Un Coup De Fusil, Un Coup De Poignard

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ZeSiph2
Dresseur
57 messages
28/07/21 à 20h01
ce One-Shot est a l'origine une rédac' que j'ai écrite entre octobre-novembre 2020. il y a peu de modifications et sa n'a aucun rapport avec l'univers de pokemon, absolument aucun. je vous conseille de lire d'abord "la parure" de Maupassant, et un temps soit peu la biographie de Marcel Pagnol pour comprendre cette histoire. sur ce: bonne lecture!

Un Coup De Fusil, Un Coup De Poignard

Un jour que Mme Loisel se baladait au pied de son immeuble, elle tomba sur une affiche clouée sur une porte de magasin :
« M. le premier ministre organise une chasse à la treille, dans les collines pas loin d’Aubagne au nord de Marseille. Le gagnant de cette chasse recevra cent mille francs ainsi qu’une propriété privé très cher non-loin de Marseille. »
Mme Loisel vit une incroyable opportunité de regagner leur gloire passé, surtout que son mari M Loisel savait extrêmement bien tiré les volatiles. Elle rentra au pas de course chez elle et annonça, toute fier et toute épuisé, la merveilleuse nouvelle :
-mon cher mari, j’ai trouvé une annonce !!!
-laquelle ?
-elle parle d’une chasse, non-loin de Marseille.
-et quelle est la particularité de cette annonce ? demanda M Loisel non convaincue de l’importance de cette annonce.
-le gagnant de la chasse remportera cent mille francs et une propriété impayable non-loin de Marseille.
-quoi ?! Es-tu sûrs d’avoir bien lu ?!
-oui, oui ! J’en suis sûr, c’était signé par le M le premier ministre.
-quoi ?! Mais c’est génial mais pour quand dois-je être à Marseille ?
-je n’en ai aucune idée, ce n’était pas marqué. Répondis Mme Loisel soudainement pris d’un élan de chagrin qu’elle n’avait pas eu depuis longtemps.
-eh bien, j’irais voir demain à la mairie, l’annonce y ait forcément.
-d’accord.
Le lendemain, M Loisel alla à la mairie de Paris et demanda des renseignements sur la mystérieuse annonce. Il obtint du monsieur de l’accueil que la chasse se tiendra dans une semaine. Une fois rentrer chez lui, M Loisel fit part de ses nouvelles infos à sa femme, au bout d’un long débat, ils en convinrent que M Loisel partirais le lendemain dans une calèche, les francs qu’ils lui resteraient servirai a payé le une chambre dans une auberge bon marché et un fusil de chasse, également de bon marché.
Au bout de trois jours de calèche, M Loisel arriva à Marseille. Il loua pour une semaine et trois jours une chambre dans l’auberge « au bon marché ». Le soir même, après s’être bien reposé, il alla acheter un fusil pas cher. En fin de semaine il apprit que le lendemain, bien avant l’aube, tous les participants devraient se lever pour allé à la treille. Là-bas un examinateur les y attendrait dans une grande maison nommé la « Bastide-Neuve ». Il partit effectivement vers 5 heures du matin pour arriver, vers 11h, à la fameuse « Bastide-Neuve ». M Loisel partit directement, après avoir posé ses affaires dans la chambre lui étant désigné, vers les collines, où il tua plusieurs oiseaux et plusieurs lièvres. Ce fut comme ça pendant deux jours, jusqu’au matin du jour funeste. Alors qu’il traversait le couloir sombre, silencieux et inquiétant de l’étage du haut de la grande bâtisse pour aller chasser avant le réveil des autres chasseurs, M Loisel heurta un homme, la peur le saisi mais quand il vis qu’il s’agissait simplement d’un compère chasseur, il se calma. Il lui demanda tout de même son nom :
-je m’appelle André, André Pagnol et voici mon fils, Joseph Pagnol.
Le dénommé Joseph, un jeune garçon probablement âgé de 11 ans, s’approcha de M Loisel pour lui serrer la main, il fit de même.
Quelques heures plus tard, M Loisel mourut, une balle dans le crâne par le même Joseph qui, quelques heures plus tôt, lui avait souhaité bonne chance.

Joseph s’en voulait extrêmement, il en pleurait même. Il avait tué un homme, il avait cru voir un lièvre et il avait tiré en plein dans la tête du pauvre M Loisel qu’il avait rencontré plus tôt. Pendant un instant il avait envisagé de se suicider, mais non, il n’en avait pas le courage. Il aurait pu le dire à son père ou se rendre à la police et tout avoué mais cela déshonorerait son père, finalement il ne dirait rien. Du coup, ni son père ni qui que ce soit ne sus jamais que Joseph Pagnol, père du très célèbre Marcel Pagnol, fut un jour un tueur inavoué.

Trois jours après la mort de son mari, Mme Loisel reçut la lettre annonçant la victoire éclatante de son mari, elle en était heureuse. Elle criait de joie, pleurait de joie, et fit même ses valises pour la demeure qui les attendaient. Malheureusement, elle n’avait pas vu la seconde lettre. Quand, enfin, elle aperçut la lettre oublié et la lus, elle fut dévasté. Elle accepta quand même l’argent et la propriété.

20 ans s’écoulèrent, sans qu’une seule fois Mathilde Loisel ne pensa pas à son défunt mari. Un jour qu’elle lisait une lettre de joseph Pagnol :
« Bonjour cher Mme Loisel, je suis moi-même toujours plein de chagrin pour votre défunt mari. Vous pourriez peut-être venir chez nous à Paris, je suis sûrs que notre Marcel serais heureux de vous rencontrer, sans oublier le petit Paul ».
Mme Loisel songeait qu’elle aimerait bien rencontrer Marcel et Paul, mais à peine cette pensée fugace surgit qu’une autre apparut aussitôt. Elle songeait à son défunt mari et les fois où il rentrait, quand il s’écriait, ô combien, qu’il adorait le pot-au-feu. S’en était trop, elle ne pouvait profiter plus longtemps de ce palace, de ce luxe, de ces amants secrets (ou amantes secrètes), de cette richesse qui, désormais, lui brûlait les yeux, de ces beaux vêtements qui lui brûlait la peau. Elle n’en pouvait tout simplement plus. Elle alla dans son bureau, pris une feuille et une plume, puis retourna dans son salon où elle écrivit ces mots :
« Testament de Mathilde Loisel :
A mon ami de couvant et de toujours, Jeanne Forestier. Je lègue ma sublime demeure de Marseille ainsi que l’entièreté de ma garde-robe.

Au camarade de chasse, de quelques jours, de mon défunt mari, Joseph Pagnol. Je lègue toutes les anciennes affaires de mon défunt mari et son fusil d’il y a 20 ans.

A l’association d’adoption en masse, adopter c’est sauver des gens, je lègue l’entièreté de ma fortune. »

Elle signa puis se leva et alla dans la cuisine, où elle prit un couteau. Elle alla ensuite sur l’un des nombreux balcons de sa demeure et s’assis sur la rambarde du balcon, les pieds dans le vide, légèrement penché. Elle approcha le couteau de sa gorge, puis, d’un coup sec, se la trancha. Le couteau dans l’élan parti si loin, qu’un pauvre majordome innocent se le pris dans le crâne. La plaie de Mathilde Loisel saignait abondement en une pluie rouge vif, tandis que le corps, désormais sans vie, chutais du balcon et s’écrasait sur le sol avec un affreux bruit de craquement. Ainsi se terminèrent les tristes jours de Mathilde Loisel, parti rejoindre son mari dans le domaine de Dieu.

1 an après la mort De Mme Loisel, la police recherche toujours le meurtrier imaginaire du pauvre majordome, tué par un couteau perdu.




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