Je sais que beaucoup désiraient voir les textes du tournoi d'écriture des autres joueurs - cela sera chose faite progressivement dans la semaine à venir. Ce topic n'est juste qu'un petit lieu où chacun peut voir les textes des autres joueurs durant les différents rounds de la compétitions. Veuillez respecter les autres dans les commentaires, sinon ce topic sera insta-lock.
Chaque texte sera mis sous Spoiler et chaque round sera séparé de double traits.
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Winners Round 1 - Thème : Balade Nocturne :
- Quintillus :
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L'aube rendu depuis fort longtemps, le jour en vacillant, crépuscule a peine éteint.
Commencez donc la balade nocturne, soyez fort, guidez vous avec les étoiles.
Il dort déjà profondément le lougaroc diurne, mais vous prenez les voiles.
Carrefour des chemins afférents, rocabot aboyant, ressentez vous l'écrin ?
Balade nocturne, vous vous demandez le type que vous devez croiser.
Vous bravez maintenant les ténèbres, darkrai, absol ou même encore noctali.
Continuez donc la balade nocturne, soyez fort, guidez vous avec les étoiles.
Croisez les créatures taciturnes, parlez leur pour changer enfin l’acabit.
Zorua deviendra t' il célèbre ? Pas avant de vous donner des sueurs froides.
Balade nocturne, vous savez maintenant le type que vous affrontez.
La nuit bat enfin son plein, de près ou de loin, la haut arcastre et novastre.
Continuez donc la balade nocturne, soyez fort, guidez vous avec les étoiles.
J'écris mais ne suis pas dramaturge, mais pourtant vous hérissez vos poils.
La balade sur la fin, vous vous dites : « enfin » La chose n'est pas un désastre.
Balade nocturne, vous vous languissez du type que vous capturez.
La balade sur la fin, la fin de ce dédain, réapparaîtra bientôt le lumili,
Terminez donc la balade nocturne, vous êtes fort, remerciez les étoiles
N'ayez pour elles aucune rancune, avec le type lumière je vous réconcilie.
Améthyste, shiney vous en aurez plein, comme un peintre terminez la toile.
Balade diurne sera la suite en lumière des vers que vous lisez.
Commencez donc la balade nocturne, soyez fort, guidez vous avec les étoiles.
Il dort déjà profondément le lougaroc diurne, mais vous prenez les voiles.
Carrefour des chemins afférents, rocabot aboyant, ressentez vous l'écrin ?
Balade nocturne, vous vous demandez le type que vous devez croiser.
Vous bravez maintenant les ténèbres, darkrai, absol ou même encore noctali.
Continuez donc la balade nocturne, soyez fort, guidez vous avec les étoiles.
Croisez les créatures taciturnes, parlez leur pour changer enfin l’acabit.
Zorua deviendra t' il célèbre ? Pas avant de vous donner des sueurs froides.
Balade nocturne, vous savez maintenant le type que vous affrontez.
La nuit bat enfin son plein, de près ou de loin, la haut arcastre et novastre.
Continuez donc la balade nocturne, soyez fort, guidez vous avec les étoiles.
J'écris mais ne suis pas dramaturge, mais pourtant vous hérissez vos poils.
La balade sur la fin, vous vous dites : « enfin » La chose n'est pas un désastre.
Balade nocturne, vous vous languissez du type que vous capturez.
La balade sur la fin, la fin de ce dédain, réapparaîtra bientôt le lumili,
Terminez donc la balade nocturne, vous êtes fort, remerciez les étoiles
N'ayez pour elles aucune rancune, avec le type lumière je vous réconcilie.
Améthyste, shiney vous en aurez plein, comme un peintre terminez la toile.
Balade diurne sera la suite en lumière des vers que vous lisez.
- Zakou :
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Une balade nocturne.
Après ma douche je me trouvais beau, léger surtout, comme quelqu'un qui venait d'assurer une belle prestation au bac, et qui ne pense plus aux études, moustache rasée, parfumé, j'attendais cette soirée impatiemment. ça n'a rien d'un gala ou une soirée dans le genre, habillé en bermuda-chemise, je contemplais le ciel étoilé par une nuit d'été en roulant, j'allais retrouver celle qui illumine mes journée. Ensemble, on avait décidé de ne pas organiser un rancard lambda, pas de soirée cinéma ni de restaurant, après l'avoir récupéré de chez elle aux coups de 22 heures, on a passé un agréable moment en voiture, musique classique, cheveux au vent d'une brise légère, de quoi présager un merveilleux moment. Arrivés à destination nous nous sommes installés en haut d'une falaise, on avait la vue sur toute la baie d'Alger magnifiquement éclairée, mais ce n'était pas là la plus belle vue, la plus belle vue, je m'en souviens comme si c'est imprimé dans ma tête, est la suivante, son radieux sourire après que nous allumions l'un à l'autre nos cigarettes. Nos discussions étaient bercées par la mélodie de Meloetta, comme si cette mélodie avait le même pouvoir que dans l'œuvre, nous rîmes aux éclats, mais nous avons aussi discuté de notre avenir en tant qu'étudiants, en effet on savait que ce genre de balades ne pourrait pas se faire dans 6 mois, étant donné que je part étudier à l'étranger. Sur le chemin du retour c'est comme si on était seuls sur l'autoroute, elle dansait à ma droite sur son siège, c'était beau. Cette balade s'est soldée par un détour à la plage, à 2 heures du matin, main dans la main, nous regardions la mer, sans penser au lendemain.
Après ma douche je me trouvais beau, léger surtout, comme quelqu'un qui venait d'assurer une belle prestation au bac, et qui ne pense plus aux études, moustache rasée, parfumé, j'attendais cette soirée impatiemment. ça n'a rien d'un gala ou une soirée dans le genre, habillé en bermuda-chemise, je contemplais le ciel étoilé par une nuit d'été en roulant, j'allais retrouver celle qui illumine mes journée. Ensemble, on avait décidé de ne pas organiser un rancard lambda, pas de soirée cinéma ni de restaurant, après l'avoir récupéré de chez elle aux coups de 22 heures, on a passé un agréable moment en voiture, musique classique, cheveux au vent d'une brise légère, de quoi présager un merveilleux moment. Arrivés à destination nous nous sommes installés en haut d'une falaise, on avait la vue sur toute la baie d'Alger magnifiquement éclairée, mais ce n'était pas là la plus belle vue, la plus belle vue, je m'en souviens comme si c'est imprimé dans ma tête, est la suivante, son radieux sourire après que nous allumions l'un à l'autre nos cigarettes. Nos discussions étaient bercées par la mélodie de Meloetta, comme si cette mélodie avait le même pouvoir que dans l'œuvre, nous rîmes aux éclats, mais nous avons aussi discuté de notre avenir en tant qu'étudiants, en effet on savait que ce genre de balades ne pourrait pas se faire dans 6 mois, étant donné que je part étudier à l'étranger. Sur le chemin du retour c'est comme si on était seuls sur l'autoroute, elle dansait à ma droite sur son siège, c'était beau. Cette balade s'est soldée par un détour à la plage, à 2 heures du matin, main dans la main, nous regardions la mer, sans penser au lendemain.
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- Marie77 :
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Rien.
- Yata27 :
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C’était par une chaude et belle nuit d’été. Je me trouvais dans ma maison à la campagne, en pleine canicule. Il était vers deux heures du matin et je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Ma fenêtre entrouverte diffusait un léger courant d’air. Je me retournai, et me retournai encore sur mon matelas, mais impossible. Pris d’une soudaine inspiration, je me levai, enfilai un short sur mon boxer et sortit de ma chambre. Passant par la salle de bain, je me mis un peu d’eau sur les cheveux, rajoutai un T-shirt sur mon torse musclé et m’admirai rapidement dans le miroir. Mes cheveux dégoulinaient d’eau qui glissait dans mon cou ainsi que sous mon T-shirt. Quittant la salle de bain, j’enfilai rapidement une paire de chaussures de sport posée prêt de la porte que j’ouvris.
Dehors la nuit vivait ; Les cigales chantaient à pleines voix, une légère brise faisait voler les pans de la petite veste que j’avais enfilé avant de partir, le ciel brillait de ses milliers d’étoiles le constituant, la pleine Lune éclairait de sa lumière ma cour comme le Soleil en plein jour et parfois de fins nuages passaient devant créant un théâtre d’ombre et de lumière sur le paysage.
Sortant de la cour, mettant les mains dans les poches, je partis en marchant faire un bout de chemin dans la campagne environnant mon logis. Le bitume de la route luisait au clair de lune faisant penser à une rivière d’argent naviguant jusqu’à l’horizon. Les herbes bruissaient sur les talus au bord de la route, elles accompagnaient le fil de mes pensées. Au loin, une chouette hululait près d’un petit bois. Plus je marchai, plus le paysage changeait sous mes yeux et à mes oreilles. Le cri de la chouette se mua en appel d’une griffone à ses petits. Des farfadets ainsi que des korrigans courraient dans la brousse. Passant à coté d’un petit étang, je vis des poissons sautant hors de l’eau se métamorphoser en sirènes. Elles m’appelaient en chantant. Des lucioles volaient au dessus de celui-ci, et, clignant des yeux, elles disparurent remplacées par des fées ailées luisantes de magie.
Mais déjà l’illusion se dissipait. L’âme en peine, elle disparut sous mes yeux. Il ne restait sur l’étang qu’une grenouille coassant sur son nénuphar, solitaire sur ce petit miroir reflétant les cieux. Blessé au plus profond de moi, je rentrai à mon logis au pas de course, accélérant parfois, au point de sprinter.
Arrivé à l’entrée de la cour, je levai les yeux vers les cieux. Là s’étendit l’un des plus beaux spectacles jamais aperçu par l’Homme. Une nuée d’astéroïdes filait dans le ciel, et s’abattit sur la Terre, traversant l’atmosphère. Cette pluie de comètes me rappela que la magie n’était pas que dans ma tête mais qu’elle existait et qu’il fallait juste ouvrir les yeux pour qu’elle se révèle à nous. Suite à cette révélation, je rentrai dans mon chez moi, montai l’escalier, m’allongeai dans mon lit, et une fois la tête posée sur l’oreiller, m’endormai des rêves plein la tête.
Dehors la nuit vivait ; Les cigales chantaient à pleines voix, une légère brise faisait voler les pans de la petite veste que j’avais enfilé avant de partir, le ciel brillait de ses milliers d’étoiles le constituant, la pleine Lune éclairait de sa lumière ma cour comme le Soleil en plein jour et parfois de fins nuages passaient devant créant un théâtre d’ombre et de lumière sur le paysage.
Sortant de la cour, mettant les mains dans les poches, je partis en marchant faire un bout de chemin dans la campagne environnant mon logis. Le bitume de la route luisait au clair de lune faisant penser à une rivière d’argent naviguant jusqu’à l’horizon. Les herbes bruissaient sur les talus au bord de la route, elles accompagnaient le fil de mes pensées. Au loin, une chouette hululait près d’un petit bois. Plus je marchai, plus le paysage changeait sous mes yeux et à mes oreilles. Le cri de la chouette se mua en appel d’une griffone à ses petits. Des farfadets ainsi que des korrigans courraient dans la brousse. Passant à coté d’un petit étang, je vis des poissons sautant hors de l’eau se métamorphoser en sirènes. Elles m’appelaient en chantant. Des lucioles volaient au dessus de celui-ci, et, clignant des yeux, elles disparurent remplacées par des fées ailées luisantes de magie.
Mais déjà l’illusion se dissipait. L’âme en peine, elle disparut sous mes yeux. Il ne restait sur l’étang qu’une grenouille coassant sur son nénuphar, solitaire sur ce petit miroir reflétant les cieux. Blessé au plus profond de moi, je rentrai à mon logis au pas de course, accélérant parfois, au point de sprinter.
Arrivé à l’entrée de la cour, je levai les yeux vers les cieux. Là s’étendit l’un des plus beaux spectacles jamais aperçu par l’Homme. Une nuée d’astéroïdes filait dans le ciel, et s’abattit sur la Terre, traversant l’atmosphère. Cette pluie de comètes me rappela que la magie n’était pas que dans ma tête mais qu’elle existait et qu’il fallait juste ouvrir les yeux pour qu’elle se révèle à nous. Suite à cette révélation, je rentrai dans mon chez moi, montai l’escalier, m’allongeai dans mon lit, et une fois la tête posée sur l’oreiller, m’endormai des rêves plein la tête.
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- Paulmalo :
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Ultime Balade
Ce fut lors d'un repas animé
Au beau milieu des festivités
Que la Mort sonna, glaçante
Lointaine mélodie, douce et lente
Les voix s'étouffaient en un amas
De bruits alentours, et je me sentis las
Las de vivre, de continuer mon chemin
Las de me battre pour mon lendemain
Alors je sortis prendre l'air une dernière fois
Laissant la nuit emporter ce qui restait de moi
Peu à peu, mon humanité disparut
Je n'étais plus qu'une pensée perdue
Tandis que je marchais vers mon destin
Je contemplais le ciel, tel un nain
Égaré dans l'immensité de l'univers
Une âme errante s'en allant au-delà des mers
Une longue vie se déroula devant mes yeux
Celle d'un homme aussi sage que vieux
Celle d'un homme qui pleure le temps
Celle qui ne m'appartenait plus pour longtemps
Je revis mes premières joies, mes premières douleurs
Ce qui faisait mes doutes et mon bonheur
Un prisme de sentiments qui faisait ma fierté
En ces derniers instants de la vie que j'ai menée
À défaut de la chance, les étoiles me sourirent
Emportant avec elles tous mes souvenirs
Et sous la voûte céleste, berceau sombre et rassurant
Le noir se fit sur ma vie sans me blesser pour autant
Juste avant de partir pour un voyage éternel
Mon esprit se retourna sur ce monde cruel
Mais soudain, il pensa à Elle
Et se dit "Mon Dieu, qu'elle était belle !"
Ce fut lors d'un repas animé
Au beau milieu des festivités
Que la Mort sonna, glaçante
Lointaine mélodie, douce et lente
Les voix s'étouffaient en un amas
De bruits alentours, et je me sentis las
Las de vivre, de continuer mon chemin
Las de me battre pour mon lendemain
Alors je sortis prendre l'air une dernière fois
Laissant la nuit emporter ce qui restait de moi
Peu à peu, mon humanité disparut
Je n'étais plus qu'une pensée perdue
Tandis que je marchais vers mon destin
Je contemplais le ciel, tel un nain
Égaré dans l'immensité de l'univers
Une âme errante s'en allant au-delà des mers
Une longue vie se déroula devant mes yeux
Celle d'un homme aussi sage que vieux
Celle d'un homme qui pleure le temps
Celle qui ne m'appartenait plus pour longtemps
Je revis mes premières joies, mes premières douleurs
Ce qui faisait mes doutes et mon bonheur
Un prisme de sentiments qui faisait ma fierté
En ces derniers instants de la vie que j'ai menée
À défaut de la chance, les étoiles me sourirent
Emportant avec elles tous mes souvenirs
Et sous la voûte céleste, berceau sombre et rassurant
Le noir se fit sur ma vie sans me blesser pour autant
Juste avant de partir pour un voyage éternel
Mon esprit se retourna sur ce monde cruel
Mais soudain, il pensa à Elle
Et se dit "Mon Dieu, qu'elle était belle !"
- Mitchll :
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Balade nocturne, en trois mots : promenade de nuit.
Comme son nom l’indique si bien, c’est le fait de se balader la nuit.
On peut en faire tout seul (pour différentes raisons, quelques exemple : “Qu’est ce qui fait chaud dans cette baraque peut pas dormir tranquille” ou “Rahh, j’ai envie d’pisser!”, je vais m’arrêter là vous avez compris.)
On peut aussi y aller à plusieurs, je sais que c’est cool les balades nocturne tout seul (ou avec Francis le chien du voisin), on est tranquille et tout, mais à force on commence vraiment à s’ennnuyer, donc pour changer on peut y aller, avec, des gens; entre amis, ou ce que vous voulez : tout est autorisé.
J’ai une technique pour une balade nocturne réussie : si il fait nuit c’est mieux.
On peut quand même y aller plus tôt en hiver.
Mais tout le monde est libre de faire une balade nocturne la journée : une balade nocturne de journée. Mais si vous fairtes une balade nocturne de journée, pour renforcer l’effet de balade nocturne, vous pouvez fermer les yeux.
Comme son nom l’indique si bien, c’est le fait de se balader la nuit.
On peut en faire tout seul (pour différentes raisons, quelques exemple : “Qu’est ce qui fait chaud dans cette baraque peut pas dormir tranquille” ou “Rahh, j’ai envie d’pisser!”, je vais m’arrêter là vous avez compris.)
On peut aussi y aller à plusieurs, je sais que c’est cool les balades nocturne tout seul (ou avec Francis le chien du voisin), on est tranquille et tout, mais à force on commence vraiment à s’ennnuyer, donc pour changer on peut y aller, avec, des gens; entre amis, ou ce que vous voulez : tout est autorisé.
J’ai une technique pour une balade nocturne réussie : si il fait nuit c’est mieux.
On peut quand même y aller plus tôt en hiver.
Mais tout le monde est libre de faire une balade nocturne la journée : une balade nocturne de journée. Mais si vous fairtes une balade nocturne de journée, pour renforcer l’effet de balade nocturne, vous pouvez fermer les yeux.
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- Yamatendo (FautedeFrappz) :
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Une belle nuit d’été, la Lune, si belle, guidait mes pas. Cette promenade me permettait de me vider la tête, de soulager mon esprit. Je marchais donc, sans but, mais le cœur léger et l’esprit tranquille. Heureux. Je repensais à toutes ces personnes ayant croisé mon chemin, ou l’inverse. Je revoyais les étoiles. Combien de personnes y étaient maintenant ? Cette pensée me rendit triste, et paradoxalement heureux. On dit souvent que les meilleurs partent en premier, un adage malheureusement très juste. Ils laissent un vide immense impossible à combler, ou très difficile. Je pensais à eux. Comment leur rendre hommage ? Comment continuer à les faire vivre dans mon coeur ? En pensant à eux ? En faisant ce qu’ils auraient voulu que vous fassiez ? Certainement les deux. Je repensais d’abord à cette première personne. Un homme, la joie de vivre, l’amour de la bonne cuisine. Il ne se passait pas un instant sans que nous riions à ses côtés. De bons souvenirs. En même temps que je repensais à ces moments privilégiés passés avec lui, j’imaginais quelle recette je pourrai concocter. C’est cela qu’il m’avait transmis, l’amour de la cuisine et la joie de vivre. De belles valeurs, et avec la certitude que tant que je véhiculerai ces valeurs, il continuerai à vivre, au moins auprès de moi. Au fur et à mesure de cette balade nocturne, une autre personne me vint à l’esprit en contemplant les multiples étoiles. Un homme, encore. Un homme qui, au premier abord m’avait paru distant, sec. Je l’ai souvent critiqué, je regrette. Et puis, j’ai appris à le connaître et à passer beaucoup de temps avec lui, étant devenus collègues. Il s’est révélé être d’une gentillesse incroyable. Il avait lui aussi la joie de vivre et l’amour d’un sport. Il vivait pour ce sport. Certains disaient de lui qu’il était seul, mais il ne l’était jamais vraiment, il y avait toujours, quelque part, quelqu’un pensant à lui. Je me remémore le plaisir de l’écouter parler pendant des heures de ses voyages et des grands joueurs qu’il avait pu rencontrer. Il parlait aussi très longuement de ses regrets, de joueurs qu’il n’avait pas pu emmener jusqu’où il le voulait. Je revenais sur mes pas au fur et à mesure que ces souvenirs disparaissaient. Et puis, je contemplais encore ces étoiles, brillantes pour certaines, scintillantes pour d’autres. Cette balade nocturne m’avait encore une fois permis de repenser à toutes ces belles personnes. Je pensais aussi à des personnes n’étant pas encore des étoiles en espérant n’y voir aucun mauvais présage. Je marchais encore quelques minutes profitant de l’air relativement frais que cette belle nuit d’été avait à m’offrir avant de retourner parmi mes amis qui chantaient à tue-tête une chanson sur les lacs Irlandais.
- AshleyTouCourt:
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DQ (vu en mp).
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- Sunshy :
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Sa voix retentissait dans la pièce. Minuit passé déjà, elle continuait à chanter comme elle l’avait toujours fait ici, malgré son public maintenant disparu depuis bien longtemps. Cette solitude, accompagnée par de multiples bouquets fanés et de tapisseries, peintures et portraits qui se décomposaient, avait quelque chose de beau, de magnifique même.
- « Bonsoir Marissa. L’écho de votre voix nous parvient jusqu’aux cuisines et je m’étonne qu’à une heure si tardive vous vous atteliez encore à la tâche. » Interrompit-t-on la jeune femme.
- « Oh bonsoir Poggy. Veuillez m’excuser si je vous aie importuné, je ne réalisais pas que ma voix résonnait tant. »
- « Ce n’est rien. Allons prendre l’air voulez-vous ? J’ai l’impression de ne plus avoir vu la ville depuis des décennies. »
Tous deux sortir pour découvrir sans surprise la pluie sans fin qui s’abattait tout autour. Le ciel semblait gris depuis toujours et la vie était rythmée par des tics et des tacs. Mais que l’on sorte la nuit ou le jour, cela ne changeait rien pour une cité qui était baignée dans une lumière artificielle pour l’éternité.
Les deux compagnons passaient devant bien des nobles citoyens qui pourtant ne leur daignèrent un regard, ainsi que des gardes qui semblaient ne jamais s’épuiser et continuaient leur devoir à chaque instant. Pourtant dans leurs yeux, on avait cessé de voir la vie depuis bien longtemps.
Alors qu’ils arrivaient au square de la ville, Marissa vit au loin vit une ombre qui semblait se mouvoir, ce qui ne tarda pas à attirer l’attention de Poggy également.
- « Je reconnais cette jeune âme, commença Poggy. Il nous a rendu visite aujourd’hui dans les cuisines à l’heure du dîner. Je ne comprends pas pourquoi il n’a pas voulu dîner avec un gourmet tel que moi. Pourtant tout le monde m’adore là-bas, que ce soit pour mon entrain ou mon embonpoint. »
- « S’il est le visiteur de notre maison, alors il m’est également familier. Il est venu s’asseoir écouter mon chant. Je dois dire que cela faisait très longtemps que je n’avais plus eu d’audience, et en retrouver une fut très rafraichissant. »
Ils continuèrent à parler pendant d’interminables heures de tout et de rien, de leur mémoire trouble et de ces semi-souvenirs qui repassaient en boucle, sans jamais qu’ils ne se rappellent leur conclusion. Mais même s’ils radotaient, cela semblait leur faire du bien, de sortir ainsi et de papoter.
A l’approche de l’aube invisible, annoncée par le carillon, tous deux rentrèrent. Marissa retourna s’asseoir sur sa scène et se remit à chanter, incertaine de pourquoi elle continuait ainsi en sachant que son public ne reviendrait plus. Quant à Poggy, il retourna dans sa cuisine bien aimée. Pendus au plafond et éparpillés sur le sol, gisaient des cadavres enrobés de créatures très diverses, certaines ressemblant à des vers et d’autres étant très similaires à lui. « Ici, je suis aimé » se dit-il, se souvenant des nombreux compliments que les chefs adressaient à son égard, fut une époque.
La journée fila en un éclair, mais cette fois sans la visite du petit fantôme, qui avait sûrement d’autres aventures à vivre, là, dehors. Et le soir, Poggy retourna voir Marissa pour l’inviter à se promener une fois encore, ayant les mêmes sujets de conversations avec des fragments de mémoire en plus ou en moins, rentrant au petit matin, chacun attendant que la vie reprenne dans cette maison oubliée.
- « Bonsoir Marissa. L’écho de votre voix nous parvient jusqu’aux cuisines et je m’étonne qu’à une heure si tardive vous vous atteliez encore à la tâche. » Interrompit-t-on la jeune femme.
- « Oh bonsoir Poggy. Veuillez m’excuser si je vous aie importuné, je ne réalisais pas que ma voix résonnait tant. »
- « Ce n’est rien. Allons prendre l’air voulez-vous ? J’ai l’impression de ne plus avoir vu la ville depuis des décennies. »
Tous deux sortir pour découvrir sans surprise la pluie sans fin qui s’abattait tout autour. Le ciel semblait gris depuis toujours et la vie était rythmée par des tics et des tacs. Mais que l’on sorte la nuit ou le jour, cela ne changeait rien pour une cité qui était baignée dans une lumière artificielle pour l’éternité.
Les deux compagnons passaient devant bien des nobles citoyens qui pourtant ne leur daignèrent un regard, ainsi que des gardes qui semblaient ne jamais s’épuiser et continuaient leur devoir à chaque instant. Pourtant dans leurs yeux, on avait cessé de voir la vie depuis bien longtemps.
Alors qu’ils arrivaient au square de la ville, Marissa vit au loin vit une ombre qui semblait se mouvoir, ce qui ne tarda pas à attirer l’attention de Poggy également.
- « Je reconnais cette jeune âme, commença Poggy. Il nous a rendu visite aujourd’hui dans les cuisines à l’heure du dîner. Je ne comprends pas pourquoi il n’a pas voulu dîner avec un gourmet tel que moi. Pourtant tout le monde m’adore là-bas, que ce soit pour mon entrain ou mon embonpoint. »
- « S’il est le visiteur de notre maison, alors il m’est également familier. Il est venu s’asseoir écouter mon chant. Je dois dire que cela faisait très longtemps que je n’avais plus eu d’audience, et en retrouver une fut très rafraichissant. »
Ils continuèrent à parler pendant d’interminables heures de tout et de rien, de leur mémoire trouble et de ces semi-souvenirs qui repassaient en boucle, sans jamais qu’ils ne se rappellent leur conclusion. Mais même s’ils radotaient, cela semblait leur faire du bien, de sortir ainsi et de papoter.
A l’approche de l’aube invisible, annoncée par le carillon, tous deux rentrèrent. Marissa retourna s’asseoir sur sa scène et se remit à chanter, incertaine de pourquoi elle continuait ainsi en sachant que son public ne reviendrait plus. Quant à Poggy, il retourna dans sa cuisine bien aimée. Pendus au plafond et éparpillés sur le sol, gisaient des cadavres enrobés de créatures très diverses, certaines ressemblant à des vers et d’autres étant très similaires à lui. « Ici, je suis aimé » se dit-il, se souvenant des nombreux compliments que les chefs adressaient à son égard, fut une époque.
La journée fila en un éclair, mais cette fois sans la visite du petit fantôme, qui avait sûrement d’autres aventures à vivre, là, dehors. Et le soir, Poggy retourna voir Marissa pour l’inviter à se promener une fois encore, ayant les mêmes sujets de conversations avec des fragments de mémoire en plus ou en moins, rentrant au petit matin, chacun attendant que la vie reprenne dans cette maison oubliée.
- Jrm95 :
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Rien.
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- Ramzo :
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La nuit commençait à tomber, mais Paul n'avait pas envie de rentrer chez lui. Cela faisait déjà plusieurs heures qu'il était parti se promener, mais pour lui, le temps était comme ralenti, aussi avait-il l'impression de n'avoir marché qu'une poignée de minutes. Il était bien, là, dehors, au milieu des champs, une légère odeur de bois issue de la forêt voisine lui chatouillant les narines. La lumière du jour disparaissait peu à peu, laissant place à l'obscurité nocturne, et Apollon s'en allait, vite remplacé par sa sœur Artémis. La fatigue commençait à le gagner, c'est pourquoi il décida de s'allonger dans l'herbe, et tomba très vite dans les bras de Morphée. Mais très vite, son sommeil fut perturbé par le brame d'un cerf, apparemment déterminé à empêcher Paul de dormir, puisqu'il recommença, obligeant le jeune homme à se trouver un autre endroit où dormir. Il trouva un coin qu'il jugea plus tranquille quelques centaines de mètres plus loin, et se coucha sur le dos, bien décidé à enfin goûter au plaisir d'un repos à la belle étoile. Mais cette fois, ce ne furent pas ses oreilles que le dieu Pan vint taquiner, mais son ventre, qui le démangea d'un coup. Il était tellement fatigué qu'il n'avait pas remarqué qu'une fourmilière se trouvait juste à côté de l'endroit qu'il avait choisi pour dormir, contrairement aux occupantes du nid qui se faisaient une joie d'aller et venir sur l'abdomen de Paul, provoquant un léger sentiment de chaleur, comme si une petite flamme brûlait là. « Décidément, je ne serai pas tranquille dehors, il ne me reste plus qu'à rentrer », se dit le jeune homme à contrecœur.
La distance qui le séparait de chez lui semblait infinie à cause de la fatigue, et chaque pas de plus était une douleur supplémentaire. Ses yeux brûlaient, et seul le froid qui s'installait dans la nuit le maintenait encore éveillé. Et, d'un coup, il s'endormit, n'en pouvant plus, et roula dans le fossé qui longeait la route.
Il fut réveillé quelques heures plus tard par un mulot, qui semblait se plaire à chatouiller le jeune homme en trottant sur son bras. Paul ouvrit les yeux doucement, et sentit l'air de la nuit lui emplir les poumons. Il se leva, et regarda autour de lui pour essayer de se repérer. Par chance, il reconnut la borne au bord de la route, et sut qu'il était à environ 1 heure de marche de chez lui. Il se mit en route, préférant prendre son temps afin d'admirer la nature plutôt que de se presser. Les champs plongés dans le noir lui rappelaient le grand tapis situé dans le hall de sa maison, et les quelques arbres qui bordaient la route lui faisaient penser à des Desséliande (oui je parle de poké dans mon histoire alors que c'est pas le thème, et alors ? J'fais c'que j'veux non mais ho), Pokémon qu'il appréciait particulièrement. Il aperçut un aigle qui tournoyait dans le ciel, et tenta d'imaginer, rêveur, la vue que l'on pouvait avoir d'aussi haut. Il se sentit libre, survolant les champs, découvrant un nouvel aspect d'un paysage qu'il pensait connaître par cœur. Un sentiment de légèreté l'envahit, à tel point qu'il se surprit à courir, comme porté par les vents. Son corps s'était vidé de toute douleur ou fatigue, et il accéléra, toujours plus léger, toujours plus libre. Et puis, à force de courir comme un fou, il finit par arriver chez lui bien plus vite qu'il ne l'aurait pensé. Il se retourna avant de franchir le pas de la porte, repensant aux dernières heures magiques qu'il venait de vivre, regrettant que ce soit déjà terminé. Il mourrait d'envie de rebrousser chemin, et de retourner gambader dans les champs. Malheureusement, toutes les choses ont une fin, et pour mieux apprécier sa balade, Paul devait y mettre un terme. Aussi, il rentra chez lui, et, à contrecœur, referma la porte derrière lui.
La distance qui le séparait de chez lui semblait infinie à cause de la fatigue, et chaque pas de plus était une douleur supplémentaire. Ses yeux brûlaient, et seul le froid qui s'installait dans la nuit le maintenait encore éveillé. Et, d'un coup, il s'endormit, n'en pouvant plus, et roula dans le fossé qui longeait la route.
Il fut réveillé quelques heures plus tard par un mulot, qui semblait se plaire à chatouiller le jeune homme en trottant sur son bras. Paul ouvrit les yeux doucement, et sentit l'air de la nuit lui emplir les poumons. Il se leva, et regarda autour de lui pour essayer de se repérer. Par chance, il reconnut la borne au bord de la route, et sut qu'il était à environ 1 heure de marche de chez lui. Il se mit en route, préférant prendre son temps afin d'admirer la nature plutôt que de se presser. Les champs plongés dans le noir lui rappelaient le grand tapis situé dans le hall de sa maison, et les quelques arbres qui bordaient la route lui faisaient penser à des Desséliande (oui je parle de poké dans mon histoire alors que c'est pas le thème, et alors ? J'fais c'que j'veux non mais ho), Pokémon qu'il appréciait particulièrement. Il aperçut un aigle qui tournoyait dans le ciel, et tenta d'imaginer, rêveur, la vue que l'on pouvait avoir d'aussi haut. Il se sentit libre, survolant les champs, découvrant un nouvel aspect d'un paysage qu'il pensait connaître par cœur. Un sentiment de légèreté l'envahit, à tel point qu'il se surprit à courir, comme porté par les vents. Son corps s'était vidé de toute douleur ou fatigue, et il accéléra, toujours plus léger, toujours plus libre. Et puis, à force de courir comme un fou, il finit par arriver chez lui bien plus vite qu'il ne l'aurait pensé. Il se retourna avant de franchir le pas de la porte, repensant aux dernières heures magiques qu'il venait de vivre, regrettant que ce soit déjà terminé. Il mourrait d'envie de rebrousser chemin, et de retourner gambader dans les champs. Malheureusement, toutes les choses ont une fin, et pour mieux apprécier sa balade, Paul devait y mettre un terme. Aussi, il rentra chez lui, et, à contrecœur, referma la porte derrière lui.
- Sherim :
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Rien.
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- Boudibouda :
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Rien.
- Heero :
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Le vieux Mathieu était allongé dans son lit, voguant entre les songes et la réalité il observait le ciel noir et cette belle lune ronde et blanche qui semblait traverser sa fenêtre pour l'éclairer tel un ange. Son corps et son esprit avaient quelques soucis à rester connecté ensemble ces derniers temps, bien qu'il n'en dît rien, il appréciait grandement ce temps passé à rêver, il était libre de ses mouvements, plus aucune courbature ne gênait sa démarche de vieux gaillard.
Il entendit la porte s'ouvrir, laissant ainsi passer un filet de lumière du couloir, ouvrant les yeux il aperçut sa douce et jolie arrière-petite-fille de dix-sept ans, Lucye, cette brave enfant ressemble tant à son arrière-grand-mère que ça en est troublant pour lui mais n'en dit rien.
Au loin, à l'instant de ses pensées, il entendit des feux d'artifice, des cris et des rires se faisaient entendre.
Le regard vide qu'il affichait à la jeune femme se tourna à nouveau vers la fenêtre, inconsciemment ou non, il se mit à parler.
Au départ de manière inaudible, puis au fur et à mesure, Lucye, le visage livide compris ce qu'il disait...
_Ahh ma chérie, je me souviens quand nous nous sommes rencontrés, c'était il y a longtemps n'est ce pas, tu entends toi aussi ce qu'il se passe dehors ?
Oui, c'était la fête de la Saint-Jean, un grand feu brulait dans le champ du vieux Batou, le lieu avait été choisi cette fois car il s'était illustré au concours de pêche de la commune... Tu étais si jolie ma chérie dans cette petite robe à fleurs, j'osais à peine te regarder, mais tu t'en es vite rendu compte n'est ce pas. Tu m'as invité à danser, j'étais si gêné mais si heureux à la fois, c'était un moment magique, nous deux l'un contre l'autre, dansant autour de l'immense feu provoquant les étoiles par sa luminosité, il était visible partout à des lieues à la ronde assurément, mais moi, je ne voyais que toi...Il brula jusqu'à tard dans la nuit mais nous n'étions plus vraiment présents, nous ne regardions que l'autre...
Nous écartant du reste du village, nous sommes partis main dans la main vers un lieu plus calme, discutant de tout et de rien sous le clair de lune...
Te souviens-tu mon aimée, le long de cette rivière, nous avions décidé qu'il serait plus sage de rentrer dormir un peu, je te raccompagnais jusque chez toi, à l'autre bout de la commune, qu'elle aventure, mon pied avait glissé et emporté par l'élan nous avions terminé à l'eau juste avant de franchir le pont à quelques centaines de mètres de ta ferme... Nous avions ri comme jamais, trempés que nous étions... Regardant la lune s'endormir, cet astre emplissait pratiquement tout l'arc du pont...
De cette longue balade nocturne, je me souviens du plus important encore aujourd'hui, alors que la nuit allait laisser la place au jour dans l'heure à venir, nous nous sommes embrassés...
Une larme coula le long de sa joue, répétant une nouvelle fois cette dernière phrase, de toute sa longue vie, son souvenir le plus cher ne l'avait jamais quitté.
Il tourna la tête vers son arrière-petite-fille et lui souri... Tu ressembles tellement à ton arrière-grand- mère ma chérie, son prénom te va si bien, Lucye...
Il se tourna une dernière fois vers la fenêtre. Le regard fixé sur l'astre nocturne, il répéta le prénom de sa bien-aimée en souriant... Lucye...
Il expira pour la dernière fois, laissant une larme tomber sur le drap blanc.
Il entendit la porte s'ouvrir, laissant ainsi passer un filet de lumière du couloir, ouvrant les yeux il aperçut sa douce et jolie arrière-petite-fille de dix-sept ans, Lucye, cette brave enfant ressemble tant à son arrière-grand-mère que ça en est troublant pour lui mais n'en dit rien.
Au loin, à l'instant de ses pensées, il entendit des feux d'artifice, des cris et des rires se faisaient entendre.
Le regard vide qu'il affichait à la jeune femme se tourna à nouveau vers la fenêtre, inconsciemment ou non, il se mit à parler.
Au départ de manière inaudible, puis au fur et à mesure, Lucye, le visage livide compris ce qu'il disait...
_Ahh ma chérie, je me souviens quand nous nous sommes rencontrés, c'était il y a longtemps n'est ce pas, tu entends toi aussi ce qu'il se passe dehors ?
Oui, c'était la fête de la Saint-Jean, un grand feu brulait dans le champ du vieux Batou, le lieu avait été choisi cette fois car il s'était illustré au concours de pêche de la commune... Tu étais si jolie ma chérie dans cette petite robe à fleurs, j'osais à peine te regarder, mais tu t'en es vite rendu compte n'est ce pas. Tu m'as invité à danser, j'étais si gêné mais si heureux à la fois, c'était un moment magique, nous deux l'un contre l'autre, dansant autour de l'immense feu provoquant les étoiles par sa luminosité, il était visible partout à des lieues à la ronde assurément, mais moi, je ne voyais que toi...Il brula jusqu'à tard dans la nuit mais nous n'étions plus vraiment présents, nous ne regardions que l'autre...
Nous écartant du reste du village, nous sommes partis main dans la main vers un lieu plus calme, discutant de tout et de rien sous le clair de lune...
Te souviens-tu mon aimée, le long de cette rivière, nous avions décidé qu'il serait plus sage de rentrer dormir un peu, je te raccompagnais jusque chez toi, à l'autre bout de la commune, qu'elle aventure, mon pied avait glissé et emporté par l'élan nous avions terminé à l'eau juste avant de franchir le pont à quelques centaines de mètres de ta ferme... Nous avions ri comme jamais, trempés que nous étions... Regardant la lune s'endormir, cet astre emplissait pratiquement tout l'arc du pont...
De cette longue balade nocturne, je me souviens du plus important encore aujourd'hui, alors que la nuit allait laisser la place au jour dans l'heure à venir, nous nous sommes embrassés...
Une larme coula le long de sa joue, répétant une nouvelle fois cette dernière phrase, de toute sa longue vie, son souvenir le plus cher ne l'avait jamais quitté.
Il tourna la tête vers son arrière-petite-fille et lui souri... Tu ressembles tellement à ton arrière-grand- mère ma chérie, son prénom te va si bien, Lucye...
Il se tourna une dernière fois vers la fenêtre. Le regard fixé sur l'astre nocturne, il répéta le prénom de sa bien-aimée en souriant... Lucye...
Il expira pour la dernière fois, laissant une larme tomber sur le drap blanc.
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- --SunBoy-- :
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Rien.
- Guardian :
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Tout commence lors d'une nuit de printemps,
Après plusieurs heures de réflexion ou ce mélangea dans ma tête de futiles histoires et de vagues idées abstraites.
Je m'en suis arrachée les cheveux pour en faire sortir une histoire pleine d'action et de rebondissements.
Et l'heure fût bien avancée lorsqu'enfin je trouvais la péripétie parfaite!
Comme on le dit si bien, après l'effort le réconfort, et c'est donc rapidement que j'allais au lit
À peine assoupit un bruit sourd me réveilla, d'un bond de mon lit je sortis!
Une personne surgit devant moi en me bousculant et s'enfuit dans la nuit pâle
Quelle ne fût pas ma surprise en voyant mon manuscrit disparût, je m'exclamais-je : quel chacal!
Le temps de m'habiller et de sortir à mon tour, le malotru avait pris une bonne avance
Heureusement grâce à une Lune particulièrement en beauté, ce n'était qu'une question de patience.
Il prit par le chemin des roses, qui au matin auront declosent leur robe pourprée
Puis par une chance inouïe, prit une impasse me laissant tout le loisir de le détailler.
Comble des surprises, quel ne fut pas ma stupeur de reconnaitre ce cher Sunboy!
Qui m'expliqua que n'ayant pas mon talent il eut écrit une faribole!
S'ensuivit notre retour vers ma demeure au rythme lent d'un papillon
Nous en profitâmes pour discuter sous le tintamarre des grillons.
Notre conversation, il est vrai ne fut que purement cérémoniale
Entourée par les étoiles, les voiles, que des choses pas commerciales.
La beauté du paysage sous une lumière ambrée et rechaussée par cette clarté
Donnait à la forêt et aux innombrables reliefs une toute nouvelle légitimité.
Déambulant parmi les demoiselles endormies, bientôt vêtues de rouge
Je contemplais parmi les arbres le chêne sage qui malgré son âge, nul ne bouge.
Peut-être ce fut la douce chaleur de cette nuit de printemps
Ou alors cette promenade qui me rappelle mon jeune temps?
Toutefois après maintes réflexions, je laissai mon manuscrit à mon ami
Car vous l'aurez compris, ce sont toutes deux mes d'histoires
La sienne est la mienne que je lui ai offerte, et la mienne une joyeuse symphonie
Et tout le reste n'est que superfétatoire!
Après plusieurs heures de réflexion ou ce mélangea dans ma tête de futiles histoires et de vagues idées abstraites.
Je m'en suis arrachée les cheveux pour en faire sortir une histoire pleine d'action et de rebondissements.
Et l'heure fût bien avancée lorsqu'enfin je trouvais la péripétie parfaite!
Comme on le dit si bien, après l'effort le réconfort, et c'est donc rapidement que j'allais au lit
À peine assoupit un bruit sourd me réveilla, d'un bond de mon lit je sortis!
Une personne surgit devant moi en me bousculant et s'enfuit dans la nuit pâle
Quelle ne fût pas ma surprise en voyant mon manuscrit disparût, je m'exclamais-je : quel chacal!
Le temps de m'habiller et de sortir à mon tour, le malotru avait pris une bonne avance
Heureusement grâce à une Lune particulièrement en beauté, ce n'était qu'une question de patience.
Il prit par le chemin des roses, qui au matin auront declosent leur robe pourprée
Puis par une chance inouïe, prit une impasse me laissant tout le loisir de le détailler.
Comble des surprises, quel ne fut pas ma stupeur de reconnaitre ce cher Sunboy!
Qui m'expliqua que n'ayant pas mon talent il eut écrit une faribole!
S'ensuivit notre retour vers ma demeure au rythme lent d'un papillon
Nous en profitâmes pour discuter sous le tintamarre des grillons.
Notre conversation, il est vrai ne fut que purement cérémoniale
Entourée par les étoiles, les voiles, que des choses pas commerciales.
La beauté du paysage sous une lumière ambrée et rechaussée par cette clarté
Donnait à la forêt et aux innombrables reliefs une toute nouvelle légitimité.
Déambulant parmi les demoiselles endormies, bientôt vêtues de rouge
Je contemplais parmi les arbres le chêne sage qui malgré son âge, nul ne bouge.
Peut-être ce fut la douce chaleur de cette nuit de printemps
Ou alors cette promenade qui me rappelle mon jeune temps?
Toutefois après maintes réflexions, je laissai mon manuscrit à mon ami
Car vous l'aurez compris, ce sont toutes deux mes d'histoires
La sienne est la mienne que je lui ai offerte, et la mienne une joyeuse symphonie
Et tout le reste n'est que superfétatoire!