémon ne retenait ses coups, tout à coups : - ELEKABLE ARRÊTE TOI, mon paternel a reconnu son ancien Pokémon.
Elekable suivi les ordres de son dresseur mais Simiabraz lui ne s’arrêta pas, Elekable a pris cher, mais contre tout attente il riposta d’une surpuissante attaque séisme, Simiabraz était étendu sur le sol, Simiabraz n’est plus capable de se battre Paule remporte le com.. Soudain l’arène s’enflama, c’était insoutenable, Simiabraz a activé son talent brasier, il se tourna vers moi et me fis signe de ne pas m’inquiéter, je lui ai fait confiance il s’est battu seul... ... ... ELEKABLE N’EST PLUS CAPABLE DE SE BATTRE SIMIABRAZ A GAGNÉ.
Paul est venu me féliciter la larme à l’oeil, je t’épargnerai certaines détails inutiles mais la soirée père fils était splendide cher journal.

Jeudi 15, 21h30.

Ça y est... Je vais enfin pouvoir réaliser mon rêve... Vous vous rendez compte ? Pour la première fois de ma vie je vais assister à un Raid pokémon !!! Enfin... Assister est un bien petit mot ; je vais y participer !! J'attends ça depuis si longtemps, petit déjà je mendiais à ma mère des places pour aller voir le raid depuis les tribunes, et aujourd'hui je vais être aux premières loges, à combattre le giga pokémon avec les miens !!
D'après ce qui est marqué sur le gros panneau à l'entrée du Camp d'Ava, le pokémon de ce soir sera un Démolosse ! Sur la pancarte il est également affiché que "Ce monstre possède environ 12000PV." ... Attendez, QUOI ?!!! 12000 PV ?!!!! Mais c'est énorme !! Comment vais-je pouvoir faire pour le tuer…

Les enceintes s'allument, une annonce est faite par le directeur du Camp d'Ava, le soldat Tchutchu.

"Test 1,2 1,2 ooooo aaaaaa... Mesdames & Messieurs bonsoir et bienvenue pour ce Raid Shadow L... Oh non excusez-moi, ce Raid Pokémon !!! Vous trouverez à votre droite de quoi vous faire vibrer les papilles, avec notre merveilleux chef étoilé Gordon Ramsay, tandis qu'à votre gauche, si ce match épic vous chauffe, vous trouverez ici mon ami Matthew qui s'occupe de la buvette !

Vous avez sûrement vu le panneau à l'entrée du Camp d'Ava, le pokémon de ce soir est un Démolosse, environ 12000PV, et le match commence à 22h00, soit dans pile 30minutes ! Bon match et amusez-vous bien !" *bip*

22h00... Ça ne me laisse que 30 minutes pour préparer mon équipe de 3 pokémon !!! Alors... Qui vais-je bien pouvoir choisir, mhh... Démolosse est un pokémon de type feu et ténèbres, donc Mega-Carchakrok me semble être un excellent contre à ce Démolosse ! Oh et Tartard pourrait lui mettre la pâtée !!! Oui, Tartard est une très bonne idée !!! Oh... tartare, pâté... J'ai faim moi... Enfin bref, j'irai manger plus tard, pour le moment il faut que je trouve mon troisième pokémon ! Oh j'ai une idée !!! Pour lui montrer à quel point ce Démolosse ne fait pas le poids face à moi, je vais envoyer mon plus beau et mon plus fort pokémon, mon CHENIPOTTE !!

Comment ça vous doutez de mon Chenipotte ? C'est le meilleur pokémon de la Terre, même que le 17 février 2019 le Dieu Pokémon en personne a dû lui réduire ses stats car ils étaient dignes d'un légendaire dopé !! Mais... Le miens y a échappé, regardez :



Bon... Mon équipe est prête, je suis déterminé à le réduire en bouillie, ce Démolosse ! Apparemment, je ne serai peut-être pas le seul dresseur à l'affronter, d'autres se joigneront peut-être à moi, enfin... S'ils en ont le courage !

Les cloches retentissent, il est 22h00. Les enceintes s'allument.

Rien de rien... On n'entend pas le patron du Camp qui cherche à s'exprimer avant de lancer les festivités et de faire sortir le boss et il est déjà 22h01 !!! Puis...

"AAAAAAAAAAAA... Le micro remarche enfin !!! Excusez-nous pour ce petit problème technique, j'avais fait tomber le micro dans mon café... Enfin bref, trêve de plaisanteries, QUE LES FESTIVITÉS COMMENCENT !!! LE BOSS S'APPROCHE, DRESSEURS, VEUILLEZ ENTRER DANS LA ZONE. BON COURAGE !!!" *bip*

C'est parti... Les portes s'ouvrent... La caméra qui transmet les images aux téléspectateurs nous la transmet également... Dans une buée noire, elle parvient à prendre en photo le Démolosse et à nous le montrer avant que nous puissions le voir…



Un D... Démolosse AUX YEUX ROUGES ?!!! IL EST ROUGE DE RAGE !!! ET NOUS NOUS SOMMES VERTS DE PEUR !!!!!

Mais bon... Maintenant que nous sommes dans la zone, nous ne pouvons plus faire marche arrière... ALORS C'EST PAAAAARTI !!!

J'envoie mon Mega Carchacrok au combat, deux dresseurs se joignent à moi et envoient successivement un Colossinge et un... Insolourdo ?!!! Mais il est débile lui !!

Le match commence... J'espère qu'il se finira vite par ailleurs car ce Démolosse dégage une chaleur digne de la canicule dans le désert...

Le temps de laisser deux attaques de Mega-Carchacrok, trois du Colossinge et une du Insolourdo... Rugissement ?! MAIS C'EST PAS POSSIBLE !!! DEMOLOSSE EST UN POKEMON QUI UTILISE L'ATTAQUE SPECIALE, PAS PHYSIQUE, POURQUOI IL FAIT RUGISSEMENT !!!

Et m... La première attaque du Démolosse arrive, il commence directement avec une attaque Canicule qui One Shot tous nos pokémon... Sur le tableau, je remarque que le nombre de PV restants au Démolosse est affiché : 9999/12000 PV. On a même pas fait 1/4 de sa vie et lui nous tue déjà 1/3 de nos pokémon...

Les seconds pokémon sont envoyés ; J'envoie mon Tartard, le dresseur à ma droite envoie Tyranocif et celui à ma gauche envoie Ronflex, un très bon choix ce coup-ci, ça change de l'Insolourdo !

Je décide d'invoquer la pluie avec l'attaque Danse pluie, tandis que le Tyranocif utilise Lame de Roc pour infliger un bon -600PV et que Ronflex utilise Cognobidon ! Ça promet, un Ronflex cognobidon, ça fera très mal au prochain tour ! Le Démolosse quant à lui relance une Canicule, qui ce coup-ci ne nous One Shot pas étant donné que je viens d'invoquer la pluie, j'ai donc plutôt bien joué !

Le tour suivant arrive... Je décide donc de faire Cascade avec mon Tartard, tandis que le tyranocif tente une Danse Draco et que le dresseur du Ronflex lui ordonne d'utiliser Explo... QUOI ?! EXPLOSION ?!!! MAIS IL EST TOTALEMENT IDIOT C'EST PAS POSSIBLE D'ETRE PLUS IDIOT QUE LUI, NOS POKEMON VONT MOURIR ET LE DEMOLOSSE NE PRENDRA PAS TROP DE DÉG TS ETANT DONNE QU'IL VA SE PROTEGER !!!!!!!

C'est arrivé comme je l'ai prédit... Le Démolosse a fait Gardomax, et le Ronflex explosion... Il a tué nos pokémon et en plus de ça n'a infligé que 3000 dégâts au Démolosse étant donné que le Ronflex était à +6 mais que le Démolosse s'est protégé... Il reste donc 6666/12000 PV au Démolosse adverse.

Tout le monde dans les tribunes se met à huer le troisième dresseur, qui est de suite disqualifié par l'arbitre du Raid, carton rouge "Anti-jeu".
Nous ne sommes donc plus que deux dresseurs. C'est pas plus mal en fait.

J'envoie donc mon arme ultime, mon Chenipotte, tandis que mon collègue envoie son dernier pokémon lui aussi, son... Xerneas. Wow. Je n'avais jamais vu de pokémon aussi beau. Mais ses stats ne faisaient pas le poids face à mon Chenipotte.

Mon attaque sur ce tour-ci serait Piqûre, qui est neutre puisque démolosse est à la fois faible au type insecte et à la fois résistant. Mon collègue quant à lui, Pouvoir Lunaire. J'ai regardé les PV restants après nos deux attaques ; 2000/12000 PV. Il fallait juste tanker sa Canicule avec mon Chenipotte et la victoire était assurée. Néanmoins, tanker la Canicule n'était pas assuré...

Le résultat de la Canicule du Démolosse fut bluffant ; Xerneas fut anéanti, et mon Chenipotte... IL A TANKÉ !!! C'EST INCROYABLE !!!! IL EST TROP FORT MON CHENIPOTTE !!!!!!!!!

Je vous laisse deviner la suite... Une autre attaque Piqûre a suffit à voir chuter les PV du Démolosse à 0/12000... Le Démolosse s'en alla vaincu, sortant de la zone de boss... J'étais même triste pour lui, il était boss depuis longtemps, apparemment... Mais, désormais, le nouveau boss était... CHENIPOTTE !!! Mon bébé avait été sélectionné et devait rester dans la zone, où tous les membres du staff du Camp d'Ava allaient bien s'occuper de lui, il l'avait bien mérité... Quant à moi, l'heure était venue de sortir de la zone de boss.

Les enceintes s'allument, tous les cris des supporters cessent, le respect s'impose ; le directeur prend la parole.

"Voilà... Enfin nous tenons notre champion, le dresseur de l'année... Au nom de toute la société AVA, je te déclare, toi, Pata, dresseur de l'année !!! Ladies & Gentlemans, un tonnerre d'applaudissement pour notre champion et son merveilleux pokémon, Chenipotte !!!!!!!!"

Voilà comment cela s'est fini, et... Mon rêve d'enfance est devenu réalité, je suis désormais l'un des dresseurs les plus puissants au monde, et chaque soir je rêve à ce qui m'attend demain, car désormais... Mon pokémon est le nouveau boss, et tant qu'il est boss, je ne peux que profiter de la gloire que nous avons tous les deux, et partager ensemble de vrais moments de plaisir.

C'était un jour ordinaire à Wandah. Il faisait beau, les Sonistrelle piaillaient (je chassais le Solochi shiney à la Strange Cave, grande fan du type dragon que je suis). Je discutait avec ceux qui le désirais et membres de guildes avec l'aide de mon Pokematos. Je suivais avec animation dans la discussion un débat passionnant sur la nature à utiliser sur Pyrax. Les uns disaient solo, d'autre assurés... J'y prêtait attention car stratège débutante que je suis, j'y apprenais beaucoup de choses. Soudain, le grand roi de Wandah (qui cependant habite à Roykia) se montre sur le chat, coupant net le débat. Loris (c'est son nom), annonce un grand concours de guilde au sein du Camps d'Ava. Étant la Marraine de la Mafia (on se surnomme Parrain et Marraine, nous, les 2 chefs de la Golden Mafia), j'ai le devoir d'y faire participer ma guilde. Alors c'est avec entrain que chacun des membres de la guilde accepte cet événement. Je cherchât donc sur mon Pokematos l'onglet « téléportation » puis le régler sur « Camps d'Ava », pour enfin m'y téléporter.

Au camps d'Ava, tout les membres enthousiastes des guildes arrivaient. Certains arrivaient en téléportant, tout comme moi, d'autres par le bateau partant de Bourg-En-Paume. Le camps commençais à se remplir. Chaque membres rejoignaient les autres membres de leur guilde. Voyant aucun membres de la Golden Mafia, je m'impatiente. Je leur avais pourtant dit de venir ! Soudain, je ressent une petite tape sur mon épaule. Je me retourne, ma cape et ma magnifique chevelure rouge suivant mon mouvement d'une manière impressionnante. L'homme qui avais fait ça m'attira à lui, et m’embrassa tendrement. Floopins. Le Parrain de la Mafia mais aussi mon tendre amour. Je souris avant de le sermonner gentiment. « Mais enfin, pas devant tout le monde ! » Je lui dit dans un sourire pendant que les autres membres de guilde arrivaient autour de nous. Floopins me libéra de son étreinte, pour qu'on puisse paraître comme les dignes chefs de notre guilde.

Soudain, Loris apparu au devant de nous, accompagné de 2 de ses meilleurs soldats : Modérateur AnigmA et Modérateur Patatex. Ils sont tout 2 dans de très puissantes guildes, respectivement Pandémonium et Reborn, sois la 1ere guilde et la 3e. Si ils font partis des organisateurs de l’événement, peut-être qu'ils ne participeront pas, et donc nous laisseraient une chance de gagner. On ne fait pas partie des plus grosses guildes, mais on était assez prometteurs. Actifs, on commence à se forger un nom parmi les guildes. On se surnomme même entre nous la Mini Reborn, car les Reborn sont connus pour se tromper de discussion, et donc d'envoyer les messages destinés à leur guilde dans la discussion mondiale, et nous, on en faisais souvent de même, sans le vouloir.

Loris pris la parole : « chers habitants de Wandah, bienvenue au Camps d'Ava! Aujourd'hui, nous lançon un événement de guilde un peu spécial, puisqu'il s'agit d'un raid ! Je vous explique. Vous attaquerez avec tout les membres de votre guilde un Pokemon ultra puissant. Votre but sera de le vaincre. Si vous réussissez, vous gagnerez ce Pokemon ! Mais ! Il y aura un petit bonus pour la guilde qui battra le siens en 1er : il sera shiney ! Cependant, pour que toutes les guildes puissent réussir, vous serez limités à 9 Pokemon par guilde. Il porteront aussi un collier électronique spécial qui le mettra niveau 100. Aller, assez de suspense comme ça, voici le Pokemon que vous allez affronter : Reshiram ! Pendant que Patatex, AnigmA et moi même mettons le nombre de Reshiram qu'il y a de guilde, discutez stratégie ! » Et pendant que les Pandémonium et les Reborn râlaient car ils ne pouvaient mettre en place une stratégie avec un membre en moins, Loris, AnigmA et Patatex s'éloignent en entrant dans la zone de combat du camps.

On se concertes, comme tout les membres des autres guilde. Dracofire est aux anges. Reshiram est son Pokemon préféré ! Il nous renseigne donc sur son double type : feu/dragon. L'idéal serais qu'on aie des Pokemon de type eau/fée. Les Pokemon qu'on sectionnera donc prioritairement seront Azumarill, Oratoria et Tokopisco. Après, si on utilise un Pokemon qui possède un de ses types, il vaux mieux que ce soit un type qui a une résistance au dragon et au feu. Dans ma liste de full 31, j'ai rien de cela. Je grimace. Il va falloir que j’entraîne mon Marill jusqu'à qu'il évolue. Je vois Floopins avec un sourire en coins. Il a Tokopisco. Du coup, on opte pour prendre le Tokopisco de Floopins, mon Diancie (de type roche/fée), l'Otaquin de Ramzo (qu'il entrainerais pour le faire évoluer en Oratoria) et 6 autres membres de guilde prendront un Marill qu'ils entraineront pour le faire évoluer. On a 1 heure pour se préparer. On a décidé que les 9 Pokemon qu'on choisirais appartiendrais à des membres différents, pour qu'on puisse l'attaquer en même temps et que donc, avec beaucoup d'adversaires d'un coup, Reshiram ne pouvant pas attaquer plusieurs Pokemon à la fois en étant en cercle autour de lui, il ne pourrais pas frapper tout le monde à la fois.

Une fois les membres qui étaient partis entraîner des Pokemon revinrent, on s'approche du portail de la zone de combat du camps, gardée par Loris et Becks, le second du premier. Je pris mon souffle et Floopins annonce Golden Mafia. On montre nos 9 Pokemons sélectionnés. Becks hocha la tête et Loris mis à nos Pokemon les fameux colliers électroniques qui les mets automatiquement niveau 100. Je déglutis. Je stresse. Un jeune Maskerre, dressé pour l'occasion, nous mène vers notre Reshiram, enfermé dans un champs de force. Ce champs de force sera retiré quand toutes les guildes seront prêtes. On se met en place pour l'attaque. Et on attend.

Dés que toutes les guildes sont en place, un décompte. 3. 2. 1. Une fois arrivé à 0, le champs de force se retire pour toute les guildes. Je souris. Mon Diancie enchaînais les attaques de type fée, plus efficace contre Reshiram. Son type roche lui donnais l'avantage sur son type feu. Je voyais les Membres de guilde sourire en voyant que les attaques de Reshiram avais peu ou pas d'effets sur nos Pokemon, et les attaques de nos Pokemon avoir beaucoup d'effets sur Reshiram. Je souris. Notre Reishiram à été battu en moins d'1 minute. J’espère qu'on a fini 1ers.

En sortant, Loris et Becks nous remettent des Pokeballs contenant nos Reshiram. Ils avaient suivis les combats de toutes les guildes en simultanés. Malheureusement pour nous, nous n'avons pas fini 1er. C’était les Pandémonium qui sont arrivés 1ers. Comme d'habitude je dirais. On a fini 8e. J'entendais Heero râler au loin « mais, c'est même pas une plante, il n'as donc aucune importance ! Pourquoi avoir un shiney qui n'est pas une plante ? » Je souris. Au moins, c'était un dragon. Et puis, quelle importance si il était shiney ou non ? C'est un légendaire, donc il me suffirais de lui donner des pierres légendaires afin de le rendre brillant, jusqu'à qu'il atteigne la brillance que je désirais qu'il aie : shiney.

Après une blague pas drôle de ma part, on se sépare tous, pour retourner chasser dans nos zones de chasse respectives. Je retournais donc, cape au vent, chasser le Solochi shiney à la Strange Cave. Cependant, on continuais encore à parler de cet événement dans le chat mondial ou le chat de guilde. Cet événement était génial, hâte de pouvoir le refaire ! Enfin, quand il reviendra... J’espère juste que cette fois, on finisse 1ers !

Duel à Ava corral

Il existait un camp nommé Ava, depuis, il a du être reconstruit, voilà pourquoi:)

Le soleil allait atteindre son zénith, la cour intérieur de la demeure de la guilde Pandémonium était baigné de lumière, Heero comme à son habitude laissait ses pokemon plante sortir de sa serre afin de se revigorer de cette lueur bienfaitrice dans l'herbe qui recouvrait une grande partie de celle-ci. Ne les surveillant que d'un œil durant sa sieste quotidienne, quand une énième plainte de son chef de guilde l'obligea à se réveiller. Anigma souhaitait effectuer un voyage de guilde afin d'améliorer nos compétences qui selon lui n'était pas au top et il le fit savoir en piquant sa colère habituelle concernant le relâchement de ses membres perdant certains combats en guerre de guilde.
Décidé à l'écouter malgré tout, perowna lui proposa une petite virée à la campagne, elle adorait cela après tout et il est vrai que ça ne nous ferait pas de mal quelques jours en forêt bien que thyssen émit quelques réticences à l'idée de devoir bouger de son transat et enviait les absents qui allaient esquiver ces ennuis qui ne manqueraient pas d'arriver avec notre capacité inouïe à attirer les emmerdes.
Après deux heures de débats intenses la forêt Ava fut choisi comme lieu de renforcement à compté du lendemain aux aurores...

…

_Bon, t'as prévu de pioncer toute la journée ou on va pouvoir y aller à ton foutu camp d'entrainement là, lança Heero en donnant un coup de pied à Anigma pour le réveiller.
Comme à son habitude il grommela divers insultes mais ce leva malgré tout, avalant rapidement un café et attrapant ses pokeball et pris la tête du petit groupe commençant déjà à regretter son idée farfelu.



Une sirène venait de se déclencher dans le camp militaire proche de la forêt Ava, une explosion fit taire presque immédiatement le haut parleur qui la diffusait, une seconde fit disparaître une partie des bâtiments se trouvant à l'ouest et une dernière laissa un profond sillon à l'endroit où se situait quelques minutes avant l'entrée nord ne laissant debout au final que les bâtiments situés à l'est. Un gigantesque pokemon se déplaçait lourdement à travers le camp, les soldats fuyaient dans toute les directions afin d'échapper à la colère de ce titan rouge qu'ils venaient de ranimer... Par chance, celui-ci choisi de prendre la direction de la forêt, laissant derrière lui désolation et panique. Écrasant sur son passage la végétation, il n'était certes pas difficile à suivre, mais néanmoins aucun des soldats présents n'eu l'envie ou l'idée de le tracer, le laissant libre d'agir à sa guise. Étonnement, il prit le chemin de la grotte à deux cent mètres du mur d'enceinte. Du haut de ces six mètres il aurait été étonnant qu'il ne détruise pas la moitié de l'entrée en empruntant cet étroit passage, laissant un éboulement derrière lui refermer la cavité, une fois arrivé au fond, il s'endormit d'un profond sommeil...



Loin de se douter du chamboulement qui s'était déroulé à des dizaines de kilomètres de leur point actuel, le petit groupe d'idiots se chamaillaient pour savoir s'ils allaient rencontrer en premier un pokemon insecte ou comme le souhaitait heero, un pokemon plante, mais Anigma poussa une de ses colères habituels et fourcha dans les mots employés, ce qui fit rire la troupe et détendit l'atmosphère pour le reste de la journée.
Le soir pointait à l'horizon quand l'escouade de bras cassé arriva à l'orée du labyrinthe végétal et le groupe décida de bivouaquer à cet endroit pour la nuit, thyssen prenant le premier tour de garde.
S'affairant autour du feu, un rire retenti à l'arrière, heero venait de tomber sur un Mystherbe caché derrière le petit buisson surplombant l'escarpement proche, remportant ainsi le pari lancé plus tôt dans la journée.
Tous se passèrent la main sur le visage, dépité par son manque de sérieux et son rire gras qui emplissait le silence du lieu quand un tremblement se fit sentir, laissant aux aguets tout les présents.
Surveillant les environs, Heero fit sortir son torterra de sa ball, lui ordonnant de surveiller si d'autres tremblements étaient susceptible de ce produire grâce à son type sol et sa capacité à ressentir les changements de stabilité du terrain, mais celui-ci lui répondit négativement, il semblait donc que ce mystère resterait tel quel quand un second tremblement ce fit ressentir. Cette fois torterra s'agita, ça n'était pas un tremblement de terre normal, il y avait autre chose, mais il ne su dire quoi. Ne ressentant plus de nouvelles secousses, le groupe décida d'aller dormir car la journée du lendemain serait épuisante, après tout, c'était pour un camp de renforcement qu'ils étaient ici à ce moment même.
Egal à eux même, la matinée passa sans qu'un seul ne fit réellement d'effort pour s'entraîner, chacun baillant aux corneilles en faisant mine de faire des efforts mais profitant surtout du paysage qui les entouraient. Cela aurait certainement durée toute la journée si en baillant, Thyssen n'avait pas énervé Anigma qui s'était alors une nouvelle fois emporté en lui promettant milles morts comme à son habitude quand des militaires sortirent du bois refroidissant l'atmosphère.
Celui qui semblait être le plus gradé se dirigea vers Heero, laissant ses subordonnés à l'arrière, gardant une main sur leurs armes.

_Monsieur, je ne sais pas ce que vous et vos enfants êtes venus...
_Mais ta gueule omg, jsuis jeune, c'est pas mes gosses, t'es con ou quoi ?! Tu nous veux quoi d'abord à te pointer avec tes danseuses en treillis là ! T'as cru que c'était la fête ou comment ça s'passe ?

Perowna, décidant de désamorcer le conflit que n'avait pas manqué de déclencher Heero en approchant de lui et du chef d'escouade, intima au calme les deux partis.
Fidèle à son habitude, il prit un ton hautain pour rabaisser une fois de plus le soldat qui étonnamment baissa la tête, la crainte dans son regard quand cette idiot s'était mis à crier se vérifia quand un nouveau tremblement se fit sentir.
Paniqué les soldats se mirent à trembler, anxieusement le soldat commandant la troupe lui intima l'ordre de ne plus crier, l'endroit étant dangereux. Ce qui bien sûr ne manqua pas d'arriver, Thyssen se mit à rire, prévoyant à l'avance la réaction d'Heero, Anigma lui se passant la main sur le visage fatigué et lassé à l'avance lui aussi de ce qui allait arriver.
Une nouvelle soufflante plus tard, le soldat nommé Patate se décida à s'expliquer plus précisément laissant le groupe dans la réflexion la plus intense depuis longtemps.

Anigma pris la parole le premier, essayant de bien comprendre la situation dans laquelle ils se trouvaient impliqués.
_Je vois, ainsi donc un pokemon est bien la cause de toute cette agitation, je comprends mieux le nombre de pokemon s'enfuyant depuis le premier tremblement d'hier soir et comme d'habitude c'est ta faute Heero, #!$@*!! t'es lourd !
Un rire accueillit ce reproche.
_Ani ?
_Quoi ?
_Non, rien, répliqua Heero, ne manquant pas de rappeler une nouvelle fois à la cantonade son manque de maturité habituel.
_Toi qui voulait qu'on s'entraîne, je crois qu'on a un objectif tout trouvé et en prime il a l'air bien coriace celui là, rien de plus simple, on le fait sortir, on lui torche la tronche et on le capture, alors qui se dévoue pour lui faire sa fête ?
Effrayé par le manque de rigueur du plus âgé, le soldat Patate repris contenance pour tenter une nouvelle fois de faire partir le petit groupe de civil, en vain... Perowna posait déjà tout un tas de question au sujet du pokemon aux soldats qui, sous le charme lui répondait machinalement tout ce qu'elle voulait savoir.
Levant les yeux au ciel Anigma repris la parole.
_Donc en gros, vous avez invoqué Groudon le pokemon légendaire et vous l'avez foutu en rogne défonçant votre camp il y a trois mois et maintenant vous craignez qu'il ne se réveille pour semer à nouveau la destruction sur terre. Nan en fait Heero a raison pour une fois, vous êtes complètement con !
_Bon, on s'en occupe, répondit Thyssen avant qu'un autre puisse rétorquer quelque chose, après tout on est la guilde numéro un de Wandah, enfin un défi intéressant !

Un sourire léger s'afficha sur le visage d'Heero accompagné d'un grognement hautain de contentement, commençant à étirer ses muscles.

_Bien, fit Anigma au chef de l'escouade, laissez nous faire, on va régler ça rapidement et reprendre notre entrainement, surtout le flemmard grande gueule là, dit il en regardant Heero.
Néanmoins, je vous conseille de vous tenir prêt à évacuer au besoin, si ce que vous nous avez raconté est vrai, il risque de faire de sacré dégâts dans le quartier, sans parler des blessés potentiels.

Perowna prit la parole, assemblant les données sur le pokemon à combattre.
Groudon pokemon de type sol,
Il est capable de déplacer les continents s'il est en colère.
Le soleil brille plus intensément quand il apparaît.
Il est faible face au type plante, eau et glace et immunisé contre les attaques électriques.

_Bien, je crois qu'on a tout les informations, on utilise quelle strat les gars ?

Le soldat Patate, la mine défaite ne comprenait pas pourquoi ces jeunes idiots semblaient si joyeux à l'idée d'affronter ce monstre, pour lui c'était au delà de l'inconscience la plus totale, la logique aurait voulu que le groupe s'enfuient, pas qu'ils veuillent combattre et avec le sourire en prime.
Il tenta une dernière fois de les prévenir mais ces aventuriers n'en avaient cure, chacun réfléchissant à la meilleure stratégie à appliquer et... Naturellement les voix augmentèrent de volume, chacun estimant qu'il avait la meilleure idée jusqu'au point de non retour. Un grondement sinistre se fit entendre et la terre trembla comme jamais depuis leur arrivée en ces lieux.

Le petit buisson de la veille ne tenu pas le choc, écrasé par les roches qui venaient de s'effondrer révélant l'ouverture d'une grotte immense d'où une lumière rouge vif débordait, Groudon venait d'entrer en action, il n'était plus temps de palabrer.
Chacun des dresseurs sorti un pokemon, prêt au combat, attendant que sorte ce légendaire titan, malheureusement... Personne ne s'attendait à voir un spectacle pareil, un pokemon de plus de cinq mètre de haut assurément, mais surtout qui n'avait rien à voir avec un Groudon normal.

Thyssen le premier à réagir : Attendez les gars, c'est une blague, c'est quoi ce truc !?

_Aucune idée, on s'en fout ! Florizarre Méga-fouet !

L'attaque fit mouche, détruisant au passage les restes de la grotte autour du monstre titanesque mais ne laissant pas l'impression qu'il en fut incommodé malgré la décharge de puissance brute de la capacité...

Réfléchissant rapidement, Anigma commanda à son Latias d'aligner mur lumière et protection en chaîne devant nos pokemon, bien lui en pris car l'instant suivant le mastodonte passa à l'attaque, déchargeant vers l'équipe une immense attaque éruption mettant à mal les pokemon de la guilde, qui ne s'attendaient pas à cela.
Un jet de pierre incandescent tomba du ciel, un vrai déluge de feu augmenté très probablement par les restes de la grotte et le soleil déjà haut dans le ciel.

_Putain, il va être coriace celui là, vous avez vu la gueule du terrain après seulement une attaque, ça promet, cria Heero en souriant.
J'avais prévu de garder ça secret, mais on dirait qu'il va être utile plus rapidement que prévu, Guérilande à toi, lance Champ Herbu suivi de soin floral ! Florizarre utilise Vampigraine ! Torterra balance ton Canon Graine !
Suivant le rythme, Perowna envoya son chouchou Chapotus, celui-ci utilisant Fontaine de vie.

Rejoignant heero dans le combat le Meloetta de Thyssen utilisa sa capacité signature Chant Antique accompagné d'une rune protect afin de compléter la défense déjà mise en place par l'équipe.
Il était clair que cela ne serait pas de tout repos, il ressemblait à Groudon, mais ça n'était pas lui, pas complètement, il s'agit en fait de sa forme Primal, la plus dangereuse, il est certain que la carte devra être remise à jour après ce combat...

De chaque coté le combat ce fit de plus en plus acharné, celui-ci ayant gagné en intensité du fait du fait que le soleil soit maintenant zénith, augmentant ainsi la puissance déjà bien trop grande de Primal Groudon qui chaque instant provoquait des glissements de terrain et autres joyeusetés.
Chacun faisait son possible pour esquiver, mais malgré eux ils prenaient parfois de plein fouet le déluge d'attaques Tir de Boue que le mastodonte lançait, recevant des soins et des buff protecteurs via les capacités des pokemon support, nos jeunes amis s'en sortaient relativement bien, pourtant Primal Groudon ne semblait pas plus affecté que cela puisse qu'il les repoussait toujours plus en direction du camp militaire... Ou du moins, de ce qu'il en restait... En effet, il y a déjà un moment que le combat avait dérapé jusqu'à lui si l'on en juge par la tour de garde effondré un peu plus loin...

_Putain ! On lui inflige pas assez de dégâts à ce con, va falloir sortir l'artillerie les gars, mes tank ne suffiront pas à tenir, cria Heero en appelant son Phyllali. Cute, Lance Noeud-Herbe, maintenant !
_Je suis bien d'accord, répondit Anigma en envoyant au combat son lanssorien et son fameux Draco-Flèches !
Perowna lança à son tour dans la bataille son petit joyau, Majaspic et son Eco-Sphère.
En réponse, P.Groudon brilla plus intensément encore et déploya une immense Ebullilave, plongeant le terrain dans une fournaise et laissant les pokemon des Pandémonium dans un sale état temporairement, la magie curative de Guérilande et Chapotus faisant leur effet combiné aux réductions de dégâts toujours active et maintenu par Latias et Meloetta.
P.Groudon posa un genou à terre, semblant essoufflé, mais surtout étonné de la combativité des pokemon en face de lui, lui qui pourtant est une divinité qui selon la légende a créé les continents...

Décidant de jouer le tout pour le tout afin d'éliminer les gêneurs sur sa route et retourner dormir, P.Groudon lança sa fameuse Lame Pangéenne suivis d'un nouveau Séisme laissant pour le coup, majaspic et Meloetta K-O avant d'avoir pus recevoir les soins des pokemon support resté en arrière.
Réagissant rapidement, Thyssen rappela Meloetta et envoya Amphinobi à sa place, lançant aussi sec un Giga-Impact qui fit mouche, forçant Groudon à reculer sous les chocs successifs qu'il venait de subir.

_Encore un peu les gars et on pourra ajouter Groudon à la liste des pokemon qu'on aura down !
Florizarre, Torterra, continuez d'encaisser dans la mesure du possible ! Phyllali Noeud-Herbe et termine le avec une Lame-Feuille !

Motivé par l'enthousiasme de son dresseur et la puissance du soleil qui doublait sa vitesse, Phyllali parcouru la distance la séparant du géant aussi rapidement que le temps pour sa première attaque de porter, celui-ci subissant ainsi une double attaque qui lui fit perdre connaissance.
S'écrasant au sol dans un immense déchaînement de roche, le colossal pokemon perdit sa métamorphose, redevenant celui qu'il était avant de perdre la raison en détruisant ce qui était sur son passage.

_Héhéhé, la puissance des plantes les mecs, j'arrête pas de vous le dire, répondit Heero, félicitant ses pokemon.

Les combattants s'étaient assis bizarrement tous assez rapidement, fier de leur travail d'équipe malgré la fatigue ayant gagné un peu tout le monde, enfin tout le monde... Presque, le bruit d'une pokeball se fit entendre, tous se retournèrent pour apercevoir Anigma, un grand sourire sur les lèvres d'avoir pensé à capturer cette légende qu'est Groudon. Observant sa troupe de bras cassé en train de rire il conclu brièvement la conquête du dieu rouge d'un sourire devant le devoir accompli, après tout il l'avait eu son entrainement et grandeur nature même vu la violence du combat.
Topographiquement, le lieu ne ressemblait plus à ce qu'il avait été la veille, d'une forêt verdoyante on était passé à un canyon parsemé de quelques arbres et buissons ici et là...Du camp militaire, il n'en restait que des ruines, enfin, si on peut appeler le bout de tente sortant de terre et la tour effondré, des ruines, heureusement ils avaient eu le temps et le réflexe d'évacuer.

En sortant du centre pokemon du petit village plus au sud, le chef de guilde taquin ne pus s'empêcher de chercher à son tour les ennuis.

_Au fait Heero, tu nous expliques le Guérilande dans ton équipe ? Dit il en se moquant ouvertement du maître des plantes, tous le rejoignant dans le fou rire et les moqueries sur ce pauvre Heero qui pour une fois leur laissa faire des blagues à son sujet durant toute la durée du voyage de retour.

Un raid des plus attendus

C’était un rendez-vous que je rêvais le plus d’avoir et à la lecture de la dernière annonce dans le journal du mercredi matin je vis cet article imprimé noir sur blanc en première couverture.
Enfin ce que je voulais était annoncé à savoir le fameux « Raid Pokemon ». Beaucoup de gens tout comme moi attendait ce moment avec impatience et avec trépignement j’avais hâte de participer à ce fantastique duel Pokemon. Ce dernier devait avoir lieu au camp d’Ava à 15h30 le Jeudi 23 Juillet 2020.
Personne ne connaissait encore le défi qui nous attendait mais les organisateurs étaient fiers de présenter cet évènement incroyable qui allait se tenir. Je n’avais qu’un jour de préparation et pourtant je ne masquai pas pour autant mon envie d’être à la hauteur pour ce jour inédit. Ce type de combat n’arrive pas tous les jours et pour l’occasion un public était convié pour assister à cela. Je n’avais pas le droit à l’erreur, je devais choisir le bon Pokemon pour montrer à tous mon envie de gagner.
Après tant d’hésitation je fis enfin mon choix et me décida à prendre le pokemon que je supposais être dans les meilleurs conditions pour gagner et c’est mon fameux « Poulpinou » comme je l’appelle si bien qui aura la bravoure de se tenir sur scène pour tenter de vaincre son adversaire. En fait « Poulpinou » est un octillery que j’élève depuis qu’il était un tout petit remoraid avant son évolution. C’est mon meilleur ami depuis lors. Une fois toute ma préparation achevé je pris mon sac et partit en bus vers ce magnifique rendez-vous tant attendu.
En arrivant sur place je vis une file d’attente incroyable se tenir devant le stand d’entrée et on voyait à quel point tout le monde se tardait d’impatience. Une fois sur place on me tendit un petit panier d’osier dans lequel il y avait plein de petits tickets numérotés, je devais en choisir un au hasard. La personne présente dans le stand me déclara alors qu’un tirage au sort sera effectué entre tous les participants et que seulement une personne sera désigner pour affronter le pokemon du raid.
C’est à ce moment-là que le stress m’envahit, il y avait au moins une cinquantaine de personnes présente et je n’étais pas sûr d’être choisi pour cet évènement, je ne baissais pas les bras pour autant.
Et alors que le coup de sifflet venant du gérant de la compétition intervint , il déclara que le moment du tirage au sort était venu.
Tout le monde était surement dans le même état tremblant que moi et quelques secondes après le gérant annonça le verdict tant attendu et c’est le numéro « 696 » qui fut choisi , en regardant mon petit ticket je ressentis à ce moment une angoisse terrifiante , je vis le numéro « 969 » sur le ticket et comprit que je n’étais pas celui que le providence de ce magnifique évènement voulait. Mais malgré cet appel personne d’autre n’intervint pour signaler son numéro, un silence intégral se plaça alors. Mais c’est quand je compris que mon numéro était lu à l’envers étant donné que la bordure du ticket était en bas et pas en haut que je fus surpris avec un sourire ironique que je criais haut et fort mon numéro et tout le monde m’applaudit, c’était comme dans un rêve mais qui était réel. Je m’approchais alors du gérant de l’évènement et il me demanda de rejoindre la place centrale, tous les autres étaient conviés dans les gradins.
C’est alors que le gérant annonça la venue du pokemon que je devais combattre dans cette arène immense avec le public convié pour l’évènement. Le stress s’empara de moi car jamais ce genre de chose ne m’arriva jusque-là.
Un animateur arriva sur la place et lança une pokeball pour faire intervenir celui que tout le monde et quand le pokemon apparut tout le monde fut stupéfait de ce qu’ils virent , en effet celui que l’élu devait affronté au regret de certains et aux rares sourires des autres n’était qu’un simple Rondoudou dans son air guilleret.
Celui-ci utilisa sa forme Dynamax , je fis de même avec mon Poulpinou que je Dynamaxa également. Malgré son air trompeur il démarra une première offensive avec une berçeuse de son cru et endormit mon octillery. Malgré cela mon pokemon se réveilla au premier tour et lança son attaque Hydromax et parvint à affaiblir le Rondoudou mais étonnamment sans le tuer. Le Rondoudou répliqua avec ses torgnoles et fit rigoler le public. Il recommença sa berceuse et Octillery et moi s’endormirent. Rondoudou put cette fois ci enchaîner deux attaques torgnoles et donna quelques coups à mon Octillery qui se réveilla de nouveau. Mon Octillery put achevé avec brio le Rondoudou avec le même Hydromax.
Une fois le match terminé tout le monde m’applaudit et je fis un sourire à tous ceux qui m’avait admiré dans ce match des plus inattendus.
Le gérant vint vers moi et me remit une médaille en récompense de mon combat. Aussitôt après nous sortîmes de la place pour être convier à un immense banquet. Jamais je n’oublierai cet évènement mais je pense que beaucoup de gens ne regretteront finalement pas de ne pas avoir eu à affronter le pokemon le plus « puissant » du monde. A la fin du banquet et des festivités je rentrai chez moi et raconta à mes parents la folle journée que j’eus et ma mère pour me féliciter me chanta … « une berçeuse », ah que de souvenir.

Une douce brume glacée me frôlait les joues. Ces ténèbres m’enserraient dans leurs bras invisibles. Dans cette obscurité et se froid seul le néant me berçait de ses bourdonnements mélodieux. J’étais blotti contre Quelque chose de doux et de chaleureux qui me réchauffait dans cette nuit d’hiver à Cryo Valley à coté du feu de camp que mon dracaufeu maintenait allumé tant bien que mal. Suicune mon chien légendaire s’allongea en arc a coté de moi comme pour me protéger de la brise qui venait des montagnes. Dans un demi sommeil je n’arrêtais pas de penser à mon périple pour rejoindre enfin le camp d’ava là ou m’attend Kyurem, la créature tant convoiter de tous, serai-je assez forte ? était-ce une bonne idée de quitter ma chère ile a sevii pour entamer cette quête malgré les avertissements de mes proches ? combien de dresseurs Pokémon avant moi avaient vu leurs espoirs voler en éclat ? tant de question qui ne trouveront leur réponse qu’à la fin de cette épopée.


Les premiers réons de soleil firent leur apparition, je sortais de ma torpeur baigner d’une douce lumière que seul un matin d’hiver pouvait avoir. Je me levai délicatement en m’humectant les lèvres pour éviter une quelconque gerçure. Après m’être débarbouiller à l’aide de la glace que j’ai fait fondre près du feu je décidais de donner à manger à mes Pokémons ainsi qu’à moi-même pour reprendre un petit peu de force. Malgré les pommes que je lui ai donné mon dracaufeu montrer des signes de fatigue.


Tu as fait du bon boulot cette nuit mon ami, il est temps pour toi de te reposer dans ta pokéball ; lui dis-je.

Il acquiesça d’un hochement de tête et rentra dans son petit confort.
J’éteignis le feu avant de mettre mon sac sur mon dos et de repartir en direction du camp d’ava, il est vrai que ça faisait déjà trois jours que je marchais en ne prenant pour pause que quelques heures durant la nuit pour fermer les yeux sans vraiment dormir. Il y a tant à découvrir, tant de Pokémons à voir que le repos n’est pas ma priorité.
Il est temps pour nous d’y aller Suicune, lui dis-je en lui caressant sa crinière mauve. Nous devons nous dépêcher pour atteindre le lieu de rendez-vous avant que Kyurem n’apparaisse. Les soldats du camp ont dit dans une chaine télévisée d’information l’avoir aperçu à plusieurs reprises cette semaine dans leur région.


Il était tellement tôt que nous ne croisions personne dans notre chemin. Arriver à Old ecumcity, je contempler avec effroi l’ancienne ville en ruine, un sentiment de tristesse m’envahissait, je me rappelle les histoires que ma grand-mère me raconter sur les habitants et la bonne ambiance qui régnait ici avant que… avant que la team HOLO ne détruise tout sur son passage. Je me suis juré depuis qu’un jour je vengerai le village de ma grand-mère, sa détresse le jour où elle débarqua chez nous avec comme seule bagage un baluchon contenant des souvenirs de mon défunt papi, son regard emplit de larme, ça me déchira le cœur. C’est pour cela que je dois capturer Kyurem. Lui dans mon équipe, aucun membre de la team HOLO ne pourra me vaincre, je rendrai la justice a tous les opprimés de toutes les régions confondues. La rage au ventre, les paroles de mon père me frappèrent de plein fouet : « ne te laisses pas aveugler par la vengeance. N’assombries pas ton cœur pure ». Mon père m’a tout apprit, depuis mon plus jeune âge, il a très vite pris l’initiative de m’introduire au monde des dresseurs, je me souviens des histoires qu’il me racontait sur ses combats, les Pokémons qu’il a rencontrés, plus mystérieux les uns que les autres…


Bon, il est temps de cesser de rêvasser et d’accomplir ma mission. Allons-y Suicune, il nous reste encore du chemin à faire mon brave.

Nous traversâmes le reste du chemin sans trop d’encombre malgré la neige qui recouvrait le sentier et l’air glacial qui me faisait cadeau de sa morsure. Je ne m’étais jamais senti aussi seule que durant ce voyage, et pourtant depuis que j’ai mis les pieds au quai de Tropikacier je me sens comme observé, suivie, mon instinct me dit que quelque chose ou quelqu’un est tapi dans l’ombre à m’épier… ça doit surement être une impression, je dois me faire des idées me murmurais-je a moi-même.


Nous arrivâmes à la tomber de la nuit dans un petite village du nom de croissaville. Deux grandes torches illuminaient l’entrée de la cité. Les flames se reflétaient sur les nageoires des goldicailles présents dans un petit étang a proximité, ce qui offrait un spectacle des plus ardant. Dans la quiétude de la nuit j’aperçus au loin un grand rassemblement a coté d’une bâtisse qui s’apparentait à une taverne. Difficile de voir combien ils étaient à cette distance mais ce que je pouvais constater c’est qu’il y avait bel et bien de l’agitation. Je décidais enfin de m’approcher pour pouvoir analysé ce qui se tramait céans.


Ils nous ont volé nos Pokémons ! S’écria un des villageois.

Pourquoi les avoir défiés ? vous savez à quoi vous en tenir quand vous vous mettez en travers du chemin des sbires de la team Holo, prononça un homme de faible corpulence, trapu, et a l’expression aigri.

Mon sang n’a fait qu’un tour lorsque j’entendis ce nom être prononcer. Je fermais si fort les poings de colère que mes ongles se sont plantés dans ma paume avec tant de force que du sang se mis à couler.


Nous voulions protéger le professeur améthyste, souffla l’un des coéquipiers du villageois, mais notre guilde ne semble pas être assez forte pour les vaincre, se resigna t-il à dire avec désespoir.

Ça vous apprendra, pesta l’homme aigri.

Après cela la foule se dispersa et chacun alla vaguer à ses occupations.
Une femme aux cheveux violet s’approcha de moi, elle était vêtue d’une blouse blanche très longue et elle arboré des lunettes de vue a la forme d’œil de chat. Elle pausa une main bienveillante sur mon épaule qui me fit sortir de mes pensées obscures.


Ça va ? mais ! tes mains, elles sont ensanglantées ! dit-elle horrifiée.

Ce n’est rien ne vous inquiétez pas, ça m’arrive des fois quand je suis énervé, dis-je d’un air détaché en essuyant mes mains sur mes vêtements déjà bien abimés par le voyage. Que s’est-il passé ici exactement ? dis-je pour détourner l’attention de mes blessures.

Eh bien, tout à commencer il y’a une semaine quand les soldats du camp d’Ava ont annoncé avoir aperçu Kyurem dans les environs. Mon laboratoire a alors commencé à rassembler des témoignages et d’anciennes études sur ce légendaire si mystérieux. Nous avions dit aux informations locales que nous avions fait une découverte importante sur ce Pokémon qui nous permettrai potentiellement de l’attirer vers nous. Lorsqu’il y’a deux jours un groupe d’inconnus habillés en noir et arborant un grand H sur leurs poitrines ont débarqués dans mon laboratoire et ont commencé à tout saccager en questionnant violemment mes assistants. Je n’étais pas sur les lieux, a ce moment là j’étais au camp d’Ava entrain de tester nos théories. Tu dois surement penser que j’ai évité le pire en n’étant pas sur place mais détrompes toi. La guilde principale de croissaville, qui a tenue à venir avec moi pour ma protection, et moi-même nous fîmes naufrage a cause d’un autre groupe de ses malotrus qui ont coulés notre bateau pour récupérer mes documents, et après la défaite de la guilde ils ont même volé leurs Pokémons. Si la marine ne nous avait pas trouvée je pense que les leviator sauvages nous auraient fait couler.

C’est une bien triste mésaventure que vous venez de vivre. Je comprends la colère du villageois de tout à l’heure, dis-je dans un soupir. Ou sont ces sbires à l’heure où on parle ? questionnais-je.

Sur les côtes maritimes du camp d’Ava. Les soldats tiennent bien leur base et vérifient l’identité de chaque dresseur qui s’y aventure mais je suis sûre que le chef de la team Holo prépare un coup, il veut Kyurem et il fera tout pour l’avoir, dit-elle frustré.

Pas si je l’ai avant, déclarais-je

Le professeur me toisa du regard avec étonnement. Je pense qu’elle ne s’attendait pas à cette réponse. Maintenant que je savais que la team Holo n’était pas loin, ma détermination et ma rage ont décuplés. J’avais une seule idée en tête aller les affronter.
Oublies ça, dit-elle en brisant le silence.


Qu… quoi ? dis-je stupéfait. Pouvait-elle lire dans mes pensées ?

La team Holo sera toujours là demain. Pour l’heure, vu l’état dans lequel tu es, tu as surtout besoin de manger et de te reposer, annonça-t-elle d’une voix posée.

Je vais très bien ne vous en faite pas, ce n’est pas mon premier voyage, et puis plus vite j’irai à la recherche de Kyurem plus vite je débarrasserai la région de ses mécréants, dis-je les poings serrés.

J’insiste, je t’invite chez moi ce soir, tu me raconteras tes aventures et la raison de ta… motivation à détruire la plus puissante organisation recensée à ce jour et au moins tu dormiras dans un vrai lit, tes cernes sont tellement grands que je ne vois plus tes yeux. Dit-elle avec un sourire amical.

Très bien. J’accepte votre invitation mais laisser moi vous payez quelques bières avant, vous avez l’air d’en avoir bien besoin. Dis-je en entrant a la taverne sans lui laisser le temps de décliner ma proposition.

La soirée se passa sans encombre. Tournée après tournée nous nous dévoilâmes de plus en plus l’un a l’autre. Je lui racontais toute la souffrance qu’a enduré ma famille a cause de la team Holo et elle me fit par de l’avancer de ses recherches. Nous ne tardâmes pas à rentrer dans l’appartement adjacent a son laboratoire pour nous reposer. Même si la chambre ou j’étais était fort agréable je ne pus fermer les yeux plus d’une heure. Trop de chose traversait mon esprit, j’étais agité et impatient d’être au petit matin pour reprendre ma quête.

La tempête qui soufflait pendant la nuit n’aida pas non plus. Quand je regardais par la fenêtre, tout le village était recouvert d’un grand manteau blanc. Je n’avais jamais vu autant de neige. Devant le laboratoire des petits Piafabec se cacher dans les nichoirs posés la pour les protéger du froid. J’avais décidé de laisser mes Pokémons dans la chambre d’analyse sous les conseils du professeur, ils se reposeront mieux au près de ses assistants même si je dois avouer qu’ils me manquent terriblement.
Le jour arriva. Les arbres se teintent des lumières de l’aurore aux couleurs poudrés. La splendeur du matin, éclairé par un soleil naissant derrière des nuages blancs m’apaisaient profondément. Je descendis à l’étage du dessous mais il était désert, seul une table garnie m’attendait, des mets délicats était harmonieusement déposés. Après avoir mangé et débarrasser je me suis dirigeais vers le laboratoire dans l’espoir de trouver le professeur.


Bien le bonjour ! j’espère que cette nuit t’a permis de souffler un peu, dit-elle avec un grand sourire.

Matinale a ce que je vois professeur, répondis-je en lui rendant son sourire.

J’ai quelque chose à te montrer. Elle se dirigea d’un pas pressé vers son bureau et me tendis une capsule brillante d’une couleur pure et céleste, un doré immaculé.

Ce sont des capsules de performance ! déclarais-je avec étonnement. Elles coutent une fortune dans le marché et sont rarement disponibles.

J’en ai dix pour toi, dit-elle en me les tendant. Tu pourras procurer à tes Pokémons l’entrainement ultime pour battre la team Holo.

Je ne peux pas accepter ce cadeau, c’est beaucoup trop pour moi, dis-je gêné.

J’insiste. J’ai vu en toi la détermination d’un dresseur de qualité. Si je dois confier le destin de mon village a quelqu’un et bien ça sera à toi sans hésiter. Dit-elle décidée.

Je pris les capsules et les attribué une à une à mes Pokémons, voyant leur puissance augmenter et leur force s’accroitre.

Une dernière chose, dit-elle. Un texte ancien donne des indices sur l’apparition du Pokémons tant convoité. Elle chercha dans ses papiers pour en sortir une sorte de parchemin.

Tiens, lis-le, dit-elle en me le tendant.

On peut lire sur cette vieille missive : « Kyurem le légendaire, apparaitra un jour d’hiver, froid tel un pique, au soleil couchant recouvrant le ciel de ses ailes fantastique. »

C’est aujourd’hui, ajouta-t-elle enfin, le jour le plus froid de l’année c’est aujourd’hui que Kyurem apparaitra.

Je n’y croyais pas, mon objectif me tendait les bras, c’est le moment que j’attendais, l’occasion à ne pas rater

Je vous remercie professeur pour votre précieuse aide et pour tout, je vous ramènerai la paix je vous le promets.

Après avoir échanger quelques banalités je me préparais à la hâte, pris mes pokéball avec moi et me suis remis en route vers le camp d’Ava.

Me voilà à l’entrée du lieu de rendez-vous. Les soldats vérifient le contenu de mon sac et ma carte de dresseur, il n’y avait pas tant de monde que ça, je pense que le froid y est pour quelque chose, même les soldats sont en nombre réduit j’ai l’impression.
Quelques heures sont passées mais toujours aucun signe de Kyurem ou de la team Holo. Je décide de sortir mes Pokémons pour leur donner à manger et partager un moment avec eux. Suicune est toujours collé a moi, comparer à Dracaufeu, trioxhydre ou même mysdibule il est plutôt solitaire et n’aime pas être loin de moi.
Un grandement immense emplit le silence du crépuscule apparent. La vision du beau coucher de soleil fu briser par une grande masse volante entre les nuages.


Kyurem ! s’écria une voix masculine. Tu seras enfin à moi !

Je me suis retourné pour faire face à un homme de grande taille au cheveux court et plaqué, ainsi qu’a trois hommes qui l’accompagnaient. Derrière eux les corps des quelques soldats qu’il y avait à l’entrée jonché les uns sur les autres, surement inconscient. Ils les ont tous éliminer, c’est effroyable, serait-ce le chef de la team Holo ? plusieurs pensés traversaient mon esprit mais je n’ai même pas eu le temps de réaliser ce qu’il se passait que l’homme attaqua Kyurem dans les cieux avec son Parostium. Un combat de légendaire s’engagea. Des étincelles dans le ciel hivernal, éblouissaient les regards des sbires Holo j’en profitais pour défier l’homme en noir a un duel.

Toi aussi tu veux être écrasé ? dégage de mon chemin, menaça-t-il.

Ferme là et bat toi sale lâche, dis-je avec rage

Le boss de la team Holo dégaina sa pokeball et un komydrik en sorti. De mon côté dracaufeu se mis en première ligne. Avec sa vitesse augmentée dracaufeu parvient à esquiver presque toute les attaques de komydrik et n’en fit qu’une bouchée.

Tu vas me le payer, hurla-t-il, Noctullion à l’attaque.

Dracaufeu attaque lance-flamme, ordonnai-je.

Le noctullion ce prit pas mal de dégrats mais il était toujours debout. Mon adversaire a son tour attaqua mon Pokémons d’un coup critique qui affaiblissait considérablement mon dracaufeu et le mit K.O.

Dracaufeu reviens, Mysdibule a toi !

Pendant que notre duel battait son plein, Kyurem mit à terre Parostium après maintes attaques glace et comme pour annoncer sa victoire il ne cessait de voler autour de nous en hurlant de son cri déchirant.
Le boss de la team Holo voyant ses Pokémons s’affaiblir et son combat perdu face à kyurem il décida de prendre la fuite avec ses sbires.

Je reviendrai s’écria-t-il, vous me le payerez !

Il ne manqua pas de me menacer et de m’insulter avant de s’en allait en courant. Je les poursuivis tant bien que mal mais sans succès. Voilà qu’ils m’échappent alors que je les tenais. Cette situation est si frustrante que je sentis la rage me dévorer les entrailles, des sanglots me montèrent à la gorge et d’un coup d’un seul un florilège de larme noya mes joues engourdies par le froid. Un cri de désespoir s’échappa de ma bouche qui semblait résonner à mille lieux d’ici. Une ombre dévora le ciel, en un instant il faisait déjà nuit. Kyurem de ces ailes me recouvrit, envahit par une peur inexplicable je ne fis aucun geste brusque je ne me suis même pas retourné pour ne pas faire face à la bête qui me dominait. Une voix dans ma tête se mis à parler, une voix non familière, une voix roque, bestial.

Je t’ai suivi durant ton périple. Tu fais partie des vaillants, jeune dresseur, résonnât le timbre dans ma tête.

La voix continua à me parler, n’attendant aucune réponse de moi.

De mes ailes je te recouvre, ces mêmes ailes avec lesquelles j’ai parcouru le monde, de ma force je te submerge, cette même force qui m’a permis de vaincre mes ennemies, de ma loyauté je te gratifie jusqu’ a ce que le mal qui ronge ta région se dissipe.

Je me retourne enfin, combattant ma peur. Faisant face au légendaire tête baissée, je tendis la main pour le caresser, comme étant à la recherche d’une approbation.
C’était Kyurem dans ma tête. Comment faisait-il ça ? tant de questions me taraudent l’esprit, tant d’émotions me submergeaient. Sans un mouvement brusque je pris une pokeball dans ma sacoche, a bout de bras je l ouvrit et le légendaire rentra en se laissant faire.
J’observer ma main tenant le Pokémon tant convoité en prononçant a demi voix une phrase qui sonnait tel une promesse : Je te remercie pour cette opportunité que tu m’offres. J’ai bien compris tes mots mon ami. Après avoir accomplie notre mission je te rendrai ta liberté…

Fin

"GO GO GO"
"On est en train de perdre, c'est impossible !"
"On va tous mourir !"
De tous les côtés, dans tous les recoins, partout, des hommes et des femmes, armés jusqu'aux dents, criant, se bousculant et la plupart, se battant.
Un terrain de combat ? Plus ou moins, le terme chaos aurait plutôt été approprié. Des blessés dans tous les coins, hommes, femmes, pokémons...
Et au loin, un Pokémon, gigantesque ! Une taille jamais vue, grand comme un village ! Impossible qu'il vienne de cette planète, alors d'où vient-il ? Personne ne le sait.
Mais une chose est sure. Il est fort, trop fort ! Les corps jonchent le sol et continuent de s'entasser. Comme si tout ce que les hommes et les Pokémons avaient mis tant de temps à construire allait prendre fin. Ici. Maintenant.
Cela faisait seulement 15 minutes que cet Aligatueur géant était apparu dans la région de Wandah. Les personnes présentes étaient donc celles présentes sur les lieux le temps que d'autres arrivent. Les ravages causés étaient énormes ! Une zone complète entièrement rasée. Résultat ? Un vaste terrain vague sans âme qui vive. Une de ses attaques suffisait à anéantir 5 personnes. De moins en moins de personnes étaient présentes , soit blessées, soit pire...
"Envoyez des renforts de suite ! Quelle que soit la nature, armes, avions, dresseurs ! Vite, on perd du terrain à vue d'oeil !"
"Des soldats sont en route et arriveront incessement sous peu ! Quant aux dresseurs... Nous espérons que certains viendront."
"Comment ça espérons ?!"
"Nous n'avons pas les contacts de tous les dresseurs et sur le peu que nous avons, ils n'ont pas tous répondu ! Nous venons à l'instant de lancer une alerte sur toutes
les chaines d'information demandant à toutes les personnes possible de se mobiliser !"
"Quoi ?! Seulement maintenant ? Mais vous foutiez quoi ?"
"On a été débordés ! On contacte le plus de monde possible et on a pensé trop tard aux chaines d'info ! On fait notre possible en attendant pour contacter tous les dresseurs !
C'est un travail colossal !"
"Je m'en fous de vos discours ! Si on a personne sur le front on va tous y passer, et ensuite vous donc magnez-vous !" *bruits de rafales d'armes à feu*
Une division de 5000 hommes venait d'arriver sur l'île ! Tous rodés au combat, des as ! IL ne fallut pas longtemps pour que la moitié d'entre eux soient blessés pourtant...
Le pire dans tout ça ? Le Aligatueur ne montrait aucun signe de faiblesse, comme si les balles et les attaques ne lui faisaient rien, ou pire... Qu'il se régénérait au
fil du combat. Si tant est qu'on puisse appeler cela un combat, une boucherie à la rigueur.
Quelque part dans Wandah.
"Vous entendez ça ! Un monstre est apparu ! On y va !"
A ces mots, quelques personnes s'envolèrent en direction du monstre !
Ce phénomène s’observât en multiples endroits, aux qg de nombreuses guildes pour être précis.
Qui étaient ces dresseurs ? C'est simple ! Il s'agissait des meilleurs dresseurs de Wandah, ils avaient parcouru le monde en long et en large, combattu les meilleurs dresseurs, entraîné les meilleurs Pokémons ! La perspective d'un nouveau défi les ravissait à un point inimaginable ! Ils commençaient à se lasser de se battre mutuellement.
Sur le front.
"Tout le monde a été anéantit ! Aligatueur progresse a une vitesse folle ! Dans 5 minutes il ravage le quartier général et il n'y aura plus aucun survivant sur l'ile!"
"On nous a informé d'un grand nombre de dresseurs arrivaient, mais ils ne seront jamais là dans 5 minutes ! Quittes l'ile TOUT DE SUITE !"
"On peut pas ! Et les habitants ? Vous y pensez dans vos bureaux ?"
"Cessez avec ce ton ! Les habitants sont voués à mourir sur cette ile ! Vous ne pourrez rien pour eux ! Faites vous une raison !"
"Je refuse !"
"Quel con, il va mourir avec tous les autres..."
5 minutes plus tard l'ile était anéantie et plus de la moitié des personnes présentes étaient décédées. Une hécatombe.
Au loin une petite nuée noire apparaissait. Non pas sur l'île, mais au loin, se rapprochant à une vitesse extreme.
"Il est énorme !"
"On peut le capturer vous pensez ?"
"Géniaaalll !"
Les discussions allaient bon train dans l'escadron volant, et aucun stress ne se faisait ressentir. Sous-estimaient ils cette créature sortie de nul part ?
7 minutes plus tard.
"Attaque nuée électrique !"
"Attaque charge rocheuse !"
Les attaques fusaient dans tous les sens. Contrairement à il y a quelques minutes, l'atmosphère était tendue et on pouvait voir la plupart transpirer à grosses gouttes.
Mais dans le lot, une dizaine de dresseurs semblaient encore amusés. Une scène irréaliste. Au milieu de cette foule on pouvait très clairement discerner ces dresseurs d’exception.
Une chose était sure, l'Aligatueur commençait à souffrir.
Le combat continua pendant plus d'une heure, mais là, aucun mort n'avait été à déplorer. Il ne restait plus qu'une dizaine de dresseurs, mais ils ne paraissaient pas essoufflés le moins du monde.
"Attaque nuée électrique !"
Ce fut la dernière attaque avant que l'Aligatueur ne s'effondre et se disperse en poussière.
"#!$@*!! on peut même pas le capturer !"
Des voix commencèrent à s'élever.
"Attendez, regardez ça !"
"Quoi ?"
Ce n'était pas de la poussière, mais des fragments épics et autres capsules d'argent.
"Ah ouais ça valait le coup finalement !"
Les objets montèrent en l'air à la surprise générale et se dispersèrent entre les dresseurs.
De ce qui était observé plus les dégâts causés avaient étés grands, plus le dresseur en question recevait d'objets !
L'intégralité des dresseurs venaient de recevoir au minimum un fragment épic.
C'est ainsi que se termina la bataille désormais célèbre contre l'Aligatueur géant !
L'armée avait établit un camp de haute sécurité sur l'ile qu'ils avaient appelé le Camp d'Ava qui avait pour but d'effectuer des recherches sur cette apparition mystérieuse et
de pouvoir prévenir plus rapidement les dresseurs pour éviter qu'une catastrophe ne se reproduise.

"Après être entrer dans la zone du boss, nos quatre dresseurs, Andy, sa soeur jumelle, Sophia, ainsi que leurs deux partenaires, Noah et Sadness faisaient face à un Sakuyono dynamax puissant.

Nos dresseurs disposaient chacun d'un Pokémon, un Feurisson pour Andy, un Zoroark pour Sadness, un Sucreine pour Sophia et un Persian Chromatique pour Noah."
Andy : Vous savez comment on va procéder les gars ?
Sophia : Tu auras l'avantage grâce à Feurisson, Andy.
Après, Sakuyono est de type Plante et Fée, les attaques Ténèbres de Sadness ne lui feront rien, de même pour mon type Plante.
J'ai "Toxic", je peux essayer de placer cette attaque en premier.
Sadness : Je suis pas idiot, j'ai appris "Lance-Flammes" à mon Zoroark, ça va calmer la geisha.
Noah : J'utiliserait "Aeropique" avec Persian, pour ma part.
Andy : Alors, c'est parti !
"Les quatres dresseurs prirent d'assaut le Pokémon plante"
Sophia : Sucrette, utilise Toxic !
Sucreine : Reine !
"Le Pokémon de Sophia lança Toxic en direction de Sakuyono, malheuresement l'attaque ne fit aucun effet."
Sophia : Qu'est ce que ?
Sadness : C'est pas vrai, il se protège, va falloir briser sa barrière, d'abord.
Noah : Très bonne idée, Sophia, tu ne veux pas utiliser "Seisme", la prochaine fois ?
Andy : On se passera de tes commentaires, Noah, merci !
Volcano, lance "Lance-Flammes" !
Feurisson : Feurii !
"Ce fut au tour d'Andy d'envoyer une attaque, après avoir reçu l'attaque feu, la barrière de Sakuyono commença à se briser."
Sadness : Bloodia, fait de même !
Noah : Maestro, Aeropique !
"Les Pokémon de Noah et Sadness attaquèrent, eux aussi, brisant la barrière du puissant Pokémon."
Saku : Saku !
"L'aura du Sakuyono devint rouge et ce dernier fit une attaque "Danse-Draco", suivie de Végé-Attack sur le Persian de Noah, le mettant k.o."
Noah : Prince !
"Le ciel commença a changer de couleur, pour marquer le premier k.o de l'équipe."
Andy : Hé, soeurette, si tu veux faire ton Toxic, fait-le maintenant !
Sophia : Oui !
Noah, encourage-nous, s'il te plait !
Noah : Tss..
En être réduit au rôle de soutien, c'est dégradant.
"Malgré son aversion, Noah encouragea le groupe, ce qui a pour effet d'améliorer l'esquive de l'équipe."
Sadness : Toujours ça d'utile !
Sophia : Aller, Sucrette, c'est la bonne !
"Sucreine parvint à placer l'attaque "Toxic", empoissonant le Pokémon géant."
Andy : Volcano, refaît Lance-Flammes !
Sadness : Même chose, Bloodia !
"Les deux Pokémon attaquèrent le Sakuyono, qui resistait, malgré tout.
Sakuyono chargea une attaque Danse-Fleur, en direction de Feurisson, qui tenait encore debout."
Andy : Courage Volcano, tu peux le faire !
Feurisson : Feuri..
"Sakuyon lança la même attaque sur Zoroark, qui reussis à esquiver à temps."
Zoroark : Ark !
Sadness : Bien joué, Bloodia !
"Le Pokémon de Noah était prêt à se battre, de nouveau."
Noah : Ne laissons-rien passer, cette fois.
"Le nouveau tour commença, Sophia décida de soigner le Pokémon d'Andy."
Sophia : Andy, attaquez, je soigne Feurisson !
Andy : D'accord !
*Sophia utilise une hyper potion sur Feurisson*
Sadness : Bloodia, "Lances-Flammes", une nouvelle fois !
Noah : Prince, Aéropiqué !
"Bien qu'affaibli, ayant été touché par de puissantes attaques, Sakuyono pouvait encore bouger, et lança l'attaque "Psyko" sur Sucreine, la mettant k.o.
Le ciel commença à trembler, pour signaler le second k.o."
Andy : C'est pas vrai, Volcano, il faut en finir, au plus vite !
"Soudain, le Feurisson d'Andy commença à briller, il évolua en Typhlosion, enragé et grandisant ses flammes."
Volcan-Volcano ?
"Andy se mit à sourire, d'un air déterminé."
Très bien, Volcano, utilises tes forces pour achever ce Sakuyono !
Typhlosion : Typhlooo !!!
"Typhlosion utilisa sa nouvelle attaque; "Déflagration" pour venir à bout de Sakuyono."
Sakuyono : Sakuuu !!!
"Le combat était terminé, l'équipe, bien que légèrement affaiblie, vait remporté le combat, et tandis que Sakuyono disparu, un coffre apparu, là ou se trouvait le Pokémon, nos dresseurs s'emprirent de l'ouvrir."
*Andy ouvrit le coffre*
Sophia : Alors, Andy, qu'est ce qu'il y'a ?
Andy : C'est.. des runes épics !
Sadness : Fait voir.. Y'en a 4, c'parfait pour moi, ça !
*Sadness s'empara des 4 runes, à la surprise d'Andy et Sophia*
Andy : Qu'est ce que tu fais, Sadness ? c'est à nous !
Sadness : J'ai jamais dit que j'allais partager la récompense, et puis, j'ai besoin d'un peu d'argent, en ce moment !
Andy : Revient là !
*Sadness prit la fuite, en souriant, tandis qu'Andy le poursuivait, laissant leurs Pokémon regarder la scène*
Sophia : Ils ne changeront jamais, n'est ce pas ?
Noah : ça serait un pas en avant pour la paix dans le monde..
*Noah carressait son Persian, en souriant, d'être sorti victorieux du combat*

*Plus tard*
Sophia : Le curry est prêt !
"Nos dresseurs avaient établi un campement, pour manger un peu, après ce rude combat.
Sadness avait un pansement sur la joue, pour marquer son altercation avec Andy."
Sophia : Dis, Sadness, tu voulais vraiment partir avec les runes, tout à l'heure ?
Sadness : Nan, j'voulais juste que ton frère fasse un peu de sport, pour changer un peu !
*Sadness souriait pendant qu'Andy lui lança un regard noir, en mangeant son curry*

FIN

Aujourd'hui est un grand jour : je vais aller affronter un boss au camp d'Ava ! Je me suis préparé, j'ai choisie mes pokémons : Léviator, Gallame et Braségali !
Le boss que je vais affronter est Zeraora ! Je prends le bateau et j'arrive au camp. Je passe la porte en grillage, et j'arrive devant le boss. Il est magnifique ! Je sors comme premier pokémon Léviator !
- Léviator je te choisis ! Lance Bulles d'O ! criais-je.
Zeraora esquiva et lança Coud'jus sur mon Léviator. Léviator se prit l'attaque de plein fouet, mais il resta droit comme un piquet.
- Léviator, utilise Ultralaser et esquive juste après !
Zeraora riposta avec Coud'jus et lança Griffe écrasante juste après, mais Léviator esquiva agilement.
- Léviator, Méga-évolution !
Léviator changea de forme et devint encore plus majestueux qu'avant ! Zeraora, ne fut pas impressionné pour autant, il lança éclair fou, et Léviator se prit l'attaque. Cette fois, s'en été trop !
- Léviator, utilise Ultralaser !
Zeraora eu beaucoup d'égratignures mais il pouvait encore combattre ! Il lança Griffe écrasante et Léviator s'affala au sol et redevint normal.
- Tu as bien combattu Léviator ! Gallame je te choisis !
Gallame sortit de sa pokéball et se mit en position de combat.
- Gallame utilise Cyclone d'énergie !
Zeraora balança Tranche, et Gallame esquiva. Zeraora rugit et il balança l'attaque Plasma Punch et Griffe écrasante sur mon pokémon. Gallame s'affala au sol : il était K.O.
- Ce n'est pas fini ! Braségali je compte sur toi ! Braségali, méga-évolue et lance Coup de Pied Explosif !
Braséglai se rua sur Zeraora et il lui donna un Coup de Pied Explosif ! Zeraora tomba au sol...il était K.O ! J'ai gagné mon premier combat de boss au camp d'Ava !

Salut, je suis rouge, enfin ça c'est le surnom que me donne mes amis car j'adore le feu. J'ai 15 ans et quelques amis proches, notre passion commune est les pokemons de type feu. Nous habitons tous à Bourg en Paume, c'est un très beau village où débute beaucoup de nouveaux dresseurs. Un jour, on se baladait sur un sentier quand nous vîmes une grande pancarte qui annonçait qu'un parc pour faire des raids avait ouvert: le camp d'Anva. Un raid c'est un combat de plusieurs pokemons contre un boss pokemon, j'ai appris cela à l'école mais je n'en avait jamais fait. On se regarda et sans plus attendre on courut chez nous pour prendre quelques pokeballs qui renferme nos meilleurs pokemons de type feu et on prit aussi tout ce qu'on avait besoin pour un raid. On avait jamais fait de raid, donc on était tendu mais tellement excité qu'on courut pour essayer d'arriver les premiers au camp d'Anva. Quand on arriva, il y avait une queue énorme, on était pas les premiers malheureusement. On se mit au bout de la file et attendit. 1h, 2h, 3h puis se fût notre tour. On entra tous les 3 dans le parc à raid, tout excité. Le parc était assez jolie et on regarda autour de nous, le parc était composé d'arbres, de plantes, d'une mare … Un de mes amis poussa un cri en montrant du doigt la petite mare. Elle commença à s'animer petit à petit pour devenir un énorme pokemon de type eau. Le Pokémon avait un corps bleu avec des écailles sur le dos et d'énorme griffes. Il se tenait à 4 pattes et chercha du regard des ennemis, quand il nous vit, il se précipita sur nous et ce fut le début du désastre. Je ne vous raconte pas le combat, on est vite sorti du parc, trempé, avec nos pokemons K.O. On rentra à Bourg en Paume, dépité d'avoir perdu, si seulement un Pokémon plante était apparu… Mais bon c'est comme ça, on reviendra plus fort, et on vaincra le boss du raid !

Bonsoir voici mon texte sur un raid contre le boss du camp d'ava :
Nous n’étions pas assez prêts ! Voilà ma seule pensée que je ressassais en boucle depuis plusieurs jours !
Avec mes amis, nous étions allés défier le boss du Camp d’Ava. Mais, il était beaucoup trop fort pour nous, et ce combat c’était soldé par une défaite ! Chose que je n’arrivais pas à accepter !
J’avais promis à mon père, avant qu’il ne disparaisse mystérieusement dans une terrible tempête en mer, qu’un jour je vaincrai le boss du Camp d’Ava. C’est pourquoi, j’avais quitté ces lieux la mort dans l’âme.
Depuis, j’ai passé presque tout mon temps à me morfondre dans ma chambre. Jusqu’à ce que cette idée me traverse la tête : j’irai battre le boss cette nuit !
Au début, cette entreprise me parut irréalisable. Mais je savais qu’un bateau faisait la navette de Bourg-En-Paume au Camp. Alors je me décidai ! Je battrai le boss pour mon père et je reviendrai demain à Bourg-En-Paume avec l’insigne du boss ! Attrapant mon sac à dos et les pokeballs de mes pokemons, je me glissai par la fenêtre et m’accrochant aux lierres, je descendis jusqu’au sol.
De là, je courus jusqu’à la navette ! Mais elle commençait à quitter le quai !
Je libérai donc mon noarfang de sa pokeball : c’était celui de mon père mais il était resté à la maison lors de sa dernière expédition. Il a accepté de changer de dresseur depuis. Et, m’agrippant à ses pattes arrière, il me transporta sur la navette. La navette n’était pas payante, je pus donc y prendre place et me concentrer sur le combat à venir !
Une fois sur place, je me cachai à l’ombre d’un des grands bâtiments du Camp. Je laissai les autres passagers du bateau partir devant moi.
Il était l’heure ! Je zigzaguai donc entre les soldats et arrivai sur l’air du boss !
Je réclamai un combat. Ma demande fut acceptée.
Les matchs avec le boss avaient une particularité : seulement trois pokemons pouvaient participer avec le dresseur. De plus, ces matchs pouvaient se jouer à plusieurs.
Je jouai mon match en solo. J’avais présenté mes pokemons à l’accueil. Il était deux.
Le boss arriva et se plaça de l’autre coté de l’arène. Un eoko sonna le début du match, et celui-ci commença !
Le boss ne possédait qu’un seul pokemon mais ce pokemon était niveau 100 !
Son pokemon était un kicklee, un pokemon de type combat. J’envoyai donc mon noarfang. Son attaque Griffe des Cieux fit un ravage sur kicklee. Malheureusement, il fut rapidement mit KO. Ma seconde pokeball contenait un matoufeu. Je lançai donc sa pokeball. Mais il ne fit pas long feu : malheureusement il n’était pas assez fort. Sentant ma défaite venir, je l’encourageai mais, c’est les larmes aux yeux, que je le vis tomber et finir KO.

C’est alors que surgit cet homme. Il portait un grand manteau bleu qui faisait presque une cape dans son dos. Il sortit une pokeball et la lança sur le kicklee !
De cette pokeball sortit un pokemon rose qui fonça comme à la vitesse de l’éclair sur mon adversaire ! Il lança l’attaque Tranche Psychique qui mit KO le kicklee ! Puis ce pokemon fonça vers moi !
Il s’arrêta un instant pour m’observer ce qui me permit de faire de même ! Ce pokemon était le pokemon fabuleux Mew ! Puis il retourna vers son dresseur, lui tourna autour et rentra dans sa pokeball. L’homme me fit signe et me dit « tu mérites cette victoire ! », avant de sauter par-dessus le grillage entourant l’arène.
L’eoko sonna la fin du combat. Les juges se précipitèrent pour savoir pourquoi trois pokemons avaient combattu alors que je n’en avais présenté que deux.
C’est alors que le boss s’avança et me donna son insigne en me disant que je l’avais mérité !
Je pus donc rentrer chez moi et c’est une fois là-bas que je me posai ces questions : qui était cet homme à qui je devais la victoire ? Pourquoi avait il disparu comme cela ? Et surtout pourquoi personne ne l’avait vu ?

Samedi 18 Juillet dans un bar de Rivamar :

ELGRiNGO (E) : Dis, tu sais par où est le camp d'Ava ? Il paraît qu'il y a une nouvelle attraction où on reçoit pleins de cadeaux si on bat un Boss. Cela pourrait être sympa d’y aller mais je n’ai pas trop de temps en ce moment.
Marco24 (M) : J’en ai entendu parler aussi, je crois qu’un matelot peut nous y conduire depuis Bourg en Paume. C’est une bonne idée d’y aller, cela fait longtemps que je n’ai pas entraîné mes pokemon.
E : Bourg en Paume ? On va mettre au moins 3 jours pour aller là bas. J’espère que ça vaut vraiment le coup.
M : La route est calme, normalement on devrait y arriver sans problèmes d’ici 2 jours Et puis considère que ça te fera des vacances. Cela te sera bénéfique de ne pas être réveillé par les cris de tes bambins à 5h du matin pendant quelques jours.
E : Ok, c’est décidé, on part demain à la première heure. En route pour l’aventure !

Pendant 5 jours, se sont succédés : Les griffures de Chaffreux, les brûlures des Némélios, le labyrinthe du Monde Distorsion et le froid polaire de Cryovallée.

M : Nous voilà enfin à Bourg en Paume. Je te l’avais dit … une vraie promenade de santé cette route.
E : Tout est relatif, je suis mort de fatigue et je préfère de loin l’odeur des couches de mes gamins plutôt que celle des Miamiasme à côté desquels on a dormi la nuit dernière.
M : Ce n’est pas faux, on a eu quelques contretemps mais maintenant qu’on est là, autant aller jusqu’au bout. Le matelot ne doit pas être bien loin, j’aperçois son bateau.
Matelot : Holà jeunes moussaillons ! Vous souhaitez aussi aller au Camp d’Ava ? Il ne reste plus beaucoup de places à bord mais en se tassant bien, vous devriez y arriver. Ça vous fera 100 000 p$ chacun.
M : A ce prix là, c’est une croisière grand luxe. Tu vas enfin pouvoir te reposer. De mon côté, je prépare mon équipe pour demain. Il parait que les Boss sont redoutables.

Après une nuit dans un vieux rafiot se faisant ballotter au gré des courants, le Camp d’Ava est tout proche.

E : Tu avais raison hier, on aurait pu passer une bonne nuit si on avait été sur un vrai bateau. Je pense que j’aurais été moins malade sur un radeau.
M : Chacun son calvaire, j’ai croisé lion72 qui a passé la nuit à me raconter ses exploits de chasse. Mais on arrive enfin, ça à l’air sympa. Il y a de grands prés, des arbres …
E : … Des baraquements d’inspiration militaire et une route encore en travaux. Mais, au moins, on va enfin pouvoir affronter ce Boss.
M : Ça ne commence qu’à 15h, on a encore un peu de temps devant nous.

Le bateau arrive à bon port. Après un bon déjeuner et une sieste amplement méritée, il est déjà 14h50.

E : Je suis sur-motivé et Lucario aussi, il serait peut être temps d’y aller.
M : J’espère qu’on va tous pouvoir rentrer. Il y a une foule incroyable, on doit bien être une centaine. Mais Carchacrok et moi sommes prêts aussi.
E : Oh ! Regarde à ta droite ! C’est Anigma, non ? Avec toutes les capsules d’argent qu’il achète, il doit avoir une équipe puissante. On va battre le Boss en un claquement de doigts.
M : Ne t’emballes pas trop vite non plus, je vois aussi Misslance qui participe. On dirait qu’elle a ramené son Magicarpe niveau 1 pour combattre.

15h00 : La cloche sonne, le Boss devrait arriver … mais rien ne se produit.

M : Euh … il se passe quoi ? On dirait que le Boss a du retard.
E : Mais non, il va arriver, regarde, je vois une ombre au loin.

15h05 : Un Piafabec se pose au milieu de la zone de combat.

E : Regarde, le voilà. A l’attaque !
M : Hmm … il a l’air particulièrement petit et faible pour un Boss. Ne crois-tu pas qu’il vaudrait mieux atte…
E : Go Lucario, Close Combat !
La foule : « Ultralaser » « Fatal Foudre » « Hydrocanon » « Eboulement » …
M : Bien joué mais je crois que vous avez mis KO un simple pokemon qui passait par là.
E : Vu que l’on n’a pas de récompenses, tu dois avoir raison. Il était juste là au mauvais endroit et au mauvais moment. Mais du coup, il fait quoi le Boss ? J’espère qu’on ne va pas y passer la nuit.

21h00 : La nuit tombe et toujours pas de Boss, un campement improvisé s’organise sur la zone de combat.

M : Voilà, la tente est montée, on va pouvoir se reposer et si le Boss arrive, on sera déjà sur place.
E : On peut toujours y croire. En attentant je vais remplir mon estomac, tu viens ?
M : Non, je reste au cas où, ramène moi des Onigiri si tu peux. Je vais en profiter pour nourrir nos pokemon.

La soirée se passe : les dresseurs et leurs compagnons vaquent à leurs occupations. A minuit, tout le monde dort ou presque. Quelques dresseurs montent la garde au cas où le Boss apparaitrait. Il est maintenant 4h00 et Creepyboi sonne l’alerte : un pokemon approche.

M : C’est un Ectoplasma, il est énorme. Lève-toi vite !
E : Me voilà, ce n’est pas un simple Ectoplasma, c’est un Ectoplasma Gigamax. Tout le monde est prêt ? Je me demande ce qu’il nous réserve. A l’attaque !
M : Tout le monde vient d’attaquer mais il n’a pas l’air d’avoir pris de dégâts, comment est-ce possible ?
E : Ça va être compliqué, heureusement que l’on a 6 pokemon chacun pour le battre. J’ai aussi pris pas mal de potions. Attention ! C’est à son tour d’attaquer.
M : Impossible !! Il est en train de dissoudre des pokemon et des dresseurs avec son attaque poison.
E : Et regarde de l’autre côté, il vient de lancer une attaque spectre et tout un groupe a disparu.
M : On n’était pas censé risquer notre peau en venant ici. C’est de la folie ce qu’il se passe.
E : Attention, il vient vers nous. Il va falloir l’esquiver.

Le combat se poursuit, ELGRiNGO et marco24 assistent à la disparition progressive de l’ensemble des personnes et des pokemon présents sur le champ de bataille. Même s’ils arrivent à esquiver des coups, une attaque spectre finie par les toucher. Alors qu’ils sont en train de disparaitre à leur tour, ils ressentent quelque chose d’étrange.

M : Que s’est-il passé ? Où suis-je ? Gringo, réveille-toi.
E : Zzz… Au secours… Zzz

Marco24 gifle ELGRiNGO pour lui faire reprendre conscience.

E : Aïe ! Mais tu es fou ! Je crois que j’ai rêvé qu’un Ectoplasma Gigamax nous attaquait et faisait disparaitre tous les dresseurs et les pokemon un à un.
M : J’ai pensé la même chose mais regarde autour de nous. Tous les dresseurs sont là, endormis. On se réveille peu à peu.
E : Effectivement mais nos pokemon ne sont pas endormis. Ils sont littéralement K.O. Et pourquoi il y a un simple Ectoplasma qui danse de l’autre côté de la zone de combat ? On dirait qu’il est tout content, ça change de l’espèce de monstre que j’ai vu en rêve.

Loris (via les haut-parleurs) : Le raid contre le Boss Ectoplasma est fini. Tous vos pokemon ont été mis K.O., vous avez donc perdu le raid. Aucune récompense ne sera distribuée.

En réalité, Ectoplasma est apparu vers minuit et a hypnotisé discrètement les rares dresseurs et pokemon encore éveillés. Ensuite, il n’avait plus qu’à lancer des attaques dévorêve à répétition. Cela a provoqué un cauchemar collectif chez les dresseurs et leurs pokemon sont tombés K.O. un par un. Déçus par l’issue de ce premier raid, tous les dresseurs quittent peu à peu le Camp d’Ava. Pas de prestige ni de récompenses pour cette fois-ci mais nul doute que cela fera une bonne histoire à raconter au bar de Rivamar.

« Il fait noir ! Je hais le noir ! Quelle #!$@*!! de vie ! Certains naissent entourés de frics et d'autres entourés de #!$@*!! ! Je suis enfermé dans cette cage depuis...... Je ne sais plus en réalité. J'ai même pas de quoi tracer les traits du condamné, ceux qui comptabilisent les jours, sur ces murs grillagés ! Quelle #!$@*!! de vie ! »

Dans sa cage, Fivel tourne. Il en a marre. Il perd patience !

« Ne te plains pas Fivel, tu pourrais être en train de te faire bouffer par un renard ! On est quand même logé, nourri.... » lui répond Misquo en lâchant un rire nerveux.
« Un jour viendra Misquo où la chance se présentera à moi et je saurais la saisir ! Ce lieu ne sera que flammes et cris. Ce lieu, Misquo, sera la scène d'une telle violence que chacun d'entre eux priera pour aller en enfer ! » maugréa Fivel.

Plus tard.....

-« Qu'en penses-tu Frank ? »
-« Lâche moi avec tes idées de sorties ! Çà ne me dit pas. Depuis le départ de ma femme et des gosses, le divorce....... je n'ai pas la tête à ça! »

Les deux hommes, revêtus d'une blouse blanche, s'enfoncent un peu plus dans le long couloir blanc. Ils arrivent devant une grande porte blindée.
L'un d'eux pose son doigt sur un bouton qui déclenche l'ouverture d'une petite trappe. Il approche son œil afin de le faire scanner. Après toutes ces opérations, la lourde porte s'ouvre.
S'offre alors un monde fait de tubes, de bocaux, de liquides multicolores, d'ordinateurs et d'ingénieurs fourmillant de partout.

- »A tout à l'heure Franck ! »
- »Oui, c'est ça, Eddy ! »

Franck est chargé de gérer le secteur B. Il en est le responsable. C'est justement là que se trouve le cobaye numéro 971LR ou nommé, par tous les autres cobayes présents dans les cages, Fivel.
C'est un chaton, arrivé là parce qu'il n'avait pas cherché de quoi se nourrir au bon endroit. C'est là où sont menées les expériences les plus périlleuses et spectaculaires.
En général, un cobaye ne passe pas l'année. Franck, le scientifique, n'éprouve aucune pitié et d'autant plus, en ce moment, car il vient de perdre sa femme et ses enfants. Sa nouvelle passion, l'alcool, lui prenait trop de temps ! Elle a fini par partir.

Je le vois entrer.
- « Si seulement, je pouvais éclater sa petite face de.... » bougonnais-je.

Je m'agite! Ils sont trois, Franck et deux assistants Eddy et Max, tous équipés comme des cosmonautes. Je sais ce que ça veut dire . Aujourd'hui encore on va m'injecter des produits. On va encore me retirer des bouts de peau afin d'analyser chaque effet d'un virus et de son antidote. Mais qu'ils crèvent tous ! Et tout ça sous leurs regards froids et indifférents.

- « Si seulement, je pouvais..... » se dit Fivel en regardant méchamment chacun d'entre eux.

Le liquide qui se trouve dans la pipette est très dangereux et il peut être fatal pour l'être humain. Le premier prend la pipette et la déplace délicatement.

- « Tombe, tombe ! » chuchotais-je.
- « On ne voit pas grand-chose dans ces équipements Franck ! Est-ce que tu souhaites que je te guide ? » lui demande Eddy, un des deux assistants.
-Non, ça va !! » lui répond sèchement ce dernier.

Le scientifique n'apprécie pas cette remarque. Il s'imagine que l'on doute de lui. Non, il n'apprécie pas du tout et la colère monte ! On le prendrait subitement pour un incapable. Incapable de garder sa femme, de garder ses enfants, de ne pas boire pendant une heure et maintenant incapable de faire son travail ! Non décidément, il ne décolère pas !

- « Quel #!$@*!! ce type ! » se dit Franck ! « Eddy sort de ce laboratoire ! » poursuit' il.
- « Mais tu ne peux pas mener cette expérience à deux, c'est bien trop dangereux ! Et puis, pourquoi ? Je ne comprends pas !»
- « C'est moi le chef et je t'ordonne de sortir ! » surenchérit Franck.
- « Tu sais très bien que ce n'est pas dans le protocole de sécurité.»

Franck repose le matériel qu'il tient dans la main. Il serre les poings . Il se tourne vers son assistant. Fivel commence à s'intéresser à la scène sous un autre angle !

« On peut mener cette expérience à deux et tu le sais alors maintenant dégage si tu ne veux pas que je te refasse le portrait ! »
- « Comme tu l'as refait à ta femme de si nombreuses fois ! Lui lâche Eddy.

C'en est trop pour Franck qui se jette alors sur son assistant. Fivel, dans sa cage, mime un combat de boxe, une droite par ci et une autre par là ! Le spectacle devient intéressant.
Quelques coups partent. Eddy tente d'esquiver mais Franck finit par le saisir et le soulève pour le jeter dans les airs.
C'est la cage de Fivel qui stoppe son envol. Et dans un fracas sans nom, cette dernière se tord lui laissant un passage confortable vers la sortie. Ils ne se rendent pas immédiatement compte de ce qu'il vient de se produire et continue leur combat acharné malgré les cris de Max.

Je sors. Je suis, enfin, libre ! Je me dirige vers le premier dans mon champ de vision, lentement et discrètement et lorsqu'il se trouve à bonne hauteur, je lui bondis dessus. Max, surpris, lâche le contenu de la fiole. Le précieux liquide se répand, alors, sur le sol. Il attrape Fivel et je me sens projeté vers le sol. Je patauge dans le liquide. J'en ai partout, dans les yeux, le museau, les pattes....
#!$@*!!, je me demande ce que c'est que ce truc ! Ça me picote de partout.
Max crie de toutes ses forces. Les deux hommes s'arrêtent et regardent autour d'eux.
Le chef Franck retrouve ses esprits ! Il court appuyer sur le bouton rouge, placé à l'entrée de chaque salle afin de déclencher l'alarme.
Un des assistants s'approche de moi. Ils veulent me remettre en cage, ces #!$@*!! ! Soudain, je sens comme des brûlures plus intenses qui me parcourent le corps. Je sens que je grossis et que je m'élève.
Mais que se passe-t-il ?
Ma vision change. Je vois mieux et loin. Ma moustache s'allonge et de longues griffes sortent de mes pattes. Je les frotte contre le sol. Elles sont dures comme de l'acier.
Mon pelage se hérisse et forme de petites lames très fines. Je me frotte contre le mur et de grosses traces profondes apparaissent !
Serais je devenu invincible ?
En tout cas, j'ai la capacité de les défoncer un par un à présent et je ne vais pas m'en priver !

- « Les gars, qu'est-ce que c'est que ce bordel !!! » s'écrie Max !

Il a, à peine, terminé sa phrase que déjà je lui saute au cou. Mes longues griffes acérées telles les lames d'un sabre lui scalpent le visage. Je peux voir le lobe temporal. Je suis arrivé jusque-là ! Çà m'épate.

- « Mais c'est magique ces griffes ! » me dis je en les regardant.

Ma première victime s'apprête à regarder ses petits collègues mais un œil tombe puis le deuxième puis il s'écroule comme une #!$@*!!.
Je tourne la gueule en direction des deux autres et lorsque je vois mon reflet dans la porte située derrière eux, je prend peur.
Tous les héros ont un moment de faiblesse !

- « C'était moi ? » se demanda Fivel.
Je me blottis dans un coin. Je sens un frisson glacé qui traverse mon corps à ce moment-là !
Un silence se fait. Plus rien ne se passe. Je regarde de nouveau mes pattes. Elles sont redevenus comme avant. Mince !
Et puis, voici l'autre baltringue qui s'approche doucement, il pense que je ne l'ai pas vu! Il faut que je me transforme de nouveau parce que là, la seule chose qu'il verra, c'est un chaton apeuré, presque innocent, couvert de sévices.

- « Dépêche-toi Eddy ! C'est le moment de l'attraper ! Attrape le bâton étrangleur.» s'écria le scientifique lorsqu'il me vit.

A peine ces mots prononcés, je me mets en position d'attaque.
Peu importe mon état de chaton, je dois tout donner. Soudain, je sens, de nouveau, cette sensation de brûlure.
C'était donc ça ! Brûlure, je suis invincible, sensation de froid, je redeviens un chaton. Je peux maîtriser ce pouvoir. Rien ne sera plus comme avant dorénavant. Il se moquait de me tuer en m'injectant ce produit mais finalement je suis devenu un guerrier, un meurtrier !
Je me jette sur Eddy, me réservant Franck pour la fin. C'est celui que j'aime le moins. Je lacère sa combinaison puis son ventre jusqu'à sortir ses boyaux un à un. Il hurle de douleur ! J'aime ça.

- « Alors ça fait quoi d'être un cobaye !! Çà fait quoi de souffrir gratuitement !! Ta souffrance n'est pas terminée ! Tu vas crever comme les autres, sale rat ! En parlant de rat, ça me donne bien envie de goûter un morceau de ton ventre ! »

Je me mis alors à mordre de mes crocs surdimensionnés l'estomac de ce scientifique de pacotille. Sous la douleur intense, il perd connaissance. Je recrache le morceau

« C'est de la viande invariée, de la pourriture et c'est bien ce que je pensais ! » me dis-je.

Pendant ce temps, je remarque que quelques hommes s'étaient rassemblés devant les vitres de la salle.
Personne ne bougeait. Tous restaient interdits face à cette scène qui dépassait l'entendement. Je ne les empêche pas de rentrer, bien sûr, je reste poli et courtois en toutes circonstances.
Frank se dirige vers la porte, tente de l'ouvrir mais elle est bloquée. Aucun ne veut risquer de m'affronter. Ils ont décidé de sacrifier ceux qui se trouvent à l'intérieur.
Franck continue de tambouriner à la porte, il supplie, hurle mais la décision du groupe est prise et actée ! Tant mieux pour moi. J'ai le champ libre. Il stoppe tout.
Il se tourne doucement et me fait face. Je suis de nouveau un chaton inoffensif. Comme c'est jouissif de jouer la comédie.
Peut-être que les effets du produit se sont estompés et que le monstre ne réapparaîtra plus !- Se dit Franck.
Il se mit alors à éclater de rire, un rire nerveux mélange de soulagements et de peur ! Il se tourne vers la vitre et regarde ceux qu'il considère comme des juges qui l'ont condamné.

- « Ouvrez ! Vous voyez bien que c'est terminé. Les effets se sont estompés ! Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi vous me regardez comme ça ? Pourquoi vous avez l'air si effra.. »

Franck ne termine pas sa phrase. Il se tourne lentement et me voit, moi, le nouveau Fivel, aiguisé de partout et prêt à le charcuter dans d'atroces souffrances !

« Ce n'est pas grave sale chat de gouttière . Je vais te tuer puisque t'elle est ton destin. » s'écrit-il.

S'en suit alors un combat acharné mais il n'a aucune chance contre moi. Je monte sur sa tête et me jette dans son cou. Je lui arrache, grâce à mes poils dure comme de l'acier, la colonne vertébrale du haut vers le bas.
Il ne s'en relèvera pas ! Je lui tourne autour. Je suis motivé et chaud !! Au détour du bras, je vois sa main. Je décide de lui couper les doigts un par un. Il hurle. Je jubile.
Je reviens sur son visage. Quel visage dégueulasse, vraiment, il n'a rien pour lui ! Ses yeux, il n'en aura plus besoin là où il va finir. J'enfonce tranquillement une de mes griffes dans son œil.
Ça craque.
Je ne pensais pas que cela puisse faire cet effet. Lorsque je ressors ma griffe de son globe oculaire, l’œil y reste accroché. Ce n'était pas le but envisagé mais bon, c'est l'occasion de goûter . J'attrape l’œil dans ma gueule mais je le recrache aussitôt. Je n'aime pas ce qui est craquant !
Alors que je m'apprête à lui couper les parties génitales, j'entends une voix qui m'appelle.

- « Fivel, Fivel, Fivel.... »

Je lève la tête et regarde autour de moi.

- « Mais où est ce bâtard de Franck ? Et le labo, pourquoi est-il rangé ? Mais pourquoi je suis, de nouveau, dans cette cage ? »
« Mais qu'est-ce que tu racontes Fivel »! Lui répond Misquo. « Tu t'es endormi et depuis tout à l'heure tu donnes des coups de griffes dans ta cage et c'est violent! Tu me fais flipper Fivel ! »
« Noonnn ! » répondit Fivel.

"Attrapez-la !"

Ils se rapprochaient, de plus en plus... j'aperçus le bout du couloir, quand je ressentis soudain une vive douleur à mon pied droit. Ignorant la blessure qui m'avait été infligée, je fis un bond au-dessus des gardes de la porte. Tout à coup, alors que j'étais en plein saut, les yeux écarquillés, les cheveux au vent, et les gardes derrière moi qui me couraient après... l'image se figea.

...ça, c'est moi.

#DEJAVU

Non, plus sérieusement. Je vois que vous ne me connaissez pas. Malheureusement, je ne vais pas pouvoir vous éclairer grandement sur ce sujet. J'ai parfois l'impression de me découvrir moi-même. Mais laissez-moi vous expliquer ce que je pense savoir jusqu'ici.

Pour commencer, je fais partie de ceux que vous appelez "Trolls", ou plus précisément d'une espèce cousine à ces derniers, même si un Humain ne saurait faire la différence sans nous connaître.

Je me nomme Khatsed-Mir, ce qui signifie "Beauté Divine" dans notre langue. Mes parents n'ont pas choisi mon prénom ; chez nous, ce sont les chefs de clans qui décident du nom de leurs sujets à l'âge de 4 ans. Avant cette date, les enfants sont tous appelés Darven, ce qui se traduit par "Nouveauté". Mon prénom m'a donc été donné car on me trouvait réellement belle, et j'en suis très honorée.

Je suis la fille d'un Tercken - c'est ainsi que nous nous appelons - très haut placé dans notre société, grâce à ses soi-disant exploits réalisés pour la science. La monnaie n'a pas cours chez nous. Seuls les actes, scientifiques ou guerriers, peuvent nous démarquer des autres.

Cependant, mon père ne mérite pas réellement sa réputation, car en réalité il la tient des prouesses de guerre de ma mère, qui est décédée sur le front. Je n'ai jamais beaucoup apprécié aucun des deux, leur seule réussite à mon propos étant ma beauté naturelle. J'ai tout appris, de l'art du combat jusqu'aux langues étrangères, grâce à mon grand frère, qui était mon seul ami avant qu'il meure lui aussi dans un affrontement entre divers clans de Terckens.

Sa mort a marqué un long trou dans mon existence. Durant plusieurs années, je me suis renfermée à l'abri des regards, pleurant, hurlant de douleur, ou parfois m'entraînant à devenir une véritable machine à tuer. Je ne suis plus la jolie petite Darven que l'on croisait parfois à l'orée des bois. Je suis la terrible et impassible Khatsed-Mir, dont la séduction est mortelle.

Pour autant, je ne suis pas une guerrière. Je ne sers que mes propres intérêts. Il y a quelques mois, je me suis enfuie de chez moi pour aller espionner le clan voisin, sachant qu'il s'agissait des Gardurs, nos anciens ennemis. À leurs frontières, j'y ai croisé les trois Terckens contre qui mon frère avait péri. M'approchant d'eux avec une allure séduisante, je ne tardis pas à les voir tous trois charmés, prêts à écouter mes histoires. J'en profitai alors pour sortir une dague de ma ceinture et assassiner ces idiots. J'ai appris que vous autres Humains aviez un proverbe selon lequel la vengeance est un plat qui se mange froid ; sachez que j'y ai goûté, et que je l'ai trouvée cuite à point.

Mais aujourd'hui, la terreur que je suis n'est plus rien d'autre qu'un cobaye, vendue par sa famille à des scientifiques humains pour éviter sa mise à mort. Je ne lui en suis pas reconnaissante, au contraire. Le clan Gardur ayant retrouvé ma trace, ils réclamaient ma mort. J'étais sadiquement heureuse d'avoir une occasion de tuer quelques-uns des leurs, mais mon père a préféré me "protéger" en me laissant aux mains d'une bande de tarés qui se proclament savants sans savoir ce qu'ils font réellement.

C'est à ce moment là que je commençai à perdre le fil de l'histoire. En effet, comme je me débattais pour ne pas entrer dans l'étrange machine que les humains appelaient "camion", ils ont fini par devoir me droguer. La dernière chose que je vis fut un mouchoir à l'odeur doucereuse, entourée d'Hommes masqués. Je tombai. Puis plus rien.

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J'ouvris les yeux, non sans peine à cause de l'éblouissement que la lumière me causait, et découvris alors à quoi ressemblait un laboratoire humain. J'en fus décontenancée. J'étais nue, attachée solidement aux pieds et aux mains par des menottes, sur un fauteuil mécanique froid et dur, au centre d'une grande pièce toute peinte de blanc nacré, éclairée par des néons. Là où d'habitude les Trolls disposent divers résultats d'expériences, des fioles, des masques à gaz et des éléments chimiques en tous genres, ne se trouvaient que quelques ordinateurs, avec dans un coin de la pièce une étagère dont je n'arrivais pas à voir le contenu.

Au-dessus de ma tête, un bras mécanique étrange était laissé à l'arrêt, immobile, mais semblant prêt à m'arracher la tête à tout moment. À quelle occasion ? Pour une expérience, ou en cas d'évasion ? En remarquant les trois caméras incrustées sur l'engin, je déduisis que les deux raisons devaient être valables.

Alors, je réalisai pourquoi ma nudité me gênait. Être dépourvue de vêtements ne m'offensait point ; cependant je n'avais pas ma ceinture d'armes. Avec mes membres attachés, je me retrouvais donc sans aucune défense

Une voix se fit soudain entendre, puissante et emplissant la pièce, comme si elle provenait de toutes part.

"Bonjour. Bienvenue dans le Centre de Recherche et Développement en Sciences Extraordinaires, C.R.D.S.E."

Gardant mon sang-froid, je répondis sèchement :

"Que me voulez-vous ?"

Comme si elle ne m'avait pas entendue, la voix poursuivit :

"Merci de ne pas essayer de détruire vos entraves. Elles sont programmées pour envoyer un courant électrique en cas de trop forte pression appuyée dessus.
- Je m'en fous de tout ça ! Détachez-moi !
- Vous êtes ici pour participer à une expérience secrète de l'Organisation des Nations Unies. Cette expérience est très dangereuse. Merci de garder votre calme afin d'éviter des dommages pour vous et pour le matériel.
- Mais je veux pas participer à vos conneries moi ! Trouvez une autre personne !"

Comme la voix poursuivait son discours, j'abandonnai toute tentative de dialogue et me mit à l'écouter, tout en cherchant des yeux une faille à mon emprisonnement.

"L'expérience que vous allez vivre a pour but de tester une technologie révolutionnaire, qui permettrait d'implanter des compétences spéciales en toute créature."

Mes bras ne pouvaient bouger ne serait-ce que d'un millimètre. Mes pieds étaient également immobiles. Ma position faisait que je ne pouvais pas non plus bouger le reste de mon corps, à l'exception des yeux et des doigts.

"Si cela réussit, vous deviendrez l'une des premières Optimisées, et vous ferez partie de la nouvelle armée de l'ONU."

Le bras mécanique se mit en marche. Il me fallait trouver une solution. Et vite.

"Bon courage."

Trop tard. La pince du bras mécanique me serra la tête et m'envoya une légère décharge électrique, qui m'envoya dans le pays des songes.

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Incompréhension. Je ne voyais pas de mot plus évident que celui-ci pour décrire ce que je ressentis en me réveillant, et en m'apercevant que rien n'avait changé. J'étais toujours dans la même pièce, avec les mêmes machines autour de moi, le bras mécanique en arrêt au-dessus de ma tête, et mon corps était toujours intact, autant que nu. À croire que j'avais simplement fait un petit somme de Darven.

Sauf que non. C'était impossible. Je ressentais une différence malgré tout. Et si elle n'était pas physique, c'est que ces scientifiques à la con m'avaient brouillé l'esprit. Étais-je devenue télépathe ? Aucun moyen de le découvrir, avec personne autour de moi.

Mais comme pour enfin répondre à mes questions, la voix résonna de nouveau :

"Vous voici de retour parmi nous. Bravo. L'expérience est un succès. Vous êtes devenue la première Empathe du système. Nous allons relâcher vos liens pour que vous puissiez sortir vous entraîner dans le camp militaire du Centre."

Alors je suis une Empathe. Je ne voyais pas bien à quoi cela allait leur servir, mais je ne m'en étonnai pas plus longtemps, car je vis alors les menottes s'ouvrir.

"Votre nouvel uniforme se trouve sur l'étagère à votre droite. Mettez-le. Une équipe arrive pour vous diriger vers le camp d'entraînement."

En effet, je trouvai sur l'étagère une tenue militaire discrète. Je l'enfilai, et la trouvait étonnament confortable. J'en fus satisfaite. Les multiples poches qui s'y cachaient me permettraient de cacher des armes. D'autre part, elle était très facile à enlever et mettre rapidement ; une fonctionnalité utile au combat si les mouvements étaient trop gênés par l'uniforme, que je fus positivement étonnée de trouver sur un vêtement créé par des Humains.

"L'équipe arrive, attendez-la devant la porte se trouvant derrière le fauteuil."

Je trouvai cependant étrange la manière dont cette voix me donnait des ordres. Quelque chose ne fonctionnait pas comme ils l'entendaient. Peut-être l'expérience était-elle censée m'hypnotiser pour me rendre aussi docile qu'un robot. Je ne pouvais qu'émettre cette théorie, mais je décidai de suivre les ordres pour qu'au cas où j'aurais eu raison, j'aie un coup d'avance sur leurs commandements. Quoi qu'il arrive, j'étais surveillée par les caméras.

La porte s'ouvrit. Aussitôt, je portai mes mains à mes tempes ; le vacarme des émotions des nouveaux arrivants était effroyable. Insouciance, confiance, inquiétude pour certains tout de même, qui avaient l'air moins heureux de se trouver ici que d'autres. Mais la raison de ce brouaha constant était toute autre. Leurs émotions n'en étaient pas. Ce n'étaient que des ordres. Des impressions de sentiments. Et je compris que l'expérience était bien censée me mettre sous hypnose. Cette équipe n'était pas venue de son plein gré, ni n'avait été forcée. Elle avait simplement suivi les ordres sans chercher à les comprendre.

Quand la migraine se calma - ou que je m'y habituai, peut-être - je rejoignis le groupe qui commença à se diriger vers un embranchement de couloirs. Je les suivis, continuant à jouer le jeu.
En tournant à gauche au croisement, nous croisâmes un autre groupe de personnes, avec les mêmes émotions vides de sens. Les murs étaient emplis de portes, qui, du moins le pensais-je, devaient donner sur d'autres laboratoires, où des gens tels que moi se faisaient manipuler l'esprit par des machines qu'ils ne comprennent pas, avant de devenir des pantins à la solde des Humains...

En passant dans un autre embranchement, j'aperçus soudain une porte qui avait l'air éclairée, au bout du couloir qui allait à droite. La sortie. J'avais trouvé l'endroit me permettant de m'échapper. Restait à savoir comment. Je regardai le plafond ; des caméras se trouvaient à chaque coin, de manière à ce que je sois vue de tous en cas de faux pas. Je fouillai discrètement les poches de mon uniforme et n'y trouvai rien. Aucune arme. J'étais donc vouée à me faire remarquer, sans autre moyen d'échapper à mon groupe que mes poings, si je tentais quelque évasion.

À ce moment, je me rappelai que ma tenue était très rapidement enlevable. Un plan commença à germer dans mon esprit. J'attendis simplement d'être dans un angle où les caméras me remarqueraient moins.

Tout se passa en un éclair d'émotions. Choc. Incompréhension. Peur. Mort. J'enlevai d'un coup mon uniforme et le jetai sur les deux humains les plus proches, leur empêchant la vue. Le reste du groupe mit un temps à réagir, non habitué à voir une quelconque résistance de la part des captifs. De plus, si la séduction ne m'était d'aucune utilité envers des humains, le simple fait de me voir déshabillée leur fit marquer un temps d'arrêt. Un temps trop long. J'abattis de quelques coups les deux se trouvant sous mon uniforme, et attrapai les trois autres dans une étreinte dont ils sortirent moins vivants que leurs sentiments.

Les caméras de surveillance m'ayant tout de même repérée, peu après que je me fus précipitée vers le croisement que j'avais vu auparavant, j'entendis la même voix du laboratoire :
"Alerte générale. Le sujet E3 est en fuite en direction de la sortie. Que tous les agents se trouvant dans le secteur se lancent à sa poursuite."

J'entendis des pas courir le long des couloirs adjacents. Je continuai ma cavale et tournai sur ma gauche à l'embranchement. La sortie était en face de moi. Mais un élément que j'avais raté m'arrêta. 2 gardes se trouvaient devant la porte, armés. Et leur colère avait un goût.

Il y avait donc bien des gens ici qui avaient les idées claires. Ce n'était pas pour m'arranger. Les poursuivants se rapprochaient à grande vitesse. Je devais trouver un moyen de passer au plus vite. Je ressentis une vive douleur au pied droit. Un garde m'avait tiré dessus. Mais j'étais endurcie par l'entraînement, et ce qui aurait pu mettre même un Tercken lambda à terre n'était pour moi qu'une égratignure.

Une idée emplit ma tête d'un coup. C'était évident. Je devais utiliser leurs émotions. Je continuai à courir puis, au dernier moment, je sautai en direction d'un des gardes, me mettant ainsi hors de portée de son arme. Cela tombait bien : il tira dans le vide. Me relevant avant qu'il ait pu réagir, je l'étranglai dans mon coude. Je ressentis une peur, comme prévu, non seulement de lui, mais aussi de son camarade. Leurs sentiments les bloquaient devant une prise d'otages, contrairement aux soldats hypnotisés.

Cependant, je devais agir vite si je ne voulais pas me faire rattraper par les autres agents, qui apparurent au bout du couloir en grand nombre. Je récupérai d'un geste vif l'arme du garde que je tenais étranglé, et logeai une balle dans la tête celui qui commençait à se demander s'il ne ferait pas mieux de risquer la vie de son camarade pour m'arrêter. J'assassinait ensuite l'otage en question puis repris ma course vers la sortie. La porte s'ouvrit facilement à la poussée ; je vidai le chargeur de mon arme sur mes poursuivants, jetai celle-ci à la tête du plus proche encore en vie, et claquai la porte derrière moi.

Je n'aurais pas dû. Un seul véhicule était présent devant le bâtiment, et son conducteur était toujours présent. Heureusement, à sa peur, je compris qu'il était sans défense. Il cria un nom. Mais je me jetai sur lui et l'étranglai.
En me relevant, je croyais être enfin libre, quand je croisai le regard de celui que l'homme avait appelé. Je remerciai ma chance : son garde du corps était en fait un Tercken. Et j'étais nue.

Je stoppai mes gestes tout à coup, et m'avançai alors doucement vers lui. Il ne bougeait pas, se croyant dans un rêve de Darven. Les sentiments qu'il éprouvait et que je pouvais déceler grâce à mon Empathie me dégoutèrent, mais je leur devais la vie sauve. Avant que le Tercken ne réalise ce que je faisais, je brisai d'un geste la porte du véhicule se trouvant à côté de moi, et appuyai sur plusieurs boutons en espérant que cela fonctionnerait.

Aucun mouvement. Je m'énervai, donnait un coup de pied par terre. Alors, je sentis un objet se baisser sous la force de mon pied. Une pédale. Et le véhicule démarra à toute vitesse.

J'étais enfin hors de portée de mes poursuivants. Contemplant le soleil qui se levait devant moi, je ressentis, pour la première fois depuis la mort de mon grand frère, un sentiment de joie et de liberté qui m'avait grandement manqué.

Je ne savais pas où aller ; mais je ne m'en souciai pas. Après tout ce qu'il s'était passé ce jour-là, je me reposai enfin et partit au loin vivre des aventures que je ne connais pas encore.
Et je comprenais finalement en quoi l'Empathie était un atout qu'il ne fallait pas sous-estimer.

Vengeance. Ce mot raisonne dans ma tête depuis des heures, des jours, des mois. On m'a capturé y a un an. un an que je n'ai pas vu la lumière du jour. Un an que je n'ai vu personne d'autre que ces gens, ces fous habillés de longues blouses blanches. Chaque jour, ils me font souffrir, me faisant regretter d'être, d'éxister. Depuis des mois, je souffre chaque jour de plus en plus. Mais je vais me venger. Un jour, que ce soit demain ou dans dix ans, je me vengerai. Je ne sais pas quel jour on est. Je ne sais pas si il fait jour, je ne sais pas si il fait nuit. Depuis le temps que je suis ici, je n'ai plus vu le soleil, la lune, ou encore les étoiles. Je vis dans le noir, dans l'ombre. La seule lumière que je vois, c'est celle des torches, sur les tables de travail de ces enfoirés en blouse blanche.
Ils m'ont capturé, il y a deux, trois, ou peut-être quatre ans, je ne sais plus. A l'époque, je vivais avec ma mère et ma soeur. Notre père, un homme sévère mais juste, était parti à la guerre, comme tous les hommes majeurs du village. J'avais onze ans quand ils sont venus le chercher, je me souviens encore des adieux. Au fond, on savait tous que difficilement on les aurait revus. Et pourtant, au fond de moi, je continue de me demander si il n'est pas revenu, depuis que je suis ici. Je l'ai dit, j'ai totalement perdu la notion du temps. Je me demande même si ma famille m'a oublié. Au fond, on ne peut pas dire que ma mère m'aimait. J'imagine qu'avoir une bouche en moins à nourrir, ça doit même lui faire plaisir, étant donnée la misère dans laquelle nous étions. Ma soeur, je ne le voyais que très rarement. En effet elle passait une grande partie de son temps à travailler au marché, au village. Avec le départ de Papa, c'est un peu elle qui s'occupait de maintenir la famille. Et puis, si elle n'était pas au marché, elle restait avec Locrès, son petit ami. Je me rappelle qu'avec Locrès, on faisait d'intenses parties de chasse. Quand Arya, ma soeur, était au marché, il m'entrainait. Il me faisait travailler le tir-à-l'arc, le combat à main nues, avec des épées, des poignards, et même des boucliers. Il a comblé l'absence laissée par mon père, il a été cette figure paternelle qui me manquait depuis le départ de mon père. Il était d'ailleurs le seul au courant pour mes pouvoirs. Oui, comme dans les légendes, dans les histoires que nous racontait le barde du village, les contes de magie. En nous entraînant un jour comme les autres, Locrès s'était figé en plain combat. Sur le coup, je lui avait demandé si il se moquait de moi, comme il le faisait parfois. Il ne m'avait pas répondu, et je voyais dans ses yeux, ses magnifiques yeux verts, une panque que je n'avaus alors jamais vue en lui. Une dizaine de minutes, et tout redevint normal. Aucun de nous deux ne savait ce qu'il s'était passé, nous l'avons découvert quelques semaines plus tard. Pris de panique, après qu'un loup avait surgi de nulle part lors d'un de nos nombreux entraînements, j'avais avancé mes mains, et comme par magie le loup se figea. Locrès avait alors compris ce qu'il s'était quelques semaines avant, quand il s'était lui même figé. Il m'a aidé à garder le secret, en m'entraînant pour controler ce pouvoir, dont nul de nous deux ne connaissait l'origine. Au début, c'était difficile, aucun de nous deux ne connaissait la magie, on avait juste entendu des légendes. Et pourtant, avec le temps, nous en sommes devenus des patrons. On a découvert que mon pouvoir s'activait automatiquement lorsque j'étais en danger, ou pris de panique. Neanmoins, je pouvais aussi l'invoquer par ma propre volontée, mais sans éxagerations, au risque de m'épuiser.


Cette découverte coûta la vie de Locrès. Ils sont sortis de nulle part, un jour comme les autres. Ils nous ont capturés, assomés et emmenés dans cet endroit sombre où je loge depuis longtemps. Ils m'ont demandé d'où venaient mes pouvoirs. Ne le sachant pas, je n'ai jamais pu leur répondre. Et je ne le saurais peut-être jamais. Pour me punir de ne pas avoir répondu, ils torturèrent Locrès devant moi. Malgré ses capacités physiques, et son entraînement, il ne put rien faire, les ennemis étaient trop nombreux. Tous masqués, je n'ai même pas qui l'a tué. Ainsi, après m'avoir volé mon premier père, on m'a volé mon second. Locrès, un père, un grand frère, un ami, un mentor. Et il n'était plus de ce monde. Mais je vais me venger. Un jour ils payeront, même si ça devait me coûter la vie. Je ne sais même pas si Arya fut mise au courant. Je ne sais plus rien du monde éxterieur. Je sais que je vais les tuer, tous. Il ne passe pas un jour sans que je pense à comment les tuer. Malheureusement, ils me surveillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Élaborer une stratégie, c'est quasiment impossible. Il faudrait une erreur, un miracle, pour avoir ne serait-ce que la moindre chance de tuer un garde. Sachant qu'ils sont des milliers, la fuite est impossible. Mais je ne veux pas fuir. Pas avant qu'ils soient tous morts. Ils vont souffrir. Ce qu'ils m'ont fait, je vais leur rendre en dix fois pire.


Aujourd'hui, j'ai découvert que je ne suis pas le seul. Ils en ont capturé plusieurs. Ça me rassure, même si ça veut dire que d'autres personnes souffrent comme moi. Mais au moins, je me sens moins seul, avec mes pouvoirs. Comment je sais qu'il y en a d'autres ? Et bien, visiblement je ne suis pas le seul à vouloir me venger. N'ayant rien à faire de mes journées, quand je ne me fais pas examiner et maltraiter par les blancs, comme j'aime les appeler, je me perds souvent à écouter leur discussions. C'est fou comment les gens oublient votre présence, si vous restez dans l'ombre. J'ai appris des tonnes de choses en écoutant ce que les gardes racontent. Ils ne parlent qusiment jamais de choses intéressantes. Souvent, ils parlent de leurs familles, du temps, de leurs soirées dans les bars, ou encore de leurs chasses fructueuses. Mais parfois, comme aujourd'hui, ils discutent de sujets intéressants. Ils étaient deux, tous deux de taille moyenne, à garder ma cellule. L'un avait une voix roque, et une haleine qui ne laissait aucun doute quant à ce qu'il avait fait le soir d'avant. L'autre, probablement une femme, mais dont on ne voyait que les cheveux dépasser de l'armure. Ils avaient l'air inquiets, comme effrayés par quelqu'un, ou quelque chose. En écoutant plus attentivement, j'ai reussi à entendre ce qu'ils disaient. Un cobaye, disaient-ils, avait poignardé un scientifique avec une écharde de verre, que nul ne sait comment il l'avait obtenue. Cobayes, c'est comme ça qu'ils nous appellent donc. Je ne sais pas pourquoi, mais ça ne me surprends même pas. Enfin si, je sais pourquoi. Ils nous ont déjà deshumaisés, nous traitant comme des animaux. Nous appeler cobayes, ce n'est qu'un détail de plus. Enfin bref, ce cobaye, il avait, d'après les, brûlé 4 autres gardes au simple toucher. Leur état n'avait pas encore été communiqué.
Je me demande ce qu'ils ont fait à ce gars, ou à cette fille. Je me demande si il n'y a que nous 2, ou si il y en a plusieurs ? Sommes nous tous en vie, ou en ont-ils tués certains ? Y a-t-il quelqu'un d'autre de mon village ? Ces gens ont eux aussi perdus des proches, torturés devant leurs yeux ? Mais surtout, ces gens savent il pourquoi ils ont des pouvoirs, si ils en ont ? Tellement de question, et je n'aurai probablement jamais la réponse. Et pourtant, au plus profond de mon âme, une lueur d'esoir surgit. Si nous sommes plusieurs, et que je ne suis pas le seul à vouloir se venger, il y a un moyen d'en tuer un grand nombre. Mais d'un autre côté, il ne faut pas que je me fasse des idées. Ce rebelle sera probablement tué pour sa révolution, et ils redoubleront la sécurité, les gardes, et la surveillance. En gros, même si ça permis de savoir que je ne suis pas seul, ce gars vient surtout d'écraser les chances infimes que j'avait de sortir de cette cellule. Je ne sais pas combien on est, je ne sais pas combien ils sont. En revanche je sais qu'ils sont extrêmement bien armés, et nous non. Enfin si, nous on a nos pouvoirs, mais j'imagine qu'ils tarderont pas à trouver des solutions pour ça. Notre seule chance, c'est le nombre. Et encore, je dis notre, mais à vrai dire, je ne suis au courant de l'existence que d'un autre comme moi, et il est sûrement mort à l'heure qu'il est.


Je veux essayer. Plus j'attends, plus mes chances de vengeance s'évaporent. Si mon instinct dit vrai, étant donné qu'ils m'étudient encore, ils ne savent pas encore comment freiner mon pouvoir. Le problème, c'est que je ne l'ai plus utilisé depuis que je suis ici, alors niveau entrainement, c'est pas fameux. En, revanche mon entraînement au corps à corps et avec les diverses armes, eux je ne les ai pas oubliés. Il va falloir que je compte plus sur ça que sur autre chose. C'est la seule chose qu'ils ne m'ont pas prise. Mon dernier souvenir de Locrès, c'est mon abilité au combat. Et ça, ils pourront essayer autant qu'ils voudront, il ne me l'enlèveront jamais. Aujourd'hui, les gardes sont deux gars, visiblement pas des athlètes, à la vue de leurs ventres. Un coup de chance ? Peut-être. Ce qui est sûr , c'est qu'ils sont armés. J'aurais peut-être dû penser à un plan. Mais tant pis, j'ai ni le temps, ni les capacités, ni l'envie de le faire. Mon plan, c'est de buter le plus de personnes possible. Potentiellement, ces chiens en blouse blanche. Mais si des gardes devaient se présenter à moi, ils auront ce qu'ils veulent.


Les deux gardes devant moi lèvent soudain la tête. Ils ont l'air d'avoir entendu quelque chose. Ils commencent à s'éloigner de ma cellule. À ce moment, je me rends compte que je ne connais même pas le bâtiment. Je ne sais pas par où aller. Ça s'annonce de plus en plus difficile. Mais je m'en fous, j'irais la où mon insinct me le dira. Et j'improviserai. Soudain, plein de voix raisonnent dans ma tête. Je deviens fou sûrement, et pourtant j'ai l'impression que ces voix sont réelles, mais dans ma tête. Serais-je aussi télépathe ? Aucune idée, et je ne veux pas le savoir. J'essaye de ne rien écouter, de faire le vide dans ma tête. Il faut que j'y aille. Les gardes se sont éloignés, c'est ma seule chance. Ma cellule est fermée. Mais je vis dedans depuis des années, je connais les moindres point faibles. Il y a par terre, dans le coin, les couverts en bois qu'on me donne pour manger. Normalement, ils viennent les récuperer, avec le reste du repas. Mais le jour où le gars s'est rebellé, ils étaient plus tendus, et n'ont pas fait gaffe. Inconsciament, ce type va peut-être me permettre de me rebeller, de me venger. En tout cas, je sais comment utiliser ces couverts pour ouvrir. Une fois le tour joué, je me lève. Je marche quasiment jamais, et j'ai encore du mal. Avec toutes les violences que je subit, on ne peut pas dire que mon état physique soit des meilleurs. En boîtant, j'arrive à rejoindre la porte du couloir, ce couloir sombre où se trouvait ma cellule. Derrière la porte, la lumière des torches me fait mal aux yeux. Je mets qulques dizaines de secondes avant de distinguer quoi que ce soit. Alors, je me rends compte qu'il a du se passer quelque chose de vraiment grave. En effet, la grosse salle qui se trouve derrière la porte, est complètement vide. Des tables et des chaises dont renversées, comme si les gens qui les occupaient avaient été appelés d'urgence. Continuant sur mon chemin, je passe neanmoins la salle au peigne fin. Si quelqu'un se cache ici, je vais le trouver et le tuer. Après autant de temps en cellul, j'ai besoin de me vider, avant de commencer ma vengeance. Et surtout, avant de rentrer dans le combat, il faut que je voie si mon pouvoir est toujours actif. Je m'imagine déjà me retrouver face a un ennemi, sans pouvoir, et mourir avant même d'avoir commencé.
Par chance, un chat traîne sous l'amas de chaises. Ce n'est pas dans ma nature d'être cruel, mais mes manières, mes valeurs, elles sont parties le jour où on m'a enfermé ici. Sans pitié, je attrape le chat. Après l'avoir rué de coups, histoire de le vider, et de garder mon sang froid, je le laisse repartir. Avant qu'il n'atteigne la porte, le chat se fige. Bon à savoir, mes pouvoirs fonctionnent encore. Avec le couvert que j'avais utilisé pour sortir de la cellule, affilé et pointu, j'egorge le chat de façon à ce qu'il ne réveille pas les soupçons des gardes. Continuant mon chemin vers la porte, qui porte probablement à un autre couloir, avec d'autres cellules, j'entends soudain des cris. Malheureusement, je ne sais pas de qui ils proviennent, mais quelque chose me dit que le gars qui s'était rebéllé n'a pas été tué. Je me rue vers la porte, courant comme je le peux avec ma condition physique. Après avoir ouvert la porte, le spectacle derrière me laisse bouche bée. Un gars avec les mains incandescentes. Mais le plus choquant, c'est le groupe de cinq adolescents derrière lui. Enfin, je dis adoléscents, mais vu leurs condition, c'est difficile de savoir exactement leur âge. Comme moi, ils ont tous l'air blessés. J'arrive à compter deux filles, et trois gars, en comptant celui avec les mains bouillonantes. Le dernier, impossible de disinguer quoi que ce soit. Il est recouvert de sang de la tête aux pieds. J'ai comme l'impression qu'il va se transformer en animal d'un instant à l'autre.


En reprenant mes esprits, je me jette dans la bataille. Hors de question que ces gars tuent ces enfoirés sans moi. Évitant d'utiliser mon pouvoir, et donc de m'épuiser trop vite, j'opte pour le combat à main nues. Un premier garde m'attaque. Il me porte un coup d'épée sur le genou, ou du moins, il essaye. En faisant une roulade derrière, j'esquive son attaque. Déstabilisé, il essaye de retrouver l'équilibre, et j'en profite pour lui porter un coup de poing à la machoire. Le garde s'effondre, et j'en profite pour le libérer de son arme. Le regardant une dernière fois, j'enfonce l'épée dans son cou. Retirant l'épée, je vois que la bataille est déjà finie. Les six autres cobayes me fixent, comme s'ils m'étudiaient. Soudain, le gars au main de feu, comme j'avais décidé de l'appeler, s'adressa à moi.
- Tu dois être le dernier. Les gardent n'arrêtaient pas de nous parler de toi. T'es une vraie star, ici. Ils pensent que tu es le plus dangeureux de par ton entraînement au combat. D'ailleurs, tu es le seul qui a été enfermé à part.
- Toi t'es le gars qui a poignardé un blanc, n'est-ce-pas ? Et qui sont tes potes ?
Le type à moitié animal me toise du regard, pendant que ses potes chuchotent entre eux. Ils ne semblent pas apprécier ma présence, pas tous en tout cas.
- C'est bien moi. Mon nom est Aedion, au cas où. Et eux c'est les autres gosses comme nous.
Il pointe le gars qui me toise.
- Lui, c'est Kyle. La fille aux yeux violets, c'est Lauren. Le blond, Salocin. Enfin, les deux, la fille et le gars aux cheveux bleus, c'est les jumeaux, Kelaena et Kametii. Et toi ? Tu t'appelles?

Je ne sais pas si je doit leur répondre. Au fond, je ne les connais que depuis quelques minutes. Et pourtant, quelque chose en moi me dit que je peux avoir confiance. Laissant mes doutes de côté, je lui réponds.
- Tayaress. Je suis arrivé ici à quatorze ans, je ne sais même plus quel âge j'ai. Vers les dix-neuf, j'imagine.
Soudain, on entends des cris au loin. Mes nouvelles conaissances font tous mine de s'échapper. Je fais l'inverse. J'ai une vengeance à accomplir, peut importe si je dois mourir pour. Avec l'épee dans une main, et un poignard récuperé d'un cadavre dans l'autre, je me dirige vers les cris. Aedion crie en me demandant ce que je fais. Je ne lui réponds pas, je trace ma route. Soudain, je me retrouve face à face avec les six. Choqué, je me demande comment c'est possible.
- On t'a pas dit nos pouvoirs. Le mien j'imagine que tu le connais. Lauren se téléporte, Les jumeaux maitrisent feu et glace, Kyle est une vraie bête, et Salocin, et bah je sais pas. Il nous a pas encore dit ni montré, donc voilà. Maintenant je te prie de bien vouloir venir avec nous, et de ne pas te jeter dans la gueule du loup. Tu peux être aussi fort que tu veux, ils sont trop nombreux. Jamais on sera assez forts pour tous les battre.
Il a raison. Non pas que ça me dérangerait de mourir en tuant le plus possible, mais mon objectif ne sont pas les gardes : Je dois tuer les blancs. Je les suis donc. On finira surement par tomber sur des blancs, ils sont partout. Quand on me sortait de ma cellule, je m'en rappelle d'en avoir vu des centaines, des milliers.


On les a enfin trouvés, on a trouvé des Blancs. On en a tué des centaines, mélangés à tous les gardes. Les pouvoirs combinés de cette équipe sont vraiments forts. Et pourtant, il continue d'en arriver d'autres. C'est comme si pour chaque ennemi tué, dix en venaient. Je me sens tout de même satisfait, j'ai tué énormément de monde aujourd'hui. Il faut encore que je tue les résponsables. Les deux voix qui m'ont interrogé à ma venue ici. Je les ai gardées en tête, ces deux voix. Je savais que ce jour arriverait. Je ne savais pas quand, mais je savais qu'il arriverait. Soudain, Salocin tombe à terre. Il a été touché par une flèche. Comprenant de suite de quoi il s'agit, nous nous mettons tous aux abris.Je ne connais pas ce Salocin. Je préfère rester en vie plutôt que de risquer ma vie pour sauver la sienne. Il avait qu'a utiliser son pouvoir, s'il voulait pas mourir. Et puis, s'il faut il a le pouvoir de se guérir. J'en sais rien, et franchement, je m'en fous. Une idée me vient soudain à l'esprit. Et si, avec l'abilité de Lauren, on se téléportait la où on s'était rencontrés ? Les gardes venaient surmenet vers nous, on aurait donc le temps de chercher les Blanc sans être derangés la-bàs. Les autres fûrent d'accord avec mon idée, et visiblement ils l'étaient aussi par rapport à Salocin. Aucun d'eux ne fit gaffe à lui, aucun regard ne se tourna vers lui. Sûrement un autre qui sera mort par leur faute, ce n'est pas le premier et ce ne sera pas le dernier.
Mon idée fonctionna, on se retrouva dans la même pièce, avec les cadavres des premiers gardes tués, et le silence autour. Nous nous rendîmes vert l'escalier qu'il y avait vers à la fin du couloir, que j'avais pas vu lors de notre premier passage. On s'ârreta d'un coup net. Il fallait choisir si monter ou descendre. Tous assoifés de vengeance, nous ne voulions pas fuir. Alors, je pris les devants, en allant vers le haut. Ça peut sembler bête, mais dans les histoires, les personnes importantes sont toujours en hauteur. Et comme les histoires et les légendes avaient tendance à être vraies dernièrement, alors les coupables devaient être en haut. Arrivés à la fin de l'éscalier, je le rebdis compte que les histoires, c'est des conneries. En haut, il n'y avait que des cuisines, toutes vides. Ceci dit, monter les escalier ne fut pas inutile. Nous ne mangions pas à notre faim depuis des années, donc trouver les cusines était une bénédiction, un moyen de reprendre des forces. Mais le temps manquait. Si nous ne voulions pas être découverts nous devions nous dépecher. Après avoir fait un stock de tous ce que nous pouvions prendre, on s'enfuit.


Arrivés au portes du château, nous comprîmes pourquoi il fût si facile d'arriver jusqu'aux portes. Tout le monde nous y attendait. Deux hommes étaient dbout, au centre de tous les autres. Au centre de quelques milliers de gardes. Nos ennemis jurés, les coupables. Le problème, c'est qu'ils sont vraiment au milieu. Impossible de les rejoindre sans se salir les mains sur les gardes. Mais j'aime ça, dernièrement, me salir les mains. Je doute que les deux vont se battre, donc je me lance. Les six autres cobayes me suivent, j'imagine qu'ils ont aussi une vengeance à prendre.
Nous nous engageons ainsi à sept, dans cette bataille, probablement perdue d'avance. Je m'attaque tout de suite au premier garde, un coup de poing, j'esquive. Quand je vois un second garde arriver vers moi, je fige le premier, utilise mon poignard pour neutraliser le deuxième, je reviens sur le premier pour le finir. Utilisée comme ça, mon abilité ne m'épuise pas, ce qui me permet de rester dynamique et svelte, pour surprendre mes adversaires. Je dois utiliser ce pouvoir avec modération, sinon je me retrouverai en manque, et alors ça va être compliqué. Les deux gardes hors-service, je me retourne quelques seconde pour voir comment se débrouillent mes camarades. Aedion, avec ses mains, réussit à fondre Armures, boucliers et armes. Il a trouvé le point faible de ses adversaires, et s'en sert contre eux. À l'opposé, les deux jumeaux n'utilisent pas leur pouvoir, de peur de le gaspiller, sûrement. Je ne vois pas Kyle, mais ça ne m'inquiète pas. Il est sûrement enseveli par les, gardes, Je ne vois pas Lauren non plus, mais je n'ai pas le temps de m'en intéresser. D'autres gardes arrivent, et je n'ai pas le temps de me perdre dans mes pensées. J'élimine trois autres gardes, en répetant ma technique. Esquiver, figer et poignarder. Une suite de mouvements que j'execute sans relâche. Un, deux, trois gardes, et ainsi de suite. Je ne compte plus. Je ne voix plus que le prochain sur la liste, à chaque garde mort, un autre le suit. Je ne fais plus attention à ce qu'il se passe dehors. J'enchaîne les coups, sans penser à rien. J'applique des mouvements incrustés dans ma tête. J'execute ce que me dit mon instinct. La seule chose qui effleure mon esprit, c'est le visage de Locrès. Ces deux #!$@*!! vont payer. Et je vais tuer tous ceux qui s'interposeront entre eux et moi. Tous. Je ne sais plus si mes camarades se battent. Je ne sais pas si ils gagnent, ou si ils perdent. Je ne sais rien. Ils sont peut-être morts, peut-être capturés, qui sait. Moi, je tue. Et je tue. Et je tue à nouveau. Une folie meurtirèere, un carnage. Le sang et la transpiration se mélangent sur mon visage, mais ça ne me dérange pas. Je continuerai à tuer tant que mes jambes me le permettront.

Soudain, Quelque chose me prends le bras. Instantanément, je me retrouve au centre de tous les gardes, Lauren à mes côtés. Pourquoi a-t-elle fait ça ? Pourquoi me sortir de mon carnage ? Pourquoi me réveiller, alors que j'avais l'impression de rêver ? Et soudain, je comprends. Ou plutôt, je vois. Les deux se tiennent devant nous, paniqués. Aedion vient se joindre à nous, comme par magie. Sûrement l'oeuvre de Lauren, encore une fois. Elle nous donne l'occasion de nous venger. Cependant, je ne vois ni les jumeaux, ni Kyle. Je vois quelqu'un d'autre. Quelqu'un qu'on croyait tous mort. Salocin se tiens entre nos deux ennemis jurés. Son regard passe sur nous trois, un par un. Il sourit, comme pour nous toiser. Et soudain, je me souviens. Je me souviens de ce sourire surnois. Ce sourire qui m'a tant marqué, depuis le départ de mon père. Ce sourire qui m'a entraîné. Ce sourire qui m'a aimé, qui a aimé ma sœur. Ou du moins, c'est ce que je croyais. Locrès se tient devant moi. Je me demande comment il a survécu à la torture, je l'ai vu de mes propres yeux ! Je ne comprends pas comment il peut être là. C'est impossible. Et il s'est pris une flèche dans le torse, tout à l'heure... Et là, tout devient clair. J'y ai pensé, quand je l'ai vu se prendre une flèche. Au pouvoirs de guérison. Ça ne peut être que ça. C'est ainsi qu'il a résisté à la torture, ainsi qu'il a resisté à la flèche. Il peut se guérir. Et je comprends aussi pourquoi il s'est intéressé à moi petit. C'était lui, qui avait tout organisé depuis le début. La seule chose que je comprends pas, c'est le fait de m'avoir entraîné. Pourquoi, si il comptait me capturer derrière ? Quel interêt ? Rouge de colère, d'icompréhension, je décharge tous mes pouvoirs contre lui. Mes deux compagnons font de même. À trois, nous nous jetons sur lui. À côté, c'est comme si le monde s'arrête. Les gardes nous regardent, tout comme les deux Blancs. Pendant que je me bats, je ne pense plus qu'à cette trahison. À la base, mon objectif était de me venger. Mais maintenant, de quoi je dois me venger, au juste ? Ils m'ont fait souffrir, mais je ne leur ai jamais reproché. J'ai passé huit ans à endurer les coups, à subir sans broncher, sans penser à autre chose qu'à la vengeance, à Locrès. Mais la, tout ce que j'ai pu croire s'effondre. Qui sont mes vrais alliés ?
Je continue de me battre comme une furie, mais Locrès est bien entraîné, plus en forme, et surtout, il prévoit mes mouvements. C'est lui qui m'a appris à me battre, il sait tout de moi. Il sait que je ne pourrais jamais le battre au corps à corps, en un contre un. C'est pourquoi il me faut l'aide de Lauren et Aedion. J'imagine que Kimatii, Kelaena et Kyle sont morts. Voilà qui on va venger. Ils les on tués, on va les tuer. Il faut qu'on se batte pour quelque chose, ou nous perdrons. On doit avoir un objectif.
Malheureusement, Salocin est trop fort. J'imagine qu'il a etudié mes deux compagnons, le temps qu'il a passé en cellule avec eux. Tout était prévu. Il nous a tous trahis, il nous a tous trompés. Chaque coup, il le connait par cœur. Il sait quand repousser les téléportements de Lauren, il sait où frapper Aedion sans toucher ses mains, il sait comment me distraire pour m'empêcher d'utiliser mon pouvoir. On ne pourra jamais le battre. Sans miracle, c'est perdu d'avance.

Soudain, une trace rouge illumine son cou. Au début je m'imagine qu'elle va se refermer, comme à chaque fois qu'il se soigne. Mais ça n'arrive pas, son cou continue de saigner. Je regarde Lauren et Aedion, à côté de moi. Si ce n'est pas l'un de nous, qui est en train de battre Salocin ? Es-ce vrai, ou suis-je mort ? Ne suis-je pas en train de rêver ? C'est là que je le vois. Couvert de sang et indistinct. Silencieux et discret, comme à son habitude. La bête, qui frappe, qui enchaîne les coups, qui ne donne le temps à personne de faire quoi que ce soit. Kyle nous à sauvés. Je le pensais mort, je le pensais étrange, fou. Et au final, il nous sauve. La tête de salocin se détache soudain de son corps, en succombant aux nombreux coups des griffes de Kyle. Nous autres, nous sautons sur les gardes autour, comme regénérés par la mort de Salocin. Il est mort pour de bon, je regrette juste de ne pas l'avoir tué moi-même. Nous ne nous sommes même pas échangés un mot. Je ne saurais jamais ses motivations, son vrai plan, ni quoi que ce soit. Mais c'est peut-être mieux ainsi. Et c'est renouvelés, comme guéris, que nous nous lançons, vers les gardes, vers la liberté, vers nos familles.

Bip
….
Bip
…
Bip
…

Des fils étaient étalé sur le corps d'une jeune femme, le cardioscope émettant toujours ce même bruit, un bip toute les deux secondes où presque, ce son alternait avec le plic plic du goutte à goutte installé à coté, bip, plip, bip, plip, ainsi chaque jours se ressemblaient. Cela ne semblait lui poser aucun problème puisse qu'elle dormait... Dormait n'est plus le bon mot, car voilà maintenant deux heures qu'elle observait ce qui l'entourait, essayant de comprendre dans quelle lieu elle se trouvait et pourquoi avait elle tout ces appareils branchés à son corps. Était elle malade ? Elle n'en savait rien, ce qu'elle savait par contre, c'est que ses bras et ses jambes étaient maintenu par des sangles, l'empêchant ainsi de bouger, c'était le seul mystère qu'elle avait pus résoudre jusqu'à présent...

Bip
…
Bip
…
Bip
...

Toujours ce même son, encore et encore, quand enfin quelqu'un entra dans la salle, instinctivement elle ferma les yeux, espérant je ne sais quoi. Une ombre passa au dessus d'elle, il s'agissait d'un vieil homme en blouse blanche, ou plutôt un vieux pervers à en juger par les mains baladeuses le long de sa poitrine d'un blanc crème suremonté d'un bourgeon rose fièrement dressé, bien que celui-ci ne faisait que vérifier l'électrode en réalité, cela lui donna malgré tout un sentiment de malaise confu... Il ne resta d'ailleurs pas longtemps dans la salle, ne faisant que vérifier les sangles et les constantes de la jeune femme relevant au passage le tensiomètre situé sur son bras gauche ainsi que le niveau du goutte à goutte sur son bras droit... Il referma la porte, laissant la jeune femme à ses questionnement...

Bip
…
Bip
…
Bip
...

Elle était belle, à n'en pas douter, pas plus de vingt ans si on se fie à son physique, de longs cheveux roux, de long cil gracieux, une taille fine et un corps relativement petit, tout au plus un mètre soixante peut être un peu plus... Elle possédait une peau d'une magnifique blancheur, contrastant merveilleusement avec ses cheveux, la rendant ainsi magnifique aux yeux de n'importe qui. Seulement voilà, elle ne dormait plus maintenant et se retrouver là, nue sur ce qui semblait être une table d'opération ne la rendait que plus anxieuse, surtout avec les branchements qui parsemaient son corps et ce fichu goutte à goutte planté à son bras qui la démangeait, qu'allait il m'arriver à t-elle pensé une centaine de fois encore, somnolant à moitié durant tout l'après midi...

Bip
…
Bip
…
Bip
…

Le soir était venu, elle le savait car il y avait une vitre siégeant au dessus d'elle au plafond, cette ouverture qui avait été une délivrance pour échapper quelque peu à ses souffrances et aux démangeaisons de ce distributeur de liquide accroché à son bras. Pourquoi était elle ici, elle n'en savait toujours rien, qui était le type semblant être un médecin qui l'avait ausculté en début d'après midi ?, mille fois elle se posa ces questions et ne trouvait aucune réponses à se donner, seul cette fenêtre au dessus de sa tête semblait raviver un peu d'espoir en elle, s'endormant les yeux rivés sur un ciel rougeoyant annonçant la nuit...

Bip
…
Bip
…
Bip
…

Un nuage passa devant la lune qui baignait la pièce de ses rayons, plaçant celle-ci dans la pénombre. C'est à ce moment là qu'elle se réveilla à nouveau, sentant sur elle des doigts froids la toucher à des endroits sensibles... Encore un médecin, il semble plus jeune cette fois remarqua t-elle quand ce dernier vérifia le goutte à goutte à son tour. Il parti après que son collègue à la porte lui ai rappelé de ne pas trop s'enticher de la jeune fille... Ellie avait il dit, ainsi c'était donc son nom, bien, elle avait appris quelque chose qui lui redonnait encore de l'espoir, elle n'était pas une simple chose dans un laboratoire, mais qu'était-elle alors ? Et ces médecins qui sont-il eux aussi, tant de questions qu'elle se posa encore des milliers de fois avant de trouver le sommeil, affichant un sourire quand elle se répéta Ellie, elle s'endormit...

Bip
…
Bip
…
Bip
…

Un ciel bleu traversait la vitre, donnant à la pièce une lumière de paix, allongée là, toujours, la jeune fille somnolait, ils avaient remarqués qu'elle était maintenant réveillée même si personne ne lui avait encore parlé... Pourquoi me laisse t-il ici, pourquoi ne me disent ils rien ? À nouveau le cardioscope fût la seule source de bruit quand la dernière personne quitta la pièce... Pourquoi ne pouvait elle pas crier, elle souhaitait hurler mais rien ne sortait, comme si ses cordes vocales n'étaient plus...Pour la première fois depuis son réveil Ellie versa une larme qui glissa lentement le long de sa joue, s'ajoutant au liquide qui lui s'écoulait en direction de son bras, laissant son cœur s'emballer à un rythme des plus élevés, mais personne ne vint jusqu'à ce qu'enfin après de longues minutes il ne se calma...

Bip
…
Biip
…
Bip
…

Une certaine routine s'installa ainsi, elle ne comptait plus les jours passés allongée, ne pouvant ni parler ni bouger un simple muscle... Elle passait et repassait les milliers de questions dans son esprit mais elle en venait toujours à la même conclusion, elle était prisonnière. Elle l'avait bien compris, mais la raison pour laquelle il la maintenait en vie lui était toujours inconnue, la jeune femme avait pourtant écouté avec intérêt les rares fois où les gens autour d'elle s'affairaient... La seule information qu'elle avait pus glaner malgré tout ne fut que son nom... Ellie... Elle aimait le prononcer dans son esprit, endiguant le flot continu de questions qui menaçait chaque secondes de la submerger. Un jour néanmoins elle fut plus chanceuse et appris qu'elle possédait un certain pouvoir que ce goutte à goutte devait révéler le moment venu. Seulement, elle n'avait pas conscience que plus les jours passaient, plus son corps semblait lutter, sa vie défilant au rythme du goutte à goutte inséré à son bras, elle passait le plus clair de ses journées à dormir malgré elle, n'offrant la beauté de ses yeux à la lumière que pour observer le mouvement des nuages passant au dessus de sa tête...

Biip
…
Biiip
…
Biip
…

Elle s'éveilla à nouveau, ne voyant autour d'elle que des ombres à travers un filtre léger de luminosité elle supposa qu'il faisait déjà nuit...Ellie avait ainsi passé presque un jour entier à dormir, elle aurait probablement dormi plus longtemps si les douleurs à l'intérieur de son corps si fragile ne l'avait pas éveillée... S'adaptant au peu de lumière présente dans la pièce... Tiens, le velux est entre-ouvert sur un beau ciel clair et sombre. Pourquoi cette machine ne fait elle pas le même bruit que d'habitude ? Tiens, ils sont plusieurs autour de moi, que font-ils ? Voilà qui est inhabituel à t-elle pensé se surmenant mentalement de multiples questions et les repassant en boucle... la demoiselle replongea partiellement dans le sommeil... Les personnes autour d'elle semblaient tendus, ils venaient de couper le goutte à goutte, tous l'observaient attendant en espérant, le résultat que tous escomptaient...

Biiiiip
…
Biiiiip
…
Biiiiiiip
…

Une immense onde de lumière se propagea depuis son corps, aveuglant l'ensemble de l'assemblée présente dans la salle, les paralysant sous le choc.
Son esprit était à présent clair, la jeune femme pouvait à nouveau se mouvoir, avec un bonheur indescriptible elle ouvrit les yeux en direction de la nuit et avança vers le nuage qui passait au dessus... Elle ne comprenait pas réellement ce qui se passait, mais elle savait qu'il n'était plus possible pour elle d'être attachée plus longtemps... D'ailleurs pourquoi était elle libre ? Pourquoi semblait elle s'élever ainsi vers la fenêtre... Toujours des questions, la demoiselle paraissait ne pas comprendre ce qui lui arrivait... Ellie baissa les yeux en direction des voix qui s'écriaient impuissantes tout autour d'elle en l'observant et aperçu un corps frêle allongé sur un lit opératoire . Un corps, son corps, ne ressemblant plus qu'à une coquille vide ouverte en son centre... Je vois se dit elle, ainsi donc c'est ainsi, ma vie se termine... pourtant je ne regrette rien, le simple fait de pouvoir partir me suffit... Passant devant un miroir elle se rendit compte d'un détail qu'elle ne soupçonnait pas, devant elle se trouvait le corps d'un magnifique et immense Automeris io d'un rouge brunâtre.. Sans un bruit, affichant le plus beau sourire qu'elle pouvait faire dans son esprit, la jeune femme devenue une splendide lépidoptère géante s'éleva vers le ciel. Le fait que la fenêtre du plafond fut ouverte n'était pas prévu, mais elle en profita ainsi pour échapper à ses tortionnaires, elle dépassa les limites du bâtiment et s'envola dans la nuit en quête d'une nouvelle vie, sans savoir qu'en réalité tout cela n'était dû qu'à une expérience scientifique dont elle n'était qu'un simple cobaye. Elle ne sut pas non plus qu'elle était de toute manière destiné à mourir ce soir là afin de renaître sous une autre forme physique. Comment aurait elle pus savoir que le liquide qui se diffusait depuis des semaines dans son corps était à l'origine de ses changements et les pouvoirs de transformation qui accompagnèrent la fin de son corps physique devenu une simple chrysalide vide du à l'émergence... Tout cela elle s'en moquait, elle ne voyait plus que la liberté devant elle, un monde à explorer avec un œil nouveau.

"La vie de scientifique n'est faîte que d'échecs, qu'ils disaient tous..
Après tant d'années, le projet "ZA" est enfin dans un êtat stable."
Le scientifique posa sa main sur une cuve, contenant une sorte de créature humanoïde, cette dernière avait un teint très pale et des cheveux blancs, tachetés de vert.
"Professeur Trom, le sujet ne doit pas se réveiller tout de suite, ça pourrait devenir dangereux."
"Vous avez raison, dés demain, notre petit "ZA" deviendra le leader d'une grande armée."
Après que le laboratoire fut laissé pour la nuit, une ambiance vide y rodait, avec un espoir venant d'une source inconnue.
"Moi...
Qui suis-je réellement.."
La créature de la cuve ouvrit les yeux, se questionnant sur son existance.
"Ces personnes.."
La mémoire de la créature montra celle-ci à l'êtât de foetus, transporté et déposer sur une table d'opération par des hommes en blouses blanches.
"Ils veulent.."
"Tu disposera d'un grand avenir avec moi, ZA."
La créature entendit la voix du scientifique lui parler, dans ses souvenirs, le faisait ouvrir les yeux, voyant une vitre eclatée, toutefois, la vitre était intacte, après quelques instants.
"Cette vitre, elle semblait brisée, pourtant..
Et si.."
*Crack*
La créature donna un coup de pied dans le verre de la cuve, l'ouvrant et faisant sonner une alarme, par la même occassion.
La créature sauta de la cuve, révélant une queue reptilienne et observa la situation, d'un regard vide.
"Ce pouvoir, est-ce bien ce que je pense ?"
"Ne bouges plus !"
à peine sortie, la créature remarqua 2 gardes armées de fusils, prêts à tirer sur la créature.
"On va essayer."
La créature ferma ses yeux et eu une vision des balles la traversant, après avoir ouvert les yeux, celle-ci remarqua les balles arriver et les esquiva, avant d'assommer l'un des gardes.
"C'est pas vrai, il est à terre, faut du renf-
"Tu n'ira nul part."
La créature attrapa le garde par le cou et le jeta contre un mur, le mettant k.o, lui aussi.
Après cela, la créature se mit à marcher, vers ce qui semblait être la sortie, voyant des gardes l'entourer, après quelques minutes de marche.
"Le projet ZA, tu va retourner dans cette cuve, si tu ne veux pas y laisser la vie !"
"Navré, je souhaite gouter à la liberté."
La créature sauta en l'air juste à temps, laissant les gardes se tirer dessus entre-eux, la créature ayant compris son pouvoir.
"Ainsi, ma théorie se confirme, je peux voir les évenements à venir, pour 3 secondes, semble-il."
La créature continua d'avancer, mais entendit un bruit, venant d'une salle proche.
Après avoir ouvert la porte, la créature aperçu, dans une cage, ce qui semblait être un autre projet des scientifiques.
"Toi, tu es comme moi ?"
La seconde créature avait une morphologie plus petite, avait un teint rouge, des cornes de démon et il semblait lui manquer un bras.
"Je.."
La créature au teint pâle fracassa la cage, libérant ainsi sa congénaire.
"Viens avec moi, nous devons fuir cet endroit."
"D'accord.."
Ensembles les deux créatures se mirent à fuir vers la sortie, mais face à eux, le scientifique en chef, le docteur Trom, les attendait.
Le scientifique était enrobé, avait un début de calvitie et portait un monocle, à l'oeil gauche.
"Ainsi, ainsi, vous comptiez sortir d'ici.
C'est impressionant que vous puissiez penser par vous-même à ce point !"
"Vous êtes celui qui supervisait ce que vos subalternes faisaient sur nous, n'est ce pas ?"
"Oh oh, tu es malin, ZA.
Pour tout te dire, oui et non !
à vrai dire, seul toi était encore un projet abouti, le projet KA, à coté de toi était une version beta de toi, si je puis-dire, malheuresement, celui-ci n'avait developpé aucune capacité, en faisant une abomination, sans aucun but, ni intérêt."
Aux mots de son créateur, la créature connue sous le nom de "KA" se senta vide, regardant le sol, sans réel but.
"Dîtes-nous, quel était votre projet, professeur ?"
"Vois-tu, ZA, ton rôle était de devenir le chef de notre future armée de mutants afin de prendre possession du monde et de débarasser la terre de ces êtres pervers et destructeurs, nommés "Humains"."
"Mais, vous êtes humain, vous, aussi, non ?"
"La définition de l'humain, à mes yeux, est celle de créatures dominatrices, menteuses et n'hésitant pas à se battre pour des territoires, alors non, je ne me considère pas comme étant humain.
C'est aussi le cas pour toi et les scientifiques qui ont accepté mon plan.
Ils ont pris la bonne décision contraîrement à ta tendre mère."
La créature surnommée "Projet ZA" regarda son créateur, d'un air choqué, cherchant à en savoir plus.
"M-ma mère..
Que voulez-vous dire ?"
"Mon pauvre garçon..
Je suis ton père.
Après ta naissance, j'ai pris conscience de l'horreur que commetait l'humanité, chaque jour, sans se soucier des conséquences.
J'ai d'abord proposé à ta mère de me rejoindre dans ma quête de purification, mais cette pauvre folle a refusé, ce qui lui a malheuresement couté la vie."
Après ces révélations, ZA resta figé, découvrant ses origines et la réelle identité de son créateur.
ZA serra les dents, regardant sa compagnon au teint rouge.
"Qu'en est-il d'elle ?"
"KA n'était pas capable de developper de capacité, malgré tous les efforts déployés.
Pourtant, elle devrait nous être reconnaissants d'avoir été récupérée."
Des souvenirs commençèrent à apparaître à Ka, montrant une petite humaine récupérée dans un orphelinat, puis amenée au labo.
"Moi...
JE SUIS ENCORE HUMAINE !!"
KA sauta sur le professeur, qui fut à peine blessé et attrapa le cou de la créature rouge.
"Ainsi, tu as choisis de mourir.
Ce n'est pas une grande perte, de toute façon."
"ça serait plutôt vous, qui mériteriez de mourir !"
ZA se faufila derrière son créature et le frappa, l'envoyant contre un mur et libérant sa compère.
"Ah..
Réfléchis, ZA, ce monde, il pourraît être à nous, enfin débarassés des monstres qui la peuples."
"Je vais me débarasser d'un monstre, en particulier."
*Crac*
ZA torda la nuque de son créateur, laissant son corps innanimé tomber sur le sol.
Après cela, ZA pris KA dans ses bras et accèda enfin à la sortie, les laissant se retrouver en haut d'une montagne.
"Ainsi, voici le monde des "humains"..
KA, nous sommes libre, que devrions-nous faire, désormais ?"
"Nous sommes des monstres, ZA !
On a pas de foyer, pas de famille, et aucune raison de vivre !!"
KA tomba en larmes, de sa condition, sachant qu'elle ne serait plus jamais apte à s'intégrer à la société.
"Ka..
Dans ce monde, des personnes ont besoin de quelqu'un pour les protéger,
que direz-tu de devenir des gardiens pour cette fameuse humanité ?"
Ka sécha ses larmes et regarda son compagnon pâle.
"Tu.. tu veux dire comme des super héros ?"
"Si protéger des personnes afin qu'elles se sentent en sécurité et arrêter des monstres comme ce scientifique, alors, oui."
"Alors, je le ferait..
mais je ne peux pas aider, je n'ai qu'un bras, et pas de pouvoirs.."
ZA regarda sa compagnon, en souriant.
"Avoir un pouvoir n'est pas necessaire pour protéger la population, je te promet que lorsque l'on aura un nouveau bras pour toi, tu sera la première personne que je rendrais heureuse."
"C-c'est vrai ?
Mais, dis-moi, ZA, qu'est ce que je suis, pour toi ?"
ZA semblait perplexe, face à cette question, mais décida de répondre ce qui était le mieux pour elle.
"Tu es comme ma petite soeur, je dirais.
Si je suis quelqu'un qui doit protéger les personnes faibles, alors je protégerait et serait toujours aux cotés de la personne qui est le plus proche de moi.
Maintenant, KA, allons explorer cet endroit, et intégrons-nous comme les défenseurs de l'humanité."
Après avoir trouvé leur nouveau but,ZA et KA descendirent de la montagne, partant pour une ville, brillant de milles lumières.

Voilà maintenant 6 mois que je suis enfermé dans cette cellule comme rat de laboratoire. Comme tous les matins, je fais le tour de ma petite cellule, elle est en verre avec un lit, un wc et un tube qui mène vers la salle de test. Je ne sais pas pourquoi mais depuis quelques minutes je sens un courant d’air, comme s’il y avait une sortie dans ma cellule. Je commence à la fouiller, de haut en bas, de droite à gauche et c’est quand je m’approche du tube que je vois un gros trou dans le verre. Je n’ai pas une seconde à perdre : je dois fuir loin d’ici. Comment suis-je arrivé ici, je ne m’en souviens plus ... comment je m’appelle : n°287, je n’ai aucun souvenir de ce que j’étais avant de venir ici. Je commençe à glisser mon corps dans le trou quand j’entends des pas, des pas très près, trop près. Je retourne dans la cellule par peur, mais personne ne vient. Il y a juste un garde à environ 10m qui fait des allers retours dans le couloir. J’entends toujours les pas mais je ne comprends pas trop d’où ils viennent. C’est peut être un effet secondaire d’une de leurs expériences ? Je me rapproche du tube et sors tout à fait de la cellule, je suis au sol, pieds nus avec des habits gris. Je remarque un petit calepin posé pas très loin de ma cellule je le prends et lis ce qu’il y a marqué dessus : n°287, implantation de l’ultrasensibilité à l’audio. J’ignore à quoi ça rime, mais à rien de bons et à côté il y a des courbes et une phrase : « point faible = anti souris » anti souris ? mais c’est quoi ce bordel ? qu’est ce qui se passe ? Soudain j’entendis des paroles : « alors Roger, du nouveau ? », « non rien à part un peu de mouvement vers le n°125 ». Je sursaute et cours me cacher derrière des câbles, mais après avoir repris mes esprits je me rends compte qu’il y a personnes autour de moi, il y a des rangées de cellule avec tout au fond de la salle une pièce de surveillance ou 2 personnes discutent. Je commence à me demander si je ne suis pas devenu un super héros qui peut entendre de très loin. Bref j’ai toujours un but : sortir d’ici. J’ai 2 choix : passer devant la pièce de surveillance ou prendre le couloir qui grouille de garde. Je prends le 2ème choix. Je me cache derrière un mur du couloir et attends en écoutant, les pas se reprochent puis s’éloignent, je commence à maitriser mon pouvoir petit à petit. Quand les pas sont assez loin je risque un regard dans le couloir, il y a une porte en face de moi mais 2 patrouilles de 2 gardes font des allers retours. Je ne sais pas comment faire, je dois utiliser mon pouvoir pour les vaincre. Quand les 4 gardes sont dos tournés je cours jusqu’à la porte, malheureusement je fais du bruit et les gardes se retournent, ils ont une armure blanche et une arme. Je ne prends pas le temps de les regarder plus car ils commencent à me tirer dessus. Le bruit des balles résonnent dans mes oreilles c’est horrible. J’ouvre la porte, la passe puis la referme en la verrouillant grâce à un loquet. Les gardes cognent contre la porte mais je suis déjà en train de fuir. Quand j’arrive en bas des escaliers, deux gardes sont dos tournés à moi et ce sont des gardes qui ont l’air plus fort que les autres. Je sens que cela doit être plus difficile à passer. Je me tais et me rend compte que j’entends un ronflement. Je me demande qui dort puis je me rends compte que les gardes ne bougent pas. Je passe devant eux et les vois en train de dormir debout, comme deux bébés. Je rigole intérieurement. Je me retourne et vois la verdure de dehors, c’est la porte de sortie de secours. J’entends les oiseaux chanter à travers la vitre. Je pleure de joie je vais pouvoir sortir ! Je m’approche lentement quand quelque chose me retient le poignet, je me retourne et voit le garde qui dormait il y a 2 secondes en train de me viser avec son pistolet. Je ne pouvais pas abandonner maintenant, je cours vers la sortie en esquivant les balles, je mets les mains sur la poignée quand je perds tout contrôle de mon corps, un bruit extrêmement aiguë me transperce le crâne, je me retourne et vois une personnes très bien habillé, encerclé de gardes ultra équipés et ils appellent la personne « chef ». Ce chef tient dans sa main, un objet avec une souris barrée dessus. C’est le dernier souvenir que j’ai de cette pièce avant que tout devienne noir et que je m’évanouisse. Je reste endormi longtemps mais quand je me réveille, je ne suis pas dans une cellule mais dans un hôpital, je sus plus tard que la prison avait été prise par les forces de l’orde et tous les prisonniers sauvés. J’avais gagné, j’étais sain et sauf et libre !

Me voilà errant dans les couloirs, guidé par la lumière écarlate des faisceaux d'alerte. Eparpillés autour de moi, je vois des lambeaux de peau et des flaques de sang qui couvrent le sol.
Il y a eu un grand bruit, une explosion peut être. Je me souviens juste que cela m'a projeté hors du laboratoire, hors de ma cage. Les portes biométriques ne fonctionnent plus, elles resteront fermées. Me voilà pris au piège d'un labyrinthe et de ses bourreaux comme un fils de Crète offert au Minotaure.

J'entends des bruits de pas. Ils sont nombreux, ils se rapprochent. Ils viennent pour moi, j'en suis sur.
Pas de temps à perdre, il faut que je les sème. Comme leurs armes, l’air se charge d’électricité. Ils se rapprochent. Au détour d’un escalier, je les vois, ils sont face à moi. Ils tentent de me tirer de dessus mais leur artillerie ne semble pas fonctionner. Serait-ce le souffle de l’explosion qui a déréglé leur équipement. Aucune idée mais c’est ma chance, je cours. Je ne peux rien faire contre un aussi grand nombre de gardes. Il faut que je les isole et que je les affronte un par un. Ils ne pourront rien contre moi.

Trop occupés à refaire fonctionner leur matériel, ils n’ont même pas pris la peine de me suivre. Il faut que reste vigilant, ils sont nombreux à veiller sur le bâtiment même si certains ont été tués par l’explosion. Il y a un garde dans la prochaine salle, je ne peux pas l’éviter. Je dois garder mon énergie, il va falloir être discret. J’avance à pas de velours, une bouteille en verre à la main. Il n’a pas eu le temps de comprendre ce qu’il se passait, il est bon pour une petite sieste. Par contre, la bouteille se brisant en mille éclats a fait du bruit. Je ferais mieux de ne pas m’attarder ici.

Me voilà en train de dévaler des escaliers. Cette tour est immense, je ne sais pas si je pourrais arriver à la sortie avant de succomber de la main de mes bourreaux ou d’épuisement. J’entends une porte claquer non loin de moi ; c’est un autre garde, lui aussi veut ma peau. Me laisser sortir les exposeraient aux yeux du monde : leurs pratiques, leurs tortures, leurs crimes. Son arme à l’air fonctionnel, je ne peux rien laisser au hasard cette fois. Parfait, il me poursuit dans le couloir. Il faut que je le sépare encore plus de ces camarades. Nous voilà dans un bureau, je suis seul avec lui. Je lis son esprit comme un livre ouvert, il est arachnophobe. Le duel est déjà plié. Il commence à les voir, des milliers d’araignées sont là pour lui. Elles se rapprochent. Il les sent, elles montent sur ces jambes dont les poils se hérissent. Elles sont partout, il crie. Ses muscles se tétanisent, il convulse. Je peux continuer mon chemin et le laisser face à sa terreur, face à mon illusion.

Je dois reprendre mon souffle, ça m’a épuisé. Je vais rester caché un instant dans ce laboratoire. Il y a beaucoup d’équipements que je n’ai jamais vu mais quelqu’un a vécu ici, je le sens. Y’en a-t-il eu d’autres comme moi ? Combien de personnes ont-elles été privées de leur liberté ?
Je me souviens, c’était il y a quatre ans. Ils ont compris que j’étais un vrai télépathe. Ils m’ont proposé de venir avec eux, ils voulaient m’étudier pour voir d’où venait ce don. Mais ils m’ont enfermé et ont conduit des expériences toutes plus douloureuses les unes que les autres. J’avais l’impression que l’on piquait mon cerveau avec des milliers d’aiguilles. J’ai commencé à avoir des visions, beaucoup de visions. Je voyais la vie de mes tortionnaires, leur passé, leurs peurs et leurs points faibles. Puis, je me suis rendu compte que je pouvais habiter leur cerveau, y modifier des souvenirs, donner des hallucinations. Ils ont eu peur de tout cela et ils m’ont barricadé loin d’eux, hors de portée de ma seule arme : leur conscience.

Je n’aurais pas du me laisser aller à ses pensées, j’ai été découvert. Il me faut fuir et vite. Je cours. Ma respiration s'accélère. Mes poumons essaient d'aspirer tout l'oxygène qui est à leur disposition. Mes muscles commencent à se crisper, ils font mal. Malgré mes efforts, je sens son souffle sur ma nuque. Il est là. Il tente de m'attraper mais je me débats, il ne m'aura pas. Il faut que je trouve un subterfuge, une échappatoire. Il faut que l’arrête, je n’ai pas le choix. Je cale mes yeux dans ses yeux. Pas de visions cette fois ni de souvenirs fictifs, il va vivre ce que j’ai vécu. Il sent ma douleur, les réminiscences de ma torture. Il sent l’affliction des électrochocs. Il sent la souffrance infinie causée par les lobotomies. Ma désolation est devenue la sienne.

Je reprends ma course effrénée en dévalant les escaliers à grande allure. Il n’est plus question de gérer mon énergie. Je fais mon maximum. Comme la lumière au bout du tunnel, j’aperçois enfin la sortie. Contrairement aux étages fourmillant de technologie et éclatant de futurisme, l’accueil du bâtiment semble bien ordinaire. Rien ici ne laisse présager de ce qu’il se passe derrière ces portes. Dans un ultime effort, je me rue vers la lumière du soleil. C’est à ce moment là que je me sens projeté à terre. Ils sont encore là et ils se dressent devant la sortie telle une muraille. Je ne pourrai pas anéantir seul ces quatre cavaliers de l’apocalypse. Comment faire alors ? Oui, je sais. Je vais utiliser la pleine capacité de mon don. En utilisant toute l’énergie qu’il me reste, je vais contrôler les faits et gestes d’un de ces soldats pour neutraliser ses partenaires. Le premier se fait surprendre et succombe suite au choc électrique asséné par l’arme de ma marionnette. Les deux restants sont plus méfiants. Ils arrivent à désarmer mon partenaire mais il saisit un couteau et tranche la gorge d’un des guerriers restants. Ils sont face à face et sans armes. Vais-je réussir à prendre la fuite alors que les deux Goliath s’engagent dans un combat à mains nues ? Je rampe vers la sortie tout en parvenant à garder le contrôle qui continuer à se livrer à l’intérieur de l’édifice. Ils sont hors de portée, je me mets à courir. Ils ne me rattraperont plus.

Me voilà dehors, cet Eden mille fois rêvé. Des gens m'observent. J’ai le regard hagard et mes habits sont réduits en charpie. J'en ai bien conscience : je ne suis pas comme eux, je ne suis plus comme eux. Comment leur faire comprendre, comment trouver les mots précis pour raconter ma captivité. C'est impossible. Je peux décrire ce que j'ai subit. Je peux leur dire ce que j'ai vu. Mais jamais je ne pourrai décrire la douleur qui continue à me hanter. Ils ne comprendraient pas.
Est-ce cela la liberté ? Pouvoir vivre parmi eux, pouvoir marcher et respirer à la lueur d'un soleil bienveillant. Mais je n'arrête pas d'y penser. Ses douleurs, cette souffrance, cette angoisse, elles sont toujours là. Les couleurs du soleil me rappellent la lumière du laboratoire.
Cette vie est devenu mon nouvel enfer, ce monde, ma nouvelle prison.

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La symphonie des éléments

Prélude

Où suis-je ? Qu’est-ce que je fais à terre ? Je n’arrive pas à me souvenir et j’ai horriblement mal à la tête. Ma vue est trouble. Je me sens partir.
Le temps passe et les souvenirs d’une petite fille me reviennent. Mais cette petite fille, c’est moi ?!

1er mouvement : Le feu - Brûler de rage

J’avais 8 ans. Je jouais près du ruisseau à côté de la maison. Il faisait très chaud ce jour-là, pas un seul coup de vent. Mes parents disient toujours de ne pas toucher ni boire l’eau de ce ruisseau. Ils soupçonnaient que celle-ci soit polluée par l’entrepôt localisé de l’autre côté de la route. Cet entrepôt appartenait à un entrepreneur influent avide de pouvoir. Officiellement, on y fabriquait des constructions en bois pour divers évènements et on y réparait des machines usées par le temps. Officieusement, des camions débarquaient la nuit de gros bidons qui étaient enterrés sous terre dans la journée où déversés dans le ruisseau. Ils contenaient des hydrocarbures et des substances à priori radioactives. Cette version de l’histoire était bien sûr niée par cet homme. Version qui finira bel et bien par être révélée au grand jour suite à l’incendie qui ravagea la totalité du village.

Afin de combler ses envies de pouvoir, il lorgnait sur notre maison et notre jardin situés à l’orée des bois, comme bon nombre de voisins jalousant la propriété. Un petit coin de paradis qu’il était prêt à détruire pour enfouir ses horreurs par manque de place. Mes parents se battirent toute leur vie contre ses mensonges, ses menaces et ses manigances.

Ce jour-là, il faisait chaud, beaucoup trop chaud. Je ne pus résister. J’ai pris un peu d’eau du ruisseau pour me rafraichir le visage et boire un peu. Les jours suivants ont été terribles. J’étais brûlante et je me tordais de douleur. Malgré les antidouleurs, la fièvre ne tombait pas et les douleurs ne cessaient pas. Mes parents étaient désemparés. Les médecins se succédaient mais aucun n’était capable de mettre un nom sur le mal qui me rongeait.

Les gens nous fuyaient. Des rumeurs circulaient à propos de mon père. On l’accusa de me battre et d’être la cause de mon mal être. Certains osèrent même affirmer qu’il me violait. Mes parents savaient tous deux qui était à l’origine de ces horribles mensonges. Plus le temps avançait et plus la situation empirait. La clôture fut démolie. On se faisait insulter dans la rue. Un soir, un groupe de jeunes vint briser nos fenêtres à coups de pierres. On vivait dans la peur.

Encore une journée de forte chaleur. Pour une raison qui nous échappait, je me sentais mieux et au contraire, je supportais aisément la chaleur. Le vent était de sortie cette fois-là. Ma mère avait préparé la table dans le jardin ce qui n’était pas au goût de tout le monde. Les gens ne supportaient pas qu’on sorte dehors même dans l’enceinte de notre propriété. Un groupe s’était rassemblé plus loin. Armés, ils avaient pour seul objectif de nous faire peur.

Le repas commençait à peine qu’on les entendit marmonner au loin des insultes. On n’y prêta pas attention au début. Ils s’approchèrent en tirant des coups de feu en l’air. J’avais peur. J’étais en larmes. Certains nous lancèrent des bouteilles en verre, des pierres ou encore des aliments périmés.

Mes parents n’avaient qu’une idée en tête : rentrer à tout prix à la maison. Ma mère tenta de me prendre par la main mais j’étais de nouveau brûlante. A cet instant, tout se bousculait dans ma tête. J’étais prise entre la terreur, la tristesse et la rage. Je ne contrôlais plus rien ni même ce qu’il était en train de se passer en moi. Mes cheveux brun acajou s’embrasèrent. Mes yeux prirent une teinte noisette orangée. On pouvait y apercevoir des éclairs de feu. Je brûlais de l’intérieur puis tout explosa. Ma colère laissa émerger un flot de projectiles enflammés et deux oiseaux de feu. Personne n’y échappa. Mes oiseaux s’envolèrent et lancèrent des jets de flammes sur les habitations. Sous l’effet du vent, l’incendie se propagea rapidement sur tout le village. Je pris le temps de regarder cet homme qui avait brisé mon insouciance, le regard empli de colère et de larmes. D’un geste de la main, je lui envoyai des éclats enflammés. Il prit feu devant mes yeux. Des détonations retentirent depuis son entrepôt. Au contact du feu, ses bidons explosèrent et son entrepôt partit en fumée. On sentait l’odeur de la chair calcinée à des dizaines de kilomètres. Les hurlements de souffrance des habitants faisaient écho aux 4 coins de la région.

Malheureusement, mes flammes avaient touchées mes parents. Avant de donner son dernier souffle, ma mère me supplia de fuir dans la forêt. Je partis dès lors me cacher dans les bois.

2ième Mouvement : La terre – Trembler de peur

On ne parlait plus que de moi dans la presse, l’enfant de Satan. Celle qui avait réduit à néant un village entier sous le poids de ses flammes.

Des battues étaient organisées chaque jour afin de me retrouver dans les bois où j’avais pris mes quartiers.

La forêt était magnifique, la plus grande du pays et surtout la plus riche en faune et flore. Un lieu idéal pour s’éclipser loin de cette société. J’errais depuis 3 mois, me nourrissant de baies sauvages et de champignons. Pour brouiller les pistes, histoire de ne pas être repérée par les chiens, je frottais mes vêtements et ma peau avec des feuilles de menthe sauvage, des pétales d’églantier et des aiguilles de résineux tels que l’épicéa. Puis je grimpais tout en haut des sequoia pour m’abriter la nuit. Je m’y sentais en sécurité. Il faisait un peu frais la nuit mais j’étais capable de me réchauffer seule grâce à mes nouvelles capacités. Le matin, j’avais la chance d’être réveillée par le doux chant des oiseaux.

Les semer était un jeu d’enfant dans cette vaste région boisée. A force de prendre trop confiance, je baissai la garde de jour en jour jusqu’à cette matinée. Plusieurs heures s’étaient écoulées. J’étais persuadée qu’ils avaient abandonné les recherches. Je n’entendais plus aucun craquement de feuilles mortes ou de brindilles, plus d’aboiements de chien. Pourtant, j’étais observée. 3 hommes étaient postés dans un rayon de 20 mètres à proximité de moi, cachés derrière des arbustes. Je mangeais tranquillement quelques myrtilles près de la rivière sans me soucier du reste du monde.

Un léger frisson venait de me frôler le dos. Soudain, j’eus la vague impression de ne pas être seule, une intuition. Mes mains au sol, j’avais la sensation de pouvoir ressentir chaque mouvement dans les environs. Le sol vibrait à chaque pas, à chaque choc. La terre me murmurait ses moindres secrets à travers ma peau. Je pris immédiatement la fuite, courant à perte de vue. J’avais peur et je devais fuir.

De petits bruits sourds se firent entendre. Les 3 hommes furent rejoints par une vingtaine de leurs coéquipiers et une horde de chiens. Ils étaient armés et équipés d’une tenue ignifuge. Il s’agissait de fusils hypodermiques. Ils n’avaient pas l’intention de me tuer mais je n’avais pas l’intention de me laisser faire non plus. Plus je courais et plus, je laissais derrière moi une trainée de poussières. Le stress montait en moi. A nouveau je perdais le contrôle. Je suffoquais. Chacun de mes pas provoquait un choc. Le sol tremblait sous mes pieds. Plus j’avançais et plus le tremblement de terre pris de l’ampleur. Mes yeux prirent une couleur terreuse. Malgré tout, mes assaillants ne perdaient pas le nord et étaient toujours à mes trousses, esquivant les arbres malades qui s’effondraient les uns après les autres. La trainée de poussières pris la forme de 2 tigres à dents de sabre. Ils se jetèrent sur ces hommes. Certains furent dévorés par mes tigres, d’autres écrasés sous le poids des arbres. Les chiens prirent peur et rebroussèrent chemin. L’un des hommes parvint néanmoins à me toucher de plein fouet. Morphée m’appelait. Le sommeil m’assomma en quelques secondes et le tremblement de terre cessa.

3ième Mouvement : L’air - Le souffle du verre

Mes yeux s’ouvrirent péniblement. Je ressentais une vive douleur dans mes avant-bras, mes cuisses, mon abdomen et au niveau de ma tête. Une lumière jaune artificielle m’aveuglait. Ma vue était trouble mais je parvenais malgré tout à distinguer une dizaine de personnes en blouse blanche agglutinés autour de moi. J’étais allongée sur une table d’opération. Des aiguilles parcouraient mon corps qui baignait dans une mare de sang.

« Elle se réveille ! Envoyez-lui une dose supplémentaire de sufentanil, bon sang ! »

Qu’est-ce qu’il était en train de me faire ?! Je m’endormis à nouveau sans pouvoir lutter. Ce jour-là, ils m’implantèrent 15 capteurs connectés dans tous le corps afin de récolter mes constantes régulièrement. Ils effectuèrent également plusieurs prélèvements sur mes organes vitaux et sanguins. Le pire était le prélèvement de moelle épinière qui était particulièrement douloureux. On me mit sous morphine et sous calmants pendant 1 mois dans une petite chambre, attachée par des sangles.

Puis, vint le temps de découvrir mon nouveau lieu de vie, le tube. C’est ainsi qu’il l’appelait. Je fus enfermée dans un tube en verre trempé capable de supporter des températures jusqu’à 250°. Il faisait 1 m 60 de diamètre afin de me permettre de dormir. Il était percé par 4 petits trous d’un centimètre sur le haut pour laisser passer l’air. Pour m’alimenter, ils me passaient des box à chaque repas via une trappe sur le haut du tube. Cette trappe était fermée à l’aide d’un cadenas en acier inoxydable. Le tube lui-même, était fixé au sol avec ces cadenas. Cette prison de verre se trouvait dans une pièce rectangulaire alimentée en oxygène sur les côtés. Celle-ci avait été conçue spécialement pour moi et dans le but de contrer mes pouvoirs en cas de rébellion.

Les parois de la pièce, sol, plafond et murs, étaient doublées avec du caoutchouc et recouvertes de mousse en mélamime. Sa conception avait été pensée avec pour objectif de bloquer les ondes sismiques que je provoquais. La mélamime est un matériau dit résilient qui absorbe les vibrations tout comme le caoutchouc et qui par la même occasion, est résistant au feu. Le caoutchouc, lui, a pour rôle d’absorber les chocs. La pièce était équipée de 4 caméras pour me surveiller H24 sans compter les 3 vigils armés devant l’entrée. On pouvait y entrer via une porte en acier inoxydable, elle aussi recouverte de caoutchouc et de mélamime.

Au début, je tentai à maintes reprises de sortir de cet enfer via mes pouvoirs mais en vain. Impossible de brûler ce verre sans me fatiguer ou de créer ne serait-ce qu’une petite onde de choc.

Au bout de 6 mois, je finis par me résigner et accepter mon triste sort. J’en étais réduite à un simple sujet d’étude. J’étais traitée comme un rat de laboratoire. C’est à partir de ce moment que je pus sortir, le temps pour eux de faire quelques aménagements dans le laboratoire notamment les locaux destinés à me faire passer quelques tests et autres expérimentations. Pour chaque sortie, c’était la même ritournelle. On m’injectait 2 doses de calmants à 10 minutes d’intervalles par la trappe du tube. Celui-ci était ensuite soulevé pour me sortir. Lors du trajet jusqu’au local dédié aux expérimentations ou la salle d’exercices, on m’attachait sur une civière avec des sangles en caoutchouc. Pendant qu’une personne poussait la civière, 4 autres complétaient le cortège armés soit d’un fusil hypodermique soit d’un revolver. Mes journées se ressemblaient toutes. Ma vie n’avait plus aucune saveur. Peu à peu, j’oubliais mes souvenirs, le visage de mes parents. J’étais complètement amorphe et renfermée. Je n’étais plus que l’ombre de moi-même.

Puis mes nerfs lâchèrent. 5 ans plus tard, à l’aube de l’adolescence, j’aperçus une jeune fille de mon âge accompagnée de quelques autres jeunes au travers de la vitre de la salle d’exercice. Elle semblait épanouie. Elle rigolait. Le chef du labo s’approcha d’elle, plusieurs glaces à la main. Je les voyais tous heureux, mangeant leur glace.

De retour dans ma prison sans couleur, cette scène continuait de me hanter. Jour et nuit, je la ressassais. Des souvenirs me revenaient en mémoire : moi, jouant dans le jardin, mes parents préparant un barbecue ou les repas de Noël avec toute la famille. Les contacts humains, l’affection et la tendresse me manquaient. Mon cœur se serrait chaque jour un peu plus. La tristesse m’envahissait. Et là, les larmes coulèrent sur mon visage. Plus je suffoquais et plus, j’aspirais l’air qui entrait dans le tube. Mes yeux devinrent gris. J’aspirais tellement d’air qu’un courant d’air chaud se créait à chacune de mes expirations et à mesure que ma température corporelle augmentait. Mon corps commençait à léviter et un tourbillon d’air se formait autour de moi. C’était un jour de forte chaleur, la pièce était donc refroidie. Au contact de l’air froid qui parcourait la pièce, le courant ascendant que j’occasionnais, pris la forme d’une tornade. Plus je respirais et plus, elle devint puissante. Le tube résista difficilement à sa force jusqu’à se fissurer.

Le verre éclata en mille morceaux mais la tornade ne s’arrêta pas pourtant. Un autre obstacle se dressait devant moi : la porte. Je mis toute mon énergie dans cette tempête qui prenait de l’ampleur. La pression était trop forte, les cloisons s’effondrèrent et un griffon immense surgit de ma tornade.

Des hommes armés m’attendaient de pied ferme dans le couloir. Je les balayai en dirigeant vers eux des courants d’air puissants tandis que mon griffon éventra de ses griffes acérées ceux qui avaient le malheur de tenter une attaque par derrière.

J’atteignis la porte de sortie. La liberté me tendit enfin les bras. Mais, un détail me frappa. J’entrevis brièvement des camions similaires à ceux qui amenaient les bidons d’hydrocarbures et autres substances dans l'entrepôt pas loin de chez moi. Le laboratoire était-il lié aux activités de cet entrepreneur?

4ième Mouvement : L’eau - Sous le flot des menaces

J’étais bien loin d’imaginer ce qu’il se préparait. Quand mon état s’était dégradé et voyant que la situation s’apprêtait à dégénérer, le chef du labo ne pris aucun risque. Il contacta rapidement l’armée afin d’avoir des renforts. Il avait cerné mon côté imprévisible mais avait surtout découvert, via mes analyses, que le pouvoir que j’avais développé, était bien plus complexe que ce qu’il avait envisagé.

A ma sortie, une nuée d’hélicoptères étaient prêts à m’accueillir au loin. Ils n’étaient évidemment pas seuls. L’armée avait mobilisé les camps et bases établis dans un périmètre de 30 km maximum autour du labo. Ils en avaient 6 en tout et pour tout dans la région. Ce labo, lui, était dissimulé dans la forêt. C’était un labo expérimental militaire mais je ne le compris que bien plus tard. Il était longé par une rivière qui alimentait un lac à une centaine de mètres de là.

Cette fois-ci, pas de quartier, je représentais une menace trop importante pour la société. Ils avaient pour ordre de m’assassiner.
J’avais l’avantage d’avoir vécu pendant 3 mois dans cet immense labyrinthe. Pour brouiller les pistes des hélicoptères, je fis lever les nuages d’un revers de la main. Afin d’identifier la position de mes ennemis à terre, je pris quelques minutes pour poser les mains au sol et ressentir leurs mouvement. La zone du lac semblait épargnée. Je me dirigeai donc dans sa direction et je pris place en haut d’un arbre.

Après quelques instants, j’entendis les chars et camions s’approcher. Concentrée sur leurs déplacements, mes yeux se teintèrent de reflets bleus turquoises. Des écailles apparurent sur mes avant-bras, mes chevilles et mon cou. Des branchies s’ouvrirent en dessous de ma mâchoire au niveau des oreilles. Une sensation nouvelle me prit par surprise mais cette fois-ci, je savais ce que je faisais et j’avais la capacité de mieux gérer mes flux d’énergie. Plus question de me laisser envahir par mes émotions destructrices.

Ils n’étaient plus qu’à une petite dizaine de mètres de moi. Un sourire en coin, je fis danser l’eau d’un geste du bras. Pour mettre toutes les chances de mon côté, je transmis un flux d’énergie important à l’arbre sur lequel je me trouvais. Ce flux parcourus ses racines jusqu’à provoquer un début de secousse. Face à ce début de tremblement de terre, l’eau du lac vibrait au rythme des oscillations du sol.

Le vrombissement des chars était plus fort. Plus que quelques mètres et je pouvais lancer l’assaut. D’un mouvement vif et précis tel un chef d’orchestre, j’envoyai une vague énorme à destination de mes agresseurs. Un dragon aquatique en jaillit noyant ces carcasses d’acier. Les soldats qui les habitaient, s’extirpèrent pour atteindre la surface.

Je pris goût à leur désespoir et leur crainte. J’avais enfin pleine possession et connaissance de mes pouvoirs. Il était temps de leur jouer ma plus belle symphonie!

Postlude

Je n’en avais pas fini avec ces hommes de guerre. Pour prolonger leur supplice, je m’assurai d’accentuer les ondes sismiques. Celles-ci amplifiaient la force des vagues. Lorsqu’un homme atteignait la surface, mon dragon aquatique se chargeait de l’ensevelir à nouveau sous des trombes d’eau. La pluie était au rendez-vous. Ils furent tous noyés sous le chant des hélices et des moteurs encore en état de marche.

Au tour de ces fameux hélicoptères. Une tempête se levait mais les vents n’étaient pas suffisamment violents à mon goût. Les rafales manquaient cruellement de tensions électriques, d’un bel orage. Je battais la mesure du bout des doigts de sorte que le tonnerre gronda et que les vents soufflèrent au rythme de mon tempo. Tandis que la foudre fracassait ces objets volants parfaitement identifiés, mon griffon s’occupa des quelques récalcitrants restants.

Mes ennemis à l’extérieur étaient entre de bonnes mains. Le moment vint de prendre soin du laboratoire et de ses occupants. Je rebroussai chemin en direction de ce bâtiment en partie détruit par ma colère.

Ces hommes de science étaient terrifiés à ma vue. On pouvait lire à travers mes yeux vairons, l’un aux reflets gris-bleu et l’autre aux teintes flamboyantes et terreuses, toute ma soif de vengeance. Ils ne savaient pas se servir d’une arme. Leurs mains tremblaient tellement qu’ils leur étaient impossible d’appuyer sur la gâchette. L’occasion pour moi de leur donner un coup de main. C’était de bonne guerre. Le corps étant constitué à près de 65% d’eau, je pris le contrôle de leur bras. Mais étant trop jeune pour mourir, je fis en sorte de ne pas être visée. Je vous laisse imaginer la suite. Le chant des tirs se mêlait aux chœurs de douleur. Ceux qui n’étaient pas équipés pour se défendre, étaient destinés à croiser la route de mes tigres assoiffés de sang. Si l’un d’entre eux parvenait à échapper à leur vigilance, je le faisais planer quelques instants avant de le jeter contre le mur sans aucune pitié.

A mon contact, le sol s’embrasait. Le vent s’engouffrait dans les couloirs attisant les étincelles que je trainais derrière moi. Le sifflement du courant d’air sonnait comme une légère suite d’arpèges. Mes oiseaux dansaient et laissaient virevolter leurs plus belles flammes à travers chaque pièce. Leur passage laissait retentir un solo d’ explosions couplées au feu qui crépite.

Je pris de la hauteur hors de ce brasier immense pour admirer l’étendue de mon œuvre, cette joyeuse mélodie.

Que serait une symphonie sans le salut de son chef pour signer la fin du concert. Je rassemblai toutes mes forces et en un fragment de seconde, je fendis le sol. Les corps inertes et les débris en acier s’engouffrèrent au fin fond des abîmes.

Exténuée après tant d’efforts et vidée de toute mon énergie, je chutai à plus d’une centaine de mètres de haut. L’atterrissage fut brutal.

Ce magnifique concerto prenait tout à coup des airs de Requiem.

Quelques heures plus tard ...

Je peine à ouvrir les yeux. Je sens quelque chose sur mon front, une présence.

Où suis-je ? Qu’est-ce que je fais à terre ? Je n’arrive pas à me souvenir et j’ai horriblement mal à la tête. Ma vue est trouble. Je me sens partir.

Les souvenirs de ces dernières années et dernières heures venaient de défiler devant mes yeux. Je ne suis pas morte mais je suis toujours à terre. Face à moi, se dresse un homme les mains posées sur mon front.

« Athéna, tu n’es pas seule, sache le ! Je suis comme toi ! »

A cet instant précis, je me pose un milliard de questions. Comment connait-il mon prénom ? Que m’a-t-il fait ? Qui est-il ? Pourquoi est-il là ? Y aurait-il un lien avec le labo ou mes pouvoirs ?

Ces questions sonnent le début d’une toute nouvelle aventure. L’avenir me réserve encore bien des surprises.

Je me nomme Louis. Ou du moins, c'est un nom affectueux qu'un scientifique du laboratoire où je suis m'as donné. Mon nom officiel est Sujet d'Expérimentation Numéro 822, ou 822, pour être plus court. De tout les sujets d'expérimentations, je suis le seul a posséder la parole et l'intelligence humaine. Pour tout expliquer, dans ce centre de recherche, tous les cobayes sont des rongeurs. Pour tout expliquer, je suis un rat. Un rat qui possède le langage et l'intelligence humaine. Je suis dans le secteur génétique. Autrement dit, on crée un embryon dans lequel on insère un gène dans l'ADN et on regarde ce que ça fait. Moi, Louis, ou 822, je suis la plus grande fierté des chercheurs. On a expérimenté sur moi l'effet d'un gène qu'on soupçonnais être à l'origine du développement du cerveau humain. J'ignore depuis combien de temps on a essayé de trouver ce gène, mais grâce à moi, ils l'ont identifié. D’après Francis, le scientifique qui m'as donné un vrai nom, cela va faire depuis plus de 30 ans qu'ils le cherchent.

Je vivais bien dans ce laboratoire. Je dormais et passais le plus clair de mon temps dans un tube, où je ne pouvais même pas me déplacer. On ne me sortais de ce tube que une fois par jour, voire plus en cas d'expérimentations. Durant les expérimentations, on branchais mon tube à une entrée de gaz, et ce gaz me faisais dormir. Alors que je dormais, on me sort de mon tube, on me branche de partout, puis on me met dans une cage où divers tests d'intelligence me sont fait. Et à la fin de l'expérience, on m'endort à nouveau, on me débranche et on me remet dans mon tube. À l'heure du repas, on prenais mon tube, on le branchais à une cage, et on ouvrais le tube. Dans cette cage minuscule, une gamelle minuscule où me donnais uniquement de quoi survivre. J'en ai fait part aux scientifiques, mais ils ne m'écoutaient pas. Tous sauf Francis. Francis est mon seul ami. Il dit de moi que je suis un humain enfermé dans un corps de rat, et non un rat avec un cerveau humain, comme le disent les autres scientifiques. D’ailleurs, au lieu de passer ses poses repas à la cafétéria avec les autres scientifiques, il les passais avec moi. Il me sortais de temps en temps de mon tube, où je mangeais dans sa main. Il savais que j'avais faim, et que j'avais besoin de parler avec un égal. Il me parle de temps à autre de son travail, de sa famille, de ses expériences. Je lui parle de mon ennuis et de la facilité des expériences que l'ont fait sur moi. À coup sûr, on me prend pour un rat ordinaire qui sais parler. Le seul coup où l'expérience était à ma hauteur, c'est quand on m'as appris les maths et que le lendemain, on a été voir si j'avais retenu ma leçon. Francis en avais bien ris avec moi.

Mais ça, c'était avant ce matin. Je dormais dans mon tube, car je n'avais rien d'autre à faire, quand Francis arriva bien plus tôt que d'habitude. Il était paniqué. Il se saisit de mon tube puis courus. J'ignore pourquoi. Mais une chose était sûre, c'était que j'allais sortir de ce foutu laboratoire ! J'y avais passé toute ma vie, donc ça me faisais un peu peur. Mais ce qui me faisais le plus peur, c'était la réaction de Francis. Pourquoi faisait-il cela ? Et surtout, pourquoi tentais-t-il de me cacher des autres scientifiques ? Tentais-t-il de me protéger d'eux et de leurs expériences ? À moins que ça a voir avec 559, la souris avec un gène de méduse qui lui permettais de briller dans le noir d'une belle lueur verte, qui a disparu après qu'un scientifique ais emporté son tube pour une expérience ?

Une fois sortis du laboratoire, une alarme retentissais. « Alerte, enlèvement d'expérimentations » répétait la voix robotique de l'alarme. Je tremblais de tout mon petit corps de rat. « Francis, que fait-tu ? » que je pensais à chacun instant de sa course contre les autres scientifiques. Soudain, je le sentis ralentir. Il se cacha dans un buisson où il sortis mon tube de sous sa blouse. Il me regardais, avec une impression de peur et de joie dans son regard. « Je t'ai sauvé mon petit Louis » me dit-il avec une touche de victoire dans la voix. « Ils ne te feront plus jamais de mal » Je suis choqué. Me sauver de quoi ? « De la dissection, me répondis Francis comme si il avais lu dans mes pensées. Ils allais te disséquer pour voir si tu possède vraiment un cerveau humain de la taille de celui des rats » Ainsi, Francis viens de risquer sa vie pour sauver la mienne. Maintenant qu'il a fait ça, il sera désormais recherché par la Nation entière. Ils le décriront comme un espion qui a volé une des plus importante découverte pour le vendre aux pays ennemis. Ainsi, il ne pourra plus jamais retrouver de travail, ni même revoir sa famille. Pauvre Francis, il avais tout perdu pour me sauver. Je lui dois tout, et par commencer par lui sauver la vie à son tour.

Nous sommes dans une forêt. Francis a marché toute la journée en évitant les routes et les chemin pour éviter d'éventuelles personnes qui le livreront à l’État. Sinon, il passera tout le reste de sa vie enfermé. Ou pire, mis à, mort. Quand à moi, je retournerais dans le laboratoire, à mon funeste destin. On est livrés à nous même, en ne comptant que l'un sur l'autre pour survivre. Lui, il utilise son savoir pour savoir ce qui est comestible ou non, et moi, grâce à mon ouïe et mon odorat de rat, dit quand un animal ou un humain s'approche de nous. La plupart du temps, les autres animaux sont des prédateurs pour moi, mais pour Francis, ils peuvent être une bonne source de viande. Car contrairement à nous, les rats, qui mangeons fruits et graines, les humains ont besoin de viande pour être en bonne santé. Cependant, à la fin de la journée, nous avons dû trouver un endroit où dormir. Nous avons trouvé un petit bosquet dans lequel nous nous sommes caché. Je me suis blotti donc, dans le maillot de Francis, pour lui tenir chaud. Et aussi pour avoir chaud aussi. Avant de m'assoupir, je repense à notre journée. J'ai peur. Mais il va falloir apprendre à vivre en forêt.

Je viens d'être réveillé par des petits pas. Humains. J'arrive à les différencier. Grâce à mon ouïe de rat, j'ai pu les entendre. Je réveille Francis. Il me regarde. « Louis, pourquoi tu me réveille a cette heure ? » Je lui fait part de ce que j'ai entendu. Il se fie donc à moi et on détale en vitesse. Malheureusement, dans sa course, il fait craquer une branche. J’entends nos poursuivants « il est là, je l'ai entendu ! D’âpres le radar, il se dirige plein sud ! » J'y crois pas, ils nous tracent ? Mais comment ? Soudain, une lumière surgit du fourré. Francis plonge dans le buisson le plus proche. « File Louis, cours le plus vite que tu peux. Ils nous ont trouvés. Ils nous tracent. C'est la mort pour toi comme pour moi. Si on est séparés, on aura plus de chances. Tu peux te faufiler partout grâce à ta petite taille. N'oublie pas, tu es un humain enfermé dans un corps de rat » Je vois la lumière s'approcher du buisson où on est caché. « Louis, vas-t-en, vite ! Je refuse que tu meure comme un vulgaire rat de laboratoire. Louis, tu es mon fils. C'est mes gènes que tu porte. Ce sont mes gènes qui ont servis à te donner ton côté humain. Je t'ai donné le nom de mon fils, Louis, qui est mort dans un incendie. Les pompiers ont pu me sauver, moi et ma femme, mais pas lui. Je suis heureux de pouvoir le rejoindre. Fait attention à toi Louis. Ne te laisse pas attrapé par eux. Quand tu es né, tu m'as redonné l'espoir de vivre. J'ai vu en toi et dans ton regard le fils que j'ai perdu. Maintenant part, avant qu'ils ne nous trouvent. Ou tu périra comme moi et mon sacrifice sera vain ! » Je me retourne, et cours du plus vite que je peux, les larmes aux yeux. C'était pour ça que je considérais Francis comme un père, car il était réellement mon père humain ! Et tandis que j'entendais nos poursuivants le retrouver, lui demander « Où est 822 ? » et les pleurs de Francis lui disant qu'il m'avais rendu ma liberté, je m'éloigne. Mais quand j'entendis un coup de feu et Francis hurler de douleur, ainsi que des insultes venant de nos poursuivants, je suis sous le choc. Je dût m’arrêter de courir. Francis venais d'être tué. Francis... Non ! Pas toi ! Tu ne méritais pas de mourir ! Et c'est la larme à l’œil que je m’enfonce de plus en plus dans la forêt.

Il fait nuit noire, je les entends près de moi. Ils savent où je suis. Mais comment ? Je me rappelle avoir entendu tout à l'heure qu'ils ont un radar. Aurais-je une puce pour qu'on puisse me traquer ? Connaissant les scientifiques qui m'ont élevés, ça ne m'étonnerais pas. Je suis leur plus gros trésors, le porteur de l'une de leurs plus grande découverte. Ils ont donc dû tout prévoir. Je lance un jurons tout bas. Ils me trouveront, où que j'aille. Et je ne peux aller nulle part. Où que j'aille, ils me trouveront. Sois je passe toute ma vie à fuir, sois je vais dans leurs griffes. Puis je pense à Francis. « Que ton sacrifice ne sois pas vain ! » Chuchotais-je avant de choisir la 1ére option. Alors, je fuis. Du plus loin que je peux. Je cours de toutes mes forces, de toute mon endurance. Et de ce côté là, j'ai un avantage. Les rats sont rapides et possèdent une bonne endurance. Je suis un humain enfermé dans le corps d'un rat, et donc, j'en posséder toutes ses particularités ! En 1er, la taille ! Mais il se fait tard et je suis fatigué. Je trouve un trou, sans doute un terrier de lapin, puis je m'y endors. Ils ne pourront pas me trouver ici. Enfin, j’espère...

Je suis réveille par une odeur. Une odeur qui à 1ére sensation pique le nez. Mais en contact prolongé me fait dormir... Un gaz soporifique ! Je panique. Je cherche une sortie autre que la sortie principale par où je suis rentré. Rien. Je suis fait comme un rat. Étrange cette expression, sachant que je suis un rat. Je repense à Francis. « Désolé, je n'ai pas pu tenir ma promesse... » Et tandis que je sombre dans les bras de Morphée, une larme coule sur mes moustaches frétillantes tandis que ma dernière pensée va à mon père.