Coeur de Bête, prologue : une sombre nuit ( histoire de genre fantastique )

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DragonBlue
Dresseur
3 messages
27/10/17 à 19h41
Cœur de bête Prologue : une sombre nuit

La nuit était tombée sur la ville. Un vent glacial parcourait les sombres ruelles de la capitale endormie. Au loin la douce lueur de la tour Eiffel tranchait l’obscurité. Rien ne troublait le calme de la cité, si ce n’est une obscure silhouette qui se glissait d’un pas rapide à l’ombre d’un lampadaire. Elle tourna furtivement à l’entrée d’un coupe gorge, et regarda derrière elle pour s’assurer qu’elle n’était pas suivie. C’était un jeune homme d’une quinzaine d’années seulement à la taille élancée et à l’apparence sûr, il se résumait à de larges épaules et de longues jambes. Tout de noir vêtu, une capuche couvrait son visage. Il restait là, sans bouger, silencieux, adossé au mur de la ruelle, et attendait longuement. Un quart d’heure passa sans qu’il ne fasse un seul geste, son souffle presque imperceptible, quand un bruit de métal le fit tourner la tête. Une boite de conserve dénuée d’étiquette roula à ses pieds dans un bruit métallique, et un miaulement plaintif fendit le silence. Il sourit.
- Nous avons tous une bête en nous, dit-il d’un ton calme, presque froid.
Une ombre surgit de derrière une des poubelles oubliées, et une voix féminine retentit : - Mais elle doit vivre cachée.
Une jeune femme, aux longs cheveux blonds clairs attachés en queue de cheval haute sortit de l’ombre. Elle avait des yeux de biche d’un bleu éclatant, un nez aquilin et adoptait un sourire malicieux et s’attifait. Elle était vêtue, elle aussi, d’une tenue noire, mais celle-ci était moulante et fait de cuivre, mettant en valeur les formes généreuses de son corps. La nouvelle venue marcha vers le garçon avec une grâce féline toute en passant la langue sur ses lèvres rouges. S’arrêtant à deux mètre de lui, elle posa une main sur sa hanche et l’examina d’un air amusée :
- On m’avait parlé d’un renard rusé et habile, pas d’un jeune renardeau fragile qui devrait être au lit depuis bien longtemps.
- Ravale tes moqueries, minette, répliqua sèchement le jeune homme
Le sourire de la nouvelle venue s’élargit : de toute évidence la situation l’amusait.
- Ne sors dont pas les crocs, miaula-t-elle
- Tu m’as fait attendre.
- Tu es en retard, trancha la nouvelle venus.
Il pencha rapidement la tête de coté en signe d’acquiescement, se disant toutefois que ce n’était pas entièrement sa faute.
- Si tu crois qu’une double vie est si simple.
- Tu n’es pas le seul dans ton cas, p’tit, fit froidement la jeune femme dont out sourire avait quitté son beau visage, arrête de te plaindre, as-tu ce que nous t’avons demandé ?
Sans un seul mot, il sortit de son blouson un lourd dossier remplit de papier caché jusqu’à présent, et le lui tendit avant qu’elle ne le lui arrache des mains. Elle examina soigneusement son contenu et, au fur et à mesure de sa courte lecture, son regard s’éclaira de malice.
- Voici tous les actes de naissance de ces 5 dernière années, résuma-t-il comme si il l’avait répété de nombreuses fois, ainsi que leurs analyses ADN, les rapports hospitaliers de chaque enfant hospitalisé dans tous les hôpitaux de la ville et sa banlieue. C’est le résultat de 2 semaines de recherche et de nombreuses nuits blanches.
Elle lançât un bref regard au jeune homme tout en demandant d’un ton froid :
- Et les écoles primaires et privés ? Il me semblait que l’on t’avait bien demandé leurs comptes rendus et les rapports d’incidents de chaque professeur.
- J’y travaille encore, le temps me manque et j’ai autre chose à faire qui me demande beaucoup d’attention, répondit-il d’un ton neutre.

Mais les yeux emplit de colère de la jeune femme le firent se taire, mais pas baisser le regard. Étrangement elle resta calme et demanda :

- Et qu’est-ce qui est si important au point de déjouer nos plans ?
Contre toute attente il se résigna, et admit, sans pour autant montrer une pointe de crainte:
- Rien.
Elle reprit un ton mielleux et sournois avec son délicat sourire enjoliveur.
- Si, une vie qui commence et… des examens, non ?
Un semblant de sourire amusé fit une brève apparition sur le visage du jeune homme.
- Il est toujours futile de discuter avec toi, on me l’a dit, mais je ne le pensais pas à ce point.
La charmeuse émit un son proche d’un miaulement, et repassa sa langue sur ses lèvres d’un air toujours aussi malicieux.
- Donc on t’a sûrement mit au courant ?
- Oui, mais j’ai préféré ne pas en prendre avec moi.
L’air vexé de son interlocutrice le fit sourire pour de bon. Puis, il se détourna, prêt à s’en aller.
- Nous nous reverrons donc à l’assemblé, fit-elle
Il s’arrêta un instant et répondit :
- Non, je ne pourrais venir.
- Ah oui ? et pourquoi donc ? demanda la charmeuse.
- J’ai promis à une amie d’être là pour son anniversaire, et je tiendrais ma parole.
La jeune femme émit un crachement de colère telle un chat, et perdit son calme. Ses pupilles se fendirent et des crocs poussèrent de chaque côté de sa bouche. Sur sa tête apparurent deux oreilles au duvet noir, et une longue et fine queue ondula derrière elle. Le jeune homme qui fit volte-face. Il savait que si elle décidait de l’attaquer, il ne pourrait se défendre que difficilement. Alors il resta là sans bouger, et la fixa longuement.

- Sortir un soir de pleine lune, s’énerva-t-elle, c’est de la folie pure ! N’a tu pas conscience de ce qui pourrait t’arriver si on te voyait tel que tu es ? La panique de la ville, voir du pays entier, l’enfermement et direction ta nouvelle vie de rat de laboratoire ! Sans parler du sort de la communauté, as-tu pensé à ces enfants, qui savent à peine se contrôler et que l’on se fera une joie de priver de liberté ? Ton sort, le nôtre et le leurs sont étroitement liés, pourquoi crois-tu que nous nous cachons ou que nous fassions tant de recherches ? Cela vaut mieux qu’une promesse de pacotille fait à une simple fille qui partira en courant si elle apprenait ce que tu es!
- Tes poiles hérissent pour un rien on dirait, quoi que tu dises je ne suis plus un débutant. Répliqua-t-il froidement, sans montrer aucune peur.
- Même les plus grands d’entre nous ne résistent pas aux rayons lunaires ! Je suis d’accord que tu puisses te sentir restreint à ton âge, mais il est hors de question que tu nous mettes en danger !
Le jeune homme resta silencieux un long moment, seul le vent rompait le silence pesant, soudainement tombé. Il s’approcha d’elle et la regarda droit dans les yeux, elle frissonna en découvrant son visage d’une froide beauté. Il murmura à son oreille quelques mots secs et emplies d’une émotion indescriptible ressemblant à de la crainte. Puis, dans un calme presque effrayant, il se détourna.
- Renardeaux ?
Il se stoppa. Il savait à sa voix, qu’elle avait repris son apparence humaine, et qu’elle attendait sa réaction, mais il ne dénia pas répondre.
- Quoi que tu fasses, réfléchi bien avant de le faire.
Il jeta un regard derrière lui : son œil était jaune à la pupille fendu, mais sa voix resta neutre.
- Tu me dénoncerais ?
- Pourquoi faire ? En quoi y gagnerais-je ?. son ton était digne, tout comme son attitude.
Le regard du garçon s’attendrit et il regarda devant lui. Pensif, il soupira et entendit un bruit métallique derrière lui.
- Nous nous reverrons sœur de l’ombre. dit-il en un salut énigmatique.
La voix de la jeune femme résonna en un doux écho sur les murs de la ruelle. Elle était déjà partit.
- Oui, frère, et bien vite dans le secret de nos vies.
Il fixa le lampadaire en face de lui. L’entretien n’avait duré que quelque minute mais il en ressortait avec de terribles réflexions. Une cloche sonna deux fois dans le lointain, troublant le silence, et il se mit en marche, quittant le lieu de rendez-vous. Du haut d’un petit immeuble une silhouette angevine le contemplait songeant au triste avenir qui se traçait devant lui.




Petit message : je conte un jour faire de cette histoire un livre, merci de me dire ce que vous en pensé, du moi pour le prologue
Bonne lecture!
Dragonblue.
Louprenard
Invité
87 messages
27/10/17 à 21h24
Je trouve l'histoire (en tout cas le prologue) assez intéressant, y'a une vraie intrigue qui se met en place, cependant, je note un point noir. Gros.
Les fautes d'orthographes, et les fautes de temps.

Juste ça à corriger, mais sinon, l'ensemble est cohérent.
Continue sur ta lancée !
heero
Dresseur
568 messages
28/10/17 à 12h33
Je confirme qu'une correction approfondie serait de mise (une tenue en cuivre, lulz j'ai connu plus discret :D), en dehors de cela, il s'agit d'un prologue intéressant.
Pour ton information, ton texte a intéressé anigma au point qu'il m'a wisp afin que je vienne le lire et me rendre compte par moi même du travail fourni, sauf que, je suis plus exigeant que lui, le prologue est bon, mais j'attends de voir le premier chapitre pour me faire une idée plus précise afin de donner mon avis sur ce qui pourrait être amélioré, si un besoin d'amélioration est nécessaire naturellement ;).
DragonBlue
Dresseur
3 messages
28/10/17 à 14h02
Merci pour vos conseilles, je travail sur le premier chapitre actuellement, j'ai hâte de mètre la suite sur le forum. Désoler pour les fautes d'orthographes, je ferais plus attention la prochaine fois, c'est promit.
heero
Dresseur
568 messages
29/10/17 à 2h51
Mouais, si je peux te donner un conseil avant que tu ne postes la suite, trouve un relecteur, il y en a plusieurs de qualifiés sur ce forum qui pourront t'aider je pense.
Thalou
Dresseur
97 messages
29/10/17 à 17h36
Bonjour, j'ai pris du temps pour lire tout ca, et c'est intéressant faut dire :)
Sinon, ouais, les fautes d'orthographe sont assez handicapantes à la lecture.
Mais l'intrigue est très sympatoche en soi, donc, je devrais suivre tout cela avec grand intérêt
Je te proposerais bien mon aide, mais j'ai bien peur de ne pas être très utile :') donc je laisse les autres gérer tout cela, et je resterais toujours dans l'ombre, en lecteur régulier (ou presque :') )

Cordialement

Thales'
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