Bienvenue à toi jeune geek!
J'ai envie de tester un nouveau concept d'approche critique d'un jeu. Plutôt que de donner une note ou de distribuer les bons points/ mauvais points, je vais plutôt procéder de la sorte:
-Finir un jeu (au moins 2 fois) quand c'est possible
-Prendre des notes sur l'ambiance, relever les points forts et les faiblesses du jeu en question
-Construire une petite histoire autour d'un personnage qui m'a semblé emblématique de l'aventure proposée
Il ne s'agira pas d'un guide d'achat; ce ne sera pas régulier: je fais ça surtout parce que j'a envie de faire un peu de "fanfiction" sur des univers assez fermés qui éveilleront (ou pas) le désir d'explorer de nouveaux univers.
Comme c'est moi qui écrit, ça peut légèrement partir en vrille par rapport aux œuvres originales.
La première victime arrivera probablement fin mars et ce sera ... Dragon Age: Origins
Libre à vous de poster ici si un jeu vous vient en tête, mais jouez le jeu (dans tous les sens) et faites-en une histoire! :)
Narration critique
Jeux videos
Créé par
reggi
- 1
11/03/16 à 15h02
11/03/16 à 16h08
J'me lance.
Broforce, jeu indé
Terminé 3 fois, un jeu sorti et développé par DevolverDigital. En gros c'est un jeu de tir, un shooter / co-op shooter (on peut jouer en mutli), jeu d'action et de violence en même temps.
C'est l'histoire (en gros) de personnages inspirés de films des années 80/90, dont le nom contient toujours (ou presque) "bro" (comme Rambro, B.A Broracus, Bro in Black etc.), qui doivent lutter contre des terroristes (J'INSISTE SUR LE FAIT QU'AUCUNE RELIGION / SIGNE RELIGIEUX ET MENTIONNE DANS LE TEXTE, NI VISÉE AUSSI. MERCI.), des aliens (inspiration direct du film Alien), et d'une autre zone (que je ne spoile pas pour ceux qui voudraient jouer).
Le jeu est simple à prendre en main, on a une touche pour tirer, une pour les attaques de mêlée, une pour le spécial et les croix directionnelles. C'est en jeu en 2D, pixélisé mais coloré, on se rapproche quasiment du Beat'em all. On avance dans le niveau en éliminant le + de terroristes (surnommé "Mook" dans le jeu), et d'autres choses. Le décor est destructible, et le chemin parsemé de quelques bonbonnes de propane, de gaz etc. que vous pouvez faire exploser (ce qui provoque généralement des réactions en chaîne de ouf, genre la bonbonne de propane qui en percute une autre qui explose la tuyauterie qui explose 3 kamikazes qui refont exploser une bonbonne de propane etc etc.).
Le jeu est relativement simple au début, mais se complique graduellement en ajoutant de la difficulté (piques, mines etc) et des boss qui ont dès fois des coups imprévisibles.
Il y a pas mal de points forts dans ce jeu qui font que j'ai adoré ce jeu le jour où j'ai testé la Bêta.
-Un des gros points forts est le roster de perso jouables : Plus de 30 personnages dont certains qui seront familiers à certains joueurs de par leur film / série (Walker Texas Ranger - Chuck Norris / Ash Williams dans the Evil Dead etc.), et chacun ayant des caractéristiques différentes, pour varier les plaisirs héhéhé.
-De plus, bien que chaque personnage n'a qu'un pv, le jeu n'est pas impossible, car vous pouvez libérer des prisonniers. Quand vous les touchez, vous incarnerez un autre "bro", et vous gagnez une vie pour le niveau. Et j'aime ça, car peu importe le nombre de vies au niveau 4 par ex, vous revenez à 1 vie au suivant, mais vous en gagnez au fil du niveau en libérant des otages.
-Autre chose : le jeu à plusieurs zones, contenant plusieurs niveaux. On remarquera aussi la présence de petits "easter eggs", comme le -caporal américain qui dit d'aller [censuré] l'Irakistan (mais je me demande bien où est la référence, peut-on m'aider svp ?), ou la petite Tour eiffel au milieu de la France, et même une allusion à L'Ukraine. Pour en revenir aux zones, il y en a 15 je crois, toutes décrites par un level de difficulté. Et ça ne se limite pas aux terroristes, car les zones alien apparaissent vers la moitié du jeu.
-Le Nombre de boss. Il y en a plus de 20, tous plus difficiles les uns que les autres.
-La petite cinématique du "suicide mook" qui fait toujours marrer.
-Qui plus est le jeu a une OST franchement pas crade, du bon son, bien rythmé et tout et tout.
-Un mode de création de level. C'est bon, vous savez tout, les possibilités sont INFINIES, de quoi faire plaisir vos potes en partangeant vous niveaux ou bien le faire rager, au choix.
-Un mode online à maximum 4 joueurs, histoire de casser du Mal à quatre.
Mais ce jeu a aussi de petits points faibles, pas énormes mais bon :
-Peu de dialogues, et une histoire "simple"
-Too much blood (oui, le jeu reste violent mine de rien, à mettre dans les mains de joueurs âgés tout de même)(oui référence à IGN sur son 7.8/10 pour RO/SA)
-Jouer à deux sur un clavier en multijoueur lan ça reste pas simple par moments...
Y a pas réellement d'histoire autour du perso si ce n'est que je préfère Bro Dredd parce que Captain Falcon II et Bro in Black parce que "bonjour je défonce tout le décor au calme".
Si je devrais mettre une note, je mettrais 8.9/10. Un bon jeu dans le style 16-bit, c'est cool de nos jours, héhéhé.
Broforce, jeu indé
Terminé 3 fois, un jeu sorti et développé par DevolverDigital. En gros c'est un jeu de tir, un shooter / co-op shooter (on peut jouer en mutli), jeu d'action et de violence en même temps.
C'est l'histoire (en gros) de personnages inspirés de films des années 80/90, dont le nom contient toujours (ou presque) "bro" (comme Rambro, B.A Broracus, Bro in Black etc.), qui doivent lutter contre des terroristes (J'INSISTE SUR LE FAIT QU'AUCUNE RELIGION / SIGNE RELIGIEUX ET MENTIONNE DANS LE TEXTE, NI VISÉE AUSSI. MERCI.), des aliens (inspiration direct du film Alien), et d'une autre zone (que je ne spoile pas pour ceux qui voudraient jouer).
Le jeu est simple à prendre en main, on a une touche pour tirer, une pour les attaques de mêlée, une pour le spécial et les croix directionnelles. C'est en jeu en 2D, pixélisé mais coloré, on se rapproche quasiment du Beat'em all. On avance dans le niveau en éliminant le + de terroristes (surnommé "Mook" dans le jeu), et d'autres choses. Le décor est destructible, et le chemin parsemé de quelques bonbonnes de propane, de gaz etc. que vous pouvez faire exploser (ce qui provoque généralement des réactions en chaîne de ouf, genre la bonbonne de propane qui en percute une autre qui explose la tuyauterie qui explose 3 kamikazes qui refont exploser une bonbonne de propane etc etc.).
Le jeu est relativement simple au début, mais se complique graduellement en ajoutant de la difficulté (piques, mines etc) et des boss qui ont dès fois des coups imprévisibles.
Il y a pas mal de points forts dans ce jeu qui font que j'ai adoré ce jeu le jour où j'ai testé la Bêta.
-Un des gros points forts est le roster de perso jouables : Plus de 30 personnages dont certains qui seront familiers à certains joueurs de par leur film / série (Walker Texas Ranger - Chuck Norris / Ash Williams dans the Evil Dead etc.), et chacun ayant des caractéristiques différentes, pour varier les plaisirs héhéhé.
-De plus, bien que chaque personnage n'a qu'un pv, le jeu n'est pas impossible, car vous pouvez libérer des prisonniers. Quand vous les touchez, vous incarnerez un autre "bro", et vous gagnez une vie pour le niveau. Et j'aime ça, car peu importe le nombre de vies au niveau 4 par ex, vous revenez à 1 vie au suivant, mais vous en gagnez au fil du niveau en libérant des otages.
-Autre chose : le jeu à plusieurs zones, contenant plusieurs niveaux. On remarquera aussi la présence de petits "easter eggs", comme le -caporal américain qui dit d'aller [censuré] l'Irakistan (mais je me demande bien où est la référence, peut-on m'aider svp ?), ou la petite Tour eiffel au milieu de la France, et même une allusion à L'Ukraine. Pour en revenir aux zones, il y en a 15 je crois, toutes décrites par un level de difficulté. Et ça ne se limite pas aux terroristes, car les zones alien apparaissent vers la moitié du jeu.
-Le Nombre de boss. Il y en a plus de 20, tous plus difficiles les uns que les autres.
-La petite cinématique du "suicide mook" qui fait toujours marrer.
-Qui plus est le jeu a une OST franchement pas crade, du bon son, bien rythmé et tout et tout.
-Un mode de création de level. C'est bon, vous savez tout, les possibilités sont INFINIES, de quoi faire plaisir vos potes en partangeant vous niveaux ou bien le faire rager, au choix.
-Un mode online à maximum 4 joueurs, histoire de casser du Mal à quatre.
Mais ce jeu a aussi de petits points faibles, pas énormes mais bon :
-Peu de dialogues, et une histoire "simple"
-Too much blood (oui, le jeu reste violent mine de rien, à mettre dans les mains de joueurs âgés tout de même)(oui référence à IGN sur son 7.8/10 pour RO/SA)
-Jouer à deux sur un clavier en multijoueur lan ça reste pas simple par moments...
Y a pas réellement d'histoire autour du perso si ce n'est que je préfère Bro Dredd parce que Captain Falcon II et Bro in Black parce que "bonjour je défonce tout le décor au calme".
Si je devrais mettre une note, je mettrais 8.9/10. Un bon jeu dans le style 16-bit, c'est cool de nos jours, héhéhé.
11/03/16 à 16h12
(oui je manque cruellement d'inspi pour une histoire sur ce jeu, mais bon te connaissant reggi tu trouveras p'têtre quelque chose)
11/03/16 à 18h04
Nan, c'est à toi d'écrire l'histoire AnigmA, j'ai pas mal de boulot pour porter la narration de DAO à ma sauce.
Et t'as pas suivi le format: les critiques doivent apparaitre dans l'histoire que tu crées, là ça ressemblerait presque à un test de JVC^^
ça a l'air sympa quand même, je testerai peut être, d'autant qu'il est gratuit en ce moment
Et t'as pas suivi le format: les critiques doivent apparaitre dans l'histoire que tu crées, là ça ressemblerait presque à un test de JVC^^
ça a l'air sympa quand même, je testerai peut être, d'autant qu'il est gratuit en ce moment
11/03/16 à 19h06
ah mince j'avais pas compris ainsi
Ben tant pis quoi, parce que j'ai 0 inspiration en ce moment dsl :'(
Ben tant pis quoi, parce que j'ai 0 inspiration en ce moment dsl :'(
14/03/16 à 15h20
Juste pour savoir,qui a lu toute la description du jeu de AnigmA?
14/03/16 à 20h41
Moi-même
18/03/16 à 13h15
Ferelden était encore fébrile, se reconstruisant peu a peu après la fin du 4eme enclin. Le garde des ombres avait repoussé les engeances, mais au prix d'un lourd sacrifice. Aucun de ses suivants, de ce que relaye la Chantrie, n'y a survécu. Quand au garde, blessé durant la bataille, je n'ai pas eu les moyens d'acquérir cette information et mon informateur, bien que fiable, s'avérait avare dès lors qu'il savait son public captivé.
J'ai tout de même pu retracer une partie de son périple, en recueillant lors de mes pérégrinations les impressions du peuple des terres dévastées.
Mon voyage m'a d'abord conduit à la tour des mages, où ces derniers avaient été massacré par le héros de Ferelden lors d'une soi-disant invasion d'abominations. Le chevalier-capitaine Gregor ne tarissait pas d'éloges à l'attention du garde des ombres, mais je ne pouvais que difficilement réprimer le haut-le-cœur qui me secoua devant le spectacle qui se présentait à moi. Femmes, enfants, vieillards, leur sang maculant les murs, le sol et même les plafonds, hauts pourtant d'une dizaine de mètres. En voyant cela, j'en suis venu à me demander qui de l'engeance ou des hommes méritaient le plus le sobriquet de monstres.
Après une longue marche dans les terres , je parvins aux marais de Korkari. Je tombais alors sur une cabane devant laquelle une vieille folle dansait nue au clair de lune. En me voyant, elle se mit à rire et continua son étrange rituel. Loin de considerer la femme comme une menace, je m'approchais d'elle pour l'interroger, mais elle m'ignora. En la regardant attentivement, un second haut-le-cœur me secoua. Si elle avait pu jadis être une belle femme, les reliquats de ces temps anciens devaient bien dater d'un millier d'années.
A force de vomir, encore et encore, mon corps demanda pitance. Je décidais de rejoindre Golefalois, seule ville des environs qui avait résisté aux hordes sauvages. Une longue marche encore, interrompue par des bandits qui souhaitaient me dépouiller. Voyant que je n'étais pas riche, ils voulurent me tuer pour se distraire. Les humains sont-ils tous fous où assoiffés de sang? Si la mort les passionnait tant, j'allais donc leur apporter un peu de joie. Je pendis les 3 brigands à un arbre, en me servant de leurs tripes pour cordes.
Après m'être servi dans leurs bourses, je repris ma route. Je rejoignis au petit matin l'auberge de Golefalois et, attendant le repas que j'avais commandé à ma table, laissais trainer une oreille aux discussions de comptoir. C'est ainsi que, savourant mon potage de légumes et mon entrecôte, j'eu vent de la rumeur situant le Garde des ombres en Orzammar.
J'avais horreur de voyager. Non pas que les paysages soient vides et froid, même si cela y participe. C'est surtout les longues marches, le fait de devoir souvent en découdre avec les faibles, ou fuir de monstrueux démons faute de préparation. Pour limiter les risque, je décidais de monter un bivouac et d'y faire une sieste en attendant la nuit. J'aurais la pénombre pour me protéger alors de ces indésirables.
Deux jours plus tard se dressaient devant moi les portes de la cité naine. Comment des êtres si petits avaient pu construire dans des proportions si démesurées? J'étais fasciné par l'architecture de ces édifices, creusés à même la roche.
On semblait avoir remarqué ma présence, puisqu'un contingent de gardes vint me chercher. Il est vrai qu'un Qunari passe rarement inaperçu dans ces contrées, mais ma mission diplomatique primait, aussi coopérais-je avec les autorités locales. Je fus amené au palais, et on me laissa dans une chambre, me proposant vins et courtisanes pour patienter. Je refusais poliment. Le Qun préconisait d'ailleurs la méfiance vis-à-vis de l'hospitalité humaine, et les nains semblaient assez proches d'eux, ne serait-ce que dans leurs existences vides de sens.
Je fus reçu par le roi Bhelen...
(La suite en DLC^^ ou plus tard si y a de la demande)
Jeu développé par Bioware, édité par Electronic Arts, sorti le 05 Novembre 2009 sur PC, Playstation3 et Xbox360
01/04/16 à 1h04
Cette fois-ci j'ai choisi Bloodborne, développé par from software et édité par SCEJ, sorti exclusivement sur PlayStation 4 le 25 mars 2015. Que de joyeux univers!^^ je ferais d'autres moins glauques un jour, mais tant que le public ne se plaint pas...
Yharnam, Jour inconnu, nuit interminable.
J'avais atterri ici je ne sais comment. Tout ce dont je me souviens, c'est d'une soirée quelque peu arrosée avec des potes, cette fille au bar, ses jambes... ah ces jambes! C'était une vision à s'en damner. Le diable avait dû alors entendre mes pensées, sans quoi je ne comprends vraiment pas comment cela a pu tourner ainsi.
Toujours dans les vapes, je décidais de me relever. je me retrouvais près des poubelles d'une ruelle crade. Ce n'était pas la première fois, mais le sort m'épargnait habituellement les cris d'agonie et l'infecte odeur du sang.
Titubant de droite à gauche, je vis près de moi une canne, gisant sur le sol. Je me baissais alors pour la ramasser, et en me redressant, je remarquais le gredin qui s'approchait de moi, sourire au lèvres, la soif de sang luisait dans ses yeux, tout comme la lame rouillée qu'il tenait dans sa main. Quel mauvais trip étais-je en train de faire?
Avant de pouvoir réagir, sa dague acérée fouillait mes entrailles, cherchant les souffrances les plus enfouies de mon être. Et l'agonie dura, dura, ... puis plus rien.
Je me réveillais, comme si rien ne s'était passé. La rue sombre avait laissé place à un petit manoir, entourée de pierres tombales. Deux vasques décoraient les lieux. Un léger grondement en émanait, mais autre chose saisit davantage mon attention.
La femme du bar.
Ses jambes. Je ne pourrais pas les oublier. Ces formes harmonieuses, presque irréelles. Cette poupée la représentait parfaitement. Tout cela n'avait aucun sens. Je commençais certainement à perdre la raison, aussi décidais-je de m'asseoir et de me confier à cette poupée de bois.
Les finitions y avaient été très soignées, dignes des meilleurs artisans de Cainhurst. Les phalanges, les cheveux, les yeux,... Son créateur avait réussi à lui insuffler une esthétique si réaliste que cela devint dérangeant.
Pour tuer le temps, je me remémorais cette soirée au bar. J'avais abordé cette fille, qui se révélait froide dans un premier temps. A force de persévérance, sans perdre ma patience et ma courtoisie, je parvins à lui extraire un sourire. Et, lorsque je me décidais à conclure...
Je racontais cela à la marionnette qui, l'espace d'un instant, me semblait avoir bougé la tête, comme si elle approuvait.
Conscient de sombrer peu à peu, je décidais d'explorer la bâtisse. L'intérieur était chaleureux mais plus petit que ce qu'il laissait paraitre de l'extérieur. Quelques meubles, 2 petits bureaux sur lesquelles étaient éparpillés de drôles d'instruments et des pièces mécaniques. Des tapisseries au sol comme sur les murs et des chandeliers. Pas très malin, elle risquait de prendre feu à tout moment.
Je remarquais que je tenais une canne en main. Si j'étais mort, pourquoi m'aurait-elle suivi dans un au-delà? la question se posait tout autant si j'étais resté en vie. En examinant mon abdomen, je constatais l'absence du charcutage dont j'aurais juré avoir fait l'objet.
Tout à coup, une étrange musique résonna. En suivant la mélodie, je tombais sur une sphère noire d'environ 2 mètres de circonférence. Des inscriptions en japonais s'affichaient à l'écran. Je n'avais jamais appris cette langue mais, dieu sait comment, je parvenais à déchiffrer le sens de ces caractères:
La sphère s'ouvrit, laissant apparaitre de l'équipement. Machinalement, je fouillais et m'appropriais les pièces d'armure et armes à feux. Je me sentais léger, je fermais les yeux. La musique s'éloignait de plus en plus, mais je ne bougeais pas. Lorsque je ne l'entendis plus, je rouvris les yeux et me retrouvais dans cette rue. Mon agresseur y était toujours, et ne semblait pas m'avoir remarqué. Je pouvais l'avoir d'ici au pistolet mais, me souvenant de la douleur qu'il m'avait fait subir et de l'extase qui l'avait habité lorsqu'il pénétrait, millimètres après millimètres, mes intestins avec sa lame, décidais que je lui rendrais la monnaie de sa pièce.
J'arrivais à sa hauteur, dans son dos. Je pouvais distinctement l'entendre et le voir respirer. Ma main droite, dans quelques instants, aurait le pouvoir de vie et de mort sur cette misérable créature. Une vie que je jugeais sans valeur, pour laquelle je m'arrogeais les qualités de juge et de bourreau. Un rôle si exaltant et stimulant que, , lorsque j'enfonçais la pointe en acier de la canne, j'eus des difficultés à réfréner les tremblements de ma main. La créature hurla de douleur, ce qui accrut mon plaisir dans l'instant. Mon doigt ripa sur le pommeau et trouva un bouton caché. La créature cessa de crier. Une seconde, peut-être deux. Rien. Puis la créature explosa, dans une éruption de sang qui vint souiller ma tenue de chasseur. Tant pis pour les salissures, ce serait un message pour les autres créatures qui croiseraient ma route ce soir. La canne s'était segmentée en petites lames métalliques, formant un fouet. En ré appuyant sur le bouton, elle reprit sa forme originelle. Astucieux mécanisme que j'allais probablement bien exploiter.
Ce soir, la chasse est ouverte!
Yharnam, Jour inconnu, nuit interminable.
J'avais atterri ici je ne sais comment. Tout ce dont je me souviens, c'est d'une soirée quelque peu arrosée avec des potes, cette fille au bar, ses jambes... ah ces jambes! C'était une vision à s'en damner. Le diable avait dû alors entendre mes pensées, sans quoi je ne comprends vraiment pas comment cela a pu tourner ainsi.
Toujours dans les vapes, je décidais de me relever. je me retrouvais près des poubelles d'une ruelle crade. Ce n'était pas la première fois, mais le sort m'épargnait habituellement les cris d'agonie et l'infecte odeur du sang.
Titubant de droite à gauche, je vis près de moi une canne, gisant sur le sol. Je me baissais alors pour la ramasser, et en me redressant, je remarquais le gredin qui s'approchait de moi, sourire au lèvres, la soif de sang luisait dans ses yeux, tout comme la lame rouillée qu'il tenait dans sa main. Quel mauvais trip étais-je en train de faire?
Avant de pouvoir réagir, sa dague acérée fouillait mes entrailles, cherchant les souffrances les plus enfouies de mon être. Et l'agonie dura, dura, ... puis plus rien.
Je me réveillais, comme si rien ne s'était passé. La rue sombre avait laissé place à un petit manoir, entourée de pierres tombales. Deux vasques décoraient les lieux. Un léger grondement en émanait, mais autre chose saisit davantage mon attention.
La femme du bar.
Ses jambes. Je ne pourrais pas les oublier. Ces formes harmonieuses, presque irréelles. Cette poupée la représentait parfaitement. Tout cela n'avait aucun sens. Je commençais certainement à perdre la raison, aussi décidais-je de m'asseoir et de me confier à cette poupée de bois.
Les finitions y avaient été très soignées, dignes des meilleurs artisans de Cainhurst. Les phalanges, les cheveux, les yeux,... Son créateur avait réussi à lui insuffler une esthétique si réaliste que cela devint dérangeant.
Pour tuer le temps, je me remémorais cette soirée au bar. J'avais abordé cette fille, qui se révélait froide dans un premier temps. A force de persévérance, sans perdre ma patience et ma courtoisie, je parvins à lui extraire un sourire. Et, lorsque je me décidais à conclure...
Je racontais cela à la marionnette qui, l'espace d'un instant, me semblait avoir bougé la tête, comme si elle approuvait.
Conscient de sombrer peu à peu, je décidais d'explorer la bâtisse. L'intérieur était chaleureux mais plus petit que ce qu'il laissait paraitre de l'extérieur. Quelques meubles, 2 petits bureaux sur lesquelles étaient éparpillés de drôles d'instruments et des pièces mécaniques. Des tapisseries au sol comme sur les murs et des chandeliers. Pas très malin, elle risquait de prendre feu à tout moment.
Je remarquais que je tenais une canne en main. Si j'étais mort, pourquoi m'aurait-elle suivi dans un au-delà? la question se posait tout autant si j'étais resté en vie. En examinant mon abdomen, je constatais l'absence du charcutage dont j'aurais juré avoir fait l'objet.
Tout à coup, une étrange musique résonna. En suivant la mélodie, je tombais sur une sphère noire d'environ 2 mètres de circonférence. Des inscriptions en japonais s'affichaient à l'écran. Je n'avais jamais appris cette langue mais, dieu sait comment, je parvenais à déchiffrer le sens de ces caractères:
Bienvenue chasseur
Tu es mort mais une nouvelle mission t'attend
Choisis tes armes, collectes du sang sur nos ennemis
Protéger ces royaumes des abominations pour un jour retrouver la paix
La nuit sera longue, la garde sera pénible
La chasse est ouverte
Tu es mort mais une nouvelle mission t'attend
Choisis tes armes, collectes du sang sur nos ennemis
Protéger ces royaumes des abominations pour un jour retrouver la paix
La nuit sera longue, la garde sera pénible
La chasse est ouverte
La sphère s'ouvrit, laissant apparaitre de l'équipement. Machinalement, je fouillais et m'appropriais les pièces d'armure et armes à feux. Je me sentais léger, je fermais les yeux. La musique s'éloignait de plus en plus, mais je ne bougeais pas. Lorsque je ne l'entendis plus, je rouvris les yeux et me retrouvais dans cette rue. Mon agresseur y était toujours, et ne semblait pas m'avoir remarqué. Je pouvais l'avoir d'ici au pistolet mais, me souvenant de la douleur qu'il m'avait fait subir et de l'extase qui l'avait habité lorsqu'il pénétrait, millimètres après millimètres, mes intestins avec sa lame, décidais que je lui rendrais la monnaie de sa pièce.
J'arrivais à sa hauteur, dans son dos. Je pouvais distinctement l'entendre et le voir respirer. Ma main droite, dans quelques instants, aurait le pouvoir de vie et de mort sur cette misérable créature. Une vie que je jugeais sans valeur, pour laquelle je m'arrogeais les qualités de juge et de bourreau. Un rôle si exaltant et stimulant que, , lorsque j'enfonçais la pointe en acier de la canne, j'eus des difficultés à réfréner les tremblements de ma main. La créature hurla de douleur, ce qui accrut mon plaisir dans l'instant. Mon doigt ripa sur le pommeau et trouva un bouton caché. La créature cessa de crier. Une seconde, peut-être deux. Rien. Puis la créature explosa, dans une éruption de sang qui vint souiller ma tenue de chasseur. Tant pis pour les salissures, ce serait un message pour les autres créatures qui croiseraient ma route ce soir. La canne s'était segmentée en petites lames métalliques, formant un fouet. En ré appuyant sur le bouton, elle reprit sa forme originelle. Astucieux mécanisme que j'allais probablement bien exploiter.
Ce soir, la chasse est ouverte!
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