Chapitre I : Le Nouveau Monde
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Nous sommes en 2018 au Japon, dans le petit village de Kokoshi. Kokoshi était traversé par une petite rivière bordée de cerisiers fleuris. Les pétales roses s'envolait à cause d'une légère brise. Les gens y étaient heureux, ils avaient leurs habitudes, là, dans leur petit coin de paradis. Ils allaient au marché, se saluaient dans les allées du village, parlaient avec enthousiasme.
Ce jour là, le petit Kevan, un enfant tout juste âgé de 15 ans, était impatient. Il courait partout et s'affolait dans tout les sens. Sa mère tentait de le calmer, en vain. Le père de Kevan voyageait beaucoup à cause de son travail. Et il lui ramenait toujours un souvenir de son voyage. Cette fois, son père n'éait pas allez bien loin, il était parti à Tokyo mais cela fesait maintenant deux semaines que l'adolescent attendait le retour de son paternel.
«MAMAAAAAN ! Je vois toujours pas la voiture de Papa ! Il t'as dis à quelle heure il arrivait !?»
«Non mon chéri mais il vas arriver d'une minute à l'autre ne t'en fais pas.»
L'enfant s'était calmé, il avait installé une chaise près de la fenêtre de la cuisine, pour guetter l'arrivée de son père. D'ici, il avait vu sur le chemin qui menait à la maison, il était sur de ne pas le rater. Au bout de dix minutes, qui parurent comme une éternité pour le garçon, une BMW noire s'engagea dans le chemin de la maison.
«C'est lui, il arrive, je reconnais sa voiture ! Maman viens voir, c'est sa voiture !»
Le jeune garçon courut vers la porte d'entrée, enfila ses baskets et courut en direction de son père qui venait à peine de sortir de sa voiture.
«PAPAAA !»
«Et bien, j'en connais un qui est content de me voir.» dit son père avec un sourire.
«Comment c'etait ton voyage ? C'etait pas trop long ? T'as visité des trucs ? Tu m'as pris quoi comme cadeau ?»
Kevan était toujours hyper-actif quand son père rentrait. Il lui posait toujours des milliers de questions.
«Hep hep hep bonhomme, calme toi, je n'ai pas encore embrassé ta mère. Si tu me poses aucune questions jusqu'à ce que j'ai franchit le seuil de la porte, je t'offrirai ton cadeau.»
Cela calma aussitôt les ardeurs de l'adolescent qui se tût jusqu'à ce que son père s'assoit dans le canapé du salon, sa femme à côté de lui.
«Kevan, vient voir par ici s'il te plaît.»
Le jeune accourut comme si il fesait un 100m et se posta devant son père, les yeux brillants d'excitation.
«Voici ce que je t'ai ramené de Tokyo.»
Il tendit sa main au jeune garçon qui s'empressa de prendre ce qu'elle contenait. C'était un petit objet, pas plus grand qu'un pin's. Il était bleu et ressemblait étrangement à une goutte d'eau.
«Qu'est ce que c'est ?»
«Le vendeur m'a dit que c'était un badge magique» dit-il avec un sourire amusé.
Le garçon ne comprenait pas…
«Il m'a expliqué que cette petite goutte d'eau était un portail vers un monde magnifique rempli de belles créatures appelées «Pokémon». Il n'existe que très peu de badges comme ça.»
Kevan regarda son père, pensant qu'il rigolait, mais son visage était souriant et rien ne laissait pensé qu'il lui faisait une blague. Certes, il avait déjà entendu parlé des Pokémons, mais c'était une légende que l'on racontait aux enfants pour les faire dormir.
«Et comment ça marche ?»
«Alors là je n'en ai aucune idée, le vendeur ne semblait pas être un expert dans la matière non plus. Mais je suis sur que tu pourra trouver.» lui lâcha-t-il en se tournant vers sa femme pour engager la conversation.
Encore surpris par cette étrange cadeau, il remercia son père et fila dans sa chambre. C'est sur, son père se payait sa tête. Il voulait en avoir le coeur net. Il pris son téléphone et appela sa meilleure amie, Cloé, afin qu'elle passe le voir et qu'il lui montre cet étrange cadeau.
15 minutes plus tard, on frappa à la porte. Kevan courut dans l'escalier à s'en rompre le cou et ouvrit la porte. Cloé se tenait là devant lui. Elle était châtain, des yeux plus bleus que la rivière qui traversait le village, un sourire hypnotique et une silhouette fine. Il avait le même âge et mesurait à peu près la même taille.
«Coucou»
«Salut Cloé, viens faut que je te montre quelque chose»
Il referma la porte derrière elle et elle le suivit dans l'escalier menant au chambre. Ils entrèrent et Kevan referma aussitôt la porte pour que personne ne vienne les déranger. Il sortit de sa poche le petit badge et le tendit à son amie.
«C'est quoi ?» lui demanda-t-elle.
«D'après mon père, c'est un petit badge qui permet de se téléporter dans le monde des Pokémons. Et il y en a très peu dans le monde.»
Elle le fixa pendant quelques secondes, puit se mit à rire.
«Arrête de te payer ma tête ! On sait tous que les Pokémons n'existent pas. On les a inventés pour faire dormir les enfants.»
«Je sais» rétorqua-t-il «Mais tu ne trouve pas ça bizarre quand même ? Mon père ne se serait pas laisser arnaquer si facilement. Cette goutte d'eau renferme peut être un code secret...»
Cloé haussa les épaules et redonna le badge au garçon.
Il allait ouvrir la bouche, quand tout à coup, le sol se déroba sous ses pieds. Il tombait comme si un trou s'était creusé sous lui. Puis il remarqua que Cloé était à côté de lui, l'accompagnant dans sa chute. Petit à petit, le noir les envahissait. Ils ne voyaient plus rien mais ils savaient qu'ils étaient encore en train de chuter. Puis tout d'un coup, son dos heurta le sol, mais sans aucune douleur. Le corps de son amie atterit à côté de lui, avec la même douceur, comme si on venait de la déposer par terre. Ses yeux étaient éblouis par un soleil bien haut dans le ciel. Ils mirent du temps à s'habituer à cette lumière éclatante. Mais quand les deux jeunes se relevèrent, ils ne comprirent pas ce qu'il se passait. Il était dans un champ de blé, au beau milieu de nulle part. Ils tournèrent sur eux même pour voir où il était mais l'endroit ne leur était pas familier. Il se regardèrent incrédules, ne comprenant pas ce qui se passait. Au loin, il voyait une sorte de ferme.
«C'est quoi ce bordel, on est où là !?»
Cloé commencait à paniquer, et Kevan savait qu'il ne valait mieux pas faire une crise d'angoisse maintenant.
«Je ne sais pas, mais ne t'inquiète pas, les gens habitant dans cette ferme vont forcément nous aider»
Ils commencèrent donc à courir parmi les épis de blés dorés au soleil afin de rejoindre la ferme le plus vite possible et rentrer chez eux. Mais la chaleur du soleil les affaiblissaient. Il décidèrent donc de prendre une petite pause. Il s'assirent pour reprendre leur souffle.
Puis tout d'un coup, un toussotement rauque s'éleva derrière eux. Les jeunes avalèrent difficilement leur salive avant de se regarder avec un air inquiet. Ils entendirent alors une voix grave :
«Qui êtes-vous et que faîtes vous ici ?»
Nous sommes en 2018 au Japon, dans le petit village de Kokoshi. Kokoshi était traversé par une petite rivière bordée de cerisiers fleuris. Les pétales roses s'envolait à cause d'une légère brise. Les gens y étaient heureux, ils avaient leurs habitudes, là, dans leur petit coin de paradis. Ils allaient au marché, se saluaient dans les allées du village, parlaient avec enthousiasme.
Ce jour là, le petit Kevan, un enfant tout juste âgé de 15 ans, était impatient. Il courait partout et s'affolait dans tout les sens. Sa mère tentait de le calmer, en vain. Le père de Kevan voyageait beaucoup à cause de son travail. Et il lui ramenait toujours un souvenir de son voyage. Cette fois, son père n'éait pas allez bien loin, il était parti à Tokyo mais cela fesait maintenant deux semaines que l'adolescent attendait le retour de son paternel.
«MAMAAAAAN ! Je vois toujours pas la voiture de Papa ! Il t'as dis à quelle heure il arrivait !?»
«Non mon chéri mais il vas arriver d'une minute à l'autre ne t'en fais pas.»
L'enfant s'était calmé, il avait installé une chaise près de la fenêtre de la cuisine, pour guetter l'arrivée de son père. D'ici, il avait vu sur le chemin qui menait à la maison, il était sur de ne pas le rater. Au bout de dix minutes, qui parurent comme une éternité pour le garçon, une BMW noire s'engagea dans le chemin de la maison.
«C'est lui, il arrive, je reconnais sa voiture ! Maman viens voir, c'est sa voiture !»
Le jeune garçon courut vers la porte d'entrée, enfila ses baskets et courut en direction de son père qui venait à peine de sortir de sa voiture.
«PAPAAA !»
«Et bien, j'en connais un qui est content de me voir.» dit son père avec un sourire.
«Comment c'etait ton voyage ? C'etait pas trop long ? T'as visité des trucs ? Tu m'as pris quoi comme cadeau ?»
Kevan était toujours hyper-actif quand son père rentrait. Il lui posait toujours des milliers de questions.
«Hep hep hep bonhomme, calme toi, je n'ai pas encore embrassé ta mère. Si tu me poses aucune questions jusqu'à ce que j'ai franchit le seuil de la porte, je t'offrirai ton cadeau.»
Cela calma aussitôt les ardeurs de l'adolescent qui se tût jusqu'à ce que son père s'assoit dans le canapé du salon, sa femme à côté de lui.
«Kevan, vient voir par ici s'il te plaît.»
Le jeune accourut comme si il fesait un 100m et se posta devant son père, les yeux brillants d'excitation.
«Voici ce que je t'ai ramené de Tokyo.»
Il tendit sa main au jeune garçon qui s'empressa de prendre ce qu'elle contenait. C'était un petit objet, pas plus grand qu'un pin's. Il était bleu et ressemblait étrangement à une goutte d'eau.
«Qu'est ce que c'est ?»
«Le vendeur m'a dit que c'était un badge magique» dit-il avec un sourire amusé.
Le garçon ne comprenait pas…
«Il m'a expliqué que cette petite goutte d'eau était un portail vers un monde magnifique rempli de belles créatures appelées «Pokémon». Il n'existe que très peu de badges comme ça.»
Kevan regarda son père, pensant qu'il rigolait, mais son visage était souriant et rien ne laissait pensé qu'il lui faisait une blague. Certes, il avait déjà entendu parlé des Pokémons, mais c'était une légende que l'on racontait aux enfants pour les faire dormir.
«Et comment ça marche ?»
«Alors là je n'en ai aucune idée, le vendeur ne semblait pas être un expert dans la matière non plus. Mais je suis sur que tu pourra trouver.» lui lâcha-t-il en se tournant vers sa femme pour engager la conversation.
Encore surpris par cette étrange cadeau, il remercia son père et fila dans sa chambre. C'est sur, son père se payait sa tête. Il voulait en avoir le coeur net. Il pris son téléphone et appela sa meilleure amie, Cloé, afin qu'elle passe le voir et qu'il lui montre cet étrange cadeau.
15 minutes plus tard, on frappa à la porte. Kevan courut dans l'escalier à s'en rompre le cou et ouvrit la porte. Cloé se tenait là devant lui. Elle était châtain, des yeux plus bleus que la rivière qui traversait le village, un sourire hypnotique et une silhouette fine. Il avait le même âge et mesurait à peu près la même taille.
«Coucou»
«Salut Cloé, viens faut que je te montre quelque chose»
Il referma la porte derrière elle et elle le suivit dans l'escalier menant au chambre. Ils entrèrent et Kevan referma aussitôt la porte pour que personne ne vienne les déranger. Il sortit de sa poche le petit badge et le tendit à son amie.
«C'est quoi ?» lui demanda-t-elle.
«D'après mon père, c'est un petit badge qui permet de se téléporter dans le monde des Pokémons. Et il y en a très peu dans le monde.»
Elle le fixa pendant quelques secondes, puit se mit à rire.
«Arrête de te payer ma tête ! On sait tous que les Pokémons n'existent pas. On les a inventés pour faire dormir les enfants.»
«Je sais» rétorqua-t-il «Mais tu ne trouve pas ça bizarre quand même ? Mon père ne se serait pas laisser arnaquer si facilement. Cette goutte d'eau renferme peut être un code secret...»
Cloé haussa les épaules et redonna le badge au garçon.
Il allait ouvrir la bouche, quand tout à coup, le sol se déroba sous ses pieds. Il tombait comme si un trou s'était creusé sous lui. Puis il remarqua que Cloé était à côté de lui, l'accompagnant dans sa chute. Petit à petit, le noir les envahissait. Ils ne voyaient plus rien mais ils savaient qu'ils étaient encore en train de chuter. Puis tout d'un coup, son dos heurta le sol, mais sans aucune douleur. Le corps de son amie atterit à côté de lui, avec la même douceur, comme si on venait de la déposer par terre. Ses yeux étaient éblouis par un soleil bien haut dans le ciel. Ils mirent du temps à s'habituer à cette lumière éclatante. Mais quand les deux jeunes se relevèrent, ils ne comprirent pas ce qu'il se passait. Il était dans un champ de blé, au beau milieu de nulle part. Ils tournèrent sur eux même pour voir où il était mais l'endroit ne leur était pas familier. Il se regardèrent incrédules, ne comprenant pas ce qui se passait. Au loin, il voyait une sorte de ferme.
«C'est quoi ce bordel, on est où là !?»
Cloé commencait à paniquer, et Kevan savait qu'il ne valait mieux pas faire une crise d'angoisse maintenant.
«Je ne sais pas, mais ne t'inquiète pas, les gens habitant dans cette ferme vont forcément nous aider»
Ils commencèrent donc à courir parmi les épis de blés dorés au soleil afin de rejoindre la ferme le plus vite possible et rentrer chez eux. Mais la chaleur du soleil les affaiblissaient. Il décidèrent donc de prendre une petite pause. Il s'assirent pour reprendre leur souffle.
Puis tout d'un coup, un toussotement rauque s'éleva derrière eux. Les jeunes avalèrent difficilement leur salive avant de se regarder avec un air inquiet. Ils entendirent alors une voix grave :
«Qui êtes-vous et que faîtes vous ici ?»
Chapitre II : Un mystérieux inconnu
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La voix sembalit venir d'outre-tombe. Les jeunes se retournèrent vivement mais l'éclat du soleil les empêchaient de voir le visage de la personne qui se tenait devant eux. Il était grand et assez fin, il portait des vêtements de fermier. Leurs yeux s'habituèrent peu à peu au rayon lumineux et ils purent distinguer un visage qui leur était totalement inconnu. C'était un vieil homme aux joues creusées. Il était très mal rasé, quelques trous dans sa barbe, des petites rides parsemaient son visage. Il portait un vieux chapeau de paille qui laissaient entrevoir quelques mèches de cheveux d'un gris très clair. Malgré sa voix rauque et la méchanceté qu'elle avait inspirée à Kevan et Cloé, le visage de l'homme n'exprimait rien. Ni joie, ni colère, sa face était inexpressive.
«Qui êtes-vous et que faîtes vous ici ?» répéta-t-il avec plus d'insistance.
«Je suis Kevan et voici mon amie Cloé, nous avons atterri ici par on ne sait quel moyen.»
Cloé était totalement désorienté, qui était cet homme et que leur voulait-t-il ?
«Suivez-moi...»
L'homme commenca à marcher avec un rythme soutenu en direction de la ferme. Au début hésitant, ils le suivirent quand ils virent qu'il ne se retournait pas. Cloé n'avait pas déccroché un mot depuis qu'ils avait rencontré le vieil homme. Son visage était fermé.
*A quoi pense-t-elle ?*
Kevan n'y comprenait rien. Comment était-il arrivé là ? Ils avaient été comme téléportés ici. Il repensa soudainement au cadeau de son père. Il fourra ses mains dans ses poches et fût soulagé de sentir le métal froid du badge.
«Tu penses qu'on peut lui faire confiance ?»
Cloé le regardait. C'était les premiers mots qui sortait de sa bouche depuis une quinzaine de minutes.
«Je ne sais pas. J'espère...»
Au fond, Kevan était effrayé. Le vieux était si mystérieux que cela l'inquiétait. Ils arrivèrent à la ferme peut de temps après cette courte discussion. L'homme poussa une porte de bois grinçante et pénétra dans une pièce très peu éclairée. Les jeunes hésitèrent à le suivre, ils restèrent là, sur le seuil de la porte. L'inconnu posa son chapeau sur le table et commenca à se laver les mains dans un évier crasseux et terne.
«Asseyez-vous» dit-il toujours sans aucune indications sur ses intentions.
Alors que Kevan se dirigeait vers une chaise, une main lui prit le bras et le retint. Il se retourna et vit Cloé, fixant l'inconnu d'un regard noir.
«Mais qui êtes-vous !?»
L'homme s'arrêta. Il ne bougeait pas, l'eau du robinet continuait de ruisseler sur ses mains ridées. De longues secondes s'écoulèrent avant que l'inconnu reprenne son lavage de main. Il arrêta l'eau et essuya ses mains sur son pantalon crasseux. Il se retourna et fixa Cloé. Ses yeux étaient d'un vert intense, presque transperçant. Cloé baissa les yeux, intimidée par un regard aussi poignant.
Il prit 3 verres sur une commode usée par le temps et les posa sur la table puis il sortit une bouteille d'eau d'un placard. L'inconnu tira une chaise en bout de table et se laisser tombé dessus. Il semblait exténué. Il se mit à remplir les 3 verres et réinvita les jeunes à prendre place autour de la table. Il était toujours sur le seuil de la porte. Ils avaient soif, le soleil du champ avait contribué à cela et ils n'avaient qu'une envie c'était de boire ce verre d'eau. Ils allèrent s'asseoir en face du vieil homme. Cloé tenait la main de Kevan. Il savait qu'elle avait peur mais il fallait qu'elle soit impassible. Ils burent leur verre d'une traite et se remirent à fixer l'inconnu.
«Où sommes-nous ?» questionna Kevan.
«Vous êtes dans la région de Sinnoh.»
Les jeunes se regardèrent, incrédules. Ils avaient pourtant écouté pendant les cours de Géographie et ils n'avaient jamais entendu parler de la région de Sinnoh.
«Sommes nous loin du village de Kokoshi ?»
Le vieil homme regarda l'adolescente puis son regard divagua vers son verre. Après un long moment de réflexion, il releva les yeux et les posa sur Kevan.
«Je ne connais pas ce village.»
Cloé serra plus fort la main de Kevan. Mais où était-il à la fin !?
«Vous auriez une carte s'il vous plaît ? Que je puisse voir où nous sommes par rapport à chez nous ?»
L'inconnu acquiesca et sortit de la pièce. Les adolescent en profitèrent pour échanger quelques mots :
«Donc si on récapitule, nous sommes dans un endroit que l'on ne connaît pas, à une distance indéterminée de chez nous et la seule personne qui peut nous aider c'est un vieux croûton rongé par l'âge !?»
«Calme toi Cloé. Je pense qu'on peut lui faire confiance. Avec un peu de chance, ce soir on sera chez nous et les parents ne se seront même pas inquiétez.»
L'homme revint dans la pièce avec une grande toile. Il la déplia sur la table et montra un endroit de la carte.
«C'est là que nous sommes.»
Kevan prit le temps d'observer la carte mais ne comprenait pas. L'endroit que montrait l'homme était au sud d'un village appelé Littorella. Cela ne disait rien à l'adolescent. Il laissa ses yeux parcourir le reste de la carte et constata avec stupeur qu'il ne connaissait aucun des endroits de la carte. Il se retourna vers Cloé qui était tout aussi surprise que lui.
«Quelle est cette carte ?»
«Et bien petit, c'est la carte du monde. Comme tu me l'as demandé.»
«Ce n'est pas la carte du monde ça. Où est le Japon, la France, les Etats-Unis ?»
Le vieil homme regardait désormais les jeunes avec des yeux écarquillés. Il courut dans la pièce où il avait été chercher la carte précédemment et reviens avec une vielle photo. Il la tendit à Kevan et ce dernier se mit à la regarder. La photo, très usée par le temps, représentait un homme montrant des petits objets derrière une vitrine.
«Qui est-ce ?»
«C'est...c'était moi…quand j'étais jeune. Cette photo a désormais 30 ans.»
«Et c'est quoi dans la vitrine ?» demanda Cloé.
«Des badges d'arènes»
«Pourquoi nous montrez vous cela ?»
«Il y a 30 ans, un homme est sortit de nulle part et a dérobé tout les badges. On ne l'a jamais revu. Et aujourd'hui, je vous trouve au milieu d'un champ avec des vêtements que je n'ai jamais vu. Vous n'êtes pas de ce monde ! Comme ce voleur !»
Kevan se souvint alors du badge que son père lui avait ramené de Tokyo. Il regarda à nouveau la photo et vit le même badge dans la vitrine. Il posa la photo sur la table et fourra sa main dans sa poche. Il en sortit la petite goutte d'eau bleue et la posa à côté de la photo.
«C'est de ça dont vous parlez ?»
L'inconnu s'arrêta net. Il regarda les jeunes, puis le badge. Il le prit dans ses mains et l'observa sous tous les angles possibles et inimaginables.
«Où avez vous eu ça ?»
«C'est son père qui lui a ramené» répondit Cloé.
«C'est impossible...je ne comprend pas...»
L'homme enfouit sa tête dans ses mains.
Cloé ne supportant plus le mystère qui tounait autour de cet homme décida de poser l'ultime question.
«Allez vous enfin nous dire qui vous êtes !?»
L'homme releva la tête, ses yeux perdus dans le vague. Il ne les regardait pas. Son esprit semblait perdu, ailleurs. Des mots sortirent de sa bouche, très faiblement, à peine audible :
«Je suis le professeur Sorbier...»
La voix sembalit venir d'outre-tombe. Les jeunes se retournèrent vivement mais l'éclat du soleil les empêchaient de voir le visage de la personne qui se tenait devant eux. Il était grand et assez fin, il portait des vêtements de fermier. Leurs yeux s'habituèrent peu à peu au rayon lumineux et ils purent distinguer un visage qui leur était totalement inconnu. C'était un vieil homme aux joues creusées. Il était très mal rasé, quelques trous dans sa barbe, des petites rides parsemaient son visage. Il portait un vieux chapeau de paille qui laissaient entrevoir quelques mèches de cheveux d'un gris très clair. Malgré sa voix rauque et la méchanceté qu'elle avait inspirée à Kevan et Cloé, le visage de l'homme n'exprimait rien. Ni joie, ni colère, sa face était inexpressive.
«Qui êtes-vous et que faîtes vous ici ?» répéta-t-il avec plus d'insistance.
«Je suis Kevan et voici mon amie Cloé, nous avons atterri ici par on ne sait quel moyen.»
Cloé était totalement désorienté, qui était cet homme et que leur voulait-t-il ?
«Suivez-moi...»
L'homme commenca à marcher avec un rythme soutenu en direction de la ferme. Au début hésitant, ils le suivirent quand ils virent qu'il ne se retournait pas. Cloé n'avait pas déccroché un mot depuis qu'ils avait rencontré le vieil homme. Son visage était fermé.
*A quoi pense-t-elle ?*
Kevan n'y comprenait rien. Comment était-il arrivé là ? Ils avaient été comme téléportés ici. Il repensa soudainement au cadeau de son père. Il fourra ses mains dans ses poches et fût soulagé de sentir le métal froid du badge.
«Tu penses qu'on peut lui faire confiance ?»
Cloé le regardait. C'était les premiers mots qui sortait de sa bouche depuis une quinzaine de minutes.
«Je ne sais pas. J'espère...»
Au fond, Kevan était effrayé. Le vieux était si mystérieux que cela l'inquiétait. Ils arrivèrent à la ferme peut de temps après cette courte discussion. L'homme poussa une porte de bois grinçante et pénétra dans une pièce très peu éclairée. Les jeunes hésitèrent à le suivre, ils restèrent là, sur le seuil de la porte. L'inconnu posa son chapeau sur le table et commenca à se laver les mains dans un évier crasseux et terne.
«Asseyez-vous» dit-il toujours sans aucune indications sur ses intentions.
Alors que Kevan se dirigeait vers une chaise, une main lui prit le bras et le retint. Il se retourna et vit Cloé, fixant l'inconnu d'un regard noir.
«Mais qui êtes-vous !?»
L'homme s'arrêta. Il ne bougeait pas, l'eau du robinet continuait de ruisseler sur ses mains ridées. De longues secondes s'écoulèrent avant que l'inconnu reprenne son lavage de main. Il arrêta l'eau et essuya ses mains sur son pantalon crasseux. Il se retourna et fixa Cloé. Ses yeux étaient d'un vert intense, presque transperçant. Cloé baissa les yeux, intimidée par un regard aussi poignant.
Il prit 3 verres sur une commode usée par le temps et les posa sur la table puis il sortit une bouteille d'eau d'un placard. L'inconnu tira une chaise en bout de table et se laisser tombé dessus. Il semblait exténué. Il se mit à remplir les 3 verres et réinvita les jeunes à prendre place autour de la table. Il était toujours sur le seuil de la porte. Ils avaient soif, le soleil du champ avait contribué à cela et ils n'avaient qu'une envie c'était de boire ce verre d'eau. Ils allèrent s'asseoir en face du vieil homme. Cloé tenait la main de Kevan. Il savait qu'elle avait peur mais il fallait qu'elle soit impassible. Ils burent leur verre d'une traite et se remirent à fixer l'inconnu.
«Où sommes-nous ?» questionna Kevan.
«Vous êtes dans la région de Sinnoh.»
Les jeunes se regardèrent, incrédules. Ils avaient pourtant écouté pendant les cours de Géographie et ils n'avaient jamais entendu parler de la région de Sinnoh.
«Sommes nous loin du village de Kokoshi ?»
Le vieil homme regarda l'adolescente puis son regard divagua vers son verre. Après un long moment de réflexion, il releva les yeux et les posa sur Kevan.
«Je ne connais pas ce village.»
Cloé serra plus fort la main de Kevan. Mais où était-il à la fin !?
«Vous auriez une carte s'il vous plaît ? Que je puisse voir où nous sommes par rapport à chez nous ?»
L'inconnu acquiesca et sortit de la pièce. Les adolescent en profitèrent pour échanger quelques mots :
«Donc si on récapitule, nous sommes dans un endroit que l'on ne connaît pas, à une distance indéterminée de chez nous et la seule personne qui peut nous aider c'est un vieux croûton rongé par l'âge !?»
«Calme toi Cloé. Je pense qu'on peut lui faire confiance. Avec un peu de chance, ce soir on sera chez nous et les parents ne se seront même pas inquiétez.»
L'homme revint dans la pièce avec une grande toile. Il la déplia sur la table et montra un endroit de la carte.
«C'est là que nous sommes.»
Kevan prit le temps d'observer la carte mais ne comprenait pas. L'endroit que montrait l'homme était au sud d'un village appelé Littorella. Cela ne disait rien à l'adolescent. Il laissa ses yeux parcourir le reste de la carte et constata avec stupeur qu'il ne connaissait aucun des endroits de la carte. Il se retourna vers Cloé qui était tout aussi surprise que lui.
«Quelle est cette carte ?»
«Et bien petit, c'est la carte du monde. Comme tu me l'as demandé.»
«Ce n'est pas la carte du monde ça. Où est le Japon, la France, les Etats-Unis ?»
Le vieil homme regardait désormais les jeunes avec des yeux écarquillés. Il courut dans la pièce où il avait été chercher la carte précédemment et reviens avec une vielle photo. Il la tendit à Kevan et ce dernier se mit à la regarder. La photo, très usée par le temps, représentait un homme montrant des petits objets derrière une vitrine.
«Qui est-ce ?»
«C'est...c'était moi…quand j'étais jeune. Cette photo a désormais 30 ans.»
«Et c'est quoi dans la vitrine ?» demanda Cloé.
«Des badges d'arènes»
«Pourquoi nous montrez vous cela ?»
«Il y a 30 ans, un homme est sortit de nulle part et a dérobé tout les badges. On ne l'a jamais revu. Et aujourd'hui, je vous trouve au milieu d'un champ avec des vêtements que je n'ai jamais vu. Vous n'êtes pas de ce monde ! Comme ce voleur !»
Kevan se souvint alors du badge que son père lui avait ramené de Tokyo. Il regarda à nouveau la photo et vit le même badge dans la vitrine. Il posa la photo sur la table et fourra sa main dans sa poche. Il en sortit la petite goutte d'eau bleue et la posa à côté de la photo.
«C'est de ça dont vous parlez ?»
L'inconnu s'arrêta net. Il regarda les jeunes, puis le badge. Il le prit dans ses mains et l'observa sous tous les angles possibles et inimaginables.
«Où avez vous eu ça ?»
«C'est son père qui lui a ramené» répondit Cloé.
«C'est impossible...je ne comprend pas...»
L'homme enfouit sa tête dans ses mains.
Cloé ne supportant plus le mystère qui tounait autour de cet homme décida de poser l'ultime question.
«Allez vous enfin nous dire qui vous êtes !?»
L'homme releva la tête, ses yeux perdus dans le vague. Il ne les regardait pas. Son esprit semblait perdu, ailleurs. Des mots sortirent de sa bouche, très faiblement, à peine audible :
«Je suis le professeur Sorbier...»