Losers Round 4 - Thème : A la recherche d'un trésor
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- heero
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- Zakou
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- marco24
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Une journée dans la pénombre de Khalioca
*Toc Toc*
« Je peux entrer ?
- Non ! Laisse-moi tranquille !
Elle ouvre malgré tout la porte.
- Je vois bien que ça ne vas pas depuis quelques jours. Dis-moi ce qui te chagrine? »
Le jeune Raphaël grogne et s’enfonce sous sa couette les yeux humides.
« Tu peux tout me dire. Je suis ta mère après tout.
- Je ne veux plus aller à l’école. Tout le monde se fout de moi…
- Pourquoi on se fout de toi?
- J’étais resté un peu tard au parc samedi. Il faisait nuit et près de la fontaine, j’ai vu des petits poissons rentrés dans un cercle lumineux puis disparaître. Je sais ce que j’ai vu et je n’ai pas rêvé ! Mais à l’école, personne ne me croit et ils pensent tous que je suis juste un gamin qui veut se rendre intéressant. Ils disent que toute la magie du monde a disparu le jour où Khalioca a été détruite et ensevelie sous l’eau.
- C’est donc pour ça que tu n’es pas rentré avant le couvre-feu … Bon écoute ! Sèche tes larmes ! Je vais te raconter une histoire.
- Je m’en fous de ton histoire… Abrège mes souffrances et sors d’ici !
Vexée, elle continua.
- Pourtant elle devrait te plaire et te faire réfléchir. C’est l’histoire de ton arrière-arrière-grand-père, le pirate Santorio. Pendant un temps, il fut pris pour un fou par ses pairs jusqu’à ce qu’il découvre un trésor dans un lieu secret dont tout le monde ignorait l’existence.
Elle s’assit sur le rebord du lit, prit une grande inspiration puis, elle commença son récit.
A l’époque, Santorio vivait dans la région de Khalioca, une région magique, paradisiaque et peuplée de créatures extraordinaires. Constituée de 5 îles, il avait établi son chez lui sur l’île d’Oucato, le repère de la plupart des brigands et pirates de la région. Ton arrière-arrière-grand-père n’était pas le plus brillant des pirates ni le plus mauvais mais il avait une chance inouïe. On doit toute notre richesse à l’une de ses plus grandes découvertes qui la mené au rang de légende.
Tout débuta en mer à bord de son bateau le Blue Moon et accompagné de son plus fidèle équipage. Ils avaient jeté l’ancre le temps de prendre un peu de repos. La nuit était déjà tombée, très peu de nuages à l’horizon. On pouvait observer le lever de la lune à l’ouest. Car oui, dans ce royaume bien particulier, la lune traversait le ciel dans le sens inverse du soleil. Autrement dit, la lune se levait à l’ouest et se couchait à l’est tandis que le soleil se levait à l’est pour se coucher à l’ouest.
Santorio ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il errait sur le pont et regardait au loin. Quand soudain, il aperçut le reflet d’une montagne là où l’eau était éclairée par la lune mais aucune montagne à l’horizon. Il crut rêver. Raison pour laquelle, il décida d’y revenir à différentes heures les jours qui suivirent. Le reflet semblait bouger suivant la trajectoire de la lune et différait d’une nuit à l’autre. Il en était persuadé ! Il y avait une 6ième île cachée.
A Oucato, il fut pris pour un détraqué. Pour beaucoup, il délirait et faisait l’objet de moqueries quotidiennes. Une île cachée ? C’était impensable. On l’aurait découverte depuis longtemps. Pourtant cette idée ne le quittait pas. Après l’apéritif de 10h, il alla s’assoir au bord du ponton, les pieds dans l’eau, inondé par sa déception. Tout à coup, sans explication apparente, un petit coffret métallique remonta à la surface. Il contenait une étrange carte.
Sur cette carte, on pouvait observer les 5 îles formant un cercle et en son centre, une porte était dessinée. Sous cette porte, on trouvait une croix avec un coffre. La phrase suivante était écrite en haut de celle-ci : « Quand la lune pleine d’éclats atteint son zénith, dresse-toi devant sa porte pour qu’elle puisse te livrer ses secrets. »
Après avoir médité sur cette carte pendant des jours, il comprit. La porte représentait l’île secrète et sur cette île se trouvait un trésor. L’énigme de ce parchemin faisait clairement référence à la pleine lune. Il prit alors le large avec ses compagnons de fortune. Lorsque la lune fut à son zénith, il vit le reflet de l’île dans son entièreté. 3 montagnes imposantes formaient un triangle. A l’avant, on pouvait deviner 2 haies de rochers qui offraient un passage jusqu’à la terre. Les 2 premiers étaient 3 fois plus hauts que les autres. Sur l’eau, les 2 grands rochers, la pointe de la montagne centrale et le rivage formaient une sorte de portail et l’intérieur était complètement éclairé par la lune. Le bateau se plaça au niveau de la porte. Pourtant, rien ne se passait. Son bras-droit intervint de façon totalement anodine :« Mon capitaine … On ne peut pas ouvrir une porte à l’envers.
- Mais oui ! Virage à 180° !»
Cette fois-ci, face au portail et à l’île mais à l’endroit, l’eau illuminée par le halo lunaire au sein de l’arcade s’affaissa laissant entrevoir un passage. Ils s’avancèrent dans ce qui semblait être un tunnel aquatique. Les matelots furent éblouis par la beauté des fonds marins. On pouvait contempler l’activité sous-marine à travers les parois de ce souterrain. Cet instant plein de magie fut de courte durée.
Des sirènes prirent d’assaut le bateau. Elles étaient anormalement agressives. En temps normal, elles étaient d’un grand soutien et bienveillantes. Leurs yeux étaient noirs, leurs dents pointues et leurs ongles crochus et acérés. Elles traversaient en partie les murs et le plafond translucides pour tenter d’atteindre les hommes sur le navire. En réalité, il s’agissait de Phenebrus. Ce sont des ombres qui aiment prendre possession d’hôtes fragiles ou de nature douce afin de faire ressortir leur côté maléfique. Ces hommes se défendirent corps et âme à coups de sabre et de machette. Certains furent griffés au visage tandis que d’autres parvinrent à trancher la tête et les bras de certains de ces êtres diaboliques.
Santorio voyait enfin le bout du tunnel. A sa grande surprise, il faisait jour. Le soleil était à son zénith. 2 colonnes de pierres se dressaient devant lui et derrière elles, une allée bordée de rochers menant tout droit à l’île. Elle était immense et semblable à ce que son ombre de nuit suggérait.
Ils jetèrent l’ancre et traversèrent l’allée jusqu’à la plage en barque avec quelques provisions et bien sûr des armes. Sur place, notre vaillant capitaine fut interpellé par les vestiges d’un arbre. Il avait vraisemblablement été frappé par la foudre. Son tronc était en partie calciné mais plus surprenant encore, une inscription était visible comme si la foudre avait voulu transmettre un message : « Va ! La montagne t’attend ! Que ses plus beaux rayons t’éblouissent.»
Fatiguée par ce long périple et incapable de réfléchir à ce nouveau mystère, l’équipe établit son campement sur la plage. Après quelques jours de repos et découvertes aux abords de la plage, Santorio repris le chemin de la réflexion. Il était obnubilé depuis quelques heures par une lumière aveuglante perceptible en haut de la montagne centrale. Il ne fit pas tout de suite le rapprochement avec l’inscription de l’arbre, persuadé que la chaleur écrasante affectait ses capacités intellectuelles. Pourtant, il avait face à lui l’explication. Quelque chose, là-bas, réfléchissait les rayons du soleil et ce phénomène n’était pas identifiable sur les 2 autres sommets de ce lieu idyllique. Un moment d’absence plus tard, il ordonna de lever le camp pour poursuivre l’expédition.
Il fallait donc traverser la jungle luxuriante aux couleurs exotiques pour accéder à cette lueur éclatante. Cette forêt était habitée par une espèce inconnue qu’ils s’apprêtaient à découvrir. Les nochas ressemblaient à des pandas roux aux oreilles pointues comme les lynx, possédant 3 queues. Leur fourrure bleu nuit brillait la nuit venue et quelques rayures blanches parcouraient leur cou. Le bout de leurs queues était blanc à l’image des renards.
Jusqu’à présent, la suite du voyage se déroulait sans encombre. Des ossements humains jonchaient malgré tout le sol. Nos pirates n’étaient pas au bout de leurs surprises. Soudain, quelques nochas se plantèrent sur leur chemin. Le jeune matelot Igor, attendrit par ces petites boules de poils, tenta de s’en approcher. Mais, méfiez-vous de leurs airs d’adorable petite peluche, ils sont vite appâtés par l'odeur de la chair humaine. Leur morsure peut être mortelle, transmettant une dangereuse bactérie mangeuse de chair. L’un d’eux se jeta sur le bras de ce pauvre Igor. Santorio s’efforça de l’extirper des griffes de cet animal mais une horde de nochas surgit de toutes parts.
Armés de sabres, machettes et de revolvers, ils se défendirent de toutes leurs forces. Après 2h de bataille acharnée, il fallait impérativement soigner Igor. Son bras était infecté. Ils n’avaient plus d’autre choix que de l’amputer avant que l’infection ne s’étende. D’un coup de machette, on lui coupa le bras. Il hurla de douleur. Le capitaine avait pris soin de prendre des bandages avec lui et un mélange de sauge, curcuma et d’huile de laurier pour la douleur.
Plus question de s’attarder dans cette jungle. Ils devaient rester sur leurs gardes. Depuis un moment, ils avaient l’étrange sensation d’être observés. Ils ne s’en étaient pas rendus compte mais les arbres, vivants, possédaient des yeux et communiquaient entre eux à travers toute l’île. Le maître des lieux était tenu informé de leur venue.
Ils avaient enfin atteint le pied de la montagne. Un grand escalier de pierres les emmenait tout droit vers l’antre de celle-ci. Ils furent troublés par la lumière du soleil. Sur le sol se trouvait un parterre de pierres de lune qui bordaient également l’entrée de la grotte. Elles engendraient un faisceau lumineux et aveuglant.
Ils entrèrent dans la cavité, une salle circulaire et silencieuse. Au centre, on pouvait observer un petit îlot sur lequel un coffre était perché en haut d’un rocher. L’eau occupait toute la pièce à l’exception de 2-3 mètres devant l’entrée. Une barque était accessible et un trou au plafond laissait passer quelques rayons.
Quelque chose clochait…Cette dernière étape, cruciale, semblait beaucoup trop simple. Santorio sentait la menace arrivée à l’inverse de ses camarades. Eux n’avaient que le trésor en tête et s’impatientaient. Le plus vieux s’exclama d’une voix rauque : « Allons-y ! Ne perdons plus de temps et allons chercher ce trésor ! »
Au même moment, le chef aperçut une ombre nager au fond de l’eau. Le vieux Bartibos s’élança d’un bond dans la barque mais fut rattrapé en plein vol par Santorio.
Il s’en était fallu de peu. Une immense bête jaillit de l’eau et ne fit qu’une bouchée de la malheureuse petite barque. Cette bête était un andragus. Il avait l’apparence d’une salamandre à points bleus géante dont les pattes étaient palmées. Sa tête était parée d’une majestueuse crête turquoise comme la crinière d’un lion. Une autre était visible le long de son dos. Elle attaquait uniquement lorsque son territoire était menacé.
Les marins s’exclamèrent : « Comment allons-nous traverser ?
- Je suis prêt à transformer cette bestiole en brochettes pour le dîner s’il le faut ! »
Le patron, en pleine réflexion, ausculta les alentours. Il y avait forcément une autre énigme. Bingo ! Sur le mur derrière eux, des dessins abstraits avaient été gravés dans la pierre dans l’ordre qui suit : un soleil, un « + », une cible, une flèche et une cascade. Une équation simple au premier abord.
Il sortit brusquement dehors chercher une pierre de lune. Le cerveau en ébullition, il avait remarqué la cible dessinée sur le rocher supportant le coffre. Son objectif, rediriger un des rayons du soleil qui émanait du trou vers le centre de la cible et pour cela, il s’aida de la pierre. A peine la lumière frôla la cible qu’un bruit sourd se fit entendre. Le sol trembla un court instant et le niveau de l’eau diminua de moitié. L’andragus n’avait plus la possibilité de les atteindre. L’eau fut évacuée par un canal souterrain en direction de la mer. Mais comment pouvait-il franchir ce précipice pour rejoindre leur trésor tant convoité ?
Rufus, un grand gaillard grincheux fut surpris : « C’est moi où il y a de la glace sur une partie de la paroi en face par une chaleur pareille ? … Mais attendez ! Il y en a aussi de notre côté ! »
Il s’approcha du bord de la falaise. En voulant toucher la glace, une plaque gelée apparut sous sa main. En la retirant, elle disparut. Il existait un pont de glace qui reliait l’îlot à l’entrée de la grotte. Toutefois, il n’était visible qu’au toucher et surtout, pas dans sa globalité. Une plaque rectangulaire se dévoilait sous chaque pas, suffisamment grande pour y déposer un seul pied.
Ton arrière-arrière-grand-père prit la décision de s’avancer seul à l’aveugle pour ne pas mettre en danger ses compagnons de voyage. Il était prêt du but. En ouvrant le coffre, il découvrit des milliers de perles de saphir ainsi qu’un gant en argent incrusté de saphirs et de pierres de lune. Le porteur de ce gant pouvait transformer tous ce qu’il touchait en or.
Ils ne leur restaient plus qu’à rebrousser chemin jusqu’au Blue Moon et rejoindre à nouveau Oucato avec le butin. La route était encore longue et semée d’embûches.
Bon ! On va s’arrêter là pour aujourd’hui ! Tu es encore trop jeune pour que je te raconte la suite de leur aventure. Le retour vers le bateau eut une issue tragique et d’une violence indescriptible. Beaucoup y laissèrent la vie. Santorio était l’un des rares survivants.
- Comment ils se sont partagé le trésor à la fin?
- Santorio garda le gant en sa possession et distribua le reste des saphirs parmi les survivants. C’est ce fameux gant qui est à l’origine de notre fortune.
- Tu as parlé du maître des lieux mais il n’est jamais intervenu ?
- Oh si malheureusement. Il n’avait pas l’intention de les laisser filer avec ses joyaux. Il avait orchestré une série de pièges bien pires et plus funestes que ceux prévus à leur arrivée. Mais je préfère te passer les détails, petit curieux !
Elle se leva du lit mais Raphaël n'avait pas encore posé toute ses questions.
- Il ressemblait à quoi le maître?
- A l’île elle-même. Le gardien n’était autre que son âme, aussi vivante que toi et moi.
Raphaël, les yeux grand ouverts, était ébahi par cette révélation.
- Wow
- Allez ! Il est temps d’aller dormir maintenant. Et quand tu iras à l’école demain, pense à ton fou d’arrière-arrière-grand-père qui avait raison. Qui sait, tu nous prouveras peut-être à tous que nous avons tord et que la magie est bel et bien toujours présente.
- Tu pourras me raconter l’origine de la magie demain ?
- Bien sûr ! Bonne nuit mon garçon !
- Bonne nuit maman et merci!
Elle s’éclipsa discrètement de la chambre, le sourire aux lèvres et ferma la porte derrière elle.
*Toc Toc*
« Je peux entrer ?
- Non ! Laisse-moi tranquille !
Elle ouvre malgré tout la porte.
- Je vois bien que ça ne vas pas depuis quelques jours. Dis-moi ce qui te chagrine? »
Le jeune Raphaël grogne et s’enfonce sous sa couette les yeux humides.
« Tu peux tout me dire. Je suis ta mère après tout.
- Je ne veux plus aller à l’école. Tout le monde se fout de moi…
- Pourquoi on se fout de toi?
- J’étais resté un peu tard au parc samedi. Il faisait nuit et près de la fontaine, j’ai vu des petits poissons rentrés dans un cercle lumineux puis disparaître. Je sais ce que j’ai vu et je n’ai pas rêvé ! Mais à l’école, personne ne me croit et ils pensent tous que je suis juste un gamin qui veut se rendre intéressant. Ils disent que toute la magie du monde a disparu le jour où Khalioca a été détruite et ensevelie sous l’eau.
- C’est donc pour ça que tu n’es pas rentré avant le couvre-feu … Bon écoute ! Sèche tes larmes ! Je vais te raconter une histoire.
- Je m’en fous de ton histoire… Abrège mes souffrances et sors d’ici !
Vexée, elle continua.
- Pourtant elle devrait te plaire et te faire réfléchir. C’est l’histoire de ton arrière-arrière-grand-père, le pirate Santorio. Pendant un temps, il fut pris pour un fou par ses pairs jusqu’à ce qu’il découvre un trésor dans un lieu secret dont tout le monde ignorait l’existence.
Elle s’assit sur le rebord du lit, prit une grande inspiration puis, elle commença son récit.
A l’époque, Santorio vivait dans la région de Khalioca, une région magique, paradisiaque et peuplée de créatures extraordinaires. Constituée de 5 îles, il avait établi son chez lui sur l’île d’Oucato, le repère de la plupart des brigands et pirates de la région. Ton arrière-arrière-grand-père n’était pas le plus brillant des pirates ni le plus mauvais mais il avait une chance inouïe. On doit toute notre richesse à l’une de ses plus grandes découvertes qui la mené au rang de légende.
Tout débuta en mer à bord de son bateau le Blue Moon et accompagné de son plus fidèle équipage. Ils avaient jeté l’ancre le temps de prendre un peu de repos. La nuit était déjà tombée, très peu de nuages à l’horizon. On pouvait observer le lever de la lune à l’ouest. Car oui, dans ce royaume bien particulier, la lune traversait le ciel dans le sens inverse du soleil. Autrement dit, la lune se levait à l’ouest et se couchait à l’est tandis que le soleil se levait à l’est pour se coucher à l’ouest.
Santorio ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il errait sur le pont et regardait au loin. Quand soudain, il aperçut le reflet d’une montagne là où l’eau était éclairée par la lune mais aucune montagne à l’horizon. Il crut rêver. Raison pour laquelle, il décida d’y revenir à différentes heures les jours qui suivirent. Le reflet semblait bouger suivant la trajectoire de la lune et différait d’une nuit à l’autre. Il en était persuadé ! Il y avait une 6ième île cachée.
A Oucato, il fut pris pour un détraqué. Pour beaucoup, il délirait et faisait l’objet de moqueries quotidiennes. Une île cachée ? C’était impensable. On l’aurait découverte depuis longtemps. Pourtant cette idée ne le quittait pas. Après l’apéritif de 10h, il alla s’assoir au bord du ponton, les pieds dans l’eau, inondé par sa déception. Tout à coup, sans explication apparente, un petit coffret métallique remonta à la surface. Il contenait une étrange carte.
Sur cette carte, on pouvait observer les 5 îles formant un cercle et en son centre, une porte était dessinée. Sous cette porte, on trouvait une croix avec un coffre. La phrase suivante était écrite en haut de celle-ci : « Quand la lune pleine d’éclats atteint son zénith, dresse-toi devant sa porte pour qu’elle puisse te livrer ses secrets. »
Après avoir médité sur cette carte pendant des jours, il comprit. La porte représentait l’île secrète et sur cette île se trouvait un trésor. L’énigme de ce parchemin faisait clairement référence à la pleine lune. Il prit alors le large avec ses compagnons de fortune. Lorsque la lune fut à son zénith, il vit le reflet de l’île dans son entièreté. 3 montagnes imposantes formaient un triangle. A l’avant, on pouvait deviner 2 haies de rochers qui offraient un passage jusqu’à la terre. Les 2 premiers étaient 3 fois plus hauts que les autres. Sur l’eau, les 2 grands rochers, la pointe de la montagne centrale et le rivage formaient une sorte de portail et l’intérieur était complètement éclairé par la lune. Le bateau se plaça au niveau de la porte. Pourtant, rien ne se passait. Son bras-droit intervint de façon totalement anodine :« Mon capitaine … On ne peut pas ouvrir une porte à l’envers.
- Mais oui ! Virage à 180° !»
Cette fois-ci, face au portail et à l’île mais à l’endroit, l’eau illuminée par le halo lunaire au sein de l’arcade s’affaissa laissant entrevoir un passage. Ils s’avancèrent dans ce qui semblait être un tunnel aquatique. Les matelots furent éblouis par la beauté des fonds marins. On pouvait contempler l’activité sous-marine à travers les parois de ce souterrain. Cet instant plein de magie fut de courte durée.
Des sirènes prirent d’assaut le bateau. Elles étaient anormalement agressives. En temps normal, elles étaient d’un grand soutien et bienveillantes. Leurs yeux étaient noirs, leurs dents pointues et leurs ongles crochus et acérés. Elles traversaient en partie les murs et le plafond translucides pour tenter d’atteindre les hommes sur le navire. En réalité, il s’agissait de Phenebrus. Ce sont des ombres qui aiment prendre possession d’hôtes fragiles ou de nature douce afin de faire ressortir leur côté maléfique. Ces hommes se défendirent corps et âme à coups de sabre et de machette. Certains furent griffés au visage tandis que d’autres parvinrent à trancher la tête et les bras de certains de ces êtres diaboliques.
Santorio voyait enfin le bout du tunnel. A sa grande surprise, il faisait jour. Le soleil était à son zénith. 2 colonnes de pierres se dressaient devant lui et derrière elles, une allée bordée de rochers menant tout droit à l’île. Elle était immense et semblable à ce que son ombre de nuit suggérait.
Ils jetèrent l’ancre et traversèrent l’allée jusqu’à la plage en barque avec quelques provisions et bien sûr des armes. Sur place, notre vaillant capitaine fut interpellé par les vestiges d’un arbre. Il avait vraisemblablement été frappé par la foudre. Son tronc était en partie calciné mais plus surprenant encore, une inscription était visible comme si la foudre avait voulu transmettre un message : « Va ! La montagne t’attend ! Que ses plus beaux rayons t’éblouissent.»
Fatiguée par ce long périple et incapable de réfléchir à ce nouveau mystère, l’équipe établit son campement sur la plage. Après quelques jours de repos et découvertes aux abords de la plage, Santorio repris le chemin de la réflexion. Il était obnubilé depuis quelques heures par une lumière aveuglante perceptible en haut de la montagne centrale. Il ne fit pas tout de suite le rapprochement avec l’inscription de l’arbre, persuadé que la chaleur écrasante affectait ses capacités intellectuelles. Pourtant, il avait face à lui l’explication. Quelque chose, là-bas, réfléchissait les rayons du soleil et ce phénomène n’était pas identifiable sur les 2 autres sommets de ce lieu idyllique. Un moment d’absence plus tard, il ordonna de lever le camp pour poursuivre l’expédition.
Il fallait donc traverser la jungle luxuriante aux couleurs exotiques pour accéder à cette lueur éclatante. Cette forêt était habitée par une espèce inconnue qu’ils s’apprêtaient à découvrir. Les nochas ressemblaient à des pandas roux aux oreilles pointues comme les lynx, possédant 3 queues. Leur fourrure bleu nuit brillait la nuit venue et quelques rayures blanches parcouraient leur cou. Le bout de leurs queues était blanc à l’image des renards.
Jusqu’à présent, la suite du voyage se déroulait sans encombre. Des ossements humains jonchaient malgré tout le sol. Nos pirates n’étaient pas au bout de leurs surprises. Soudain, quelques nochas se plantèrent sur leur chemin. Le jeune matelot Igor, attendrit par ces petites boules de poils, tenta de s’en approcher. Mais, méfiez-vous de leurs airs d’adorable petite peluche, ils sont vite appâtés par l'odeur de la chair humaine. Leur morsure peut être mortelle, transmettant une dangereuse bactérie mangeuse de chair. L’un d’eux se jeta sur le bras de ce pauvre Igor. Santorio s’efforça de l’extirper des griffes de cet animal mais une horde de nochas surgit de toutes parts.
Armés de sabres, machettes et de revolvers, ils se défendirent de toutes leurs forces. Après 2h de bataille acharnée, il fallait impérativement soigner Igor. Son bras était infecté. Ils n’avaient plus d’autre choix que de l’amputer avant que l’infection ne s’étende. D’un coup de machette, on lui coupa le bras. Il hurla de douleur. Le capitaine avait pris soin de prendre des bandages avec lui et un mélange de sauge, curcuma et d’huile de laurier pour la douleur.
Plus question de s’attarder dans cette jungle. Ils devaient rester sur leurs gardes. Depuis un moment, ils avaient l’étrange sensation d’être observés. Ils ne s’en étaient pas rendus compte mais les arbres, vivants, possédaient des yeux et communiquaient entre eux à travers toute l’île. Le maître des lieux était tenu informé de leur venue.
Ils avaient enfin atteint le pied de la montagne. Un grand escalier de pierres les emmenait tout droit vers l’antre de celle-ci. Ils furent troublés par la lumière du soleil. Sur le sol se trouvait un parterre de pierres de lune qui bordaient également l’entrée de la grotte. Elles engendraient un faisceau lumineux et aveuglant.
Ils entrèrent dans la cavité, une salle circulaire et silencieuse. Au centre, on pouvait observer un petit îlot sur lequel un coffre était perché en haut d’un rocher. L’eau occupait toute la pièce à l’exception de 2-3 mètres devant l’entrée. Une barque était accessible et un trou au plafond laissait passer quelques rayons.
Quelque chose clochait…Cette dernière étape, cruciale, semblait beaucoup trop simple. Santorio sentait la menace arrivée à l’inverse de ses camarades. Eux n’avaient que le trésor en tête et s’impatientaient. Le plus vieux s’exclama d’une voix rauque : « Allons-y ! Ne perdons plus de temps et allons chercher ce trésor ! »
Au même moment, le chef aperçut une ombre nager au fond de l’eau. Le vieux Bartibos s’élança d’un bond dans la barque mais fut rattrapé en plein vol par Santorio.
Il s’en était fallu de peu. Une immense bête jaillit de l’eau et ne fit qu’une bouchée de la malheureuse petite barque. Cette bête était un andragus. Il avait l’apparence d’une salamandre à points bleus géante dont les pattes étaient palmées. Sa tête était parée d’une majestueuse crête turquoise comme la crinière d’un lion. Une autre était visible le long de son dos. Elle attaquait uniquement lorsque son territoire était menacé.
Les marins s’exclamèrent : « Comment allons-nous traverser ?
- Je suis prêt à transformer cette bestiole en brochettes pour le dîner s’il le faut ! »
Le patron, en pleine réflexion, ausculta les alentours. Il y avait forcément une autre énigme. Bingo ! Sur le mur derrière eux, des dessins abstraits avaient été gravés dans la pierre dans l’ordre qui suit : un soleil, un « + », une cible, une flèche et une cascade. Une équation simple au premier abord.
Il sortit brusquement dehors chercher une pierre de lune. Le cerveau en ébullition, il avait remarqué la cible dessinée sur le rocher supportant le coffre. Son objectif, rediriger un des rayons du soleil qui émanait du trou vers le centre de la cible et pour cela, il s’aida de la pierre. A peine la lumière frôla la cible qu’un bruit sourd se fit entendre. Le sol trembla un court instant et le niveau de l’eau diminua de moitié. L’andragus n’avait plus la possibilité de les atteindre. L’eau fut évacuée par un canal souterrain en direction de la mer. Mais comment pouvait-il franchir ce précipice pour rejoindre leur trésor tant convoité ?
Rufus, un grand gaillard grincheux fut surpris : « C’est moi où il y a de la glace sur une partie de la paroi en face par une chaleur pareille ? … Mais attendez ! Il y en a aussi de notre côté ! »
Il s’approcha du bord de la falaise. En voulant toucher la glace, une plaque gelée apparut sous sa main. En la retirant, elle disparut. Il existait un pont de glace qui reliait l’îlot à l’entrée de la grotte. Toutefois, il n’était visible qu’au toucher et surtout, pas dans sa globalité. Une plaque rectangulaire se dévoilait sous chaque pas, suffisamment grande pour y déposer un seul pied.
Ton arrière-arrière-grand-père prit la décision de s’avancer seul à l’aveugle pour ne pas mettre en danger ses compagnons de voyage. Il était prêt du but. En ouvrant le coffre, il découvrit des milliers de perles de saphir ainsi qu’un gant en argent incrusté de saphirs et de pierres de lune. Le porteur de ce gant pouvait transformer tous ce qu’il touchait en or.
Ils ne leur restaient plus qu’à rebrousser chemin jusqu’au Blue Moon et rejoindre à nouveau Oucato avec le butin. La route était encore longue et semée d’embûches.
Bon ! On va s’arrêter là pour aujourd’hui ! Tu es encore trop jeune pour que je te raconte la suite de leur aventure. Le retour vers le bateau eut une issue tragique et d’une violence indescriptible. Beaucoup y laissèrent la vie. Santorio était l’un des rares survivants.
- Comment ils se sont partagé le trésor à la fin?
- Santorio garda le gant en sa possession et distribua le reste des saphirs parmi les survivants. C’est ce fameux gant qui est à l’origine de notre fortune.
- Tu as parlé du maître des lieux mais il n’est jamais intervenu ?
- Oh si malheureusement. Il n’avait pas l’intention de les laisser filer avec ses joyaux. Il avait orchestré une série de pièges bien pires et plus funestes que ceux prévus à leur arrivée. Mais je préfère te passer les détails, petit curieux !
Elle se leva du lit mais Raphaël n'avait pas encore posé toute ses questions.
- Il ressemblait à quoi le maître?
- A l’île elle-même. Le gardien n’était autre que son âme, aussi vivante que toi et moi.
Raphaël, les yeux grand ouverts, était ébahi par cette révélation.
- Wow
- Allez ! Il est temps d’aller dormir maintenant. Et quand tu iras à l’école demain, pense à ton fou d’arrière-arrière-grand-père qui avait raison. Qui sait, tu nous prouveras peut-être à tous que nous avons tord et que la magie est bel et bien toujours présente.
- Tu pourras me raconter l’origine de la magie demain ?
- Bien sûr ! Bonne nuit mon garçon !
- Bonne nuit maman et merci!
Elle s’éclipsa discrètement de la chambre, le sourire aux lèvres et ferma la porte derrière elle.
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- heero
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L'odeur âcre que dégageait l'ancien tombeau dans lequel je me trouvais me titillait les narines. Après la découverte de cette crypte, j'aurai pus m'attendre à plusieurs choses, mais pas à un cimetière sous-terrain. Certains cadavres étaient encore en état de décomposition avancé, ils étaient anciens, mais étonnemment bien conservés, la plupart des pièges avaient été désactivé par ces malheureux, mais il était préférable que je me méfie.
J'avançais pas à pas, observant chaque recoins, là un trou dans le mur, une dalle devait certainement activer le mécanisme, par sécurité j'ai préféré m'accroupir pour avancer et j'eu bien raison, un clic se fit entendre et une énorme lame d'un bon mètre de diamètre me passa au dessus de la tête pour se ficher dans le mur d'en face.
Seul le pénitent pourra le passer, souriais-je en repensant à une vieille histoire... Et bien, on a beau s'y attendre, ça fait toujours son petit effet mine de rien pensais-je en attendant que le rythme des battements de mon cœur ralentissent.
Il était là, devant moi, le légendaire naginata de l'impératrice Junshi qui a lui seul avait déterminé l'issu de la bataille de Yahagigawa.
Après l'avoir récupéré sans trouver d'autres pièges sur ma route, je pus enfin me reposer au campement situé à quelques centaines de mètres de l'entrée. J'étais fourbu mais heureux d'avoir fait cette découverte, le musée de tokyo en sera ravie aussi.
Plus important, il est temps d'aller dormir, demain ma nouvelle assistante devrait me rejoindre au musée...
Il faisait chaud ce matin là pour un mois de mai, cela annonçait sans aucun doute un été des plus torride.
Je venais d'arriver devant le musée national de Tokyo, essuyant mon front à cause de la chaleur, je reconnu une femme qui venait vers moi, où plutôt accourait, en temps normal je n'aurai pas soucillé plus que ça, mais si on la regarde en fonction de ses vêtements, c'était ma foi fort déstabilisant. Je pense avoir devant moi la seule femme au monde capable d'aligner un doublé traillis, rangers, avec un splendide chemisier blanc et un keffieh. Honnêtement, je m'attendais à tout sauf à cela quand je l'ai engagé, mais au vu de son CV ainsi que de ses compétences physiques malgré son jeune âge, j'aurai du deviner qu'elle serait une excentrique. Les entretiens d'embauche via internet ne montrent jamais tout le décor, mais avec elle ça semblait être réellement un fait.
Enfin, il y a plus important, m'apprétant à la saluer, je fus devancé par une bombe à retardement qui déclencha une ruée de questions.
_Comment allez vous professeur Yamato, en tendant énergiquement sa main vers moi mais continuant ses questions... Pourquoi nous donner rendez vous ici, qu'avez vous dans les mains professeur, tiens vous semblez plus jeune en vrai... Cela n'en finissait plus, une vrai pipelette, à ce rythme il me faudrait un aspirine en intraveineuse si je dois continuer avec elle...
Attrapant vivement sa main, je la saluais à mon tour, lui coupant ainsi la parole pour lui demander de ma suivre à l'intérieur. Cela n'était certes pas très poli, mais au moins efficace, je pris note de son obéissance néanmoins, aucune trace de reproche sur son visage. Je souriais, elle s'attendait donc à ce que je lui explique tout sur le chemin vers le bureau du président Zeniya, ce que je fis en lui racontant mes dernières aventures et les dangers auxquels j'avais survécu et lui montrant les photos de la salle dans laquelle l'arme se trouvait.
Elle passa tout le temps de ma discussion avec le maître du musée à observer les photos que j'avais pris. Gardant un œil sur elle durant ce rendez vous, je fus surpris de la voir d'un coup très attentive, sortant même une loupe de sa besace afin de contempler plus longuement une des photos.
Après avoir remis l'arme à mon vieil ami et pris congé, je l'amenais faire une izakaya afin de discuter tranquillement et faire plus ample connaissance avec ma nouvelle assistante autour d'un verre de shôchû.
Deux heures avaient passé quand j'entrepris d'entrer dans le vif du sujet qui m'intéressait.
Quavait elle donc pus voir qui retienne ainsi son attention à ce point.
Elle ne voulu pas m'en dire plus en ce lieu malgré mes demandes. N'étant pas d'un naturel patient, je lui suggérait avec un humour bien à moi que nous pouvions attendre d'être de retour en France l'année suivante pour en discuter. Bien mal m'en a pris, elle me gifla avec force affichant une mine énervé durant une seconde.
Je ne sais pas lequel des deux fut le plus surpris sur le coup, mais elle passa cinq bonnes minutes à s'excuser de son comportement malgré le fait que j'étais partiellement fautif aussi de m'être moqué.
Plus aucun doute dans ma tête maintenant, cette assistante ne serait pas de toute repos, néanmoins elle était assurément compétente au vu de sa découverte...
C'est d'ailleurs étonnant que je sois passé à coté de cela, l'âge peut être ? Mais une chose était sûr, elle avait l'oeil la ptite pour pouvoir repérer un détail pareil sur une simple photo de moyenne qualité, enfin... Si bien sûr elle n'était pas déjà au courant et ne se jouait pas de moi... Ma parano faisant son grand retour je décidais malgré tout de mettre mon cerveau en ordre car nous allions avoir beaucoup à faire en peu de temps si nous voulions enquêter sur ce mystère.
Il allait me falloir un nouveau rendez vous avec le gouvernement afin de pouvoir effectuer des fouilles sur le territoire japonais, trouver des fonds et très certainement des véhicules ainsi que du matériel... Mon dieu, que de choses à prévoir là encore, pas de repos pour les archéologues, les reliques n'attendent pas !
À peine deux jours plus tard, alors que nous étudiions la culture niponne à travers ses coutumes modernes dans le quartier d'Akihabara, mon téléphone se mit à sonner, j'obtenais ainsi mon rendez vous dès le lendemain avec le ministre de la culture en personne. Aucun doute que ma récente découverte de la lance mythique de l'impératrice y était pour quelque chose.
Les formalités remplis, le gouvernement me laissa libre de travailler sur le territoire japonais, mon viel ami du musée m'offrit lui aussi son aide dans nos recherches qui allaient débuter la semaine suivante aux abords des îles d'Okinawa, plus précisément aux alentours de l'île d'Onna.
Grâce au président Zeniya, nous avions pus affréter un navire de recherches ainsi que de l'équipement de plongée pour nous aider dans notre entreprise qui se trouvait être devenu sous marine suite à un tremblement de terre il y a 300 ans.
Posant le pied sur le navire, un bol d'air marin emplit mes narines, cette fraicheur me fit du bien malgré la chaleur ambiante. Ce premier pas sur le bâtiment allait vraissemblablement nous conduire sur les traces des objets sacrés de l'empereur Go-Daigo qui d'après les descriptions sur le mur de l'ancienne salle pourrait se trouver quelque part par là bas.
Nous arrivâmes en fin d'après midi aux abords de la petit île d'une cinquantaine de kilomètres carré, elle était belle malgré sa petite taille, une petite montagne culminait à plus de 300 mètres mais n'avait que peu d'intérêt pour notre mission. Nous avions jeté l'ancre le long d'une falaise à l'est de l'île, à l'endroit où le tremblement de terre a noyé une partie de l'île actuelle.
Le lendemain les premiers sondages du sol sous marins venaient de commencer, nous avions de bonnes machines mine de rien, mais je gardais une sorte d'appréhension, faire des fouilles sous marines allait constituer un obstacle conséquent...
Après deux jours à fouiller les fonds marins nous commencions à nous poser des questions, était ce le bon emplacement ?
Xiang ying Yukiko, mon assistante, passait ses journées à examiner chaque parcelle des logs de nos fouilles, elle semblait chercher quelque chose mais ne me laissa rien demander, son aura de concentration était telle que personne n'osait l'approcher.
_Professeur Yamato, êtes vous sûr que l'ont soit au bon endroit ? Ça fait plusieurs jours que l'on recherche des traces de ruines anciennes, mais rien, donc soit nous ne sommes pas au bon endroit, soit le tremblement de terre aura retourné complètement les bâtiments et dans ce cas, il nous faudrait probablement du matériel plus précis. J'ai un cousin qui travaille à l'institut scientifique et technologique sur l'île, il pourra peut être nous aider ?
Nous profitames de cette petite excursion sur l'île pour nous réapprovisionner, j'envoyais nos hommes à ce travail et j'accompagnais le capitaine du navire en direction de l'institut pour discuter avec le membre de sa famille. Comme prévu, cela ne posait pas de problème, il était même embalé à l'idée de contribuer à la redécouverte potentielle d'un trésor national perdu depuis plus de 600 ans et ainsi l'institut a ainsi rejoint notre quête.
Son cousin n'ayant pas le pieds marin, nous avons construit un campement de fortune en haut de la falaise au dessus du bâteau. Avec la vingtaine de chercheurs en technologie que nous avions ajouté à notre compo de recherche, ça n'était plus qu'une question de temps avant de tomber sur quelque chose, aucun doute possible.
Une semaine avait passé, les données amassés était compilé et classifié, Xiang Ying était plus sérieuse et stricte que ne laissait paraître son allure, elle dormait à peine, restant jusquà parfois trois heures du matin pour finir de classer et revérifier les données de la journée et me faisait un compte rendu tous les matins au petit déjeuné.
Elle était assurément impressionnante, mais restait malgré tout mystérieuse, je soupçonnais quelque chose sans savoir quoi la concernant, mais je ne la voyais pas me trahir, ni trahir tout les hommes nous accompagnant, malgré tout je préférais la garder à l'oeil.
Alors que nous discutions autour d'une immense table afin de fêter la divinité de l'île, un des jeunes élèves scientifique fit tomber un des instruments.
Nous nous sommes tous levés et nous apprétions à regarder les dégâts quand l'appareil se mit en fonction et dévoila un sous sol insoupçonné sous la falaise... Il devait exister un passage !
Enfin ! Nous étions potentiellement sur la bonne voie et les prochaines sessions de données allaient nous en dire plus, les yeux de mon assistante étaient emplis d'étoiles, comme si elle revivait depuis cette découverte.
Le jour suivant nous avions découvert une cavité sur les données qui laissait présager un couloir pouvant nous conduire à la salle du trésor.
Tous, nous étions surexcité, d'ici peu nous allions faire une découverte, nous ne savions pas laquelle encore, mais nous espérions beaucoup que ce soit les objets sacrés de l'empereur.
Grâce au bâteau, nous avons découvert qu'il y avait une petite grotte en bas de la falaise, un canot pneumatique à alors été mis à la mer pour atteindre celle-ci.
Nous n'étions que cinq à entrer dans les entrailles de la terre, au bout de quelques minutes, des marches apparurent sur le sol, signe que nous étions bien dans un lieu que l'humain avait foulé.
Une salle immense apparu après une demie heure de marche à travers la grotte, nous nous étions enfoncé d'au moins 200 mètres d'après les instruments.
Un énorme rocher semblait se dresser au centre, comme un immense coquillage du passé.
Il restait malgré tout inerte, nous passâmes à coté sans trop faire attention quand un détail me fit me retourner, il possédait trois extrémités et au bout de chacune d'elle semblait briller quelque chose.
Nous avions fait venir des ouvriers après nous être assurés qu'il n'y avait aucun piège dans la salle,c'était impressionnant toute cette logistique, le gouvernement japonais nous avait bien aidé, il semble que récupérer des objets du passé soit malgré tout important pour eux finalement.
J'allais me retourner vers Xiang Ying pour fêter notre première grande découverte ensemble quand je m'aperçu qu'elle avait disparue. Je fouillais la salle des yeux sans l'apercevoir et cela m'inquiétait au plus haut point.
Je découvrais une petite interstice et m'y faufilais alors que tout le monde s'affairait à récupérer les objets sur chacune des extrémités du colosse fossilisé.
Elle se tenait à genou, priant devant une sorte d'autel, je vins me placer à ses cotés et m'aperçu qu'elle pleurait... Posant une main sur la pierre, le seul mot qui sortit de sa bouche fut « mère »...
Que voulait elle dire par là, j'allais lui poser la question quand une lumière se mit à briller à travers la pierre, un sourire s'afficha sur son visage, elle était sereine à présent.
Elle se tourna vers moi et s'ouvrit à moi.
_Mon destin est accomplie, cela fait 600 ans que je foule cette terre à la recherche du lieu où se trouvait le corps de ma mère, l'impératrice consort Junshi, celle à qui appartenait l'arme que vous avez trouvé professeur.
Mon destin était de lui permettre de quitter ce monde avec les prières rituels, ce que je viens de faire à l'instant, je vais enfin pouvoir vivre ma vie comme je l'entends et fêter notre découverte comme il se doit.
Se tournant vers moi elle m'embrassa...
J'avançais pas à pas, observant chaque recoins, là un trou dans le mur, une dalle devait certainement activer le mécanisme, par sécurité j'ai préféré m'accroupir pour avancer et j'eu bien raison, un clic se fit entendre et une énorme lame d'un bon mètre de diamètre me passa au dessus de la tête pour se ficher dans le mur d'en face.
Seul le pénitent pourra le passer, souriais-je en repensant à une vieille histoire... Et bien, on a beau s'y attendre, ça fait toujours son petit effet mine de rien pensais-je en attendant que le rythme des battements de mon cœur ralentissent.
Il était là, devant moi, le légendaire naginata de l'impératrice Junshi qui a lui seul avait déterminé l'issu de la bataille de Yahagigawa.
Après l'avoir récupéré sans trouver d'autres pièges sur ma route, je pus enfin me reposer au campement situé à quelques centaines de mètres de l'entrée. J'étais fourbu mais heureux d'avoir fait cette découverte, le musée de tokyo en sera ravie aussi.
Plus important, il est temps d'aller dormir, demain ma nouvelle assistante devrait me rejoindre au musée...
Il faisait chaud ce matin là pour un mois de mai, cela annonçait sans aucun doute un été des plus torride.
Je venais d'arriver devant le musée national de Tokyo, essuyant mon front à cause de la chaleur, je reconnu une femme qui venait vers moi, où plutôt accourait, en temps normal je n'aurai pas soucillé plus que ça, mais si on la regarde en fonction de ses vêtements, c'était ma foi fort déstabilisant. Je pense avoir devant moi la seule femme au monde capable d'aligner un doublé traillis, rangers, avec un splendide chemisier blanc et un keffieh. Honnêtement, je m'attendais à tout sauf à cela quand je l'ai engagé, mais au vu de son CV ainsi que de ses compétences physiques malgré son jeune âge, j'aurai du deviner qu'elle serait une excentrique. Les entretiens d'embauche via internet ne montrent jamais tout le décor, mais avec elle ça semblait être réellement un fait.
Enfin, il y a plus important, m'apprétant à la saluer, je fus devancé par une bombe à retardement qui déclencha une ruée de questions.
_Comment allez vous professeur Yamato, en tendant énergiquement sa main vers moi mais continuant ses questions... Pourquoi nous donner rendez vous ici, qu'avez vous dans les mains professeur, tiens vous semblez plus jeune en vrai... Cela n'en finissait plus, une vrai pipelette, à ce rythme il me faudrait un aspirine en intraveineuse si je dois continuer avec elle...
Attrapant vivement sa main, je la saluais à mon tour, lui coupant ainsi la parole pour lui demander de ma suivre à l'intérieur. Cela n'était certes pas très poli, mais au moins efficace, je pris note de son obéissance néanmoins, aucune trace de reproche sur son visage. Je souriais, elle s'attendait donc à ce que je lui explique tout sur le chemin vers le bureau du président Zeniya, ce que je fis en lui racontant mes dernières aventures et les dangers auxquels j'avais survécu et lui montrant les photos de la salle dans laquelle l'arme se trouvait.
Elle passa tout le temps de ma discussion avec le maître du musée à observer les photos que j'avais pris. Gardant un œil sur elle durant ce rendez vous, je fus surpris de la voir d'un coup très attentive, sortant même une loupe de sa besace afin de contempler plus longuement une des photos.
Après avoir remis l'arme à mon vieil ami et pris congé, je l'amenais faire une izakaya afin de discuter tranquillement et faire plus ample connaissance avec ma nouvelle assistante autour d'un verre de shôchû.
Deux heures avaient passé quand j'entrepris d'entrer dans le vif du sujet qui m'intéressait.
Quavait elle donc pus voir qui retienne ainsi son attention à ce point.
Elle ne voulu pas m'en dire plus en ce lieu malgré mes demandes. N'étant pas d'un naturel patient, je lui suggérait avec un humour bien à moi que nous pouvions attendre d'être de retour en France l'année suivante pour en discuter. Bien mal m'en a pris, elle me gifla avec force affichant une mine énervé durant une seconde.
Je ne sais pas lequel des deux fut le plus surpris sur le coup, mais elle passa cinq bonnes minutes à s'excuser de son comportement malgré le fait que j'étais partiellement fautif aussi de m'être moqué.
Plus aucun doute dans ma tête maintenant, cette assistante ne serait pas de toute repos, néanmoins elle était assurément compétente au vu de sa découverte...
C'est d'ailleurs étonnant que je sois passé à coté de cela, l'âge peut être ? Mais une chose était sûr, elle avait l'oeil la ptite pour pouvoir repérer un détail pareil sur une simple photo de moyenne qualité, enfin... Si bien sûr elle n'était pas déjà au courant et ne se jouait pas de moi... Ma parano faisant son grand retour je décidais malgré tout de mettre mon cerveau en ordre car nous allions avoir beaucoup à faire en peu de temps si nous voulions enquêter sur ce mystère.
Il allait me falloir un nouveau rendez vous avec le gouvernement afin de pouvoir effectuer des fouilles sur le territoire japonais, trouver des fonds et très certainement des véhicules ainsi que du matériel... Mon dieu, que de choses à prévoir là encore, pas de repos pour les archéologues, les reliques n'attendent pas !
À peine deux jours plus tard, alors que nous étudiions la culture niponne à travers ses coutumes modernes dans le quartier d'Akihabara, mon téléphone se mit à sonner, j'obtenais ainsi mon rendez vous dès le lendemain avec le ministre de la culture en personne. Aucun doute que ma récente découverte de la lance mythique de l'impératrice y était pour quelque chose.
Les formalités remplis, le gouvernement me laissa libre de travailler sur le territoire japonais, mon viel ami du musée m'offrit lui aussi son aide dans nos recherches qui allaient débuter la semaine suivante aux abords des îles d'Okinawa, plus précisément aux alentours de l'île d'Onna.
Grâce au président Zeniya, nous avions pus affréter un navire de recherches ainsi que de l'équipement de plongée pour nous aider dans notre entreprise qui se trouvait être devenu sous marine suite à un tremblement de terre il y a 300 ans.
Posant le pied sur le navire, un bol d'air marin emplit mes narines, cette fraicheur me fit du bien malgré la chaleur ambiante. Ce premier pas sur le bâtiment allait vraissemblablement nous conduire sur les traces des objets sacrés de l'empereur Go-Daigo qui d'après les descriptions sur le mur de l'ancienne salle pourrait se trouver quelque part par là bas.
Nous arrivâmes en fin d'après midi aux abords de la petit île d'une cinquantaine de kilomètres carré, elle était belle malgré sa petite taille, une petite montagne culminait à plus de 300 mètres mais n'avait que peu d'intérêt pour notre mission. Nous avions jeté l'ancre le long d'une falaise à l'est de l'île, à l'endroit où le tremblement de terre a noyé une partie de l'île actuelle.
Le lendemain les premiers sondages du sol sous marins venaient de commencer, nous avions de bonnes machines mine de rien, mais je gardais une sorte d'appréhension, faire des fouilles sous marines allait constituer un obstacle conséquent...
Après deux jours à fouiller les fonds marins nous commencions à nous poser des questions, était ce le bon emplacement ?
Xiang ying Yukiko, mon assistante, passait ses journées à examiner chaque parcelle des logs de nos fouilles, elle semblait chercher quelque chose mais ne me laissa rien demander, son aura de concentration était telle que personne n'osait l'approcher.
_Professeur Yamato, êtes vous sûr que l'ont soit au bon endroit ? Ça fait plusieurs jours que l'on recherche des traces de ruines anciennes, mais rien, donc soit nous ne sommes pas au bon endroit, soit le tremblement de terre aura retourné complètement les bâtiments et dans ce cas, il nous faudrait probablement du matériel plus précis. J'ai un cousin qui travaille à l'institut scientifique et technologique sur l'île, il pourra peut être nous aider ?
Nous profitames de cette petite excursion sur l'île pour nous réapprovisionner, j'envoyais nos hommes à ce travail et j'accompagnais le capitaine du navire en direction de l'institut pour discuter avec le membre de sa famille. Comme prévu, cela ne posait pas de problème, il était même embalé à l'idée de contribuer à la redécouverte potentielle d'un trésor national perdu depuis plus de 600 ans et ainsi l'institut a ainsi rejoint notre quête.
Son cousin n'ayant pas le pieds marin, nous avons construit un campement de fortune en haut de la falaise au dessus du bâteau. Avec la vingtaine de chercheurs en technologie que nous avions ajouté à notre compo de recherche, ça n'était plus qu'une question de temps avant de tomber sur quelque chose, aucun doute possible.
Une semaine avait passé, les données amassés était compilé et classifié, Xiang Ying était plus sérieuse et stricte que ne laissait paraître son allure, elle dormait à peine, restant jusquà parfois trois heures du matin pour finir de classer et revérifier les données de la journée et me faisait un compte rendu tous les matins au petit déjeuné.
Elle était assurément impressionnante, mais restait malgré tout mystérieuse, je soupçonnais quelque chose sans savoir quoi la concernant, mais je ne la voyais pas me trahir, ni trahir tout les hommes nous accompagnant, malgré tout je préférais la garder à l'oeil.
Alors que nous discutions autour d'une immense table afin de fêter la divinité de l'île, un des jeunes élèves scientifique fit tomber un des instruments.
Nous nous sommes tous levés et nous apprétions à regarder les dégâts quand l'appareil se mit en fonction et dévoila un sous sol insoupçonné sous la falaise... Il devait exister un passage !
Enfin ! Nous étions potentiellement sur la bonne voie et les prochaines sessions de données allaient nous en dire plus, les yeux de mon assistante étaient emplis d'étoiles, comme si elle revivait depuis cette découverte.
Le jour suivant nous avions découvert une cavité sur les données qui laissait présager un couloir pouvant nous conduire à la salle du trésor.
Tous, nous étions surexcité, d'ici peu nous allions faire une découverte, nous ne savions pas laquelle encore, mais nous espérions beaucoup que ce soit les objets sacrés de l'empereur.
Grâce au bâteau, nous avons découvert qu'il y avait une petite grotte en bas de la falaise, un canot pneumatique à alors été mis à la mer pour atteindre celle-ci.
Nous n'étions que cinq à entrer dans les entrailles de la terre, au bout de quelques minutes, des marches apparurent sur le sol, signe que nous étions bien dans un lieu que l'humain avait foulé.
Une salle immense apparu après une demie heure de marche à travers la grotte, nous nous étions enfoncé d'au moins 200 mètres d'après les instruments.
Un énorme rocher semblait se dresser au centre, comme un immense coquillage du passé.
Il restait malgré tout inerte, nous passâmes à coté sans trop faire attention quand un détail me fit me retourner, il possédait trois extrémités et au bout de chacune d'elle semblait briller quelque chose.
Nous avions fait venir des ouvriers après nous être assurés qu'il n'y avait aucun piège dans la salle,c'était impressionnant toute cette logistique, le gouvernement japonais nous avait bien aidé, il semble que récupérer des objets du passé soit malgré tout important pour eux finalement.
J'allais me retourner vers Xiang Ying pour fêter notre première grande découverte ensemble quand je m'aperçu qu'elle avait disparue. Je fouillais la salle des yeux sans l'apercevoir et cela m'inquiétait au plus haut point.
Je découvrais une petite interstice et m'y faufilais alors que tout le monde s'affairait à récupérer les objets sur chacune des extrémités du colosse fossilisé.
Elle se tenait à genou, priant devant une sorte d'autel, je vins me placer à ses cotés et m'aperçu qu'elle pleurait... Posant une main sur la pierre, le seul mot qui sortit de sa bouche fut « mère »...
Que voulait elle dire par là, j'allais lui poser la question quand une lumière se mit à briller à travers la pierre, un sourire s'afficha sur son visage, elle était sereine à présent.
Elle se tourna vers moi et s'ouvrit à moi.
_Mon destin est accomplie, cela fait 600 ans que je foule cette terre à la recherche du lieu où se trouvait le corps de ma mère, l'impératrice consort Junshi, celle à qui appartenait l'arme que vous avez trouvé professeur.
Mon destin était de lui permettre de quitter ce monde avec les prières rituels, ce que je viens de faire à l'instant, je vais enfin pouvoir vivre ma vie comme je l'entends et fêter notre découverte comme il se doit.
Se tournant vers moi elle m'embrassa...
---------
- MissLance
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Parmi les dragons, il y a une tradition que tous doivent faire : la quête initiatique. Elle consiste à trouver un trésors ainsi qu'une grotte. Ce trésors est le fameux trésors du dragon, qu'il protégera toute sa vie au fond de la grotte qu'il aura trouvé de lui même. Parmi ceux qui habitent dans les Montagnes de Cristal, voici les choix que peuvent faire les jeunes dragons pour trouver un trésors. Ils peuvent sois miner les pierres précieuses des Montagnes de Cristal, riches en pierres précieuses, ce qui leur donne leurs noms. Ils peuvent piller la demeure d'un riche humain ou la grotte d'un autre dragon. Cependant, si les parents du jeune dragon l'aident en lui donnant une part de leurs propres trésors, la famille sera déshonorée pour l'éternité. Sinon, il y a la quête de la Pierre de Minerve. D’après la légende, elle apporte bonheur, gloire, reconnaissance et richesse. Nombreux sont les dragons partis à sa recherche pour leur quête initiatique. Mais aucuns ne sont revenus. On raconte que seul un dragon qui s'en montrera digne pourra la tenir entre ses mains.
Celestia, jeune dragonne aux écailles noires irisées de reflets bleutés et aux yeux de rubis, décide pour sa quête initiatique de partir rechercher la Pierre de Minerve. Son frère était partis à sa recherche pour sa quête et il n'en ai jamais revenu. Elle souhaitais en savoir plus sur sa disparition, bien plus encore que l'idée de posséder une richesse des plus grandes des Terres Dragoniques. Elle vivais chez sa mère, au sommet d'une petite montagne des Montagnes de Cristal. Contrairement aux autres dragons, Celestia n'était pas cupide, mais était attirée par tout ce qui brillais. Autant par les étoiles que par les éclats scintillant du nacre de coquille d’œuf de dragon. Elle gardais autour de son coup une petite ficelle d'or au bout duquel pendais un morceau de sa coquille, aussi bleu que ses reflets. Et bien sûr, comme tout dragons qui se respecte, Celestia pouvais voler bien au delà des plus hautes montagnes du monde. Elle crache un jet de flamme des plus brûlant et surtout, possède des ailes magnifiques, aussi fine que du papier, mais très puissantes et très résistantes aux coupures.
On ne sais rien de l'emplacement de la Pierre de Minerve, sinon qu'une énigme, que personne ne peux comprendre :
« Sur les Terres Enflammées
Recherchez la fumée.
Ainsi vous serez guidés
par la Destinée »
Les Terres Enflammées se trouvent au pied des Montagnes de Feu. Ce sont d'ailleurs les éruptions continues des volcans que les Terres Enflammées, zone riche en charbon, qui font en sorte que ces terres ne se sont jamais éteintes. Celestia partis donc en direction des Terres Enflammées.
Arrivée en ces lieux désolés, Celestia se demanda pourquoi on dois chercher la fumée, puisqu'elle est omniprésente. Celestia réfléchit. Si l'énigme parle de trouver « la fumée », c'est que ça dois être une fumée différente de celle des Terres Enflammées. Elle parcouru donc les Terres Enflammées à la recherche d'une fumée qui se distinguerais de la fumée normale. Dans son exploration, elle vérifia chaque cadavre de dragons qu'elle voyais, en espérant ne pas voir celui de son frère, qui possède les mêmes écailles que les siennes.
Elle aperçus enfin au loin une fumée jaune, différente de la fumée grisâtre des Terres Enflammées. Elle s'y dirigea. Elle vit qu'elle provenais d'une grotte. Celestia y entra. À l’intérieur, une femme s'y trouvais. Elle ne semblais pas être impressionnée par la dragonne. « Bienvenue dans mon entre ! Je suis L'Oracle, aussi nommée Destinée, et je sais la raison de ta venue. Tu recherche la Pierre de Minerve. Laisse moi donc te dire où elle se trouve. Mais sous la forme d'une énigme, sinon, ce serais trop facile.
La Pierre est cachée
Là ou coule le Nectar et l'Ambroisie,
Là où nul peux pénétrer,
Sauf si on a été choisi. »
Tandis que Celestia réfléchit, une idée vint à germer dans son esprit. Ne serais-ce pas... Non, impossible !
« -Serais-ce le Royaume des Dieux ? Mais comment y accéder ?
-Le portail est caché
Sur la Terre le plus élevée.
Seuls ceux au cœur pur
Peuvent le pénétrer
Car sinon il se ferais tuer pour sûr. »
Après avoir remercié l'Oracle, Celestia s'envola. Elle retourna dans les Montagnes de Cristal, point le plus haut du monde. Ainsi, le portail du Royaume des Dieu est caché en haut du Mont Diamant, nommée ainsi dû au grand nombre de diamant qu'on y trouve ? Arrivée en son sommet, elle y vit une grotte. Elle y entra. À l’intérieur, un esprit l'y attendais.
« -Laisse moi lire dans ton cœur
Pour savoir en temps et en heure
La question que je dois te poser
Enfin que sur toi je connaisse la vérité. »
Celestia laissa donc l'esprit faire. De longues minutes s’écoulèrent, avant que l'esprit puisse poser sa question.
« -Tu dois sacrifier l'une de ses choses : ta famille, ta richesse, ton honneur, tes pouvoirs ou ton âme, que choisirais-tu ?
-Mon honneur.
-Pourquoi ce choix ?
-Car ma famille est la chose la plus précieuse qui existe. Ma richesse est l'honneur de ma famille et sacrifier l'honneur de quelqu'un d'autre est lâche. Mes pouvoirs permettent de défendre, de nourrir ma famille. Sans, je suis un poids pour eux. Quand à mon âme, hors de question de me transformer en coquille vide, en zombie manipulée, car on pourra se servir de moi pour faire du mal à ma famille.
-Tu as donc le cœur pur. Tu peux pénétrer le Royaume des Dieux. »
Derrière l'esprit, un portail s'ouvrit, laissant apparaître un monde des plus enchanteur. Ce monde est l'image d'un paysage parfait selon celui qui le vois. Ainsi , le décrire comme moi je le vois est l'image pour lequel il m'apparais, tout comme pour vous il parais différent. Pour Celestia, cela ressemblais à la grotte de son enfance, là où elle avais grandit, mais les murs étaient bien plus scintillants car étaient incruster de mille et un joyaux parmi les plus scintillants que le monde porte.Elle fut accueillie par un esprit du feu, qui la guida jusqu'à un temple ou de nombreuses statue de dragons étaient exposées. Sur un trône siégeais Minerve, déesse de la sagesse, de la guerre et de la stratégie guerrière. Mais Celestia se figea. Parmi les statues, elle reconnaissais son frère !
« -Il a échoué à la dernière épreuve, je suis désolée pour toi Celestia, lui dit Minerve. Mais les règles sont les règles. Si tu échoue, tu finira comme lui. Interdiction de faire demis tour pour donner la réponse aux autres énigmes aux autres chercheurs de ma pierre. Est-tu prête ? »
Celestia tremblais de tout son corps. Elle avais peur d'échouer. Pour la rassurer, Minerve lui dit que si elle réussissais, elle libérerais les autres dragons de leur transformation. Elle n'avais pas d'autre choix que d'accepter de toute façon. Et puis... Elle désirais plus que tout délivrer son frère. Elle se dit donc prête pour la dernière épreuve. Minerve s'approcha donc d'elle elle lui posa une main sur sa tête.
Celestia se vit dans une grotte dans les Montagnes de Cristal, remplis d'or à ne plus savoir qu'en faire. Elle lutta contre son instinct de dragon qui lui disais qu'elle plonge dans cet or. À l'entrée, un mendiant venais lui demander son aide. Un peu d'or pour s'acheter de quoi manger. Luttant contre son instinct de dragon qui la poussais par cupidité de ne rien lui donner, lui dit d'entrer et de se servir de ce qu'il désirais, du moment qu'il en laisserais pour d'autres personnes qui comme lui serais dans le besoin. Le mendiant la remercia et s'en alla. Quelques temps plus tard, un homme avec de beaux habits vint à elle. Avec ses sens de dragon, elle sût qu'il venais par cupidité. Elle lui donna 10 pièces d'or, un rubis et un saphir.
Soudain, la vision se dissipa. Elle se retrouvais à nouveau dans le temple de Minerve. Cette dernière souriais.
« -Et bien, on dirais que ma pierre a enfin trouvé un nouveau gardien ! Je tiens mes promesses, voici la pierre et je libère les autres dragons de leur sorts. Cependant, cette pierre ne donne pas la richesse d'or, comme beaucoup le pense. Mais je ne ment jamais. Cette pierre apporte vraiment la richesse, mais la richesse de sagesse.»
Celestia reçu donc une petite pierre noire, frappée du seau de Minerve, irisée dans les 7 couleurs de l'arc en ciel. Et quand un jeune dragon noir aux reflets bleus vint vers elle, riens de plus ne pouvais la combler de plaisirs. Les yeux saphir du jeune dragon reflétais la joie de revoir sa petite sœur tant adorée porter autour de son coup la Pierre de Minerve, en plus du morceau de coquille d’œuf. Et c'est ainsi qu'ils partirent tout 2, en compagnie d'autres dragons, du Royaume des Dieux.
Contrairement aux autres dragons, Celestia choisi pour finir son Initiation de s'installer dans une grotte à proximité d'un village humain, en dehors des Terres Dragoniques. Au début, les humains avaient peur d'elle, mais au fur et à mesure que le temps passais, beaucoup virent la voir pour profiter de la sagesse qu'elle tire de la Pierre de Minerve. Pour la remercier, ils lui offrirent des trésors, qu'elle amassais au fond de s a grotte. Trésors dont elle partageais avec ceux qui en avaient le plus besoin. On venais souvent de très loin pour profiter de sa sagesse légendaire. Elle offrit aide aux humains durant les 5 siècles qu'elle vécu.
Celestia, jeune dragonne aux écailles noires irisées de reflets bleutés et aux yeux de rubis, décide pour sa quête initiatique de partir rechercher la Pierre de Minerve. Son frère était partis à sa recherche pour sa quête et il n'en ai jamais revenu. Elle souhaitais en savoir plus sur sa disparition, bien plus encore que l'idée de posséder une richesse des plus grandes des Terres Dragoniques. Elle vivais chez sa mère, au sommet d'une petite montagne des Montagnes de Cristal. Contrairement aux autres dragons, Celestia n'était pas cupide, mais était attirée par tout ce qui brillais. Autant par les étoiles que par les éclats scintillant du nacre de coquille d’œuf de dragon. Elle gardais autour de son coup une petite ficelle d'or au bout duquel pendais un morceau de sa coquille, aussi bleu que ses reflets. Et bien sûr, comme tout dragons qui se respecte, Celestia pouvais voler bien au delà des plus hautes montagnes du monde. Elle crache un jet de flamme des plus brûlant et surtout, possède des ailes magnifiques, aussi fine que du papier, mais très puissantes et très résistantes aux coupures.
On ne sais rien de l'emplacement de la Pierre de Minerve, sinon qu'une énigme, que personne ne peux comprendre :
« Sur les Terres Enflammées
Recherchez la fumée.
Ainsi vous serez guidés
par la Destinée »
Les Terres Enflammées se trouvent au pied des Montagnes de Feu. Ce sont d'ailleurs les éruptions continues des volcans que les Terres Enflammées, zone riche en charbon, qui font en sorte que ces terres ne se sont jamais éteintes. Celestia partis donc en direction des Terres Enflammées.
Arrivée en ces lieux désolés, Celestia se demanda pourquoi on dois chercher la fumée, puisqu'elle est omniprésente. Celestia réfléchit. Si l'énigme parle de trouver « la fumée », c'est que ça dois être une fumée différente de celle des Terres Enflammées. Elle parcouru donc les Terres Enflammées à la recherche d'une fumée qui se distinguerais de la fumée normale. Dans son exploration, elle vérifia chaque cadavre de dragons qu'elle voyais, en espérant ne pas voir celui de son frère, qui possède les mêmes écailles que les siennes.
Elle aperçus enfin au loin une fumée jaune, différente de la fumée grisâtre des Terres Enflammées. Elle s'y dirigea. Elle vit qu'elle provenais d'une grotte. Celestia y entra. À l’intérieur, une femme s'y trouvais. Elle ne semblais pas être impressionnée par la dragonne. « Bienvenue dans mon entre ! Je suis L'Oracle, aussi nommée Destinée, et je sais la raison de ta venue. Tu recherche la Pierre de Minerve. Laisse moi donc te dire où elle se trouve. Mais sous la forme d'une énigme, sinon, ce serais trop facile.
La Pierre est cachée
Là ou coule le Nectar et l'Ambroisie,
Là où nul peux pénétrer,
Sauf si on a été choisi. »
Tandis que Celestia réfléchit, une idée vint à germer dans son esprit. Ne serais-ce pas... Non, impossible !
« -Serais-ce le Royaume des Dieux ? Mais comment y accéder ?
-Le portail est caché
Sur la Terre le plus élevée.
Seuls ceux au cœur pur
Peuvent le pénétrer
Car sinon il se ferais tuer pour sûr. »
Après avoir remercié l'Oracle, Celestia s'envola. Elle retourna dans les Montagnes de Cristal, point le plus haut du monde. Ainsi, le portail du Royaume des Dieu est caché en haut du Mont Diamant, nommée ainsi dû au grand nombre de diamant qu'on y trouve ? Arrivée en son sommet, elle y vit une grotte. Elle y entra. À l’intérieur, un esprit l'y attendais.
« -Laisse moi lire dans ton cœur
Pour savoir en temps et en heure
La question que je dois te poser
Enfin que sur toi je connaisse la vérité. »
Celestia laissa donc l'esprit faire. De longues minutes s’écoulèrent, avant que l'esprit puisse poser sa question.
« -Tu dois sacrifier l'une de ses choses : ta famille, ta richesse, ton honneur, tes pouvoirs ou ton âme, que choisirais-tu ?
-Mon honneur.
-Pourquoi ce choix ?
-Car ma famille est la chose la plus précieuse qui existe. Ma richesse est l'honneur de ma famille et sacrifier l'honneur de quelqu'un d'autre est lâche. Mes pouvoirs permettent de défendre, de nourrir ma famille. Sans, je suis un poids pour eux. Quand à mon âme, hors de question de me transformer en coquille vide, en zombie manipulée, car on pourra se servir de moi pour faire du mal à ma famille.
-Tu as donc le cœur pur. Tu peux pénétrer le Royaume des Dieux. »
Derrière l'esprit, un portail s'ouvrit, laissant apparaître un monde des plus enchanteur. Ce monde est l'image d'un paysage parfait selon celui qui le vois. Ainsi , le décrire comme moi je le vois est l'image pour lequel il m'apparais, tout comme pour vous il parais différent. Pour Celestia, cela ressemblais à la grotte de son enfance, là où elle avais grandit, mais les murs étaient bien plus scintillants car étaient incruster de mille et un joyaux parmi les plus scintillants que le monde porte.Elle fut accueillie par un esprit du feu, qui la guida jusqu'à un temple ou de nombreuses statue de dragons étaient exposées. Sur un trône siégeais Minerve, déesse de la sagesse, de la guerre et de la stratégie guerrière. Mais Celestia se figea. Parmi les statues, elle reconnaissais son frère !
« -Il a échoué à la dernière épreuve, je suis désolée pour toi Celestia, lui dit Minerve. Mais les règles sont les règles. Si tu échoue, tu finira comme lui. Interdiction de faire demis tour pour donner la réponse aux autres énigmes aux autres chercheurs de ma pierre. Est-tu prête ? »
Celestia tremblais de tout son corps. Elle avais peur d'échouer. Pour la rassurer, Minerve lui dit que si elle réussissais, elle libérerais les autres dragons de leur transformation. Elle n'avais pas d'autre choix que d'accepter de toute façon. Et puis... Elle désirais plus que tout délivrer son frère. Elle se dit donc prête pour la dernière épreuve. Minerve s'approcha donc d'elle elle lui posa une main sur sa tête.
Celestia se vit dans une grotte dans les Montagnes de Cristal, remplis d'or à ne plus savoir qu'en faire. Elle lutta contre son instinct de dragon qui lui disais qu'elle plonge dans cet or. À l'entrée, un mendiant venais lui demander son aide. Un peu d'or pour s'acheter de quoi manger. Luttant contre son instinct de dragon qui la poussais par cupidité de ne rien lui donner, lui dit d'entrer et de se servir de ce qu'il désirais, du moment qu'il en laisserais pour d'autres personnes qui comme lui serais dans le besoin. Le mendiant la remercia et s'en alla. Quelques temps plus tard, un homme avec de beaux habits vint à elle. Avec ses sens de dragon, elle sût qu'il venais par cupidité. Elle lui donna 10 pièces d'or, un rubis et un saphir.
Soudain, la vision se dissipa. Elle se retrouvais à nouveau dans le temple de Minerve. Cette dernière souriais.
« -Et bien, on dirais que ma pierre a enfin trouvé un nouveau gardien ! Je tiens mes promesses, voici la pierre et je libère les autres dragons de leur sorts. Cependant, cette pierre ne donne pas la richesse d'or, comme beaucoup le pense. Mais je ne ment jamais. Cette pierre apporte vraiment la richesse, mais la richesse de sagesse.»
Celestia reçu donc une petite pierre noire, frappée du seau de Minerve, irisée dans les 7 couleurs de l'arc en ciel. Et quand un jeune dragon noir aux reflets bleus vint vers elle, riens de plus ne pouvais la combler de plaisirs. Les yeux saphir du jeune dragon reflétais la joie de revoir sa petite sœur tant adorée porter autour de son coup la Pierre de Minerve, en plus du morceau de coquille d’œuf. Et c'est ainsi qu'ils partirent tout 2, en compagnie d'autres dragons, du Royaume des Dieux.
Contrairement aux autres dragons, Celestia choisi pour finir son Initiation de s'installer dans une grotte à proximité d'un village humain, en dehors des Terres Dragoniques. Au début, les humains avaient peur d'elle, mais au fur et à mesure que le temps passais, beaucoup virent la voir pour profiter de la sagesse qu'elle tire de la Pierre de Minerve. Pour la remercier, ils lui offrirent des trésors, qu'elle amassais au fond de s a grotte. Trésors dont elle partageais avec ceux qui en avaient le plus besoin. On venais souvent de très loin pour profiter de sa sagesse légendaire. Elle offrit aide aux humains durant les 5 siècles qu'elle vécu.
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- Creepyboi
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"Océan d'Atalaka, jour 23.
Cela fait bientôt 3 semaines que moi, le matelot Yuura et mon supérieur, le capitaine Graamake, sommes à la recherche du trésor du légendaire pirate Barbe-Caramel, à bord de son bateau, le Rosé.
Le capitaine est un homme téméraire et remplit de détermination, c'est un grand chasseur de trésors, prisé du danger.
Aujourd'hui, je commençais à perdre espoir."
*Le Capitaine Graamake été un homme au physique assez rond, il avait une longue moustache blanche, ainsi qu'une barbe et portait une tenue de pirate rouge.
Yuura, quand à lui, avait un chemise blanches, et un pantalon en cuir, noir, ainsi que des cheveux mauves, courts.*
Graamake : Matelot !
Au rapport, et de suite !
Yuura : Me voilà, monsieur !
Graamake : ça y 'est, l'île de Godo est en vue, le trésor sera bientôt en notre possession, arg arg arg !
Yuura : *soupir*
Capitaine, vous êtes sûr que nous trouverons ce trésor .
Je veux dire, nous cherchons depuis des semaines, et si quelqu'un l'avait trouvé avant nous .
Graamake : ne soit pas ridicule, matelot, nous avons trouvé des dizaines de trésors, jusqu'à présent, ce n'est pas celui de chez Caramel qui nous échappera !
*Le bateau du capitaine se cogna contre l'un des rochers de l'île, indiquant qu'ils étaient arrivés à destination.*
Nous y voilà, enfin !
*Le capitaine brandit un sabre et un pistolet de pirate, qu'il accrocha à ses poches.*
Matelot, prends ton pistolet, toi aussi, tu en auras besoin, en cas de danger.
*Le matelot Yuura prit également un pistolet qu'il accrocha à sa ceinture.*
Yuura : J'espère que nous y arriverons...
*Le duo sauta du bateau et partit explorer l'île, à l'aide d'une carte laissée par Barbe-Caramel.*
*Le duo se retrouva d'abord dans une jungle, celle-ci semblait infestée d'alligators prêts à attaquer nos deux pirates*
Yuura : Capitaine, que faisont-nous ?
Graamake : C'est simple, comme lorsqu'ils ont attaqué notre navire, il y a 3 ans !
Feu à volonté !
*Le capitaine Graamake fonça à grande vitesse et tira et découpa les pauvres crocodiles, qui ne pouvaient pas lutter contre le pirate*
Et hop, ça doit en faire 10, matelot !
Maintenant, viens, on doit trouver ce trésor !
*Soudain, une herbe se mit à trembler, lorsque le capitaine chargea son arme, un homme en sortit, en criant*
Yuura : Capitaine, attendez !
C'est un homme .
*L'homme tomba au sol, en essayant de fuir et fut rattrapé par le duo, il avait une moustache fine, des cheveux longs et bouclés noirs et portait des vêtements délabrés*
Graamake : Hé, toi !
Qui est tu, et qu'est-ce que tu fais là ?
??? : J-je...
Je m'appelle Julus, je me suis échoué sur l'île, il y a quelques jours.
Je cherche juste un moyen de rentrer chez moi, à la ville de Senova !
*Le capitaine et le matelot regardaient l'homme, qui semblait apeuré*
Graamake : Hm...
Tu me sembles assez faible, mais j'ai un marché à te proposer.
Nous sommes à la recherche d'un trésor, si tu nous aides à le trouver, tu seras récompensé, avec une part du butin et on te ramènera chez toi, qu'en dis-tu ?
Julus : Je...
C'est d'accord, merci monsieur, merci beaucoup infinim-
* Julus sauta sur le capitaine pour l'embrasser sur la joue mais fut rapidement jeté par une droite du capitaine.* aie...
Graamake : Garde tes distances, si tu ne veux pas finir aux requins !
Yuura : Capitaine, nous devrions nous remettre en route, non .
Graamake : Exactement, matelot.
Hé, Julus, suis-nous, on a un trésor à trouver !
Julus : Oui, m'sieur !
*Les trois hommes partirent chercher leur futur butin et profitaient de leur marche pour parler un peu.*
Graamake : Dis-moi, Julus, qu'est-ce que tu fait chez toi, au juste ? Et comment tu es arrivé ici ?
Julus : Je transportais des marchandises jusqu'aux bateaux du port, malheureusement, je me suis assoupi et j'ai fini dans une caisse qui a atterri dans l'océan, à mon réveil, j'étais au milieu de l'océan et j'ai sauté sur la première île venue, ou j'essaie de survivre, depuis mon arrivée.
Yuura : C'est incroyable que tu ait pu survivre à tout ça !
On te ramènera chez toi, t'inquiète pas !
Julus : Merci, au fait, je ne vous ai pas demandé, quels sont vos noms .
Graamake : Moi, c'est Graamake, capitaine Graamake, et lui, c'est mon matelot, Yuura !
Julus : Vous êtes des pirates .!
Vous devez avoir un grand équipage, non .
*Aux mots de Julus, le capitaine baissa la tête, étant hésiteux à répondre...*
Graamake : pas vraiment, pour être honnête...
Julus : pas vraiment ? Comment ça ?
Graamake : Je te raconterai ça, ce soir, Julus.
En attendant, accélérons la cadence, si on veut trouver ce maudit trésor !
Yuura : Oui, capitaine !
*Le groupe arriva finalement face à un pont, qui semblait cassé, rendant le passage non sûr...*
Yuura : qu'est-ce qu'on va faire ?
Je ne suis pas sûr que traverser ce pont soit une bonne idée...
Graamake : Je sais quoi faire, ne tu'en fais pas !
*Le capitaine dégaina son sabre et trancha l'une des cordes du pont, laissant Julus confus.*
Julus : mais !
Pourquoi vous avez fait ça ?!
*Le capitaine saissisa l'autre corde du pont, en souriant*
Graamake : Vous-deux !
Accrochez-vous à moi !
Julus : Quoi ?!
Mais vous êtes complètement fou .!
Yuura : Julus, fais-lui confiance.
*Les deux hommes s'accrochèrent au capitaine, qui sauta dans le vide en utilisant la corde comme une liane.**
Yuura : C'était un pari risqué, capitaine, mais on y arrive !
*Le groupe n'arriva de l'autre côté de l'île, bien qu'un peu plus bas que leur destination initiale.
Ils remarquèrent que le soleil allait bientôt se coucher.*
Graamake : Il va faire nuit, nous reprendrons les recherches demain.
Yuura, Julus, au repos !
*Le soir venu, le groupe était autour d'un feu de bois, discutant de leurs aventures.*
Julus : et pour conclure, c'est en achetant des pommes que j'ai rencontré ma femme !
Graamake : ah ah !
Tu es beaucoup de surprises, jeune homme, j'aime ça !
Julus : au fait, capitaine, vous devinez me parler de votre équipage, non .
*Le capitaine, qui riait, il y a quelques instants, devena silencieux, respirant un grand coup.*
Graamake : C'était-il y a 15 ans.
J'étais un capitaine de renom, connu pour son flair pour dénicher des trésors et traitant son équipage avec dignité.
J'étais assisté par la lieutenante Barbara, une femme comme tous les hommes auraient voulu avoir dans leur équipage.
C'était une femme dure, sachant s'imposer et qui était une maîtresse de l'escrime.
C'était ma lieutenante, et ma plus proche alliée.
Un jour, Barbara eut un enfant avec l'un des hommes de l'équipage, tout allait pour le mieux...
Mais le navire fut attaqué par un groupe de pirates ennemis, ils massacrèrent l'entièreté de l'équipage, y compris Barbara qui s'est battue jusqu'au bout.
Après le massacre, je suis parti enterrer mon équipage, y compris Barbara, et j'ai décidé de tenir la promesse que je lui avais fait; prendre soin de son enfant s'il arrivait quelque chose à elle ou à son amant.
Julus : Wow...
Mais cet enfant, c'est...
Yuura : Oui.
C'est bien moi, Julus.
Je suis le fils de la lieutenante Barbara.
Le capitaine m'a gardé sur le navire et m'a élevé, du mieux qu'il a pu, au fil des années.
Julus : Oh, je comprends mieux votre relation, désormais.
Je souhaite que nous trouvions le trésor, après cette aventure, en fin de compte.
Graamake : Nous le trouverons, ça, je le garantis.
Maintenant, dormons, demain est un nouveau jour.
Yuura : Oui monsieur.
*Après s'être couché, Yuura commença à voir une lumière pourpre, sans réellement pouvoir se réveiller;
Yuura vit une silhouette inconnue devant lui.*
Yuura : Qui... Qui êtes-vous ?
*La silhouette révèla une apparence plus féminine, avec des cheveux mauves ondulés et une cicatrice au visage.* ??? : Tu as bien grandi, mon bébé.
*Sous ces mots, Yuura écartilla les yeux, voulant se rapprocher de cette personne qui semblait familière.*
Yuura : Vous... Maman ?
Barbara : Bingo, mon chou !
Je suis ravie de voir que j'avais fait le bon choix en te confiant à Graamake, s'il devait m'arriver quelque chose.
Toutefois, ce n'est pas la seule raison de ma visite, méfies-toi de l'anguille qui dort.
*Après ces mots, Barbara disparue, laissant Yuura seul, avec derrière lui, l'ombre d'un homme pointant un pistolet sur sa tête.* ??? : Tu n'aurais pas dû faire ça, gamin.
*Après un coup de feu, Yuura se réveilla, toujours choqué de son rêve.
à son réveil, il était le matin, chose étrange, Yuura remarqua l'absence de Julus, tandis que le capitaine dormir encore.*
Yuura : Capitaine, réveillez-vous, Julus a disparu !
Graamake : ...hein ?
*Le capitaine fouilla ses poches, par précaution.*
La carte !
Hé !
Nos armes, aussi ont disparu !
Yuura : Julus était un traitre, n'est-ce pas .
Graamake : J'en ai bien peur...
Il est temps de le retrouver, afin de récupérer la carte et de trouver ce maudit trésor, viens, matelot !
*Le duo se mit à la recherche de Julus, passant par diverses jungles et marais, n'ayant plus de pistolet, le capitaine se battait avec les crocodiles à mains nues, gardant toujours l'avantage.
Arrivés au fond de l'île, les deux pirates étaient presque essoufflés, perdant espoir de retrouver Julus et le trésor.*
Yuura : Capitaine, vous allez bien .
On ne s'est pas arrêté de marcher depuis ce matin...
Graamake : tout va très bien, Yuura, un pirate n'abandonne jamais, je dis bien jamais !
Dès que nous auront trouvé Julus, nous allons l'interroger, et trouver le trésor !
??? : Plus besoin de chercher !
*Les deux pirates se retournèrent pour voir un homme portant un costume de pirate, tenant un pistolet de pirate, c'était Julus.*
Yuura : Julus, pourquoi ?
Graamake : Nous te faisont confiance, espèce de...
Julus : Gardez votre salive pour respire.
Aussi, Julus n'a jamais existé, appelez-moi "Barbe-Brise".
Yuura : B-barbe-Brise ?
Le pirate mercenaire disparu il y a 5 ans .
Graamake : Alors, depuis le début, tu nous as menti .
Et ta femme ? Et ton travail dans ta ville ?
Barbe-Brise : J'ai menti.
Je n'ai pas atterri ici, par accident, je me suis volontairement échoué ici, en attendant l'arrivée de personnes assez crédules pour chercher le trésor pour moi, heureux de voir que vous êtes à son emplacement.
Graamake : que dis-tu ?!
*L'homme connu sous le nom de Barbe-Brise jeta des pelles au duo, et pointa ses armes sur eux.*
Barbe-Brise : moins de parole, et plus de travail.
Maintenant, creusez-vous-deux !
Yuura : Capitaine, tenons-nous à se faire ce qu'il dit, pour le moment...
Graamake : Tu es un pirate de la pire espèce, Julu- Barbe-Brise...
*Le duo commença à creuser, toujours avec Barbe-Brise qui pointait ses pistolets sur eux, s'ils désoéisaient.*
Après avoir creusé pendant une quinzaine de minutes, Yuura senti un truc frappé par sa pelle*
Yuura : Je crois avoir quelque chose.
Barbe-Brise : Fais-moi voir ça !
*Yuura tenta de remonter un coffre et euteu besoin de l'aide du capitaine, pour l'aider, vu le poids du coffre.
L'homme anciennement connu comme Julus se tenait devant le coffre et l'ouvrit, y voyant une grande quantité d'or, à l'intérieur.*
Barbe-Brise : Enfin, je l'ai.
C'était un plaisir d'avoir fait votre connaissance, maintenant, il est temps d'effacer vos traces.
*Le pirate pointa son arme sur le capitaine, qui avait la tête baissée, acceptant son destin.*
Graamake : pas si vite, Julus.
Vous pouvez garder le trésor, mais laissez la vie sauve à Yuura, quitte à prendre la mienne.
Barbe-Brise : C'est un refus, de ma part.
*Julus tira dans le bras de Yuura, qui tomba au sol.*
Graamake : Toi...
*Le capitaine attrapa le pirate et le jeta au sol, avant de lui donner des coups de poing au visage;
Barbe-Brise tenta de donner un coup de sabre dans le bras du capitaine, mais perdit le sabre, lorsque le capitaine le frappa.*
Graamake : Nous t'avions laissé une chance, tu aurais dû la saisir au lieu de vouloir t'en prendre à mon unique matelot !
Barbe-Brise : Bordel...
Je vais m'occuper de toi, ensuite je le finirais !
*Barbe-Brise donna un coup de pied dans l'abdomen du capitaine, et profita de l'occasion pour ramasser son sabre et le pointer en direction de son visage.*
Graamake : Tu veux vraiment faire ça .
Alors, très bien, mais j'ai une question pour toi.
Tu sais comment on appelle un idiot inconscient .
Barbe-Brise : Hm... non ?
Graamake : ça s'appelle Julus !
*Ayant profité du combat comme distraction, Yuura frappa Julus, derrière la tête avec une pierre, lui faisant perdre connaissance.*
Yuura : Ne touche pas... au capitaine...
*Malgré la force qu'il a eue pour frapper Julus, Yuura avait perdu beaucoup de sang, et avait du mal à tenir debout, le capitaine le tenant dans ses bras*
Graamake : Excellent travail, matelot, tu as Ussé de la ruse pour sauver ton supérieur.
Tu es devenu un excellent pirate...
Lieutenant Yuura.
Yuura : Capitaine...
Merci pour tout...
Vous aviez raison, nous avons trouvé le trésor, au final...
*Yuura ferma les yeux, s'évanouissant du choc.*
*Le capitaine regardait autour de lui, voyant le trésor, ainsi qu'un Julus inconscient, sur le sol.*
Graamake : Tu as commis l'erreur fatale en pensant pouvoir t'en prendre à un homme qui voyage seul avec son matelot depuis près de 15 ans.
Je ne compte pas te tuer, malgré le fait que tu sois une ordure de la pire espèce, Julus.
Profite-bien de cette île comme nouvelle maison.
*Le capitaine attacha Julus aka Barbe-Brise à un arbre, ayant décidé de ne pas le tuer.*
*Le capitaine récupéra ensuite ses armes, et mit le trésor et son lieutenant sur ses épaules, avant de repartir sur son bateau, ayant trouvé le trésor tant convoité.*
*Le soir, sur le bateau, Yuura se reposait dans son lit, récupérant de ses blessures et de son aventure sur l'île.
Le capitaine, lui, regardait le ciel en observant la pleine lune.*
Graamake : Ainsi, il est bien ton fils, tu as engendré un enfant digne de devenir le prochain capitaine, lorsque je prendrais ma retraite.
J'espère que tu es fière de lui, Barbara, et que toi et tous mes hommes avaient trouvé le repos éternel.
Fin.
Cela fait bientôt 3 semaines que moi, le matelot Yuura et mon supérieur, le capitaine Graamake, sommes à la recherche du trésor du légendaire pirate Barbe-Caramel, à bord de son bateau, le Rosé.
Le capitaine est un homme téméraire et remplit de détermination, c'est un grand chasseur de trésors, prisé du danger.
Aujourd'hui, je commençais à perdre espoir."
*Le Capitaine Graamake été un homme au physique assez rond, il avait une longue moustache blanche, ainsi qu'une barbe et portait une tenue de pirate rouge.
Yuura, quand à lui, avait un chemise blanches, et un pantalon en cuir, noir, ainsi que des cheveux mauves, courts.*
Graamake : Matelot !
Au rapport, et de suite !
Yuura : Me voilà, monsieur !
Graamake : ça y 'est, l'île de Godo est en vue, le trésor sera bientôt en notre possession, arg arg arg !
Yuura : *soupir*
Capitaine, vous êtes sûr que nous trouverons ce trésor .
Je veux dire, nous cherchons depuis des semaines, et si quelqu'un l'avait trouvé avant nous .
Graamake : ne soit pas ridicule, matelot, nous avons trouvé des dizaines de trésors, jusqu'à présent, ce n'est pas celui de chez Caramel qui nous échappera !
*Le bateau du capitaine se cogna contre l'un des rochers de l'île, indiquant qu'ils étaient arrivés à destination.*
Nous y voilà, enfin !
*Le capitaine brandit un sabre et un pistolet de pirate, qu'il accrocha à ses poches.*
Matelot, prends ton pistolet, toi aussi, tu en auras besoin, en cas de danger.
*Le matelot Yuura prit également un pistolet qu'il accrocha à sa ceinture.*
Yuura : J'espère que nous y arriverons...
*Le duo sauta du bateau et partit explorer l'île, à l'aide d'une carte laissée par Barbe-Caramel.*
*Le duo se retrouva d'abord dans une jungle, celle-ci semblait infestée d'alligators prêts à attaquer nos deux pirates*
Yuura : Capitaine, que faisont-nous ?
Graamake : C'est simple, comme lorsqu'ils ont attaqué notre navire, il y a 3 ans !
Feu à volonté !
*Le capitaine Graamake fonça à grande vitesse et tira et découpa les pauvres crocodiles, qui ne pouvaient pas lutter contre le pirate*
Et hop, ça doit en faire 10, matelot !
Maintenant, viens, on doit trouver ce trésor !
*Soudain, une herbe se mit à trembler, lorsque le capitaine chargea son arme, un homme en sortit, en criant*
Yuura : Capitaine, attendez !
C'est un homme .
*L'homme tomba au sol, en essayant de fuir et fut rattrapé par le duo, il avait une moustache fine, des cheveux longs et bouclés noirs et portait des vêtements délabrés*
Graamake : Hé, toi !
Qui est tu, et qu'est-ce que tu fais là ?
??? : J-je...
Je m'appelle Julus, je me suis échoué sur l'île, il y a quelques jours.
Je cherche juste un moyen de rentrer chez moi, à la ville de Senova !
*Le capitaine et le matelot regardaient l'homme, qui semblait apeuré*
Graamake : Hm...
Tu me sembles assez faible, mais j'ai un marché à te proposer.
Nous sommes à la recherche d'un trésor, si tu nous aides à le trouver, tu seras récompensé, avec une part du butin et on te ramènera chez toi, qu'en dis-tu ?
Julus : Je...
C'est d'accord, merci monsieur, merci beaucoup infinim-
* Julus sauta sur le capitaine pour l'embrasser sur la joue mais fut rapidement jeté par une droite du capitaine.* aie...
Graamake : Garde tes distances, si tu ne veux pas finir aux requins !
Yuura : Capitaine, nous devrions nous remettre en route, non .
Graamake : Exactement, matelot.
Hé, Julus, suis-nous, on a un trésor à trouver !
Julus : Oui, m'sieur !
*Les trois hommes partirent chercher leur futur butin et profitaient de leur marche pour parler un peu.*
Graamake : Dis-moi, Julus, qu'est-ce que tu fait chez toi, au juste ? Et comment tu es arrivé ici ?
Julus : Je transportais des marchandises jusqu'aux bateaux du port, malheureusement, je me suis assoupi et j'ai fini dans une caisse qui a atterri dans l'océan, à mon réveil, j'étais au milieu de l'océan et j'ai sauté sur la première île venue, ou j'essaie de survivre, depuis mon arrivée.
Yuura : C'est incroyable que tu ait pu survivre à tout ça !
On te ramènera chez toi, t'inquiète pas !
Julus : Merci, au fait, je ne vous ai pas demandé, quels sont vos noms .
Graamake : Moi, c'est Graamake, capitaine Graamake, et lui, c'est mon matelot, Yuura !
Julus : Vous êtes des pirates .!
Vous devez avoir un grand équipage, non .
*Aux mots de Julus, le capitaine baissa la tête, étant hésiteux à répondre...*
Graamake : pas vraiment, pour être honnête...
Julus : pas vraiment ? Comment ça ?
Graamake : Je te raconterai ça, ce soir, Julus.
En attendant, accélérons la cadence, si on veut trouver ce maudit trésor !
Yuura : Oui, capitaine !
*Le groupe arriva finalement face à un pont, qui semblait cassé, rendant le passage non sûr...*
Yuura : qu'est-ce qu'on va faire ?
Je ne suis pas sûr que traverser ce pont soit une bonne idée...
Graamake : Je sais quoi faire, ne tu'en fais pas !
*Le capitaine dégaina son sabre et trancha l'une des cordes du pont, laissant Julus confus.*
Julus : mais !
Pourquoi vous avez fait ça ?!
*Le capitaine saissisa l'autre corde du pont, en souriant*
Graamake : Vous-deux !
Accrochez-vous à moi !
Julus : Quoi ?!
Mais vous êtes complètement fou .!
Yuura : Julus, fais-lui confiance.
*Les deux hommes s'accrochèrent au capitaine, qui sauta dans le vide en utilisant la corde comme une liane.**
Yuura : C'était un pari risqué, capitaine, mais on y arrive !
*Le groupe n'arriva de l'autre côté de l'île, bien qu'un peu plus bas que leur destination initiale.
Ils remarquèrent que le soleil allait bientôt se coucher.*
Graamake : Il va faire nuit, nous reprendrons les recherches demain.
Yuura, Julus, au repos !
*Le soir venu, le groupe était autour d'un feu de bois, discutant de leurs aventures.*
Julus : et pour conclure, c'est en achetant des pommes que j'ai rencontré ma femme !
Graamake : ah ah !
Tu es beaucoup de surprises, jeune homme, j'aime ça !
Julus : au fait, capitaine, vous devinez me parler de votre équipage, non .
*Le capitaine, qui riait, il y a quelques instants, devena silencieux, respirant un grand coup.*
Graamake : C'était-il y a 15 ans.
J'étais un capitaine de renom, connu pour son flair pour dénicher des trésors et traitant son équipage avec dignité.
J'étais assisté par la lieutenante Barbara, une femme comme tous les hommes auraient voulu avoir dans leur équipage.
C'était une femme dure, sachant s'imposer et qui était une maîtresse de l'escrime.
C'était ma lieutenante, et ma plus proche alliée.
Un jour, Barbara eut un enfant avec l'un des hommes de l'équipage, tout allait pour le mieux...
Mais le navire fut attaqué par un groupe de pirates ennemis, ils massacrèrent l'entièreté de l'équipage, y compris Barbara qui s'est battue jusqu'au bout.
Après le massacre, je suis parti enterrer mon équipage, y compris Barbara, et j'ai décidé de tenir la promesse que je lui avais fait; prendre soin de son enfant s'il arrivait quelque chose à elle ou à son amant.
Julus : Wow...
Mais cet enfant, c'est...
Yuura : Oui.
C'est bien moi, Julus.
Je suis le fils de la lieutenante Barbara.
Le capitaine m'a gardé sur le navire et m'a élevé, du mieux qu'il a pu, au fil des années.
Julus : Oh, je comprends mieux votre relation, désormais.
Je souhaite que nous trouvions le trésor, après cette aventure, en fin de compte.
Graamake : Nous le trouverons, ça, je le garantis.
Maintenant, dormons, demain est un nouveau jour.
Yuura : Oui monsieur.
*Après s'être couché, Yuura commença à voir une lumière pourpre, sans réellement pouvoir se réveiller;
Yuura vit une silhouette inconnue devant lui.*
Yuura : Qui... Qui êtes-vous ?
*La silhouette révèla une apparence plus féminine, avec des cheveux mauves ondulés et une cicatrice au visage.* ??? : Tu as bien grandi, mon bébé.
*Sous ces mots, Yuura écartilla les yeux, voulant se rapprocher de cette personne qui semblait familière.*
Yuura : Vous... Maman ?
Barbara : Bingo, mon chou !
Je suis ravie de voir que j'avais fait le bon choix en te confiant à Graamake, s'il devait m'arriver quelque chose.
Toutefois, ce n'est pas la seule raison de ma visite, méfies-toi de l'anguille qui dort.
*Après ces mots, Barbara disparue, laissant Yuura seul, avec derrière lui, l'ombre d'un homme pointant un pistolet sur sa tête.* ??? : Tu n'aurais pas dû faire ça, gamin.
*Après un coup de feu, Yuura se réveilla, toujours choqué de son rêve.
à son réveil, il était le matin, chose étrange, Yuura remarqua l'absence de Julus, tandis que le capitaine dormir encore.*
Yuura : Capitaine, réveillez-vous, Julus a disparu !
Graamake : ...hein ?
*Le capitaine fouilla ses poches, par précaution.*
La carte !
Hé !
Nos armes, aussi ont disparu !
Yuura : Julus était un traitre, n'est-ce pas .
Graamake : J'en ai bien peur...
Il est temps de le retrouver, afin de récupérer la carte et de trouver ce maudit trésor, viens, matelot !
*Le duo se mit à la recherche de Julus, passant par diverses jungles et marais, n'ayant plus de pistolet, le capitaine se battait avec les crocodiles à mains nues, gardant toujours l'avantage.
Arrivés au fond de l'île, les deux pirates étaient presque essoufflés, perdant espoir de retrouver Julus et le trésor.*
Yuura : Capitaine, vous allez bien .
On ne s'est pas arrêté de marcher depuis ce matin...
Graamake : tout va très bien, Yuura, un pirate n'abandonne jamais, je dis bien jamais !
Dès que nous auront trouvé Julus, nous allons l'interroger, et trouver le trésor !
??? : Plus besoin de chercher !
*Les deux pirates se retournèrent pour voir un homme portant un costume de pirate, tenant un pistolet de pirate, c'était Julus.*
Yuura : Julus, pourquoi ?
Graamake : Nous te faisont confiance, espèce de...
Julus : Gardez votre salive pour respire.
Aussi, Julus n'a jamais existé, appelez-moi "Barbe-Brise".
Yuura : B-barbe-Brise ?
Le pirate mercenaire disparu il y a 5 ans .
Graamake : Alors, depuis le début, tu nous as menti .
Et ta femme ? Et ton travail dans ta ville ?
Barbe-Brise : J'ai menti.
Je n'ai pas atterri ici, par accident, je me suis volontairement échoué ici, en attendant l'arrivée de personnes assez crédules pour chercher le trésor pour moi, heureux de voir que vous êtes à son emplacement.
Graamake : que dis-tu ?!
*L'homme connu sous le nom de Barbe-Brise jeta des pelles au duo, et pointa ses armes sur eux.*
Barbe-Brise : moins de parole, et plus de travail.
Maintenant, creusez-vous-deux !
Yuura : Capitaine, tenons-nous à se faire ce qu'il dit, pour le moment...
Graamake : Tu es un pirate de la pire espèce, Julu- Barbe-Brise...
*Le duo commença à creuser, toujours avec Barbe-Brise qui pointait ses pistolets sur eux, s'ils désoéisaient.*
Après avoir creusé pendant une quinzaine de minutes, Yuura senti un truc frappé par sa pelle*
Yuura : Je crois avoir quelque chose.
Barbe-Brise : Fais-moi voir ça !
*Yuura tenta de remonter un coffre et euteu besoin de l'aide du capitaine, pour l'aider, vu le poids du coffre.
L'homme anciennement connu comme Julus se tenait devant le coffre et l'ouvrit, y voyant une grande quantité d'or, à l'intérieur.*
Barbe-Brise : Enfin, je l'ai.
C'était un plaisir d'avoir fait votre connaissance, maintenant, il est temps d'effacer vos traces.
*Le pirate pointa son arme sur le capitaine, qui avait la tête baissée, acceptant son destin.*
Graamake : pas si vite, Julus.
Vous pouvez garder le trésor, mais laissez la vie sauve à Yuura, quitte à prendre la mienne.
Barbe-Brise : C'est un refus, de ma part.
*Julus tira dans le bras de Yuura, qui tomba au sol.*
Graamake : Toi...
*Le capitaine attrapa le pirate et le jeta au sol, avant de lui donner des coups de poing au visage;
Barbe-Brise tenta de donner un coup de sabre dans le bras du capitaine, mais perdit le sabre, lorsque le capitaine le frappa.*
Graamake : Nous t'avions laissé une chance, tu aurais dû la saisir au lieu de vouloir t'en prendre à mon unique matelot !
Barbe-Brise : Bordel...
Je vais m'occuper de toi, ensuite je le finirais !
*Barbe-Brise donna un coup de pied dans l'abdomen du capitaine, et profita de l'occasion pour ramasser son sabre et le pointer en direction de son visage.*
Graamake : Tu veux vraiment faire ça .
Alors, très bien, mais j'ai une question pour toi.
Tu sais comment on appelle un idiot inconscient .
Barbe-Brise : Hm... non ?
Graamake : ça s'appelle Julus !
*Ayant profité du combat comme distraction, Yuura frappa Julus, derrière la tête avec une pierre, lui faisant perdre connaissance.*
Yuura : Ne touche pas... au capitaine...
*Malgré la force qu'il a eue pour frapper Julus, Yuura avait perdu beaucoup de sang, et avait du mal à tenir debout, le capitaine le tenant dans ses bras*
Graamake : Excellent travail, matelot, tu as Ussé de la ruse pour sauver ton supérieur.
Tu es devenu un excellent pirate...
Lieutenant Yuura.
Yuura : Capitaine...
Merci pour tout...
Vous aviez raison, nous avons trouvé le trésor, au final...
*Yuura ferma les yeux, s'évanouissant du choc.*
*Le capitaine regardait autour de lui, voyant le trésor, ainsi qu'un Julus inconscient, sur le sol.*
Graamake : Tu as commis l'erreur fatale en pensant pouvoir t'en prendre à un homme qui voyage seul avec son matelot depuis près de 15 ans.
Je ne compte pas te tuer, malgré le fait que tu sois une ordure de la pire espèce, Julus.
Profite-bien de cette île comme nouvelle maison.
*Le capitaine attacha Julus aka Barbe-Brise à un arbre, ayant décidé de ne pas le tuer.*
*Le capitaine récupéra ensuite ses armes, et mit le trésor et son lieutenant sur ses épaules, avant de repartir sur son bateau, ayant trouvé le trésor tant convoité.*
*Le soir, sur le bateau, Yuura se reposait dans son lit, récupérant de ses blessures et de son aventure sur l'île.
Le capitaine, lui, regardait le ciel en observant la pleine lune.*
Graamake : Ainsi, il est bien ton fils, tu as engendré un enfant digne de devenir le prochain capitaine, lorsque je prendrais ma retraite.
J'espère que tu es fière de lui, Barbara, et que toi et tous mes hommes avaient trouvé le repos éternel.
Fin.
---------
- Zakou
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En quête de chagrin
La Larme du Phoenix à la queue multicolore, ce précieux trésor qui apparaît une fois par millénaire et convoité par le monde entier. Cette Larme dont la composition mythique lui permet de ne jamais d'évaporer possède le pouvoir de donner la vie à n'importe quelle créature. Une fois touts les mille ans le Phoenix Ho-oh s'isole dans son autel et plonge dans un profond deuil pleurant ainsi les âmes envolées avant de prendre son envol et sillonnant les cieux, laissant derrière lui une Larme.
*FLASH INFO: DE TERRIBLES TRAMBLEMENTS DE TERRE ET DES FAILLES DANS LE CIEL METTENT WANDAH EN PÉRIL*
*driiing...driiing*
?? : tss qui peut bien m'appeler *décroche* hm hmm *tousse*
??: Aloo Maitre, nous avons besoins de votre ai-
??: Je ne suis plus maître, combien de fois devrais-je le répéter
??: Arrête Léo tout le monde sait que t'as donné ton titre et que tu reste invaincu encore à ce jour .
Léo: C'est la Larme qu'il te faut Julio ?
Julio: haha toujours aussi perspicace
Léo: j'arrive à dos de Latios j'espère qu'il sait encore voler depuis le temps haha *Raccroche*
Seul Giratina pourra nous aider, seulement il a péri en affrontant Rayquaza et Hoopa…
*FLASH INFO: L'ancien maître de Wandah en route pour affronter Ho-oh l'avenir du monde est entre ses mains*
- Darkrai, Latios, Steelix, Dracaufeu, Raichu, Melerfoudre, Nous arrivons au sommet de la tour de l'autel, d'après le laboratoire de Julio Ho-oh est en plein chagrin il dégage une puissance phénoménale, DONNEZ TOUT CE QUE VOUS AVEZ MOI Y COMPRIS.
à peine arrivés une chaleur insoutenable envahit l'atmosphère, Le Phoenix recouvrait le ciel, se jeter à l'autel pour prendre la Larme serait suicidaire...
Sortez tous de là !! Latios menait un combat aérien sans merci, enchainant les luminocanon et les tonnerres, Melerfoudre lui était en soutien mais l'écart de force était trop grand, des Zarbi sont apparu depuis une faille dans le ciel Steelix et Dracaufeu s'en débarrassaient tant bien que mal, Raichu à vu ses éléctrons neutralisés à cause de la chaleur, et moi ?? Je suis au cotés de Darkrai qui s'appraitait à affronter seul une attaque boutefeu, je reste cependant inutile... !! non, je me jetai pour parer l'attaque, mes Pokémon poussèrent un cri, haha ça me fais penser à l'époque de la ligue, je ne suis pas prêt de revivre ça on dirait, j'ai une dernière chose à régler avant de partir.
Darkrai utilise Larcin ! …
La Larme du Phoenix à la queue multicolore, ce précieux trésor qui apparaît une fois par millénaire et convoité par le monde entier. Cette Larme dont la composition mythique lui permet de ne jamais d'évaporer possède le pouvoir de donner la vie à n'importe quelle créature. Une fois touts les mille ans le Phoenix Ho-oh s'isole dans son autel et plonge dans un profond deuil pleurant ainsi les âmes envolées avant de prendre son envol et sillonnant les cieux, laissant derrière lui une Larme.
*FLASH INFO: DE TERRIBLES TRAMBLEMENTS DE TERRE ET DES FAILLES DANS LE CIEL METTENT WANDAH EN PÉRIL*
*driiing...driiing*
?? : tss qui peut bien m'appeler *décroche* hm hmm *tousse*
??: Aloo Maitre, nous avons besoins de votre ai-
??: Je ne suis plus maître, combien de fois devrais-je le répéter
??: Arrête Léo tout le monde sait que t'as donné ton titre et que tu reste invaincu encore à ce jour .
Léo: C'est la Larme qu'il te faut Julio ?
Julio: haha toujours aussi perspicace
Léo: j'arrive à dos de Latios j'espère qu'il sait encore voler depuis le temps haha *Raccroche*
Seul Giratina pourra nous aider, seulement il a péri en affrontant Rayquaza et Hoopa…
*FLASH INFO: L'ancien maître de Wandah en route pour affronter Ho-oh l'avenir du monde est entre ses mains*
- Darkrai, Latios, Steelix, Dracaufeu, Raichu, Melerfoudre, Nous arrivons au sommet de la tour de l'autel, d'après le laboratoire de Julio Ho-oh est en plein chagrin il dégage une puissance phénoménale, DONNEZ TOUT CE QUE VOUS AVEZ MOI Y COMPRIS.
à peine arrivés une chaleur insoutenable envahit l'atmosphère, Le Phoenix recouvrait le ciel, se jeter à l'autel pour prendre la Larme serait suicidaire...
Sortez tous de là !! Latios menait un combat aérien sans merci, enchainant les luminocanon et les tonnerres, Melerfoudre lui était en soutien mais l'écart de force était trop grand, des Zarbi sont apparu depuis une faille dans le ciel Steelix et Dracaufeu s'en débarrassaient tant bien que mal, Raichu à vu ses éléctrons neutralisés à cause de la chaleur, et moi ?? Je suis au cotés de Darkrai qui s'appraitait à affronter seul une attaque boutefeu, je reste cependant inutile... !! non, je me jetai pour parer l'attaque, mes Pokémon poussèrent un cri, haha ça me fais penser à l'époque de la ligue, je ne suis pas prêt de revivre ça on dirait, j'ai une dernière chose à régler avant de partir.
Darkrai utilise Larcin ! …
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- marco24
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L'Arcadisse
L’aventure débute dans les plaines d’Arcadie qui sont sous la protection du Roi Hector. Notre jeune héros se nomme Virgile, il est paysan et aide son père à faire vivre sa famille. Le printemps arrive, les bourgeons sur les arbres éclosent et la rosée couvre les plaines. Les premières fleurs illuminent les routes champêtres de mille couleurs.
Un soir, en revenant des champs où il avait travaillé toute la journée, Virgile apprend que sa petite sœur, Théa, est gravement malade. Faute de moyens, ses parents ne peuvent pas solliciter le médecin officiel du royaume, Ulrich, qui pratique la médecine auprès du Roi. La guérisseuse du village leur a dit que la jeune fille n’avait plus que quelques semaines à vivre. Toutefois, il existerait un remède : une fleur, l’Arcadisse. Celle-ci pousse dans les montagnes du Diable, à l’ouest d’Arcadie. Elle y est rare et est très recherché, notamment par les assistants d’Ulrich. Ce dernier a pour réputation de monopoliser toutes les ressources médicinales rares du royaume afin d’être le seul à pouvoir vendre des remèdes contre de la monnaie sonnante et trébuchante.
Virgile est bien décidé à aller chercher cette fleur malgré les craintes de ses parents qui ne souhaitent pas risquer de perdre leurs deux enfants. Durant toute la nuit, à la lumière des bougies chancelantes, le jeune héros prépare son matériel. Il lui faut de quoi survivre pendant plusieurs jours : de la nourriture, de l’eau et de quoi faire un feu. Il se prépare également à devoir escalader la montagne et à faire face à tous les dangers. Il ne fait aucun doute qu’ils seront nombreux.
Virgile traverse les premiers villages sur sa route sans encombre. Le calme de la campagne tranche avec l’agitation qu’il manifeste. Marchant d’un pas pressé, il avale les kilomètres et arrive, à la nuit tombée, dans une petite auberge. La salle principale est remplie de clients mais l’ambiance est pesante. Seuls deux habitués accoudés au bar parlent un peu plus fort mais les gens de passage et les quelques soldats du roi qui sont présents ne discutent guère. Virgile n’a de toute façon pas la tête à ça, il dîne sur le pouce, paie de patron et va dormir quelques heures pour récupérer des forces. Au petit matin, il découvre que ses sous ont été volés durant la nuit. Pas le temps de chercher un coupable, il faut repartir. Plus d’auberges ni de repas chauds, il devra camper et se nourrir des réserves qu’il a pris.
Les jours passent et la montagne du Diable se rapproche. Sur son chemin, il rencontre un montagnard qui lui indique les rumeurs sur l’endroit où pousserait la fleur tant convoitée. Ce trésor serait caché sur le flanc nord de la montagne, sous des mélèzes. La localité est visiblement difficile d’accès et bien gardé. Virgile se dessine une petite carte afin de synthétiser les remarques de son interlocuteur.
Chacun reprend ensuite sa route et, le soir venu, le jeune homme dresse un campement de fortune à l’orée d’une forêt. Légèrement à l’écart du sentier, il est à l’abri des regards indiscrets et des bandits. Cependant, il est réveillé par des grognements en plein milieu de la nuit. Se mouvant discrètement, notre héros se rend compte qu’il est cerné par une meute de loups. Attirés par la viande séchée qui est dans le sac, il les distrait avec un morceau qu’il jette au loin. Cela lui laisse le temps de se saisir d’une bûche incandescente au coin du feu. Apeurés par la chaleur et la lumière de celle-ci, les loups finissent par prendre la fuite. Plus de peur que de mal pour cette fois mais pas question de rester sur place.
Virgile plie bagage, cueille quelques baies afin d’avoir de la nourriture fraiche à manger et repart sur les routes. Le manque de sommeil se fait sentir. L’allure est moins rapide et le paquetage semble plus lourd mais le pied de la montagne se rapproche. Le voilà devant son Everest, une succession d’ascensions plus complexes les unes que les autres. Afin de ne pas rendre la tâche encore plus difficile, Virgile laisse sur place une bonne partie de ses affaires, cachées sous les fougères.
Allégé de ce poids et après une bonne nuit de sommeil, voilà l’heure d’affronter le géant de roches. Les premiers kilomètres ne sont pas si durs et s’apparentent plus à de la randonnée. Mais à mesure que le temps passe, la pente se durcit. Il n’y a pas de chemin tracé, les rochers se dérobent sous les pieds de notre montagnard en herbe. Il s’en suit des déséquilibres, parfois des chutes. Les hématomes se multiplient, la fatigue grandit. Encore une nuit à passer dans cet amphithéâtre de pierres avant d’attaquer les sommets les plus ardus. L’altitude l’empêche de récupérer des forces. Le souffle est plus court et le froid plus intense. Malgré cela, le sommeil arrive pour quelques heures.
Le jour se lève et la montée infernale reprend. Quand soudain le chemin de roches s’évanouit et laisse place à un océan vertical de granite. Virgile n’a plus qu’un seul chemin, il faut escalader la montagne. Les frayeurs se succèdent et les muscles fatiguent. L’ascension est longue, complexe et éprouvante. Alors que le sommet paraissait inatteignable, le voilà qui se présente devant les yeux de notre grimpeur émérite. Un large plateau, légèrement boisé et accidenté, se présente devant lui. Si les indications de sa carte sont justes, la fleur n’est plus très loin. Mais alors qu’il s’apprête à la chercher, il voit des ombres au loin. Ce sont probablement les soldats qui veillent sur ce trésor.
Virgile contourne discrètement la partie exposée du plateau et se réfugie près des grands résineux. Il va falloir être malin pour se débarrasser des deux gardiens. Le premier se fait assommer par une bûche en bois mais cela n’a pas été discret. Le deuxième vigile est probablement à la recherche de son camarade. Il se joue alors une partie de cache-cache entre les deux protagonistes jusqu’à ce qu’ils se fassent finalement face. Le combat est inégal, la sentinelle est vêtue d’une armure et armée d’une épée alors que Virgile ne peut compter que sur sa rapidité, son agilité et un petit couteau. Le patrouilleur s’engage dans de grandes manœuvres pour éliminer l’intrus. A tel point que son épée se coince dans un des arbres. Notre chasseur de trésor en profite alors pour asséner un coup de couteau à l’aine mais il se fait désarmer à son tour. C’est alors un combat à mains nues qui s’engage et notre héros arrive à prendre le dessus sur le fantassin affaibli et finit par le pousser du haut de la montagne.
Virgile peut enfin se mettre en quête du précieux trésor. Le plateau n’est pas immense mais il y a pleins d’endroits cachés par la végétation. Il continue donc à chercher l’Arcadisse en ratissant la zone avec méthode. Après des heures de recherche, il aperçoit enfin la fleur dans son écrin de verdure. Le soleil souligne sa blancheur parmi cet océan de vert. Il la cueille délicatement et la range précieusement dans son sac. Il est maintenant temps de faire le chemin inverse.
Cela fait déjà quinze jours qu’il est parti de chez lui, il se doit de rejoindre sa sœur au plus vite. Le retour n’est pas plus aisé que l’aller entre les rencontres impromptues avec la faune locale et les obstacles naturels. Mais c’est en luttant contre tous les éléments et contre son épuisement qu’il termine son périple. Le voilà enfin de retour dans la ferme familiale et auprès de sa sœur. Le lendemain, toute la famille va voir la guérisseuse du village qui prépare une potion à l’aide de l’Arcadisse. Maintenant c’est au temps de faire son œuvre afin que la petite Théa retrouve sa santé. Ce jeune paysan qui n’avait jamais quitté sa bourgade fait la fierté de ses parents. Il ne fait aucun doute que sa sœur lui sera éternellement reconnaissante. Virgile, quant à lui, a acquis le goût de l’aventure. Il est peu probable désormais qu’il continue sa vie comme avant maintenant qu’il se sait capable d’aider son prochain et de lutter contre les monopoles des aristocrates.
L’aventure débute dans les plaines d’Arcadie qui sont sous la protection du Roi Hector. Notre jeune héros se nomme Virgile, il est paysan et aide son père à faire vivre sa famille. Le printemps arrive, les bourgeons sur les arbres éclosent et la rosée couvre les plaines. Les premières fleurs illuminent les routes champêtres de mille couleurs.
Un soir, en revenant des champs où il avait travaillé toute la journée, Virgile apprend que sa petite sœur, Théa, est gravement malade. Faute de moyens, ses parents ne peuvent pas solliciter le médecin officiel du royaume, Ulrich, qui pratique la médecine auprès du Roi. La guérisseuse du village leur a dit que la jeune fille n’avait plus que quelques semaines à vivre. Toutefois, il existerait un remède : une fleur, l’Arcadisse. Celle-ci pousse dans les montagnes du Diable, à l’ouest d’Arcadie. Elle y est rare et est très recherché, notamment par les assistants d’Ulrich. Ce dernier a pour réputation de monopoliser toutes les ressources médicinales rares du royaume afin d’être le seul à pouvoir vendre des remèdes contre de la monnaie sonnante et trébuchante.
Virgile est bien décidé à aller chercher cette fleur malgré les craintes de ses parents qui ne souhaitent pas risquer de perdre leurs deux enfants. Durant toute la nuit, à la lumière des bougies chancelantes, le jeune héros prépare son matériel. Il lui faut de quoi survivre pendant plusieurs jours : de la nourriture, de l’eau et de quoi faire un feu. Il se prépare également à devoir escalader la montagne et à faire face à tous les dangers. Il ne fait aucun doute qu’ils seront nombreux.
Virgile traverse les premiers villages sur sa route sans encombre. Le calme de la campagne tranche avec l’agitation qu’il manifeste. Marchant d’un pas pressé, il avale les kilomètres et arrive, à la nuit tombée, dans une petite auberge. La salle principale est remplie de clients mais l’ambiance est pesante. Seuls deux habitués accoudés au bar parlent un peu plus fort mais les gens de passage et les quelques soldats du roi qui sont présents ne discutent guère. Virgile n’a de toute façon pas la tête à ça, il dîne sur le pouce, paie de patron et va dormir quelques heures pour récupérer des forces. Au petit matin, il découvre que ses sous ont été volés durant la nuit. Pas le temps de chercher un coupable, il faut repartir. Plus d’auberges ni de repas chauds, il devra camper et se nourrir des réserves qu’il a pris.
Les jours passent et la montagne du Diable se rapproche. Sur son chemin, il rencontre un montagnard qui lui indique les rumeurs sur l’endroit où pousserait la fleur tant convoitée. Ce trésor serait caché sur le flanc nord de la montagne, sous des mélèzes. La localité est visiblement difficile d’accès et bien gardé. Virgile se dessine une petite carte afin de synthétiser les remarques de son interlocuteur.
Chacun reprend ensuite sa route et, le soir venu, le jeune homme dresse un campement de fortune à l’orée d’une forêt. Légèrement à l’écart du sentier, il est à l’abri des regards indiscrets et des bandits. Cependant, il est réveillé par des grognements en plein milieu de la nuit. Se mouvant discrètement, notre héros se rend compte qu’il est cerné par une meute de loups. Attirés par la viande séchée qui est dans le sac, il les distrait avec un morceau qu’il jette au loin. Cela lui laisse le temps de se saisir d’une bûche incandescente au coin du feu. Apeurés par la chaleur et la lumière de celle-ci, les loups finissent par prendre la fuite. Plus de peur que de mal pour cette fois mais pas question de rester sur place.
Virgile plie bagage, cueille quelques baies afin d’avoir de la nourriture fraiche à manger et repart sur les routes. Le manque de sommeil se fait sentir. L’allure est moins rapide et le paquetage semble plus lourd mais le pied de la montagne se rapproche. Le voilà devant son Everest, une succession d’ascensions plus complexes les unes que les autres. Afin de ne pas rendre la tâche encore plus difficile, Virgile laisse sur place une bonne partie de ses affaires, cachées sous les fougères.
Allégé de ce poids et après une bonne nuit de sommeil, voilà l’heure d’affronter le géant de roches. Les premiers kilomètres ne sont pas si durs et s’apparentent plus à de la randonnée. Mais à mesure que le temps passe, la pente se durcit. Il n’y a pas de chemin tracé, les rochers se dérobent sous les pieds de notre montagnard en herbe. Il s’en suit des déséquilibres, parfois des chutes. Les hématomes se multiplient, la fatigue grandit. Encore une nuit à passer dans cet amphithéâtre de pierres avant d’attaquer les sommets les plus ardus. L’altitude l’empêche de récupérer des forces. Le souffle est plus court et le froid plus intense. Malgré cela, le sommeil arrive pour quelques heures.
Le jour se lève et la montée infernale reprend. Quand soudain le chemin de roches s’évanouit et laisse place à un océan vertical de granite. Virgile n’a plus qu’un seul chemin, il faut escalader la montagne. Les frayeurs se succèdent et les muscles fatiguent. L’ascension est longue, complexe et éprouvante. Alors que le sommet paraissait inatteignable, le voilà qui se présente devant les yeux de notre grimpeur émérite. Un large plateau, légèrement boisé et accidenté, se présente devant lui. Si les indications de sa carte sont justes, la fleur n’est plus très loin. Mais alors qu’il s’apprête à la chercher, il voit des ombres au loin. Ce sont probablement les soldats qui veillent sur ce trésor.
Virgile contourne discrètement la partie exposée du plateau et se réfugie près des grands résineux. Il va falloir être malin pour se débarrasser des deux gardiens. Le premier se fait assommer par une bûche en bois mais cela n’a pas été discret. Le deuxième vigile est probablement à la recherche de son camarade. Il se joue alors une partie de cache-cache entre les deux protagonistes jusqu’à ce qu’ils se fassent finalement face. Le combat est inégal, la sentinelle est vêtue d’une armure et armée d’une épée alors que Virgile ne peut compter que sur sa rapidité, son agilité et un petit couteau. Le patrouilleur s’engage dans de grandes manœuvres pour éliminer l’intrus. A tel point que son épée se coince dans un des arbres. Notre chasseur de trésor en profite alors pour asséner un coup de couteau à l’aine mais il se fait désarmer à son tour. C’est alors un combat à mains nues qui s’engage et notre héros arrive à prendre le dessus sur le fantassin affaibli et finit par le pousser du haut de la montagne.
Virgile peut enfin se mettre en quête du précieux trésor. Le plateau n’est pas immense mais il y a pleins d’endroits cachés par la végétation. Il continue donc à chercher l’Arcadisse en ratissant la zone avec méthode. Après des heures de recherche, il aperçoit enfin la fleur dans son écrin de verdure. Le soleil souligne sa blancheur parmi cet océan de vert. Il la cueille délicatement et la range précieusement dans son sac. Il est maintenant temps de faire le chemin inverse.
Cela fait déjà quinze jours qu’il est parti de chez lui, il se doit de rejoindre sa sœur au plus vite. Le retour n’est pas plus aisé que l’aller entre les rencontres impromptues avec la faune locale et les obstacles naturels. Mais c’est en luttant contre tous les éléments et contre son épuisement qu’il termine son périple. Le voilà enfin de retour dans la ferme familiale et auprès de sa sœur. Le lendemain, toute la famille va voir la guérisseuse du village qui prépare une potion à l’aide de l’Arcadisse. Maintenant c’est au temps de faire son œuvre afin que la petite Théa retrouve sa santé. Ce jeune paysan qui n’avait jamais quitté sa bourgade fait la fierté de ses parents. Il ne fait aucun doute que sa sœur lui sera éternellement reconnaissante. Virgile, quant à lui, a acquis le goût de l’aventure. Il est peu probable désormais qu’il continue sa vie comme avant maintenant qu’il se sait capable d’aider son prochain et de lutter contre les monopoles des aristocrates.