Sentiments muets
Toi qui me regarde dans la pénombre,
J'aimerais te demander qui tu es.
Il y a dans tes yeux une lueur sombre
Qui jamais ne disparaît.
Cependant je me vois en toi
Comme dans un miroir.
On a beau dire que tu es sans lois,
Cette lueur reflète ton désespoir.
J'entends ton silence
Pour tes compagnons perdus.
Tu pleures leur absence
Car aujourd'hui tu es vaincu.
T'approcher n'est plus possible,
En moi tu vois le mal
Car pour toi il est impossible
D'oublier le son de ces balles.
L'aube est arrivée,
Pour nous le soleil est un délice
Et je vois que malgré ta dignité
Tu es souillé de cicatrices.
Je ne bouge pas, tu te lève
Et dans le froid de décembre,
Tu repars sans rêves.
Toi, l'animal aux yeux ambres.
Nouveau poème juste pour le plaisir, bonne lecture à ceux qui le liront !
Bibliothèque de Lucio
Créé par
Dark_Pelouche
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05/05/17 à 17h51
05/05/17 à 17h53
*-* <3
05/05/17 à 17h57
[Suite à un soucis, voilà son premier poème, transféré ici]
Pleine Lune
La détresse d'un hurlement dans la nuit,
La peur et l'angoisse qui t'envahis,
Tu ne peux rien dire
Tu ne peux plus fuir.
Alors la réalité tu affrontes
Sans être submergé de honte.
Cette noire nuit qui te fais pâlir,
Elle ne te laisse pas dormir.
Éveillé tu restes
Pour entendre hurler sans conteste.
Tes pensées tournent sans cesse
Mais ce mal est une caresse.
C'est alors que tu le vois
Pas loin dans le bois.
Tu observes à ta fenêtre
Au milieu des hêtres,
Cette silhouette
À la vois fluette.
Le désespoir dans les yeux,
Aller plus loin il ne peut.
Tu le rejoins comme ton frère
Celui qui te semble fier.
Ce brave loup
Qui est arrivé au bout.
Pleine Lune
La détresse d'un hurlement dans la nuit,
La peur et l'angoisse qui t'envahis,
Tu ne peux rien dire
Tu ne peux plus fuir.
Alors la réalité tu affrontes
Sans être submergé de honte.
Cette noire nuit qui te fais pâlir,
Elle ne te laisse pas dormir.
Éveillé tu restes
Pour entendre hurler sans conteste.
Tes pensées tournent sans cesse
Mais ce mal est une caresse.
C'est alors que tu le vois
Pas loin dans le bois.
Tu observes à ta fenêtre
Au milieu des hêtres,
Cette silhouette
À la vois fluette.
Le désespoir dans les yeux,
Aller plus loin il ne peut.
Tu le rejoins comme ton frère
Celui qui te semble fier.
Ce brave loup
Qui est arrivé au bout.
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